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 RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.

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luernos
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luernos


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MessageSujet: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptySam 8 Mai - 23:55

BENOIT 16, LE "Pontife" DE LA SUPRA-CONSCIENCE



Commentaire de la première partie de l'encyclique "Dieu est amour"



par :

LUERNOS. Ce texte a été publié sur Over-blog le 14 avril 2007.





1. - Entre la sémantique d’un catholique et celle de l'illuministe, il y a l’épaisseur du papier à cigarette. C’est pourquoi le public, et même l'élite intellectuelle, ignorant les subtilités littéraires afférentes à la métaphysique panthéiste hermétiste, méprisent souverainement la possibilité même du caractère gnostique que pourrait revêtir la pensée d’un catholique, a fortiori celle d’un "pape".

2. – Il faut comprendre l'hermétisme spécifique attaché aux concepts ambivalents. Citons en premier, l’amour : Par exemple, JM Saliège cite B16 comme un bon gnostique, (...) et il rappelle que tout gnostique chrétien enseigne en priorité par l’Amour.(...). « Les Grecs ont vu dans l’éros avant tout l’ivresse, le dépassement de la raison provenant d'une «folie divine» qui arrache l’homme à la finitude » Avec cette réflexion, B16 part donc de l’infra- intellectualisme pour comprendre l’Amour divin, il ne part pas d’une quelconque Révélation tombée du Ciel comme le croient ces pauvres chrétiens anté-conciliaires. Renons ensuite ces notions fondamentales : l’image, mais aussi le chemin, et encore la rencontre, et enfin tout simplement la Gnose de ses références.



A.- LA GNOSE DE LA PERSPECTIVE GENERALE DU TEXTE :



1. - L’objet de la croyance serait une image:



Image, symbole, particulier, « chrétien » de Dieu . « le centre de la foi chrétienne: l’image chrétienne de Dieu, ainsi que l'image de l'homme et de son chemin, qui en découle » (§ 1) Deux représentations intellectuelles, unies par une méthode intellectualiste sont ainsi soulignées. Et il commence le § 11, en enfonçant le clou sur l’origine de la foi, et en définissant le second aspect de cet objet « La première nouveauté de la foi biblique consiste, comme nous l’avons vu, dans l’image de Dieu; la deuxième, qui lui est essentiellement liée, nous la trouvons dans l’image de l’homme. « § 12 : « La véritable nouveauté du Nouveau Testament ne consiste pas en des idées nouvelles, mais dans la figure même du Christ, qui donne chair et sang aux concepts – un réalisme inouï.» Comprendre que B16 parlerait ici de la personne singulière et unique de Jésus, où participeraient de manière ontologiquement substantielle Dieu Transcendant et un homme nouveau spécialement créé, ce serait est encore hélas lire ce qu’on voudrait y lire. Il évoque ici "la figure", et c’est en tant qu’icône, que cette image du Christ, - noter qu'il ne le nomme jamais "Notre-Seigneur Jésus-Christ",- il dit le « Christ » comme un gnostique, parle habituellement de la figure christique. Ce « Christ donnerait chair et sang", dans « un réalisme» audacieux, mais il s'agit du seul réalisme inouï qui est inhérent à l'expression utilisée; cette formule relève du lyrisme poétique comme nous l'observons déjà chez nombre de gnostiques des premiers siècles, (...) attaché à des concepts. Cela signifie encore une fois que ce sont bien les concepts qui sont premiers !

Et qui plus est, ces idées ne sont pas nouvelles, B16 le répète, elles proviennent de l’Ancien Testament, et l’AT se limiterait à exprimer, certes à sa façon originale, les idées du paganisme savant de la Grèce, et les sentiments du paganisme populaire de l’Orient. Voilà ce qu’enseigne B16, et non autre chose qui serait orthodoxe , et que l'on s'imaginerait y lire, à l'instar d'une Mme Bovary catholique, qui discernait en ce "Pape" un illusoire et moderne Pie X cultivé et savant. Au § 12, B16 mélange et alterne le nestorianisme en visant l’action morale de Jésus, et le monophysisme ou le docétisme de la kénôse, lorsqu'il affirme que Dieu se retournerait contre lui-même ! Nous atteignons ici un comble dans l’aveu de l’hérésie. Il écrit notamment à propos du Bon Pasteur à la recherche de l’humanité (brebis) égarée, « il ne s’agit pas là seulement de paroles, mais de l’explication de son être même et de son agir. (à Jésus). Dans sa mort sur la croix s’accomplit le retournement de Dieu contre lui-même… ».,



2.- L’origine de cette croyance ce serait l’homme:



Ce serait l'homme qui exercerait sa liberté première et souveraine. Il choisit : « Nous avons cru à l’amour de Dieu: c’est ainsi que le chrétien peut exprimer le choix fondamental de sa vie. À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon (§ 1) En outre chez B16, cette rencontre ne serait pas la rencontre temporelle et historique, telle qu'on le racontait jusqu’en 1958 au Siège de Rome. Cette rencontre serait en réalité cela :(grâce) « au don de l'amour" , - simples tendance, sentiment, et aspiration de l'homme - , "par lequel Dieu vient à notre rencontre ». C’est aussi la fameuse fraternité universelle qui serait la voie vers le Divin : « où aimer son prochain est aussi une route pour rencontrer Dieu, et où fermer les yeux sur son prochain rend aveugle aussi devant Dieu. » ( § 16 ) (§ 17) . » En effet, personne n’a jamais vu Dieu tel qu’il est en lui-même. Cependant, Dieu n’est pas pour nous totalement invisible, il n’est pas resté pour nous simplement inaccessible. Cette dernière remarque signifie a contrario qu’il considère bien que le Divin serait inaccessible par nature, en disciple notamment de Kant, et qu'il ignore de façon délibérée, qu’au contraire, le Dieu de la Bible s’est révélé au sens classique du terme, malgré les postulats néo-platoniciens. C’est ce principe qu’il faut percevoir et dénoncer. De la sorte, l’on comprend mieux la réserve qu’il introduit à l’affirmation de ce principe. « Il se rend visible de multiples façons » assure-t’il toujours au § 17 .ET il cite ensuite l’expérience sociale d’Israël, l’expérience existentielle de l'homme, il cite Jean l’Evangéliste, Evangéliste de prédilection de ce genre d'idéologue, il cite "la foi" chrétienne, "la foi" d’Israël, c’est- à- dire qu’il cite à l’origine de cet événement dont il parle, une croyance communautaire, anonyme, et collective: « En reconnaissant le caractère central de l’amour, la foi chrétienne a accueilli ce qui était le noyau de la foi d’Israël.»



Au §1 2 BIS Il écrit: « l’essence du christianisme serait alors coupée des relations vitales et fondamentales de l’existence humaine et constituerait un monde en soi, à considérer peut-être comme admirable mais fortement détaché de la complexité de l’existence humaine. » ( § 7 ) Ici nulle part, B16 n'affirme l’identité surnaturelle de Dieu, de Jésus-Christ, il énonce la "théorie" chrétienne et ses composantes: morale, sagesse, et mystique, au même titre qu'il le ferait de toutes les autres théories. Dans l’intention de démontrer la parfaite consubstantialité pan-enthéistique entre la sagesse humaine, et sa représentation personnifiée dans l’icône du Christ, - la distinction entre elles, se bornant à l’ordre de l’image par rapport à la représentation, et non pas celle de l’étant par rapport à l’Etre, il professe que : « Si le monde antique avait rêvé qu’au fond, la vraie nourriture de l’homme – ce dont il vit comme homme – était le Logos, la sagesse éternelle, maintenant ce Logos est vraiment devenu nourriture pour nous, comme amour. » (§ 13) Cette notion d'amour servirait donc le moyen de vivre le rêve idéaliste d’harmonie humaine et sociale. Or cet "amour" n'est que le fruit du «pâtir» de Dieu dans l’humanité, car l'expression enmployée par B16 démontre qu’il confond bien Dieu [– jamais qualifié - donc il s'agit du Dieu des philosophes, pour le moins, s’il n’est, plus sûrement, l’Un, ] et le Logos dont il parle. De fait, il n'introduit jamais la distinction des relations thomistes entre l’humanité du Sauveur et la Transcendance radicale du Seigneur. Il écrit en effet : «La "mystique" du «Sacrement» qui se fonde sur l’abaissement de Dieu vers nous» (§ 13). Soulignons de nouveau que s’il mentionne que « L’image du mariage entre Dieu et Israël devient réalité d’une façon proprement inconcevable » (§ 13 ) il se borne à manifester là encore une spécieuse effusion de verbosité mystique proclamant encore et toujours l’image, et non la réalité surnaturelle s’actualisant dans la nature actuelle. Et il s’agit surtout d’une réalité du côté de l’homme En définitive, il illustre bien de la sorte le « lien intrinsèque de cet Amour avec la réalité de l'amour humain » ( § 1 ou 2 ou 3 ) qu’il se propose de démontrer dans ses propos liminaires.



3. - Et qui plus est, cette foi, cette croyance, est évolutive:



Elle est produit de l’Evolution, : « et, en même temps, elle a donné à ce noyau une profondeur et une ampleur nouvelles » ; c’est cette croyance générale et abstraite et collective qui crée un objet plus élaboré de sa foi, une profondeur nouvelle. Et en outre, cela signifie que cet « objet à géométrie variable» est susceptible de degrés de nature ontologique . C’est la croyance collective des premières « Assemblées de croyants » qui aurait façonné « l’objet » de la foi. Ce sont les écrits évangéliques, les témoignages vivants de la communauté qui fabriqueraient une idéologie, le christianisme. Au lieu de parler du Christ, de l’Eglise traduisant la Tradition apostolique, B16 parle du « Christianisme », de cette idéologie de l’amour, représentant donc une croyance toujours plus clairvoyante, et plus nouvelle, plus pénétrante, de cet amour intellectuel. « En ce qui concerne l'amour d'amitié (philia), il est repris et approfondi dans l’Évangile de Jean pour exprimer le rapport entre Jésus et ses disciples. La mise de côté du mot éros, ainsi que la nouvelle vision de l’amour qui s’exprime à travers le mot agapè, dénotent sans aucun doute quelque chose d’essentiel dans la nouveauté du christianisme concernant précisément la compréhension de l’amour »

Les promoteurs anonymes et collectifs de cette idéologie (les « pseudos » auteurs : Jean, Paul, Luc…)ne doivent rien à une révélation surnaturelle. C’est au moyen de leur intelligence humaine, fécondée on l’imagine par les lumières platoniciennes de l’époque, qui voient dans le concret du folklore communautaire Poldève, un chemin plus enrichi. Il confirme le caractère symbolique de l’Ecriture, quand il écrit au sujet de la Genèse , (§11) « À l’arrière-plan de ce récit, on peut voir des conceptions qui, par exemple, apparaissent aussi dans le mythe évoqué par Platon selon lequel, à l’origine, l’homme était sphérique, parce que complet en lui-même et autosuffisant. […..] Zeus le coupe en deux, de sorte que sa moitié est désormais toujours à la recherche de son autre moitié et en marche vers elle, afin de retrouver son intégrité[8]. Dans le récit biblique, on ne parle pas de punition, l’idée que l’homme serait en quelque sorte incomplet de par sa constitution, à la recherche, dans l’autre, de la partie qui manque à son intégrité, à savoir l’idée que c’est seulement dans la communion avec l’autre sexe qu’il peut devenir «complet», est sans aucun doute présente. »

B16 nie ici fondamentalement le sens catholique du péché originel , car l’homme est incomplet de nature, par suite de la chute de la création. C’est le critère absolu de la gnose ici, la négation du péché. et ensuite il énonce que l’homme est ontologiquement incomplet, que dieu l’a créé de manière imparfaite dès l’origine, ce qui est aussi le contraire de la création, ou plutôt le fait qui la été créé par le mauvais Dieu et non pas le plérôme. . Enfin en affirmant une notion de la personne humaine originairement unisexuée, et impliquant donc un besoin ontologique, et non physique, naturel, spirituel, moral, social ou psychologique, chez chaque individu, d’être uni à une autre de sexe opposé, il paraît reprendre la thèse de Valentin : le Père Sagnard donne de ce Plérôme dans son commentaire des Extraits de Théodote: «La divinité, infinie transcendante se présente à nous comme un “Plérôme” c'est-à- dire une Plénitude faite de puissances hiérarchisées ou Éons siècles. Ceux-ci émanent successivement par couples de leur Source dans une hiérarchie décroissante qui est pour nous l'expression de cette divinité. Ces couples, conçus sur le type mâle-femelle, veulent simplement exprimer par leur élément femelle, une qualité inhérente à l'élément mâle, et, de cette façon, ils ne font qu'un.»(90) Leur ensemble forme l'ogdoade: Père, abîme....................................................Pensée, grâce Fils mono gène (intelligence).....................Vérité Logos............................................................ Vie L'homme.........................................................Église

« Le récit biblique se conclut ainsi sur une prophétie concernant Adam : «À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu’un» (Gn 2, 24). B16 non seulement affirme ici de manière implicite la poly-genèse de l’homme, mais bien plus il nie son origine tirée ex nihilo d’un Père créateur unique.



4. - Cette croyant jaillit de l'image:



(§ 11 En écrivant que « le Cantique des Cantiques est devenu, […] dans la littérature chrétienne comme dans la littérature Poldève, une source de connaissance et d’expérience mystique, dans laquelle s’exprime l’essence de la foi biblique » ; B16 dit explicitement que ce sont des textes qui sont sources d’expérience de la Foi ! au même titre que le talmudisme kabbaliste. Et il martèle surtout que : « oui, il existe une unification de l’homme avec Dieu – tel est le rêve originaire de l’homme. » Il reçoit comme légitime théologiquement, cette quête unificatrice de Dieu ; il concède certes que « cette unification ne consiste pas à se fondre l’un dans l’autre, à se dissoudre dans l’océan anonyme du Divin; elle est une unité qui crée l’amour, dans lequel les deux, Dieu et l’homme, restent eux-mêmes et pourtant deviennent totalement un: » Il semble apparemment rejeter la tentation panthéiste. Mais en réalité il énonce ici littéralement et avec clarté, qu’ontologiquement, l’homme et Dieu deviennent « un », en substance, ce qui prouve le pan- enthéisme, « l’homme reste lui-même » c’est-à-dire qu’il demeure une émanation, mais désormais "en chemin", ré-orientée vers l’Un, la Substance infinie, qui reste elle-même. Ils deviennent un comme sont uns le mode et la substance sont un. "A travers le multiple vers l'un". A l’appui de cette affirmation, il mentionne donc d’une manière fallacieuse Saint Paul «Celui qui s’unit au Seigneur n’est avec lui qu’un seul esprit», (1 Co 6, 17). En effet Saint Paul indique par cette affirmation que l’homme soumettant sa volonté à celle de Dieu, il y unit sa volonté, et il s’unit par ce moyen, qui constitue le seul moyen possible, à Dieu. Ceci ne vise donc pas une ontologie de confusion du multiple dans l'un. On appréciera la ruse dans la dissimulation de son expression sournoise, dont la lettre paraît aisément "traditionnelle" à un lecteur, voulant lire le message orthodoxe qu'il attend en ce texte, et qui s'imagine le lire simplement exprimé d’une manière un peu trop savante pour lui. Il n’en n’est rien, car ce qui est objet de certitude claire et innocente, s’exprime dans une lettre claire et innocente, pour paraphraser Boileau.



5. – La preuve par les omisssions fondamentales



Cette Première partie de l’encyclique débute « sur l'amour que Dieu, de manière mystérieuse et gratuite, offre à l'homme ». Son auteur nous entretient donc de l’amour de Dieu, et non de Dieu à travers Notre-Seigneur. Il ne nous enseigne ni la Révélation, ni la Sainte-Trinité, ni Jésus-Christ, dont l'Amour spécifique dont il prétend rendre compte en ce texte, n'est qu'une qualité. Dans le sillage de l'hyper-modernisme néo-païen de la Rome conciliaire, la Parole de Dieu a évincé Dieu Transcendant et Miséricordieux, le Message christique a évacué le Christ Médiateur et Sauveur, B16 promulgue sans ambages, le «lien intrinsèque de cet Amour avec la réalité de l'amour humain. »



B.- LA GNOSE DE SON RAISONNEMENT :

De la logique bonaventurienne à l'idéologie gnostique:



1.- L'hébraïsme anté-chrétien, et donc le Christianisme seraient des idéologies:

Ils auraient corrigé les déviations historiques antécédentes de la bonne gnose originelle, c'est-à-dire les dérives de l ’infra-intellectualisme. Leur seul intérêt se cantonnerait donc à corriger ce que la sainte révélation humaine grecque avait gravé dans le marbre pour l’éternité, à savoir: que l’éros doit faire l’objet d’une vraie divinisation; c'est-à-dire la divinisation humaniste, donc la vraie divinité est l’homme ! Tandis qu'au contraire, l’ infra-intellectualisme divinise l’homme individuel, il exalte la puisse de l’individu, et non l’individu social : B16 affirme donc que la divinité ou plutôt la divinisation serait l’humanisme. C’est l’humanisme qui diviniserait l'instinct de l’éros, cet l’humanisme hébreu réaliste, car national, donc pragmatique, aurait humanisé, "adouci", la divinisation (*) à l’intention du peuple, alors que l’infra-intellectualisme alexandrin est réservé aux élites orphiques. Or sorti de ces élites, il tourne à la barbarie pour le peuple, exactement comme on l’observe dans le monde moderne contemporain. B16 paraît être un bon gnostique et souhaite se démarquer du vulgaire franc-maçon matérialiste et cynique. B16 écrit en toute lettres, si les mots ont un sens, « il n’a en rien refusé l’eros comme tel, mais il a déclaré la guerre à sa déformation destructrice, puisque la fausse divinisation de l’eros, qui se produit ici, le prive de sa dignité, le déshumanise »



2. – Le supra intellectualisme est le but :



a. - B16 qualifie en parfait gnostique la sanction de l’infra-intellectualisme: c’est la chute, terme spécifique de la kénôse. Soit Il y a la chute dans la chair impure. Soit au contraire, il y a l’illumination par « extase » : ascèse, purification : voilà donc précisément le chemin initiatique qui ne dit pas son nom, l'habileté pastorale étant de mise, tant que les esprits ne sont pas suffisamment préparés et éveillés; et remontée vers le Divin. «Comment se représenter concrètement ce chemin de montée et de purification ? » (§ 6) L’amour est extase,«comme exode permanent, allant du je enfermé sur lui-même, vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers :

b.- la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu » (§ 6). Il semble donc régner une confusion de visée ontologique, entre le je, et Dieu.

c.- Il évoque le Divin, second terme spécifique de la Gnose, et même "Dieu", sans associer ce Dieu à la Trinité.,

d.- Non seulement le but ne serait pas Dieu, mais il se bornerait à la béatitude existentielle, à une sagesse humaine, à une catharsis: « C’est pourquoi l’éros ivre et indiscipliné n’est pas montée, «extase» vers le Divin, mais chute, dégradation de l’homme. Il devient ainsi évident que l’éros a besoin de discipline, de purification, pour donner à l’homme non pas le plaisir d’un instant, mais un certain avant-goût du sommet de l’existence, de la béatitude vers laquelle tend tout notre être.» §4



3. – Le moyen diagnostiqué :



B16 prétend que l’amour concupiscent conduirait « à l’infini », concept spécifiquement gnostique, comme celui de l’éternité, dès lors qu’ils servent de pivot, de notion principale, autonome, laïcisée, par rapport à celles de Dieu, des Trois Personnes Divines et du Christ. Il définit l'infini comme une réalité plus grande que la réalité quotidienne, reconnaissant par là l’immanence de cette réalité: la différence de degrés d’émanation ou de mode dans une substance unique, qui serait l’infini des essences. Il la caractérise ensuite comme une réalité totalement autre que ce quotidien, mais ce faisant, il ne se réfère nullement à une sur-nature, à un dualisme ontologique Créateur-création; nous voulons dire au Règne de Dieu radicalement distinct du monde créé, comme Notre-Seigneur le confie en l'Evangile de Saint Jean, - Evangile sollicité à sens unique,par B16. Ce qui signifie que c’est encore une réalité humaine: c’est celle, dont l’expérience hypnotique notamment nous fait entrevoir de manière aîgue. « S’il existe une certaine relation entre l’amour et le Divin: l’amour promet l’infini, l’éternité – une réalité plus grande et totalement autre que le quotidien de notre existence. Mais il est apparu en même temps que le chemin vers un tel but ne consiste pas simplement à se laisser dominer (sic) par l’instinct. Des purifications et des maturations sont nécessaires; elles passent aussi par la voie du renoncement. Ce n’est pas le refus de l’éros, ce n’est pas son «empoisonnement», mais sa guérison en vue de sa vraie grandeur "(§ 5 ) Au passage, s'il discerne dans cette tendance strictement humaine au plaisir et à la relation, une fausse et une "vraie" grandeur, cela atteste qu'il prétend distinguer seulement deux qualités, au coeur d'une réalité unifiée et confondue ,typiquement plotinienne, alors que l'amour surnaturel , la caritas christi, est antinomique à l'amour naturel.



4. - Jésus serait un maître de connaissance:

"et qui la perdra, la sauvegardera» (Lc 17, 33), dit Jésus – une de ses affirmations qu’on retrouve dans les Évangiles avec plusieurs variantes (cf. Mt 10, 39; 16, 25; Mc 8, 35; Lc 9, 24; Jn 12, 25). Jésus serait censé décrire ainsi son propre chemin personnel: le PASSAGE DE L'AMOUR HUMAIN EROS AGAPE (possessif oblibatif) à l’AMOUR MYSTIQUE EROS-AGAPE extrait de Pascal et Kierkegaard (in fine de la dissertation)

http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Christianisme--Pascal_et_Kierkegaard_par_Harald_Hoffding

Le Christ a appris à l'Europe l'exaltation infinie de l'effort. Mais, par-dessus tout, l'esprit de charité prêché par le christianisme et placé par lui (avec une logique quelquefois défaillante) en tête des autres vertus, aura sa place indiquée dans une morale instituée sur des bases purement humaines. Aristote a soutenu déjà que la justice prend sous sa forme la plus élevée le caractère de l'amour; la réciproque est vraie aussi: l'amour n'est vraiment vertu que si, s'unissant à la sagesse, il devient justice. D'une façon générale, la conception purement humaine est dans les mêmes rapports avec le christianisme qu'avec les autres mouvements spirituels: elle s'assimile ce qu'elle juge compatible avec son aspiration continue. Autant que les civilisations, les grandes religions universalistes tirent leurs origines de la nature humaine et des conditions d'existence de l'homme; les fruits qu'elles portent, la somme de noblesse, de grandeur, de beauté que nous leur devons appartient donc, en dernière instance, à l'humanité tout entière et non pas à une secte unique, si vaste que soit d'ailleurs son extension.

B16 définit d’abord, avec exactitude et de manière classique, les deux formes indissociables de l’amour humain, possessif et oblatif. Mais subitement à la fin du § 7, de l’amour oblatif humain, il enchaîne vers le besoin d’une source à cet amour oblatif; puis sans transition, il passe directement de ce besoin à la Révélation elle-même, encore enfin, par simple juxtaposition et surtout sans aucune explication, il déduit l’intervention de la Révélation. Il faut donc comprendre qu’il se réfèrerait alors au texte biblique qui contiendrait de manière immanente la "théorie ou tradition chrétienne" et il s’agit sans doute de l’Ecriture, lui permettant de décrire subitement « L’homme peut assurément, comme nous le dit le Seigneur, devenir source d’où sortent des fleuves d’eau vive (cf. Jn 7, 37-38). Mais pour devenir une telle source, il doit lui-même boire toujours à nouveau à la source première et originaire qui est Jésus-Christ, du cœur transpercé duquel jaillit l’amour de Dieu (cf. Jn 19, 34) » Il faut relever qu’il précise comme il le fait plus loin, toujours à nouveau ET surtout, il ne parle du Christ, Fils de Dieu, il évoque ici spécialement l’image du Christ, du Sacré-Cœur, dont le symbolisme innocent est toujours amplement sollicité par la Gnose.

Tout ceci, lumineux pour qui est informé de la culture gnostique, s'avère totalement inintelligible à la multitude des fidèles ignorants et abusés par la soi-disant science théologique de leur Pontife….Pour évoquer de manière tout à fait orthodoxe l’union de la contemplation et de l’action, sans séparation, ni confusion, il évoque alors (§ Cool trois images successives: l’échelle de Jacob, puis St Paul ,et de nouveau l’ancien testament avec Moïse dans la Tente. A propos du «Dieu Unique, lequel Israël croit aimer personnellement » B16 précise que ce sont les théologiens d’Israël «qui visent concrètement par là, comme nous l’avons vu, les cultes de la fertilité, avec leur abus de l’éros, mais, en même temps, on décrit aussi la relation de fidélité entre Israël et son Dieu. » (§ 9).

Il enseignerait donc que l’origine du Dieu d’Israël serait le fruit de la conception de ce peuple. Ses théologiens et ses prophètes resteraient inéluctablement inscrits dans le continuum du paganisme, d’une part. Ils se seraient cantonnés à corriger modestement les abus de l’éros lié à ce paganisme omnipotent d’autre part. Il précise ensuite que « Cette histoire consiste dans le fait que l’homme, en vivant dans la fidélité au Dieu unique, fait lui-même l’expérience d’être celui qui est aimé de Dieu » Il indique ici que ce peuple, ayant pratiqué la fameuse ascèse, et emprunté le chemin persévérant vers la purification de ses désirs, aurait alors compris par lui-même alors que le Dieu véritable serait celui qu’Israël qu'il aurait trouvé au bout de son effort de maîtrise de la puissance de l’instinct, - qualifié ici d’éros, - mais qui englobe la conservation et la reproduction. Ceci renverse pour le moins la perspective de la Création objective, réelle, ex nihilo, du monde, car la notion de création ne paraît être validée qu'en tant qu'elle est produite, et se produit, par une recherche humaine et sociale, dont Israël serait l'emblème.



5. – Le but: l'unification substituée à l'unité.

L’amour serait «divin» parce qu’il vient de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unification, il nous transformerait en un Nous, qui surpasserait nos divisions et qui nous fait devenir UN, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit «tout en tous» (1 Co 15, 28). Ainsi B16 affirme de façon solennelle que l’unité sans séparation ni confusion entre les hommes serait une confusion des personnes humaines. Celles-ci "montées en extase" automatique, par la connaissance, tomberaient dans « l’un » universel impersonnel, Nous serions unifiés par cet accès à l‘inconscient collectif impersonnel qui nous unifie par ses archétypes religieux et moraux. L'on doit remarquer que B16 évacue avec art la notion de personne et la personnalisation substantielle que Jésus Christ instaure entre Dieu le Père, et le fidèle. Il évoque encore des concepts essentiels d’une manière indécise et équivoque, car il refuse les définitions exactes à dessein, ce qui fournit un autre aveu en soi. Il argumente sur la "communion" et - ce qui est un comble - à plusieurs reprises entre guillemets: de mystique. « la «mystique» du Sacrement a un caractère social parce que dans la communion sacramentelle, je suis uni au Seigneur, comme toutes les autres personnes qui communient: » nous croyons ne pas nous tromper d’herméneutique, si nous comprenons que cette mystique obscure est strictement la mystique naturelle, intellectualiste, et finalement hermétique chère aux préoccupations secrètes de B16.

A la faveur de cette formule, il dissout le surnaturel chrétien du sacrement ; il l'amalgame et le confond au sein de cette "communion "spécifiquement conciliaire, « koïnonia » (englobant les trois composantes de toute réligion, kerygma, leitourgia, et diaconina); il renie la personnalité de l’Enfant de Dieu au profit de sa dégradation au stade d’une religion païenne collective, où la "foi" d’Israël concernerait un peuple, et non chaque enfant de Dieu et où le culte civique païen formerait l’exécution sociale de reconnaissance sociale de l’insertion sociale dans la Cité, « les autres personnes qui communient » dans leur adhésion au groupe humain et social où il sont insérés. Il insiste avec une particulière vigueur sur ce point .(§ 14 ) « Nous devenons «un seul corps», fondus ensemble dans une unique existence. L’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain sont maintenant vraiment unis : le Dieu incarné nous attire tous à lui ». Il déduit de cette pétition de principe aussitôt l’affirmation suivante : Dans l’Eucharistie , « l’agapè de Dieu vient à nous corporellement pour continuer son œuvre en nous et à travers nous » (§14) malgré la présence de l’adjectif apparemment académique: « corporel », il suggère que dans une Assemblée, le Divin se concrétise dans le quotidien individuel et collectif des membres dont la seule vertu se ramène à représenter, figurer et imager l’humanité.



Traditionnellement Gnostique

Ce caractère obsessionnel du symbole chez B16 est encore une fois attesté ici, dans cette remarque « foi, culte et ethos se compénètrent mutuellement comme une unique réalité qui trouve sa forme dans la rencontre avec l’agapè de Dieu » (§ 14) l’Eucharistie est une « forme » d’une essence confusionnelle. B16 en tout logique après avoir montré le caractère collectif et universel de la relation entre Dieu-ou-Le-Divin, et l’homme, et en contrepartie, l’aspect secondaire de la personne humaine, ne craint pas de déformer la Parabole du Samaritain. Dans celle-ci Notre-Seigneur s’adresse comme toujours, à chaque homme et non au citoyen plus ou moins potentiel comme le fait le paganisme ou le Gnosticisme archaïque qu’il s’évertue à revivifier avec duplicité. De surcroît, il enseigne que la victime judéenne en cette Parabole devrait reconnaître comme son prochain celui qui lui a fait du bien, et cela malgré le caractère non-Poldève de ce bienfaiteur. Or B16 enseigne sans nuance et sans prudence, et contre toute l’immuable Tradition Apostolique, ce qui suit, et qui est susceptible d’une adultération politique déplorable : « Tandis que le concept de “prochain” se référait jusqu’alors essentiellement aux membres de la même nation et aux étrangers qui s’étaient établis dans la terre d’Israël, et donc à la communauté solidaire d’un pays et d’un peuple, cette limitation est désormais abolie. Celui qui a besoin de moi et que je peux aider, celui-là est mon prochain. » (§ 15)



.....................................................................................................................................

NOTES :

Une citation à l'appui de cet essai sur la gnose de "zeus est éros ", est tirée du site ACRF de LHR et concernant l'article intitulé "J23 et P6 sous les feux de la Pentecôte luciférienne".

Cette "église johannique" qui est la Contre-Eglise dans son ultime phase de pénétration au sein de l’Eglise de Pierre, la "véritable" Eglise du Christ, qui devrait justement "éclore" avec la venue du Paraclet de l’Enfer. Elle emprunte le nom de l’apôtreJ ean pour apparaître comme "l’Eglise de l’Amour".

Pierre Virion écrit dans son ouvrage Mystère d’iniquité : Ceci est fondamental "On trompera le peuple au NOM DE L’AMOUR, d’UN AMOUR QUI N’EST PAS LA CHARITÉ THÉOLOGALE, mais qui lui emprunte son nom. Jamais nous n’avons autant lu dans les publications maçonniques la parole : "Aimez- vous les uns les autres". Mais c’est toujours au nom du "Christ contre Sa propre Eglise qu’on l’emploie" (p.146).

Huysmans, dans son livre déjà cité, Là-bas, montre clairement le lien ésotérique qui existe entre l’expansion du "Saint-" Esprit (?) et le "ministère d’amour" de Jean : "C’est un axiome de la théologie que l’Esprit de Pierre vit en ses successeurs. Il y vivra, plus ou moins effacé, jusqu’à L’EXPANSION SOUHAITÉE DU SAINT-ESPRIT. Alors JEAN QUI A ÉTÉ MIS EN RÉSERVE, dit l’Évangile, COMMENCERA SON MINISTÈRE D’AMOUR, VIVRA DANS L’ÂME DES NOUVEAUX PAPES"1.



[ICI L ENCYCLIQUE DE B16 qui devrait être intitulée "PSEUDO DIEU" EST "PSEUDO AMOUR" ]

Ces "Jean" sont littéralement "soudés" les uns aux autres, formant un "Tout" appelé à transmuer l’héritage traditionnel en une nouveauté inconnue jusqu’alors. Écoutons le dernier de ces "Jean" : (JP2 surnommé "subito" )

"J’ai voulu porter les noms mêmes qu’avait choisis mon très aimé prédécesseur Jean-Paul Ier, déjà en effet, le 26 août 1978, alors qu’il déclarait au Sacré Collège qu’il voulait s’appeler Jean-Paul, un tel double nom, était sans précédent dans l’histoire de la Papauté, j’avais vu là un appel éloquent de la Grâce sur le nouveau Pontificat. "Ce Pontificat n’ayant duré qu’à peine trente-trois jours, il m’appartient non seulement de le continuer mais, d’une certaine manière, de le reprendre au même point de départ. "Voilà ce qui confirme justement le choix que j’ai fait de ces deux noms. En agissant ainsi, en suivant l’exemple de mon vénéré prédécesseur, je désire comme lui exprimer mon amour pour l’héritage singulier (?) laissé à l’Eglise par les Pontifes Jean XXIII et Paul VI, et aussi, ma disponibilité personnelle à le faire fructifier. Jean XXIII et Paul VI constituent une étape (?) à laquelle je désire me référer directement COMME A UN SEUIL à partir duquel, je veux, en compagnie de Jean-Paul Ier pour ainsi dire, continuer a marcher vers l’avenir ... "Avec une pleine confiance en l’Esprit de Vérité (?) J’ENTRE DONC DANS LE RICHE HÉRITAGE DES RÉCENTS PONTIFICATS ; cet héritage est fortement enraciné dans la conscience de l’Eglise, D’UNE MANIÈRE TOUT A FAIT NOUVELLE ET INCONNUE JUSQU’ À MAINTENANT, grâce au Concile Vatican II, convoqué et commencé par Jean XXIII puis conclu d’une manière heureuse (?) et mis en pratique avec persévérance par Paul VI..." (Redemptor hominis, première encyclique de Jean-Paul 2.)



Citation de Jean Vaquié (sur le site de acrf lhr jean vaquié) article sur l'esotérisme chrétien page 51 (sur 72 pages ) « les écoles de l’ésotérisme chrétien »



"Dans le second article (Krisis n° 4 de Septembre 1989) le Pr. Borella va aller plus loin. La gnose n’est pas seulement intuitive, elle est aussi doctrinale et elle comporte un contenu notionnel. L’acte de foi du chrétien contient une "dimension gnostique". Comment cela, car la raison possède lui-même une dimension divine. (cf le Logos de B16) S’il peut comprendre Dieu c’est parce qu’il est divin d’origine et de nature. Nous retrouvons-nous ? Et on nous l’explique. Parce que L’INTELLECT , dans cet article de Krisis, le raisonnement dont l’auteur avait fait le sujet principal de son livre de 1986 "Le Sens du Surnaturel". Mais ici il en renouvelle profondément les modes d’expression. Il existe donc une connaissance congénitale qui précède la foi. Sans quoi, nous affirme-t-on, l’enseignement de la foi ne serait pas accueilli par l’intellect à qui il resterait étranger. Et l’on nous précise que c’est justement cette connaissance préexistante qui constitue la gnose doctrinale. La gnose se manifeste dans ce "moment préalable, de nature spéculative, et donc à certains égards autonome, au cours duquel l’intelligence est informée des catégories métaphysiques appropriées à la réception de la foi..."

Ainsi l’intellect natif de l’homme contiendrait ce que le PR. Borella nomme parfois le moment gnostique. Il affirme avec force que l’intellect comporte une structure d’accueil qui opère l’actualisation de ces POSSIBILITES THEOMORPHIQUES qu’implique la création de l’homme à l’image de Dieu et que le péché originel n’a pas pu effacer de notre intelligence.



Bref, il se résume en écrivant que ce dont il est question n'est pas le langage non traditionnel de B16. Au contraire je le trouve encore bien trop philosophique et universitaire et intellectuel. Il doit être : surnaturel , moderne, et surtout orthodoxe la question est de savoir l 'enseignement que l'on communique, et que l'on veut voir compris. C'est pourquoi c'est le "dogme de la foi" qui est réfuté. selon le mot de Notre Dame de Fatima.

(*) les pseudo-évêques conciliaires professent unanimement "un Dieu enfin à visage humain", et "une religion enfin à hauteur d'homme" (M. Albert Rouet, à Poitiers).

....Notons enfin que depuis 2007, Pascal Bernardin a publié en 2010 "le panthéisme comme philosophie de Vatican 2"; l'enseignement de cette encyclique de Ratzinger n'est qu'un point de détail dans l'océan de la religion universelle de l'Adversaire.



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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyDim 9 Mai - 19:41

Réponse très interessante de notre ami azerty:

http://foicatholique.cultureforum.net/l-antichrist-ratzinger-f11/ratzinger-pontife-de-la-supra-conscience-t3180.htm
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMar 11 Mai - 0:43

[quote="JCMD67"]Réponse très interessante de notre ami azerty:

http://foicatholique.cultureforum.net/l-antichrist-ratzinger-f11/ratzinger-pontife-de-la-supra-conscience-t3180.htm[/quote]

Je pense que vous voulez dire par le nombre d'erreurs dangereuses qu'elle contient, au regard de la Doctrine Catholique ?


Un petit exemple : retrouver sur le forum ce que j'ai écrit sur la doctrine de Sainte Thérèse d'Avila: que trouve-t'elle au sommet de "l'extase"?

Si le § en question était ortodoxe alors il s'agit de querelles internes aux tradis: bons contre mauvais, mais dans la Tradition Première! L'on peut fermer tous les forums, car alors tout le reste n'est que paroles vaines et lamentations narcissiques...
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyVen 14 Mai - 18:29

Sur le site de JCMD, il m'a été objecté.
Citation :

cette unification ne consiste pas à se fondre l’un dans l’autre, à se dissoudre dans l’océan anonyme du Divin; elle est une unité qui crée l’amour, dans lequel les deux, Dieu et l’homme, restent eux-mêmes et pourtant deviennent totalement un: » Il semble apparemment rejeter la tentation panthéiste. Mais en réalité il énonce ici littéralement et avec clarté, qu’ontologiquement, l’homme et Dieu deviennent « un », en substance, ce qui prouve le pan- enthéisme, « l’homme reste lui-même » c’est-à-dire qu’il demeure une émanation, mais désormais "en chemin", ré-orientée vers l’Un, la Substance infinie, qui reste elle-même. Ils deviennent un comme sont uns le mode et la substance sont un.





mais non , on peut lui faire tous les procès mais cette phrase et tout le reste du paragraphe qu'il a écrit dans son encyclique est parfaitement orthodoxe ...
L'union de l'homme avec Dieu à tel point qu'il ne fait plus qu'un, bien que les personnes restent distinctes, est affirmé par les docteurs comme St Jean de la croix ou Ste Thérèse D'Avila. C'est la "déification" des docteurs grec comme St Grégoire de Nysse où la nature divine s'unit à la nature humaine pour que l'homme devienne dieu par grâce.
Cette union est bien réelle et c'est ignorer la doctrine catholique que de dire qu'elle se limite à se soumettre à la volonté de Dieu.
Ce sont les modernistes comme Jacques Maritain qui ont nié la possibilité de cette union , pour séparer l'ordre du surnaturel avec l'ordre du naturel comme les protestants. Pour St Thomas D'Aquin aussi, Dieu est présent dans les hommes comme la lumière est présente dans l'air.
L'air contient la lumière mais il ne devient pas substantiellement lumière. Donc pas de panthéisme

Cela est suivi d'une quantité de citations des Docteurs du Carmel, qui se révèlent être hors-sujet, hélas, en tant qu'argumentation contre ce que je dis.
Bien au contraire, elles appuyent la dénoncation que je fais, et corrélativement, elles participent de ma modeste défense et illustration ayant trait non seulement à l'Oraison catholique - qui a été définie scientifiquement par le Carmel, - mais encore à la Théologie, et bien plus à là Métaphysique, que la Prière, spécifiquement Catholique, présuppose.

La citation de Saint Maxime le Confesseur, de nature seulement théologique, fait partie du lot, ni plus ni moins. Puis suivent les citations de Saint Thomas, dont les thomistes catholiques du 20ième s comme le RP Garrigou-Lagrange permettent de comprendre excellemment la différence entre le catholicisme et sa contrefaçon pseudo-"spirituelle" dont Ratzinger n'est qu'un des frivoles faux-savants.
Je rappelle que j'ai mentionné presque en exergue, qu'il n'existe que l'épaisseur du papier à cigarette entre les deux. Ceci n'est pas sacrifier à un lieu commun digne de la préciosité des pseudo-théologiens catholiques, mais c'est souligner le danger de ne pas saisir la différence radicale de l'une et de l'autre.


Plus grave est la citation qui suit plus bas:

Maître Eckhart n'est pas un auteur qui permet de comprendre la Vérité catholique. Comme tant d'autres, il la ramène à la spiritualité naturelle, théorisée sur la base du monisme métaphysique. Mais surtout, Saint Jean de La Croix affirme exactement le contraire de ce mystique traditionnaliste rhénan. Distinguer les mots et les choses: voilà qui est vital en ce domaine crucial, et dont tout découle en tous les domaines.

Pour le premier, Dieu, est dans l'homme; même s'il n'est évidemment pas l'homme en soi, il se confond à lui.
Pour le second, Dieu s'unit à l'homme. le rayon de soleil traverse la vitre : il se communique, il communique sa lumière et sa chaleur à la vitre (l'homme); le passage est à étudier chez Saint Jean; de même la comparaison entre cette Union entre Dieu et l'homme, d'une part, et d'autre part la flamme qui embrase la bûche de bois dans l'âtre.

Citation :
Pour finir , Maitre Eckhart. Je sais qu'il est suspect parce que certaines de ses propositions ont été condamnées, mais il résume bien la doctrine,
à savoir que, malgré l'union avec Dieu, l'âme reste ce qu'elle est par nature. Ainsi, bien que le créé et l'incréé s'unisse, la distinction demeure.


Citation:
Je prends un bassin avec de l'eau, j'y met un miroir et je le place sous le disque du soleil; le soleil envoie ses rayons lumineux
hors de son disque et des profondeurs du soleil sans cependant disparaitre, le reflet du miroir est soleil dans le soleil et pourtant le miroir
est ce qu'il est. Il est en de même de Dieu. Dieu est dans l'âme avec sa nature, avec son être et sa déité, et pourtant il n'est pas l'âme.Ce reflet de l'âme est Dieu en Dieu est pourtant elle est ce qu'elle est.


pour ceux qui n'aimeraient pas Maitre Eckhart, je rajoute encore St Jean de la Croix qui dit la même chose : (SIC)

Et il se fait une telle union, lorsque Dieu départit cette faveur surnaturelle à l'âme, que toutes les choses de Dieu et de l'âme sont unes en transformation participée; et l'âme semble plus être Dieu qu'âme, et même elle est Dieu par participation; encore qu'à la vérité son être naturel soit aussi distinct de celui de Dieu qu'il l'était auparavant, quoiqu'elle soit transformée; comme aussi la vitre a son être distinct de celui du rayon, lorsqu'elle en est éclairée. Montée au Carmel , Livre II, Chapitre 5.


Les soulignements sont de moi.


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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyVen 14 Mai - 19:11

[quote]
Citation :
BXVi dit :

Citation:
Cela fait partie des développements de l'amour vers des degrés plus élevés, vers ses purifications profondes, de l'amour qui cherche maintenant son caractère définitif, et cela en un double sens : dans le sens d’un caractère exclusif – «cette personne seulement» – et dans le sens d’un «pour toujours». L’amour comprend la totalité de l’existence dans toutes ses dimensions, y compris celle du temps. Il ne pourrait en être autrement, puisque sa promesse vise à faire du définitif : l’amour vise à l’éternité. Oui, l’amour est «extase», mais extase non pas dans le sens d’un moment d’ivresse, mais extase comme chemin, comme exode permanent allant du je enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu : «Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera» (Lc 17, 33), dit Jésus – une de ses affirmations qu’on retrouve dans les Évangiles avec plusieurs variantes (cf. Mt 10, 39; 16, 25; Mc 8, 35; Lc 9, 24; Jn 12, 25).


Citation:
a. - B16 qualifie en parfait gnostique la sanction de l’infra-intellectualisme: c’est la chute, terme spécifique de la kénôse. Soit Il y a la chute dans la chair impure. Soit au contraire, il y a l’illumination par « extase » : ascèse, purification : voilà donc précisément le chemin initiatique qui ne dit pas son nom, l'habileté pastorale étant de mise, tant que les esprits ne sont pas suffisamment préparés et éveillés; et remontée vers le Divin. «Comment se représenter concrètement ce chemin de montée et de purification ? » (§ 6) L’amour est extase,«comme exode permanent, allant du je enfermé sur lui-même, vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers :
b.- la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu » (§ 6). Il semble donc régner une confusion de visée ontologique, entre le je, et Dieu.



Je ne suis pas le défenseur attitré de B16 mais honnêtement je ne pense pas que cette encyclique contienne beaucoup d'erreurs, il a dit des choses bien pire. (SIC)
Et si les hérétiques ont pillé des pans entiers de la vraie doctrine
catholique pour la déformer et en faire une soupe désignée sous le nom de gnose ce n'est pas pour ça qu'il faut la leur abandonner.

Pour aller droit au but :
L'extase chrétienne désigne comme la sortie de l'âme hors d'elle même vers quelque chose d'autre, donc comme un état de pure réceptivité qui lui permet de s'unir à Dieu. Donc il ne peut y avoir de confusion , l'extase implique forcément 2 sujets distincts.

Nous ne devrions pas perdre de vue que si notre intelligence possède une puissance intellective qui lui permet d’apercevoir les intelligibles, l’union par quoi elle atteint aux réalités qui sont situées au delà d’elle-même dépasse la nature de l’intelligence.
C’est cette union seule qui nous ouvre l’intellection des mystères divins, non pas selon nos modes humains, mois en sortant tout entiers de nous-mêmes pour appartenir tout entiers à Dieu, car il vaut mieux appartenir à Dieu et se dépouiller de soi- même, et c’est ainsi que les dons divins seront offerts à cette qui seront entrés en communion avec Dieu.
Des Noms Divins , Pseudo Denys

Aussi dans le traité de la Théologie Mystique du Pseudo Denys, Moïse avant l'extase, doit passer d'abord par 2 étapes, dont celle de la purification, qu'on peut résumer comme suit :

d'abord la purification par la prière :
Ce n'est donc pas sans motif que le divin Moïse reçoit l'ordre de se purifier d'abord lui-même puis de s'écarter de ceux qui ne sont pas purs, qu'il entend après sa totale purification les trompettes aux sons multiples, voit de nombreux feux irradier de leur pur rayonnement et qu'ensuite, séparé de la foule et avec des prêtres choisis, il atteint au sommet des divines ascensions

purifié, il a une connaissance plus pure de Dieu et des choses mais cependant il doit encore progresser dans son ascension, en se dépouillant intellectuellement. Le lieu ou Dieu demeure il ne doit même plus le voir :

Mais à ce degré-là il n'entre pas encore en relation avec Dieu, il ne Le contemple pas - car Il est Invisible mais seulement le lieu où Il demeure.

puis dans le parfait rejet du créée aussi bien sensible qu'intellectuel car Dieu est au delà de notre intelligence, il rentre dans cette Ténèbre Lumineuse, dont s'inspire la "Nuit Obscure" de St Jean de la Croix ( SIC) et qui est Dieu :

C'est alors que Moïse s'affranchit même de ce qu'il voit et de ceux qui le voient, il pénètre dans la Ténèbre vraiment mystique de l' inconnaissance, il ferme les yeux à toute saisie par l'intelligence et, dans une totale démission de tout ce qui se peut toucher ou voir, il appartient tout entier à Celui qui est au-delà de tout, il n'est plus à lui-même ni à personne d'autre, mais il est uni par le meilleur de lui-même à Celui qu'on ne peut absolument pas connaître, dans l'inactivité de toute connaissance et par cette inconnaissance même il connaît au-delà de l'intelligence.



Car Dieu réside au delà du concept et de l'intelligence, et c'est par la connaissance de l'inconnaissance qu'on peut le connaitre comme le montre St Jean de la Croix qui a été influencé par le Pseudo Denys : (SIC) Dieu, en effet, ne tombe pas sous le concept de formes ou d'images, ni d'une intelligence particulière; d'un autre côté, l'âme, pour s'unir à Dieu, ne doit pas être assujettie à une forme ou connaissance particulière.


St Maxime dans les Centuries sur l'Amour décrit aussi le processus extatique où l'âme s'affranchit de tout, même d'elle-même. ( SIC )Et affranchit de tout, avec elle l'intellect "renaît" et acquiert de Dieu "des notions pures et pénétrantes".
C'est alors qu'on peut aussi dire que "tout est pur pour ceux qui sont purs" Tite 1:15

Au sommet de l'oraison [u]pure,[/ ( SIC ) on distingue deux états, l'un pour les actifs, l'autre pour les contemplatifs.
Le premier est dans l'âme l’effet de la crainte de Dieu et de la bonne espérance, le second, de l’ardeur de l'amour divin et de la purification totale. Indices du premier état : l'esprit se recueille, s'abstrait de toutes les pensées du monde et, dans la pensée que Dieu est présent - et il l'est en effet - fait oraison sans distraction ni trouble. Indices du second :
l'esprit est ravi, dans l'élan même de la prière, par l'infinie lumière de Dieu; il perd tout sentiment et de lui-même et des autres êtres, excepté de Celui qui par l’amour opère en lui cette illumination. Alors aussi, attiré par les propriétés de Dieu, il acquiert de lui des notions pures et pénétrantes.



j'espère que je ne vais pas passer pour un gnostique ou un bêtise de ce genre Very Happy Le processus extatique qui nécessite de passer par des étapes spirituelles fait partie de la véritable théologie mystique catholiqueor=red]].


Je relève seulement quelques points.


Premièrement l'extase est la vocation du mystique naturel, de quelque religion dont il se serve ; elle n'est pas la vocation Catholique de l'Enfant de Dieu, l'Enfant de Dieu doit certes "voir" Dieu, mais ceci n'est qu'un moyen - obligatoire - ordonné au service d'une fin qui est devenir Enfant de l'Eglise. C'est à ce titre alors qu'il peut manifester une charité fraternelle digne de ce nom.


Deuxièmement, Le Pseudo-Denys, - qui cite l'expérience revue et corrigée par lui, de Moïse - est le maître à penser du supra-intellectualisme. comme maître Eckhart, n'ont rien à voir avec Saint Jean. Tout ce qui est cité ne procède que de l'argumentation classique et banale de l'expérience de la concentration de la conscience, qui prétend aller au-delà de l'intelligence et du sensible, pour atteindre un Dieu négatif.

Troisièmement, le Catholicisime est encore plus anti traditionnaliste qu'il n'est anti-libéral. Oui, Ratzinger est un parfait traditionnaliste au sens métaphysique, au sens de la théologie avariée néo-platonicienne moderne, et au sens de l'expérience "spirituelle" qui foule aux pieds les Sacrements, l'Ecriture Sainte, l'Eglise et le Règne Social. C'est pourquoi Cellier, Tanouarn Fellay etc.se sont convertis sincèrement à leur frère Ratzinger.

Tout ce qui est affirmé dans cette profession de foi d'Azerty ne représente qu'une variation sur le thème Unique (sans jeu de mot) de la spiritualité hermétiste, supra-intellectuelle de concentration de la conscience, cautionnée par la théologie négative, elle même relayée par le monisme métaphysique acosmique.

C'est pourquoi ses remarques sont gravissimes pour l'intelligence de la Foi catholique, et bien plus encore en raison des conséquences qu'elles risquent d'entrainer: dérives, compromission avec la secte, via la croix humaine des roses-croix.

[b]Il faut comprendre que l'encyclique de Ratzinger est tissu dense de contrefaçons, dont je n'ai étudié qu'un aspect, car bien d'autres rapports pourraient être mis au jour en ce texte piégé:

- Aucune citation du Magistère n'est donnée dans le corps du texte,
- L'Ecriture Sainte est ignorée, hormis Saint Jean l'Evangéliste, victime de prédilection de la Gnose, évidemment,
- Aucune référence aux racines hébraïques, - et pour cause, puisque le talmudisme a été plus transformé par Philon d'Alexandrie que par les derniers Prophètes d'Israël.. -
- Avilissement, de nature ontologique, de la Charité surnaturell,e à la naturelle expérience de l'amour humain (cf. même les relents du tantrisme).

Etc.


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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyVen 14 Mai - 20:13

Pour répondre globalement, au sujet de l'objection générale qui a été faite à la prétendue absence de panthéisme, -notamment chez Tanouarn, - et au platonisme des Pères de l'Eglise. !noter que j'ai parlé de pan-enthéisme chez raztinger, voici quelques observations.

Il faut considérer que la "doctrine catholique" n'est pas une doctrine spirituelle à l'instar des doctrines qui lui étaient contemporaines et que nous connaissons, principalement sous la forme de la multitude de sectes conjointes aux hérésies christologiques et aux hérésies théologiques, lesquelles se pérennisent aujourd'hui en de nouveaux avatars.

Premièrement,
L'Eglise Catholique repose;

- du côté de l'intelligence du singulier, et du concret,
sur des documents archéologiques et historiques dont l'Ecriture Sainte - les Evangiles et Saint Paul notammen doivent être reçus comme des cas uniques prouvant un événement incontournable: oui ou non, Jésus est-il sorti physiquement du tombeau?

- Du côté de l'intelligence du général, et selon les principes supérieurs,
elle repose, sur une métaphysique qui est celle expliquée par Saint Thomas, et par ses disciples contrôlés par le Magistère de l'Eglise jusqu'à Pie XII. - Qui parle de Maritain ? - et sur une théologie qui lui est connexe.

Ce n'est pas parce que Saint Thomas est venu douze siècles après NSJC que ce qu'il dit serait historicisé, dans le domaine de l'intelligence de la Foi. Au contraire, c'est précisément ce qu'on nomme le Développement dogmatique homogène de la Révélation.
Il s'agit du réalisme ontologique dualiste Cela n'a donc aucune espèce de rapport avec le panthéisme. Ceci est un point fondamental. Le Créateur existe, la créature existe. Voilà qui est simple à comprendre.
Or l'essence du créateur n'est pas l'essence de la créature. Amalgamer les essences, dans un infini, qui unifierait l'être et le néant, cela a un nom, (comme dirait Credo) ce nom n'est pas catholique !



Deuxièmement,
Partant de ce donné, double, logiquement,- mais non ontologiquement....-
les Pères de l'Eglise ont choisi un système logique, qui est le système idéaliste de Platon, dans lequel l'Idée (Les Principes Premiers) existerait en elle-même et dont les réalités primaires ne seraient que des reflets, des images, des icônes.

Ce système est viable dans la seule mesure où Dieu est affirmé comme le Créateur des Idées, et aussi à cette époques antique, où les sciences humaines n'avaient pas fait entrer les hommes dans "l'ère du soupçon." - notamment la vérité historique du miracle.
Et néanmoins, il est à déplorer que ce système n'a fait qu'encourager toutes les hérésies et les sectes en marge de l'Eglise. Citon le cas du filioque.

Est-il dès lors opportun de ressusciter aujourd'hui, comme on le fait depuis 1958, cette philosphie si dangereuse, pour exprimerde façon adéquate et "scientifique", la Vérité catholique ? Or C'est très "fortuitement" donc ce que fait pourtant Ratzinger, et tant d'autres dans son "église" conciliairement universelle.

On peut dire au contraire, que cela tient bien du miracle, si les Pères de l'Eglise ont réussi à faire naître l'Eglise "constantinienne" au 4ième siècle, et cela grâce à l'empereur Théodose, et ce, malgré les notions alors utilisées.

Ceci prouve encore que nulle Eglise Catholique ne peut exister, sans le bras séculier d'un Etat Catholique: d'un Empereur ou d'un Roi des Francs comme Clovis, qui a chassé l'arianisme de l'Eglise, de même que Constantin l'avait fait à Rome; ou d'un grand "empereur".
Qui parle d'Eglise spirituelle, de Règne du Sacré Coeur Spirituel ? ah oui ... les cathares et les Roses-croix !

Troisièmement

Encore du côté de l'intelligence en partant du général:

Ainsi au 13ième s,
Saint Thomas a expliqué "scientifiquement" les conditions de possibilités intellectuelles de la Révélation, des sacrements, de la Transsubstantiation, des miracles, de l'union de la Divinité et de l'humanité chez Notre Seigneur, de l'inhabitation de la Sainte Trinité prise en la Persaine du Saint Esprit chez le Fidèle, etc...

Ce n'est pas un hasard si, ayant éclairé l'intelligence de la Foi, il a clarifié dès lors la portée de la Foi, en commentant - chaîne d'or - les explications données par les Pères de l'Eglise grecs, ou latins, sur l'Ecriture Sainte et sur les Evangiles, donc sur NSJC Vrai homme et Vrai Dieu...

Et encore du côté de l'intelligence, en partant du particulier et du concret:

Ce n'est qu'au 16ième s,
que le Carmel a explique "scientifiquement" les conditions de possibilité intellectuelles de la Prière catholique, qui est une simple mise en pratique obéissante des enseignements de NSJC dans les Evangiles. Et cette Prière catholique a pour but exclusif de trouver réellement l'Homme-Dieu Jésus-Christ, en guise d'"extase", pour réaliser l'Eglise, comme membre militant.
Mais cela n'ajoute rien, et ne doit rien contrairement à ce qui est ressassé par les anti-chrétiens; aux gnostiques Erigène , Eckahrt, Sibelius, de Cuse, Ficin, etc...
Car ce n'est aussi qu'un développement dogmatique du donné Révélé, et un développement de qu'ont enseigné auparavant les véritables contemplatifs et saints de l'Eglise. Actifs et contemplatifs, Saint Martin, Saint Benoit, ceux-ci l'ont vécu sans le théoriser théologiquement.

Et il paraît significatif aussi qu'alors que les Maîtres du Carmel ont été persécutés par les supérieurs cléricaux , c'est le Roi Philippe II qui les a soutenus.

Voila qui est encore une preuve d' l'incarnation de la Prière, des sacrements, de l'Eglise qui est aux antipodes de l'anéantissment du gnostique confit en contemplation pure.


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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyDim 16 Mai - 23:15

j'avais oublié de citer le message du 12 mars dernier d'Azerty sur le forum de JCMD:
Citation :
Ils disent n'importent quoi sur Virgo et voient en tout philosophe platonicien ou néo platonicien un panthéiste ou un gnostique.
Ce qui est aberrant quand on sait que la majorité des Pères étaient (néo)platonicien
comme le furent certains docteurs comme St Bonaventure qui s'opposa à l'aristotélisme de St Thomas.


Citation:
"Par ailleurs Dieu n’est l’être de toutes choses ni pour Cajetan ni pour saint Thomas, mais seulement dans l’imagination de l’abbé de Tanoüarn. Il est vrai que, pour interpréter le pseudo-Denys, saint Thomas dit parfois que Dieu est l’être de toutes choses selon la causalité efficiente et exemplaire, mais il nie qu’il soit l’être de toute chose selon la causalité formelle[3],"


L'être (esse) crée par Dieu qui nous innerve et nous donne l'existence participe de l'Etre suprême, Dieu donc. Participe veut dire qu'il en est une image.
C'est pourquoi St Thomas a pu dire quelque chose tel que Dieu est comme la forme de toute chose, ou il est virtuellement toutes choses. En effet , l'essence divine comprend l'infinité des formes possibles, et donc Dieu est comme l'image (parfaite et incrée évidemment) de tout ce qui existe. Comme l'Exemple Parfait que tout imite de manière déficiente.
Si Tanouarn a pu dire que Dieu est la substance de toute chose , cela n'a rien de choquant dès lors que la distinction crée et incrée est posé, par contre il aurait du éviter le terme de substance, et préférer le mot essence, forme voire idée. Donc à mon avis, ils délirent quand ils voient du panthéisme chez lui.

Sur ce fil, j'ai répondu aussi à ces observations sans les avoir reciter ici.
Cette sévérité de jugement à l'égard des remarques faites par Virgo Maria sur Tanouarn, et qui sauf preuve contraire, me semblent très pertinentes au contraire, est très étonnante.
Elle s'appuie sur des affirmations un peu à l'emporte-pièce comme je l'ai indiqué, et surtout elles sont excessivement dangereuses pour les Catholiques qui ont besoin d'explications à la fois simples et pénétrantes.


Il y a d'autant plus lieu lieu d'être surpris c'est que tout à fait fortuitement j'ai trouvé sur le site Arches revue numéro 2 un article intitulé DIEU ET LE TOUT DANS LE NEO PLATONISME CHRETIEN.
Or l'on trouve en cet exemple de texte, toutes les idées professées par notre ami.
Scot Erigène, Eckhart, Silésius.
Exemple Dieu est en devenir (voir l'article de Garrigou-Lagrange réfutant cela, et un un ancien message que j'ai mis sur le forum à ce sujet)
On y discerne la matrice intellectuelle et spirituelle de Ratzinger.
Grégoire Palamas, moine héchysamiste q été considéré comme un hérétique par ses frères grecs-orthodoxes.
Donc il me paraît surprenant que la sévérité aberrante à l'égard des Catholiques de Virgo Maria aille de pair avec l'affirmation sur le plan doctrinal de doctrines qui sont les matières premières de l'ensemble des intellectuels du courant ésotérique, tradi-hermétiste !

Les Pères de l'Eglise sont expliqués par des auteurs Catholiques fidèles au Magistère.
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RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. Empty
MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyDim 16 Mai - 23:29

EXEMPLE
LES TROIS AGES DE LA VIE INTERIEURE court extrait
RP Réginald Garrigou-Lagrange
.

Citation :
Partie -1- chapitre 4
La Sainte Trinité présente en nous source incréée de notre vie intérieure
La Sainte Trinité présente en nous source incréée de notre vie intérieure

Après avoir parlé de la vie de la grâce, et de l'organisme spirituel des vertus infuses et des dons, il convient de considérer la source incréée de notre vie intérieure, qui est la Sainte Trinité présente en toutes les âmes justes de la terre, du purgatoire et du ciel.

Voyons d'abord ce que nous dit la Révélation divine, contenue dans l'Écriture, sur ce mystère si consolant; nous considérerons ensuite brièvement le témoignage de la Tradition ; nous verrons en dernier lieu les précisions qu'apporte la Théologie, particulièrement saint Thomas d'Aquin (1), et les conséquences spirituelles de cette doctrine.

Le témoignage de l'Écriture
L'Écriture nous enseigne que Dieu est présent en foule créature, d'une présence générale, appelée souvent présence d'immensité. On lit en particulier dans le Psaume 138, 7 : « Où aller, Seighéur, pour me dérober à ton esprit? Où fuir pour échappèr à ton regard? Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche dans le séjour des fuorts, tu y es encore. » C'est ce qui fait dire à saint Paul prêchant à l'Aréopage : « Le Dieu qui a fait le monde, étant le Seigneur du ciel et de la terre..., n'est pas loin de chacun de nous, car c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et-l'être » (Act: Aposl., xvir, 28).

Dieu, en effet, voit tout, conserve toutes choses dans l'existence et porte chaque créature à l'action qui lui con-vient. Il est comme le foyer d'où s'échappe la vie de la création, et la force centrale qui attire tout à elle. « Rerum Deu3 tenax vigor immotus in te permanens. »

Mais la sainte Écriture ne nous parle pas seulement de cette présence générale de Dieu en toutes choses, elle nous parle aussi d'une présence spéciale de Dieu dans les justes. Il est dit, en effet, déjà dans l'Ancien Testament, au livre de la Sagesse, I, 4 : « La Sagesse divine n'en­trera pas dans une âme méchante, elle n'habitera pas dans un corps assujetti au péché. » Serait-ce seulement la grâce créée ou le don créé de sagesse qui viendrait habiter dans l'âme juste?

Les paroles de Notre-Seigneur nous apportent une lumière nouvelle et nous montrent que ce sont les Per­sonnes divines elles-mêmes qui viennent habiter en nous : « Si quelqu'un m'aime, dit-il, il observera ma parole, et mon Père l'aimera, et nous viendrons en lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jean, xxv, 23). Toutes ces paroles sont à noter : « Nous viendrons. » — Qui va venir?' Seraient-ce seulement des effets créés : la grâce sanctifiante, les vertus infuses; les dons? — Non, ceux qui viennent, ce sont ceux qui aiment, les personnes divines, le Père et le Fils, dont n'est jamais séparé l'Es­prit-Saint, promià du,reste par Notre-Seigneur et visiblement envoyé à la Pentecôte. Nous viendrons en lui, dans le juste qui aime Dieu, et nous viendrons non pas seulement d'une façon transitoire, passagère, mais nous ferons en lui noire demeure, c'est-à-dire nous habiterons en lui, tant qu'il restera juste, ou en état de grâce, tant qu'il conservera la charité. Ainsi parle Notre-Seigneur.

Ces paroles sont confirmées par celles de la, promesse du Saint-Esprit : « Je prierai mon Père et il vous donnera un autre Consolateur, pour qu'il demeure toujours vous, c'est l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure au milieu de vous, et il sera 'en vous... Il vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean, xiv, 16, 26). Ces paroles ne sont pas dites seulement aux Apôtres, elles se vérifièrent en eux le jour de Pentecôte, qui est renouvelé pour nous par la Confirmation.

Ce témoignage du Sauveur est clair, il précise admirablement ce que disait le livre de la Sagesse, I, 4. Ce sont bien lés trois Personnes divines qui viennent habiter dans les âmes justes.

Ainsi l'ont compris les Apôtres. Saint Jean écrit (IJoan., iv, 9-16) : « Dieu est charité... et celui qui est dans la charité demeure en Dieu et Dieu en lui.» Il possède Dieu en son coeur, mais plus encore Dieu le possède et le contient en lui conservant non seulement l'existence naturelle, mais la vie de la grâce et la charité.

Saint Paul dit de même : « La charité de Dieu a été répandue en vous par l'Esprit-Saint qui vous a été donné » (Rom., y, 5). Ce n'est pas seulement la charité créée que nous avons reçue, c'est l'Esprit-Saint lui-même qui nous a été donné. Saint Paul parle spécialement delui, parce que la charité nous assimile plus au' Saint- Esprit, qui est l'amour personnel, qu'au Père et au Fils.

Ils sont aussi en nous, selon le témoignage de Jésus, mais nous ne leur serons parfaitement assimilés qu'en recevant la lumière de gloire, qui nous marquera à la ressemblance du Verbe, qui est la splendeur du Père.

A plusieurs reprises saint Paul revient sur cette consolante doctrine : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous?» (1 Cor., Iii, 16). « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous n'êtes plus à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (I Cor., vi, 19).

L'Écriture enseigne ainsi très explicitement que les trois personnes divines habitent en toute âme juste, en toute âme en état de grâce.

Le témoignage de la Tradition
La Tradition, par la voix des premiers martyrs, par celle des Pères, par l'enseignement officiel de l'Église, montre en outre que c'est bien ainsi qu'il faut entendre ce que dit l'Écriture (2).

Au début du He siècle, saint Ignace d'Antioche dans ses Lettres dit que les vrais chrétiens portent Dieu en eux, il les appelle « theophoroi » ou porte-Dieu. Cette doctrine est répandue dans l'Église primitive, les martyrs la proclament hautement devant leurs juges. Sainte Lucie de Syracuse répond à Paschase : « Les paroles ne peuvent manquer à ceux qui ont en eux le Saint-Esprit. » (( Le Saint-Esprit est donc en toi? » — « Oui, tous ceux qui mènent une vie chaste et pieuse sont le temple du Saint- Esprit. »

Parmi les Pères grecs : Saint Athanase dit que les trois Personnes divines sont en nous (3). Saint Basile déclare que le Saint-Esprit, par sa présence, nous rend de plus en plus spirituels et conformes à l'image du Fils unique (4). Saint Cyrille d'Alexandrie parle aussi de cette intime uniop du juste et de l'Esprit-Saint (5). Parmi les Pères latins, saint Ambroise enseigne que nous l'avons reçu au baptême et plus encore à la confirmation 6). Saint Augustin montre que, selon le témoignage des Pères antérieurs, ce n'est pas seulement la grâce, mais Dieu même qui nous a été donné, le Saint-Esprit et ses sept dons (7).

Cette doctrine révélée nous est enfin rappelée par l'enseignement officiel de l'Église. Dans le symbole de saint Épiphane, que devaient réciter les adultes avant de recevoir le baptême, il est dit : « Spiritus Sanctus, qui... in apostolis locutus est et in sanclis habitat (Cool.

Le Concile de Trente dit aussi : « La cause efficiente de notre justification est Dieu, qui, en sa miséricorde, nous purifie gratuitement et nous sanctifie, en nous oignant et nous marquant du sceau du Saint-Esprit, qui nous a été promis et qui est le gage de notre héritage » (Ephes., 13) (9).

Mais l'enseignement officiel de l'Église sur ce point nous est donné aujourd'hui d'une façon plus précise encore dans l'Encyclique de Léon XIII, Divinum illud munus (9 mai 1897), sur le Saint-Esprit, où l'habitation de la Sainte Trinité dans l'âme des justes est ainsi décrite.

« Il importe de rappeler les explications données par les Docteurs d'après les enseignements des saintes Lettres : Dieu est présent en toutes choses par sa puissance, en tant que tout lui est soumis; par sa présence, en tant que tout est à découvert dev'i'nt ses yeux ; par son essence, en tant qu'il est intimement en tous les êtres comme cause de leur existence (S. Thomas, I', q. 8, a.3). Mais Dieu n'est paS seulement dans l'homme comme il est dans les choses, il est, de plus, connu et aimé de lui, puisque notre nature nous fait elle-même aimer, désirer, poursuivre le bien. Dieu, par sa grâce, réside dans l'âme juste comme dans un temple, d'une façon très intime et spéciale. De là ce lien d'autour qui unit étroitement l'âme à Dieu, plus qu'un ami ne peut l'être à son meilleur ami, et la fait jouir de lui avec une pleine suavité.

« Cette admirable union, appelée inhabilalion, dont l'état bienheureux des habitants du ciel ne diffère que par la condition, est produite très réellement par la présence de toute la Trinité : « Nous viendrons en lui el nous « ferons en lui noire demeure » (Jean, xiv, 23). Elle est attribuée pourtant d'une façon spéciale au Saint-Esprit. En effet, des traces de la puissance et de la sagesse divines se manifestent même chez un homme pervers; mais le juste seul participe à l'amour`, qui est la caractéristique du Saint-Esprit... C'est pourquoi l'Apôtre, appelant les justes temples de Dieu, 1.1..! les appelle pas expressément

temples du Père ou du Fils, mais du Saint-Esprit : « Ne savez-vous pas que vos membres sont le tempple du Saint-Esprit, qui est en vous, que avez « Dieu » (I Cor., va, 19).

« L'abondance des biens célestes qui résulte de la présence du Saint-Esprit dans les âmes pieuses se manifeste de beaucoup de manières... Parmi ces dons se trouvent ces secrets avertissements, ces mystérieuses invitations, qui, par une impulsion du Saint-Esprit, sont faits aux âmes et sans lesquels on ne peut ni s'engager dans la voie de la vertu, ni progresser, ni parvenir au salut éternel. »

Tel est, en substance, le témoignage de la Tradition exprimé par le magistère de l'Église sous ses différentes formes. Voyons maintenant ce qu'ajoute la théologie pour nous donner davantage une certaine intelligence de ce mystère révélé. Nous suivrons ce que nous en dit saint Thomas.

L'explication théologique de ce mystère
L'explication théologique de ce mystère Diverses explications ont été proposées (10).

Parmi ces manières de voir, celle de saint Thomas, conservée par Léon XIII dans son Encyclique sur le Saint-Esprit, paraît la plus vraie; elle contient, du reste, tout ce qu'il y a de positif dans les autres explications à la manière d'une synthèse supérieure (11). On a beaucoup écrit ces derniers temps sur ce sujet, il importe de revenir à la lettre même de l'article principal de saint Thomas,qu'on a parfois un peu oublié.

Le Docteur commun de l'Église nous dit en effet (I',q. 43, a . 3), en supposant la présence générale de Dieu qui conserve toutes choses dans l'existence :

« Une personne divine nous est envoyée en tant qu'elle existe en nous d'une nouvelle manière; elle est donnée en tant que nous la possédons. Or aucune de ces deux choses n'est possible que par la grâce sanctifiante. Dieu, en effet, est déjà en toutes choses d'une manière générale, par son essence, sa puissance, sa présence, comme la cause dans les effets qui participent à sa bonté. Mais, en plus de cette présence générale, il y a une présence spé­ciale en nous, en tant que Dieu y est comme un objet connu et aimé en celui qui le connaît et l'aime. Et comme par son opération, c'est-à-dire par la connaissance et l'amour (surnaturels), la créature raisonnable atteint Dieu lui- même, au lieu de dire que, suivant ce mode spécial de présence, Dieu est dans l'âme juste, on dit qu'il habite en elle comme dans son temple. Ainsi nul autre effet que la grâce sanctifiante ne peut rendre raison de ce fait qu'une personne divine soit d'une nouvelle manière présente en nous...

« De même pour avoir une chose il faut pouvoir en jouir ou s'en servir. Et nous ne pouvons jouir d'une personne divine que par la grâce sanctifiante et par la charité. »

Sans la grâce sanctifiante et la charité, en effet, Dieu n'habite pas en nous; il ne suffit pas de le connaître par connaissance naturelle, philosophique, ni même par la connaissance surnaturelle de la foi informe unie à l'espérance, comme le connaît le fidèle en l'état de péché mortel. (Dieu est pour ainsi dire distant d'un croyant qui est détourné de Lui.) Il faut pouvoir le connaître par la foi vive et les dons du Saint-Esprit connexes avec la charité. Cette dernière connaissance, étant quasi expérimentale, atteint Dieu, non pas comme une réalité distante et simplement représentée, mais comme une réalité présente, possédée, et dont nous pouvons jouir dès à présent. C'est manifestement ce que veut dire S. Thomas dans le texte cité, le, q. 43, a . 1 c., et ad lm, ad 2m. Il s'agit, dit-il, d'une connaissance qui atteint Dieu lui-même, altingit ad ipsum Deum. et permet de le posséder et de jouir de lui, ul crealura rationalii ipsa divina persona frualur (Ibid.,ad lm).

Pour que les personnes divines habitent en nous, il faut que nous puissions les connaître d'une façon quasi expérimentale et aimante, fondée sur la charité infuse, qui nous donne une connaluralité ou sympathie avec la vie intime de Dieu (13).

Pour que la Sainte Trinité habite en nous, il n'est pour­tant pas nécessaire que cette connaissance quasi expéri­mentale soit actuelle, il suffit que nous en ayons le pou­voir par la grâce des vertus et des dons. Ainsi l'habita­tion de la Sainte Trinité dure dans le juste, même pendant son sommeil, et tant qu'il reste en état de grâce (14). Mais, de temps en temps, il arrive que Dieu se fait sentir à nous comme l'âme de notre âme, la vie de notre vie.

C'est ce que dit saint Paul dans l'Épître aux Romains, l4-16 : « Vous avez reçu un Esprit d'adoption, en qui nous crions Abba! Père! Cet Esprit lut-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Saint Thomas dit dans son Commentaire sue cette Épitre : « Le Saint-Esprit rend ce témoignage a notre esprit par l'effet d'amour filial qu'il produit en nous (14). » C'est ainsi que les disciples d'Emmaüs dirent après la disparition de Jésus r« N'est-il pas vrai que notre coeur était tout brûlant au-dedans de nous, lorsqu'il par. lait en chemin, et qu'il nous expliquait les Écritures P (15) »

En donnant l'explication que nous venons de rapporter, saint Thornas ne fait que nous montrer le sens profond des paroles de Notre-Seigneur que nous avons rapportées plus haut : « Si quelqu'un m'aime, il observera ina parole, et mon Père l'aimera, et nous viendrons en lui, et nous ferons en lui notre demeure (16). » « L'esprit de vérité (que mon Père vous enverra) sera en vous ; il vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit (17). »

D'après cette doctrine, la Sainte Trinité habite en l'âme iuste plus et mieux en un sens que le corps du Sauveur dans une hostie consacrée. Il est bien réellement et subs­tantiellement présent sous les espèces eucharistiques, mais ces espèces du pain ne connaissent pas et n'aiment pas. La Sainte Trinité habite dans l'âme juste comme dans un temple vivant qui connaît et qui aimé à des degrés divers. Elle habite dans les âmes bienheureuses qui la contemplent sans voile, surtout en la très sainte âme du Sauveur, à laquelle le Verbe est personnellement uni. Et dès ici-bas, dans la pénombre de la foi, la Sainte Trinité, sans que nous la voyions, habite en nous, pour nous vivi­fier de plus en plus, jusqu'à l'heure de l'entrée dans la Liloire, où elle nous apparaîtra. Cette présence intime de .la Sainte Trinité en nous ne nous dispense pas, certes, de nous approcher de l'En­charistie, d'aller prier près du tabernacle, car la Sainte Trinité habite beaucoup plus intimement qu'en nous en la sainte âme du Sauveur personnellement unie au Verbe. Si nous bénéficions d'approcher d'un saint tout possédé par Dieu. comme d'un saint Curé d'Ars, combien plus d'approcher du Sauveur! Nous pouvons lui dire : « Viens prendre de plus en plus possession' de nous, même avec' ta croix; que de mieux en mieux soit exaucée la prière : Toi en nous et nous en. Toi. » Pensons aussi à l'habitation de la Sainte Trinité en l'âme-de la Vierge Marie, ici-bas et au ciel.

Conséquences en spiritualité
De là dérive une grande conséquence : si l'habitation de la Sainte Trinité en nous ne se conçoit pas sans que le juste puisse avoir une connaissance quasi expérimentale » de Dieu présent en lui, que s'ensuit-il ? Il s'ensuit que cette connaissance, loin d'être quelque chose d'extraordinaire en soi, comme les visions, révélations, les stigmates, est dans la voie normale de la sainteté (18).

Cette connaissance quasi expérimentale de Dieu présent en nous dérive de la foi éclairée par les dons (pin telligence et de sagesse, qui sont connexes avec la charité. Il suit de là qu'elle doit normalement grandir avec le progrès de la charité, soit sous une forme nettement contemplative, soit sous une forme plus directement orientée vers l'action. Aussi dirons-nous plus loin que la contemplation infuse, où s'épanouit cette quasi expérience, commence, selon saint jean de la Croix, avec la- voie illuminative et se développe dans la voie unitive (19).

Cette connaissance quasi expérimentale de Dieu, de sa bonté grandira, avec celle de notre néant et de notre misère, selon la parole divine qui fut dite à sainte Catherine de Sienne « Je suis celui qui est, tu es celle qui n'est pas.,»

Il s'ensuit aussi que, lorsqu'il y a en nous une aug­mentation notable de la charité, les personnes divines sont à nouvean envoyées, dit saint Thomas (20), car elles deviennent présentes plus intimement en nous, selon un mode ou un degré nouveau d'intimité. Il en est ainsi, par exemple, au moment de là seconde conversion, qui marque l'entrée dans la voie illuminative.

Enfin elles sont en nous, non pas seulement comme objet de connaissance et d'amour surnaturels, mais comme principes d'opérations surnalltrelles. Jésus a dit: « Mon Père opère toujours, et moi avec lui », surtout dans l'intimité du coeur, au centre de l'âme.

Seulement il importe de se rappeler pratiquement une chose : Dieu ne se communique d'ordinaire à sa créature que dans la mesure de ses dispositions. Quand celles-ci deviennent plus pures, les personnes divines deviennent essi plus intimement présentes et agissantes. Alors Dieu est à nous et nous sommes à Lui, et nous désirons surtout progresser dans son amour.

« Cette doctrine des Missions invisibles des divines personnes en nous est un des plus puissants motifs d'avance- /Tient spirituel, dit le P. Louis Chardon (21), parce qu'il tient toujours l'âme soigneuse de son progrès, éveillée à produire sans cesse des actes plus forts et plus fervents de toutes les vertus, afin que, croissant eu la grâce, ce nouvel accroissement amène Dieu de nouveau en elle... pour une union... qui a plus d'intimité, plus de pureté et plus de viguevr. »

Voyez le raisonnement de Frère Réginald G L
sur la présence de Dieu en l'homme !

Premièrement
L'Ecriture : le Donné de la Révélation ;
Deuxièmement
la Tradition Apostolique : l'explication catholiquement spirituelle;
Troisièmement
l'explication théologique et métaphysique !

Quatrièmement
les conséquences
http://une-ermite-laique-consacre.com/P.Garrigou-Lagrange.o.p._Tome-I-Partie-1-La-Sainte-Trinite-presente-en-nous.htm
les obligations du fidèle ....[url][/url]

Vous comprenez donc que chez les "spiritualistes" de l'hermétisme, la démarche est radicalement inverse!

Ils partent de l'expérience "intérieure" , qu'ils éclairent par la réflexion philosophique ; ils passent ainsi de l'infra au supra intellectualisme.
Cette réflexion est elle-même enrichie par l'étude des "traditions" religieuses, spirituelles, mystiques intérieures, etc...multiples et variées (émanant de toutes les religions du monde), et ils aboutissent enfin aux symboles religieux, aux belles légendes de père Noêl et de Petit Jésus de chaque religion, qui sont réduits en quelque sorte à ne pas avoir plus de valeur que n'en n'ont les smileys d'une même bouillie universaliste bisounours.


Cette Inversion complète, - qui soit dit en passant, entretient beaucoup de similitudes avec celle pratiquée par ceux qui partent de règles religieuses et de lettres cléricales pour mieux en tuer l'esprit, sur un autre côté de l'échiquier traditionnaliste, -

est présentée, de plus, par ce funeste tour d'esprit,
qui filtre de moucheron catholique
et qui avale le chameau gnostique.

Si l'on oublie de surcroît, que ce tour d'esprit condamnable fait l'objet d'un avertissement suprême de Notre Seigneur,
alors c'est inquiétant.



+
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyLun 17 Mai - 0:55

Azerty a écrit:
Citation :
La Sainte Trinité habite dans l'âme juste comme
dans un temple vivant qui connaît et qui aimé à des degrés divers.


Ce texte de Garrigou Lagrange est le parfait écho de la
citation de St Thomas que j'ai inséré plus haut.

Citation :
CONCLUSION.
— Puisque le Fils et le Saint-Esprit peuvent habiter par la grâce dans
l'esprit d'un être raisonnable et qu'ils procèdent d'un autre, ils
peuvent donc être l'un et l'autre invisiblement envoyés, mais le Père ne
peut pas l'être quoiqu'il habite en nous par la grâce avec la Trinité
tout entière.

Il faut répondre que par la grâce sanctifiante la
Trinité entière habite dans notre esprit, suivant ces paroles de saint
Jean : Nous irons à lui et nous ferons en lui notre demeure (Joan, xiv,
23). Pour qu'une personne divine soit envoyée invisiblement à quelqu'un,
il faut que cette personne ait une nouvelle manière d'habiter en nous,
et qu'elle procède d'une autre. Or, le Fils et le Saint-Esprit
réunissant l'un et l'autre cette double condition, il est donc
convenable qu'ils soient tous les deux invisiblement envoyés. Mais
quoique le Père habite en nous par la grâce, comme il ne procède pas
d'un autre il ne peut être envoyé (I).


Citation :
Ce
texte nous fait clairement comprendre que, dans ce haut état d'union par
l'amour dont nous nous occupons, Dieu ne se communique pas à l'âme par
l'intermédiaire de quelque voile, d'une vision imaginaire, d'une figure
ou ressemblance; car il ne doit pas y en avoir; il ne se communique que
bouche à bouche, c'est-à-dire que l'essence pure et simple de Dieu, qui
est comme sa bouche par l'amour, se communique à l'essence pure et
simple de l'âme par sa volonté, qui est comme sa bouche par
l'amour
St Jean de La croix

Conclusion : l'affirmation de
B16 était-elle fausse ?

cette unification ne consiste pas à
se fondre l’un dans l’autre, à se dissoudre dans l’océan anonyme du
Divin; elle est une unité qui crée l’amour, dans lequel les deux, Dieu
et l’homme, restent eux-mêmes et pourtant deviennent totalement un


Auriez
vous l'humilité de reconnaitre la vérité ? Où continuerez vous à
disserter sur mon prétendu "hermétisme" et "traditionalisme" (au sens
que ces européens convertis à l'islam ont donné au mot pour le subvertir
et attirer les naïfs dans cette doctrine satanique qu'est l'islam et
que vous utilisez bêtement) etc et sur des choses que je n'ai pas dites
?

Azerty a écrit:
Citation :
Grégoire Palamas, moine héchysamiste q été
considéré comme un hérétique par ses frères grecs-orthodoxes.

Palamas
le moine "hésychaste", qui avait un total mépris pour la philosophie en
général, était tellement hérétique aux yeux des orthodoxes que sa
doctrine a été consacrée de son vivant par le concile de Blachernae et
qu'il a été canonisé une dizaine d"année après sa mort. Même St Thomas
n'a pas eu droit à cet honneur puisque des averroïstes bornés ont fait
condamner certaines de ses propositions.
Et Barlaam le moine plus ou
moins thomiste contre qui il a polémiqué ne représentait pas les
orthodoxes.

Ayant lu le petit livre du prêtre orthodoxe Jean
Meyendorf le concernant et celui de Vladimir Lossky sur la théologie
orthodoxe je ne trouve nul trace de panthéisme chez lui ou de chose dans
ce genre.

http://foicatholique.cultureforum.net/l-antichrist-ratzinger-f11/ratzinger-pontife-de-la-supra-conscience-t3180.htm#15013
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMar 18 Mai - 14:03

Cher JCMD,
Puisque vous me faites débattre avec une personne qui tend davantage à faire dévier le "débat" sur des attaques personnelles, qui n'ont aucune espèce d'intérêt hormis celui de jeter le trouble gratuitement, et avant que je ne prenne la peine de répondre encore à toutes ces erreurs,
que pensez vous de ce que j'ai dit?
et de ce qu'il dit?
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMar 18 Mai - 16:49

Citation :
que pensez vous de ce que j'ai dit?
et de ce qu'il dit?

Pour le moment, rien.
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMar 18 Mai - 18:38

JCMD67 a écrit:
Citation :
que pensez vous de que j'ai dit?
et de ce qu'il dit?

Pour le moment, rien.

Eh bien je suis scié.

Je n'ai pas l'intention de perdre mon énergie à entretenir des discussions stériles et superficielles avec des gens qui non seulement sont ignorants,
mais qui sont, objectivement, volontairement inconscient de l'être,

Ces discussions vaines où semblent se prélasser les oisifs, mais qui sont le plus grand mal pour le salut des lecteurs.

Quand on prétend, matin, et soir, nuit, et jour, que Ratzi serait un infâme imposteur qu'il aurait encore proféré telles et telles hérésies, mais que néanmoins, il dirait parfois des choses catholiques !!!

- Ratzinger n'agit jamais
-ne pense jamais,
- et ne parle jamais en Catholique

(seuls les Chrétiens sont "hérétiques"!)

Car alors c'est que :
- soit l'on ne comprend rien,
- soit l'on est de mauvaise foi.


Moi je combats le bon combat pour le Seigneur! et j'ai d'autres chantiers en attente !

Je vous dispense de rapporter mes propos sur votre forum et de continuer ce débat.
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MessageSujet: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMar 18 Mai - 23:47

Cher Luernos,

Il faut savoir s'arrêter...

Il vaut mieux se taire plutôt que de pérorer sans fin.

de stercore Idea Idea Idea
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Credo
Sénéchal
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMar 18 Mai - 23:57

Citation :
Il vaut mieux se taire plutôt que de pérorer sans fin
Ah? Luernos pérore? Shocked
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E-M Laugier
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 0:02

Ce sermon est nul.

Pourquoi ?
Parce que c'est comme ça fin de la discussion.



A ce compte là on ira loin. L'an prochain on est sur la lune.
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luernos
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 0:12

Oui, il faut penser qu'il doit être bon, qu'ainsi, les imbéciles, les grandes bouches, et les infiltrés, pérorent sans trêve... jusque ici.


Twisted Evil
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de stercore
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MessageSujet: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 0:20

Les écrits de Luernos sont très intéressants. Il est vrai que je me suis fort mal exprimé. J'approuvais chaudement sa décision de ne pas perdre son énergie à entretenir des discussions stériles et superficielles avec...

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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 0:31

Pas grave. Mille excuses.
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 1:28

A l'intention des Kamarades et de ceux qui souhaitent ne pas trébucher à cause de la Foi, je préciserais cela au sujet de cette citation de Ratzinger.
« cette unification ne consiste pas à
se fondre l’un dans l’autre, à se dissoudre dans l’océan anonyme du
Divin; elle est une unité qui crée l’amour, dans lequel les deux, Dieu
et l’homme, restent eux-mêmes et pourtant deviennent totalement un »



Il a repris cette affirmation presque textuellement d'un texte qu'il avait consacré à la « méditation » « chrétienne », il y a 20 ans environ, ce qui montre que pour lui prière, extase, méditation, auto-hypnose tout cela serait très voisin.
Si on a lu avec attention comme se présente l'intelligence de notre Sainte Religion, (et que j'ai expliqué plus haut sur les origines de l'Eglise, on doit comprendre qu'il faut lui appliquer , à cette intelligence pour nous mettre à l'abri des loups qui rôdent sous prétexte de pureté,
ce que Upinski appelle « épistémologie » , et qu'il rappelle par exemple à l'occasion du Saint Suaire. (chose rappelée il y a plus d'un an par Dhuoda) C'est-à-dire une explication globale d'un phénomène, qui résume des conclusions concordantes et cohérentes de plusieurs disciplines explicatives. (écouter les vidéos de ses émissions).

Si Ratzinger n'est substantiellement pas catholique, (je ne parle pas du jugement de l' autorité de l'Eglise sur lui, lequel ne me regarde pas) , c'est parce que le diagnostic fait sur son cas, a satisfait à quatre ou cinq étapes pluri disciplinaires , dont chacune des conclusions est cohérente avec ce diagnostic global.
Exactement comme pour le Suaire, chaque science doit donner un verdict sur le Suaire qui ne doit pas contredire les autres.

Si la phrase en question était catholique, alors il y aurait contradiction interne dans le domaine théologique, et cette faille théologique, fragiliserait, tel un château de carte, le verdict que l'abbé de Nantes avait déjà fait (MASDU) dans la science politique, à savoir que Ratzinger et compagnie sont de vils fourriers de la démocratie, etc....
Mais il n'en est rien.

La Foi enseigne qui est Dieu: amour concret maternel de la mère pour son petit enfant, ahab, et hanan, Ratzinger, via a Gnose, via le leur livre, via les « mystères » antiques ennoblis par les Idées Grecques sont à l'exact opposé: Idéal, Extase, Eros, Agapê, Philia, des concepts approchants, mais pas des réalités concrètes comparatives comme celles des paraboles de NSJC: l'amour pour le petit enfant par exemple.

Ratzinger nous parle d'unification, ce n'est pas l'union.

L'unification est possible dans les idées, mais impossible entre la mère et son enfant.
L'unification est possible entre deux essences, celle du Divin et celle de l'homme.
En revanche l'union est possible, union sans séparation ni confusion, entre Dieu, dont la substance est l'Etre, et la créature, dont la substance est une essence créée contenant de l'être.
(voir les explications élémentaires sur le thomisme et Aristote sur cela).
Cette union s'explique, et elle nous préserve des erreurs des Grecs qui ont tant fait de mal à l'Eglise du premier millénaire, par les « relations » expliquées par St Thomas.

L'homme et Dieu sont unis et jamais unifiés, par un rapport de raison entre eux, quand on observe le rapport du côté de Dieu. Car Dieu a une essence qui ne peut se confondre avec une essence créée. Mais ils sont unis par un rapport réel entre eux, quand on observe le rapport du côté de l'homme.
C'est sur ce plan que les Maîtres du Carmel (entre autres!) nous enseignent le coeur « mystique » de toute la théologie catholique, notre foi, notre prière, nos sacrements sont une union réelle entre Dieu et nous, enfants adoptés; notre union est réelle sur ce plan, et elle est de foi. Car elle est provoquée du côté de l'homme, et entretenue par la volonté, et c'est pourquoi on parle d'union transformante qui ne touche que l'union de volonté entre Dieu et nous.
Ainsi Sainte Thérèse d'Avila explique que parvenue à un tel degré d'obéissance, elle sait que par moment c'est comme si Dieu et elle commandaient presque chacun à tour de rôle !!!
Voilà cette union qui est le contraire de l'unification.
Cette union n'a rien d'une égalité dans son origine, elle unit le Père Créateur à son fils adoptif, grâce à la Rédemption opérée par Son Fils, et qui engendre par le Saint Esprit ce fils adoptif humain et pécheur.

D'autre part, il faut une cohérence interne dans cette vie de Foi entre les différents tempéraments, caractères et personnalités Si on écoute Ratzinger où est la concordance entre Saint François d'Assise, Saint Jean Marie Vianney et saint Jean de La Croix ? Aucune! Nous aurions un gentil philantrope, un missionnaire humble, et mystique exalté, qu'il faudrait rattacher aux autres espèces profanes ou d'autres religions mais qui entreraient dans leur genre philanthrope, missionnaire, ou exalté,...Or tout cela est faux. St jean de la Croix à l'instar d'ailleurs de St Jean l'Evangéliste ne font qu'enseigner et rendre intelligible un donné concret réaliste et vécu, lequel nous unit réallement à Dieu, Les Evangiles Sts Matthieu Luc et Marc son plus concrètement « mystiques » : Le Saint Curé d'Ars et St François sont aussi « mystiques » que ceux qui expliquent a posteriori, ou qu'un Saint Thomas, et d'autres qui expliquent rationnellement l'intelligence que leur donne la Foi. La raison confirmant seulement leurs découvertes de Foi.

Ensuite Ratzinger dit que cette unification est une "unité". Cette contradiction est éclairée par lui, par la suite de sa phrase : cette « unité » créerait l'amour ! Incroyable mais vrai! Voilà qui serait parfaitement catholique et on se fait passer pour un « tradi » un de la Primordiale sans doute !,
Il y aurait égalité "démocratique" entre dieu et l'Homme, qui engendrerait l'Amour: L'homme vraiment Homme! PAr le moyen de dieu, L'homme pour l'Homme.

Or Dieu seul est Amour, Acte Pur, Etre, Créateur. Il se diffuse. En face l'homme est une créature qui reçoit, la créature ne crée rien. Dans « l'amour » conçu par le Camp du Démon, l'Eros, qui serait maîtrisé par la Conscience omnipotente du vermisseau humain, bien entendu que l'homme reste indivualisé. Toute la Gnose parle de la Fusion complète dans la mort de cet individu qui est un Microcosme à lui tout seul, un Microcosme du Tout. (cf les milliers de sites internétiques gnostiques répugnants, sur internet qui vendent leur propagande chez les "tradis"!)
Et de l'autre côté, le Tout rest individualisé. Chaque multiple se fond dans le néant de la mort, dans le Grand Tout. Mais auparavant, dans cet amour infect qui tend à la fusion et dont Ratzinger est un des chantres arrogants et immoraux, le multiple et l'un sont distincts!

Loin de devenir « Un », La Trinité, et le Fidèle, s'unissent comme l'explique le RP G.L, par une sorte de dépassement dialectique, sur le plan logique, mais non ontologique entre eux, entre chacune des Personnes (c'est à dire des relations de raison en Dieu unique) et notre âme, notre substance d'être humain racheté par le Baptême et voué à la Sainteté, et non pas à la simple survie juridique. Dans les termes indiqués plus, et sans confusion ni séparation, Le Père nous fait participer à sa Vie, le Saint Esprit nous absorbe en lui, et Notre Seigneur nous identifie à Lui.

Or de tout cela, Ratzinger ne dit rien.
Rien des origines de la Révélation, de son explication claire et précise telle qu'elle est donnée par le thomisme,
Rien sur l'identité réelle de l'union avec Dieu qui passe par la volonté, la prière catholique, par les sacrements,
Rien sur les conséquences sociales qu'imposent cette nouvelle création et nouvelle naissance que Dieu nous impose à la place d'une simple place au paradis, contre un état de grâce gagné, in extrémis, à la « consolamentum » cathare.
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de stercore
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MessageSujet: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 10:13

Cher Luernos,

Votre documentation est considérable et vos analyses toujours instructives ne me laissent pas indifférent.

Précédemment, j'avais écrit un article que j'ai partiellement modifié pour ne pas blessé JCMD et Azerty. Finalement, il y eut mauvaise relecture de ma part; j'espère que la méprise sera sans conséquence.

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luernos
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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 11:48

de stercore a écrit:
Cher Luernos,

Votre documentation est considérable et vos analyses toujours instructives ne me laissent pas indifférent.

Précédemment, j'avais écrit un article que j'ai partiellement modifié pour ne pas blessé JCMD et Azerty. Finalement, il y eut mauvaise relecture de ma part; j'espère que la méprise sera sans conséquence.

de stercore Exclamation Exclamation Exclamation

Ne vous inquiétez pas, j'avais compris.

Pour résumer

l'union catholique entre Dieu et l'homme :

c'est
1) DIEU - amour= "bien diffusif de soi" - , qui souverainement crée et
2) S 'unit
3) l'homme, - Sa créature - ( alors l'homme "voit" Dieu" ) - pour :
4) Aimer par son intermédiaire, (que Dieu puisse associer l'homme au don souverain et créateur de son amour qui l'identifiera à son Fils ) ,
5) les hommes (les "autres" pour nous) . - Ainsi cet homme , sa créature, qui devient son fils adoptif, construit l'Eglise, comme un bon ouvrier de son Maître qui rend les talents reçus.
Et que cet homme, ainsi sanctifié par l'Amour adoptif, (non simplement sauvé) soit "mystique" ou bien qu'il soit "caritatif";


L'union non catholique (ex. Ratzinger) :
c'est
1) l'Homme, - "Image" c'est à dire manifestation, émanation du Divin, - prenant l'initiative Libre et Digne en ses Droits, face à ce dieu qui n'a pas tous les droits, car il doit perdre sa substance par "faux amour"
2) qui s'unit, par un processus d'unification (en utilisant sa Conscience),
3) au Divin - "L'Un", (" à travers le multiple, l'Un")
4) afin de converger "aimer" avec les autres, et pour faire converger les autres, ("ce qui monte, converge"),
5 vers cette Unité essentielle et substantielle (la Totalité audelà de l'être et du néant).


C'est difficile à comprendre, et l'érudition partielle ne sert à rien, il faut partir du Catéchisme et y revenir!


+


Dernière édition par luernos le Mer 19 Mai - 22:52, édité 6 fois
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de stercore
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MessageSujet: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 20:50

C'est difficile à comprendre, et l'érudition partielle ne sert à rien, il faut partir du Catéchisme et y revenir!

Nous sommes bien d'accord, mais nombre de fidèles ne sont pas encore venus au catéchisme ! Qui peut l'enseigner ? Hélas, l'ignorance est profonde !

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MessageSujet: Re: RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE.   RATZINGER, PONTIFE DE LA SUPRA-CONSCIENCE. EmptyMer 19 Mai - 22:43

de stercore a écrit:
C'est difficile à comprendre, et l'érudition partielle ne sert à rien, il faut partir du Catéchisme et y revenir!

Nous sommes bien d'accord, mais nombre de fidèles ne sont pas encore venus au catéchisme ! Qui peut l'enseigner ? Hélas, l'ignorance est profonde !

de stercore Sad Sad Sad

Mais beaucoup qui n'y sont pas venus, c'est à dire assimilé,
croient en revanche tout à fait possible de bondir directement dans les prérogatives des enseignants du clergé, eux mêmes,
c'est ce que je veux dire !
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