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 En faisaient-ils partie ou non ?

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MessageSujet: En faisaient-ils partie ou non ?   En faisaient-ils partie ou non ? EmptyLun 21 Jan - 14:31

Tiré du site du Grand Orient de France
http://www.godf.org/histo_perso.html

"En faisait-il partie ou non ?

Toujours est-il que de nombreux maçons ont laissé des traces dans les champs de l'histoire.
L'annuaire des célébrités maçonniques est souvent résumé sous forme d'abécédaire :

Aldrin (qui posa le pied sur la lune le 21 juillet 1969), Bartholdi (dont La Liberté éclairant le monde qui domine l'entrée du port de New York se trouve sur un socle dont la pose de la première pierre fut une cérémonie maçonnique...), Couthon (dont la tête tomba le 10 Thermidor) et d'autres, heureux ou malheureux et parfois réprouvés, mais le plus généralement, sinon pour citer Jean Zay, l'énumération omet la lettre Z.

Il nous plaît d'évoquer ici le frère Alexandre de Zède, auteur d'opéras et de pastorales, qui figure au tableau de 1783 de la loge Les Neuf Sœurs (cf . l'ouvrage d'Amiable, La Loge des Neuf Sœurs, commentaire et notes de Charles Porset, Edimaf).

Alors, où commence la célébrité ?

Exige-t-elle une mort glorieuse, comme celle de Jean-Baptiste Baudin, essayant de soulever le peuple, le 2 décembre 1851, et à l'interpellation "Nous n'allons pas nous faire tuer pour vous conserver vos vingt-cinq francs !" répondant, "Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs. " On ne sait plus qu'il s'agissait de l'indemnité parlementaire... En 1842, Baudin fut reçu à la loge Le Temple des Amis de l'Honneur français, loge suspendue par le pouvoir en 1846.

Mort glorieuse également, celle de Pierre Brossolette. Reçu à la loge Émile Zola (N.B. : Émile Zola ne fut pas maçon) de la GLDF en 1927, dix ans plus tard, il s'affilie à L'Aurore sociale (GODF, Troyes), ou encore celle de Martial Brigouleix (L'Intime Fraternité, Tulle) : pour eux, la Résistance fut dans la logique de leur engagement maçonnique.

Beaucoup d'ombres

L'histoire a des rictus dus à ses bafouillements :
Charles Dupaty (1744-1788), avocat général au Parlement de Bordeaux, réussit à sauver de la roue trois innocents. Un siècle plus tard, un représentant de la famille Dupaty (qui entre-temps avait acquis la particule), le commandant Armand du Paty du clam, devait instruire contre Dreyfus...

Si un jour les archives de la maçonnerie française peuvent être récupérées(1) on dissipera sans doute beaucoup d'ombres.

Ainsi, l'appartenance de Mirabeau a-t-elle été longtemps controversée. Il est sans doute bon de rappeler que le nom a été porté par Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, auteur de L'Ami des hommes ou Traité sur la population qui devait conserver le surnom de "l'ami des hommes". Son fils, Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau (1749-1791), fit les quatre cents coups et acquit la célébrité par sa réponse au marquis de Dreux-Brézé, le 23 juin 1789. Son frère cadet, André Boniface, vicomte de Mirabeau, était surnommé "Mirabeau tonneau" : un jour où son aîné lui reprochait son intempérance, le vicomte lui répondit : "Mon frère, c'est le seul vice que vous m'ayez laissé !" Le comte Honoré Riqueti appartenait aux Neuf Sœurs.

Quant au marquis Henri de Dreux-Brézé, (1762-1829), il appartenait à la loge militaire Les Frères d'armes, à l'orient du régiment de cavalerie du Berry. Ayant rendu compte au roi de la réponse de Mirabeau, Dreux-Brézé aurait entendu son "maître" lui dire : "Ils ne veulent pas s'en aller ? eh bien, foutre, qu'ils restent !"

(1 L'officine vichyssoise dite Service des sociétés secrètes avait mis la main sur les archives maçonniques. Pendant l'été 1944, les Allemands se replient et emportent ces archives à Berlin. Au printemps 1945, les Russes s'en emparent : aujourd'hui, les archives sont à Moscou.)
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