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 Manipulations de l'opinion et de la société.

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Ar-Ka.
Chevalier



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MessageSujet: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyVen 16 Fév - 19:49

Les techniques couramment employées.

1 - La stratégie de la diversion

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. "Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux." (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

2 - Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d’abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3 - La stratégie du dégradé

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.

4 - La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.

5 - S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? "Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

6 - Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...

7 - Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

8 - Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver "cool" le fait d’être bête, vulgaire, et inculte...

9 - Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !...

10 - Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
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Ar-Ka.
Chevalier



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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyMer 6 Fév - 13:22

Pour continuer dans le domaine du "Complot-Qui-Nexiste-Pas":



Sur le modèle des « vrais » Protocoles, le journaliste Serge Monast fait paraître, en 1995, un document censé dévoiler les moyens mis en œuvre par un groupe d’individus, pour dominer le monde ; il s’agit du « Protocole de Toronto ».
Serge Monast devait décéder, peu de temps après, dans des circonstances mystérieuses…


(…)
L’Aurore Rouge.

Les dernières dix-huit années furent très profitables pour l’avancement de nos projets mondiaux. Je peux vous dire, Frères, que nous touchons maintenant presque au but. La chute des Etats-Nations n’est plus qu’une question de temps, assez court, dois-je vous avouer en toute confiance.
Grâce à nos Agents d’infiltration et à nos moyens financiers colossaux, des progrès sans précédents ont maintenant été accomplis dans tous les domaines de la Science et de la Technologie dont nous contrôlons financièrement les plus grandes corporations. Depuis les réunions secrètes avec M. de Rothschild dans les années 56, et qui avaient pour but de mettre au point le développement, et l’implantation mondiale des "Ordinateurs", il nous est maintenant possible d’entrevoir la mise en place d’un genre "d’Autoroute Internationale" où toutes ces machines seraient reliées entre elles. Car, comme vous le savez déjà, le contrôle direct et individuel des populations de la planète, serait à tout le moins totalement impossible sans l’usage des Ordinateurs, et leur rattachement électronique les uns par rapport aux autres en un vaste "Réseau Mondial". Ces machines d’ailleurs ont l’avantage de pouvoir remplacer des millions d’individus. De plus, elles ne possèdent ni conscience, ni morale aucune; ce qui est indispensable pour la réussite d’un projet comme le nôtre. Surtout, ces machines accomplissent, sans discuter, tout ce qui leur est dicté. Elles sont des esclaves parfaits dont ont tant rêvé nos prédécesseurs, mais sans qu’ils aient été à même de se douter qu’un jour, il nous serait possible d’accomplir un tel prodige. Ces machines sans patrie, sans couleur, sans religion, sans appartenance politique, sont l’ultime accomplissement et outil de notre Nouvel Ordre Mondial. Elles en sont la "Pierre angulaire" !
L’organisation de ces machines en un vaste "Réseau mondial" dont nous contrôlerons les leviers supérieurs, nous servira à immobiliser les populations. Comment ?
Comme vous le savez, la structure de base de notre Nouvel Ordre Mondial est composée, dans son essence, d’une multitude de "Réseaux" divers couvrant chacun toutes les sphères de l’activité humaine sur toute l’étendue de la planète. Jusqu’à ce jour, tous ces "Réseaux" étaient reliés entre eux par une base idéologique commune : celle de l’Homme comme étant le "Centre" et "l’Ultime Accomplissement" de l’Univers. Ainsi, grâce à tous ces "Réseaux" unis par le lien de la "Nouvelle Religion de l’Homme pour l’Homme", nous avons pu facilement infiltrer tous les secteurs humains dans tous les pays Occidentaux, et en modifier la base "Chrétienne". Le résultat est qu’aujourd’hui, cet Homme, qu’il fasse partie du Politique, de l’Economique, du Social, de l’Education, du Scientifique ou du Religieux, a déjà, depuis notre dernière Réunion de fin Juin 67, abandonné son héritage passé pour le remplacer par notre idéal d’une Religion Mondiale basée uniquement sur l’Homme. Coupé ainsi qu’il est dorénavant de ses racines historiques, cet Homme n’attend plus, en définitive, que lui soit proposé une nouvelle idéologie. Celle-ci, bien entendue, est la nôtre; celle du "Village Communautaire Global" dont il sera le "Centre". Et c’est précisément ce que nous lui apporterons en l’encourageant à faire partie, "Corps et Ame", de ce "Réseau Electronique Mondial" où les frontières des Etats-Nations auront été à tout jamais abolies, anéanties jusqu'à leurs racines les plus profondes.
Pendant que cet homme égaré sera absorbé par son enthousiasme aveugle à faire partie de sa nouvelle "Communauté Mondiale" en faisant partie de ce vaste "Réseau d’Ordinateurs", pour notre compte, nous verrons, à partir des leviers supérieurs qui lui seront cachés, à le ficher, à l’identifier, à le comptabiliser, et à le rentabiliser selon nos propres objectifs. Car à l’intérieur de cette "Nouvelle Société Globale", aucun individu ayant un potentiel de "Rentabilité" pour nous, ne pourra nous échapper. L’apport constant de la "Technologie Electronique" devra nous assurer de tous les moyens pour ficher, identifier, et contrôler tous les individus des populations de l’Occident. Quant à ceux qui ne représenteront aucune "Rentabilité Exploitable" par nous, nous verrons à ce qu’ils s’éliminent d’eux-mêmes à travers toutes les guerres intestines locales que nous aurons pris soin de faire éclater ici et là en nous ayant servi, et de la "Chute de l’Economie" des Etats-Nations, et des "Oppositions et des Revendications" des divers groupes composant ces mêmes Etats.
Voici donc la manière détaillée par laquelle nous procéderons d’ici 1998 pour paver la route à la naissance de notre "Gouvernement Mondial".

1 - Décupler la "Société des Loisirs" qui nous a été si profitable à date. En nous servant de l’invention du "Vidéo" que nous avons financé, et des jeux qui lui sont rattachés, finissons de pervertir la morale de la jeunesse. Offrons-lui la possibilité de satisfaire maintenant tous ses instincts. Un être possédé par ses sens, et esclave de ceux-ci, nous le savons, n’a ni idéal, ni force intérieure pour défendre quoi que ce soit. Il est un "Individualiste" par nature, et représente un candidat parfait que nous pouvons modeler aisément selon nos désirs et nos priorités. D’ailleurs, rappelez-vous avec quelle facilité nos prédécesseurs ont pu orienter toute la jeunesse allemande au début du siècle en se servant du désabusement de cette dernière !

2 - Encourager la "Contestation Etudiante" pour toutes les causes rattachées à "l’Ecologie". La protection obligatoire de cette dernière sera un atout majeur le jour où nous aurons poussé les Etats-Nations à échanger leur "Dette Intérieure" contre la perte de 33 % de tous leurs territoires demeurés à l’état sauvage.

3 - Comblons le vide intérieur de cette jeunesse en l’initiant, dès son tout jeune âge, à l’univers des Ordinateurs. Utilisons, pour cela, son système d’éducation. Un esclave au service d’un autre esclave que nous contrôlons.

4 - Sur un autre plan, établissons le "Libre-Echange International" comme étant une priorité absolue pour la survie économique des Etats-Nations. Cette nouvelle conception économique nous aidera à accélérer le déclin des "Nationalistes" de toutes les Nations; à les isoler en factions diverses, et au moment voulu, à les opposer farouchement les uns aux autres dans des guerres intestines qui achèveront de ruiner ces Nations.

5 - Pour nous assurer à tout prix de la réussite d’une telle entreprise, faisons en sorte que nos Agents déjà infiltrés dans les Ministères des Affaires Intergouvernementales et de l’Immigration des Etats-Nations fassent modifier en profondeur les Lois de ces Ministères. Ces modifications viseront essentiellement à ouvrir les portes des pays occidentaux à une immigration de plus en plus massive à l’intérieur de leurs frontières (immigrations que nous aurons d’ailleurs provoquées en ayant pris soin de faire éclater, ici et là, de nouveaux conflits locaux). Par des campagnes de Presse bien orchestrées dans l’opinion publique des Etats-Nations ciblées, nous provoquerons chez celles-ci un afflux important de réfugiés qui aura pour effet, de déstabiliser leur économie intérieure, et de faire augmenter les tensions raciales à l’intérieur de leur territoire. Nous verrons à faire en sorte que des groupes d’extrémistes étrangers fassent partie de ces afflux d’immigrants; ce qui facilitera la déstabilisation politique, économique et sociale des Nations visées.

6 - Ce "Libre-Echange" qui, en réalité, n’en est pas un car il est déjà contrôlé par nous tout au sommet de la hiérarchie économique, noyautons-le en "Trois Commissions Latérales": [celle de l’Asie, celle de l’Amérique, celle de l’Europe]. Il nous apportera la discorde à l’intérieur des Etats-Nations par la hausse du chômage relié aux restructurations de nos Multinationales.

7 - Transférons lentement, mais sûrement, nos multinationales dans de nouveaux pays acquis à l’idée de "l’Economie de Marché", tels les pays de l’Est de l’Europe, en Russie et en Chine par exemple. Nous nous fichons bien, pour l’instant, si leur population représente ou non un vaste bassin de nouveaux consommateurs. Ce qui nous intéresse, c’est d’avoir accès, en premier lieu, à une "Main-d’œuvre-Esclave" (à bon marché et non syndiquée) que nous offrent ces pays et ceux du Tiers-monde. D’ailleurs, leurs gouvernements ne sont-ils pas mis en place par nous ? Ne font-ils pas appel à l’aide étrangère, et aux prêts de notre "Fond Monétaire International" et de notre "Banque Mondiale" ? Ces transferts offrent plusieurs avantages pour nous. Ils contribuent à entretenir ces nouvelles populations dans l’illusion d’une "Libération Economique", d’une "Liberté Politique" alors qu’en réalité, nous les dominerons par l’appétit du gain et un endettement dont ils ne pourront jamais s’acquitter. Quant aux populations occidentales, elles seront entretenues dans le rêve du [Bien-Etre Economique] car les produits importés de ces pays ne subiront aucune hausse de prix. Par contre, sans qu’elles s’en aperçoivent au début, de plus en plus d’industries seront obligées de fermer leurs portes à cause des transferts que nous aurons effectués hors des pays occidentaux. Ces fermetures augmenteront le chômage, et apporteront des pertes importantes de revenus pour les Etats-Nations.

A SUIVRE...
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Ar-Ka.
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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyMer 6 Fév - 15:22

... Suite.

8 - Ainsi nous mettrons sur pied une "Economie Globale" à l’échelle mondiale qui échappera totalement au contrôle des Etats-Nations. Cette nouvelle économie sera au-dessus de tout; aucune pression politique ou syndicale ne pourra avoir de pouvoir sur elle. Elle dictera ses propres "Politiques Mondiales", et obligera à une réorganisation politique, mais selon nos priorités à l’échelle mondiale.

9 - Par cette "Economie Indépendante" n’ayant de Lois que nos Lois, nous établirons une "Culture de Masse Mondiale". Par le contrôle international de la Télévision, des Médias, nous instituerons une "Nouvelle Culture", mais nivelée, uniforme pour tous, sans qu’aucune "Création" future ne nous échappe. Les artistes futurs seront à notre image ou bien ne pourront survivre. Fini donc ce temps où des "Créations Culturelles Indépendantes" mettaient à tout moment en péril nos projets mondialistes comme cela fut si souvent le cas dans le passé.

10 - Par cette même économie, il nous sera alors possible de nous servir des forces militaires des Etats-Nations (telles celles des Etats-Unis) dans des buts humanitaires. En réalité, ces "Forces" nous serviront à soumettre des pays récalcitrants à notre volonté. Ainsi les pays du Tiers-Monde et d’autres semblables à eux ne pourront pas être en mesure d’échapper à notre volonté de nous servir de leur population comme main-d’œuvre-esclave.

11 - Pour contrôler le marché mondial, nous devrons détourner la productivité de son but premier (libérer l’homme de la dureté du travail). Nous l’orienterons en fonction de la retourner contre l’homme en asservissant ce dernier à notre système économique où il n’aura que le choix de devenir notre esclave, et même un futur criminel.

12 - Tous ces transferts à l’étranger de nos Multinationales, et la réorganisation mondiale de l’économie auront pour but, entre autres, de faire grimper le chômage dans les pays occidentaux. Cette situation sera d’autant plus réalisable parce qu’au départ, nous aurons privilégié l’importation massive des produits de base à l’intérieur des Etats-Nations et, du même coup, nous aurons surchargé ces Etats par l’emploi exagéré de leur population à la production de services qu’ils ne pourront plus payer. Ces conditions extrêmes multiplieront par millions les masses d’assistés sociaux de tous genres, d’illettrés, de sans abris.

13 - Par des pertes de millions d’emplois dans le secteur primaire; à même les évasions déguisées de capitaux étrangers hors des Etats-Nations, il nous sera ainsi possible de mettre en danger de mort l’harmonie sociale par le spectre de la guerre civile.

14 - Ces manipulations internationales des gouvernements et des populations des Etats-Nations nous fourniront le prétexte d’utiliser notre F.M.I. pour pousser les gouvernements occidentaux à mettre en place des "Budgets d’Austérité" sous le couvercle de la réduction illusoire de leur "Dette Nationale"; de la conservation hypothétique de leur "Cote de Crédit Internationale"; de la préservation impossible de la "Paix Sociale".

15 - Par ces "Mesures Budgétaires d’Urgence", nous briserons ainsi le financement des Etats-Nations pour tous leurs "Méga-Projets" qui représentent une menace directe à notre contrôle mondial de l’économie.

16 - D’ailleurs toutes ces mesures d’austérité nous permettront de briser les volontés nationales de structures modernes dans les domaines de l’Energie, de l’Agriculture, du Transport et des Technologies nouvelles.

17 - Ces mêmes mesures nous offriront l’occasion rêvée d’instaurer notre "Idéologie de la Compétition Economique". Celle-ci se traduira, à l’intérieur des Etats-Nations, par la réduction volontaire des salaires, les départs volontaires avec [Remises de Médailles pour Services rendus]; ce qui nous ouvrira les portes à l’instauration partout de notre "Technologie de Contrôle". Dans cette perspective, tous ces départs seront remplacés par des "Ordinateurs" à notre service.

18 - Ces transformations sociales nous aideront à changer en profondeur la main d’œuvre "Policière et Militaire" des Etats-Nations. Sous le prétexte des nécessités du moment, et sans éveiller de soupçons, nous nous débarrasserons une fois pour toutes de tous les individus ayant une "Conscience Judéo-Chrétienne". Cette "Restructuration des Corps Policiers et Militaires" nous permettra de limoger sans contestation, le personnel âgé, de même que tous les éléments ne véhiculant pas nos principes mondialistes. Ceux-ci seront remplacés par de jeunes recrues dépourvues de "Conscience et de Morale", et déjà toutes entraînées, et favorables à l’usage inconsidéré de notre "Technologie de Réseaux Electroniques".

19 - Dans un même temps, et toujours sous le prétexte de "Coupures Budgétaires", nous veillerons au transfert des bases militaires des Etats-Nations vers l’Organisation des Nations-Unies.

20 - Dans cette perspective, nous travaillerons à la réorganisation du "Mandat International des Nations-Unies". De "Force de Paix" sans pouvoir décisionnel, nous l’amènerons à devenir une "Force d’Intervention" où seront fondues, en un tout homogène, les forces militaires des Etats-Nations. Ceci nous permettra d’effectuer, sans combat, la démilitarisation de tous ces Etats de manière à ce qu’aucun d’entre eux, dans l’avenir, ne soient suffisamment puissants (indépendants) pour remettre en question notre "Pouvoir Mondial".

21 - Pour accélérer ce processus de transfert, nous impliquerons la force actuelle des Nations-Unies dans des conflits impossibles à régler. De cette manière, et avec l’aide des Médias que nous contrôlons, nous montrerons aux populations l’impuissance et l’inutilité de cette "Force" dans sa forme actuelle. La frustration aidant, et poussée à son paroxysme au moment voulu, poussera les populations des Etats-Nations à supplier les instances internationales de former une telle "Force Multi-Nationale" au plus tôt afin de protéger à tout prix la "Paix".

22 - L’apparition prochaine de cette volonté mondiale d’une "Force Militaire Multi-Nationale" ira de pair avec l’instauration, à l’intérieur des Etats-Nations, d’une "Force d’Intervention Multi-Juridictionnelle". Cette combinaison des "Effectifs Policiers et Militaires", créée à même le prétexte de l’augmentation de l’instabilité politique et sociale grandissante à l’intérieur de ces Etats croulant sous le fardeau des problèmes économiques, nous permettra de mieux contrôler les populations occidentales. Ici, l’utilisation à outrance de l’identification et du fichage électronique des individus nous fournira une surveillance complète de toutes les populations visées.

23 - Cette réorganisation policière et militaire intérieure et extérieure des Etats-Nations permettra de faire converger le tout vers l’obligation de la mise en place d’un "Centre Mondial Judiciaire". Ce "Centre" permettra aux différents "Corps Policiers des Etats-Nations" d’avoir rapidement accès à des "Banques de Données" sur tous les individus potentiellement dangereux pour nous sur la planète. L’image d’une meilleure efficacité judiciaire, et les liens de plus en plus étroits créés et entretenus avec le "Militaire", nous aideront à mettre en valeur la nécessité d’un "Tribunal International" doublé d’un "Système Judiciaire Mondial"; l’un pour les affaires civiles et criminelles individuelles, et l’autre pour les Nations.

24 - Au cours de la croissance acceptée par tous de ces nouvelles nécessités, il sera impérieux pour nous de compléter au plus tôt le contrôle mondial des armes à feu à l’intérieur des territoires des Etats-Nations. Pour ce faire, nous accélérerons le "PLAN ALPHA" mis en œuvre au cours des années 60 par certains de nos prédécesseurs. Ce "Plan" à l’origine visait deux objectifs qui sont demeurés les mêmes encore aujourd'hui : Par l’intervention de "Tireurs fous", créer un climat d’insécurité dans les populations pour amener à un contrôle plus serré des armes à feu. Orienter les actes de violence de manière à en faire porter la responsabilité par des extrémistes religieux, ou des personnes affiliées à des allégeances religieuses de tendance "Traditionnelle", ou encore, des personnes prétendant avoir des communications privilégiées avec Dieu. Aujourd’hui, afin d’accélérer ce "Contrôle des Armes à Feu", nous pourrons utiliser la "Chute des Conditions Economiques" des Etats-Nations qui entraînera avec elle, une déstabilisation complète du Social; donc augmentation de la violence. Je n’ai pas besoin de vous rappeler, ni de vous démontrer, Frères, les fondements de ce "Contrôle" des armes à feu. Sans celui-ci, il deviendrait presque impossible pour nous de mettre à genoux les populations des Etats visés. Rappelez-vous avec quel succès nos prédécesseurs ont pu contrôler l’Allemagne de 1930 avec les nouvelles "Lois" mises en application à l’époque; Lois d’ailleurs sur lesquelles sont fondées les Lois actuelles des Etats-Nations pour ce même contrôle.

25 - Les dernières "Etapes" se rapportent à la "PHASE OMEGA" expérimentée à partir des expérimentations effectuées au début des années 70. Elles renferment la mise en application, à l’échelle mondiale, des "Armes Electro-Magnétiques". Les "Changements de Climat" entraînant la destruction des récoltes; la faillite dans ces conditions, des terres agricoles; la dénaturation, par moyens artificiels, des produits alimentaires de consommation courante; l’empoisonnement de la nature par une exploitation exagérée et inconsidérée, et l’utilisation massive de produits chimiques dans l’agriculture; tout cela, Frères, mènera à la ruine assurée des industries alimentaires des Etats-Nations. L’avenir du "Contrôle des Populations" de ces Etats passe obligatoirement par le contrôle absolu, par nous, de la production alimentaire à l’échelle mondiale, et par la prise de contrôle des principales "Routes Alimentaires" de la planète. Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser l’Electro-Magnétique, entre autre, pour déstabiliser les climats des Etats les plus productifs sur le plan agricole. Quant à l’empoisonnement de la nature, elle sera d’autant plus accélérée que l’augmentation des populations l’y poussera sans restriction.

26 - L’utilisation de l’Electro-Magnétique pour provoquer des "Tremblements de Terre" dans les régions industrielles les plus importantes des Etats-Nations contribuera à accélérer la "Chute Economique" des Etats les plus menaçants pour nous; de même qu’à amplifier l’obligation de la mise en place de notre Nouvel Ordre Mondial.

27 - Qui pourra nous soupçonner ? Qui pourra se douter des moyens utilisés ? Ceux qui oseront se dresser contre nous en diffusant de l’information quant à l’existence et au contenu de notre "Conspiration", deviendront suspects aux yeux des autorités de leur Nation et de leur population. Grâce à la désinformation, au mensonge, à l’hypocrisie et à l’individualisme que nous avons créé au sein des peuples des Etats-Nations, l’Homme est devenu un Ennemi pour l’Homme. Ainsi ces "Individus Indépendants" qui sont des plus dangereux pour nous justement à cause de leur "Liberté", seront considérés par leurs semblables comme étant des ennemis et non des libérateurs. L’esclavage des enfants, le pillage des richesses du Tiers-Monde, le chômage, la propagande pour la libération de la drogue, l’abrutissement de la jeunesse des Nations, l’idéologie du "Respect de la Liberté Individuelle" diffusée au sein des Eglises Judéo-Chrétiennes et à l’intérieur des Etats-Nations, l’obscurantisme considéré comme une base de la fierté, les conflits inter-ethniques, et notre dernière réalisation: "les Restrictions Budgétaires"; tout cela nous permet enfin de voir l’accomplissement ancestral de notre "Rêve": celui de l’instauration de notre "NOUVEL ORDRE MONDIAL".

(…)

Protocole de Toronto, Juin 1985.

Nota : Il ne s’agit que d’une œuvre littéraire, mais cela ne ressemble-t-il pas furieusement à la réalité ?
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Ar-Ka.
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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyVen 15 Fév - 17:11

Toujours sur le même thème, une interview d'Hervé R. (bien que n'étant pas un auteur catholique...) parue dans feu "Le Libre Journal", et dénonçant certaines responsabilités:


Le Libre Journal : Hervé Ryssen, Vous venez de publier un gros livre avec un titre un peu mystérieux. Pourriez-vous nous expliquer de quoi il retourne ?

Hervé Ryssen : C’est très simple. J’ai analysé de très près la littérature et la philosophie « cosmopolites », c’est-à-dire, qui aspire à la suppression des frontières et à l’unification du monde. Je me suis rendu compte que le terme « espérance » revenait assez régulièrement dans les textes, et correspondait parfaitement à ce que je voulais démontrer. Quant au terme « planétarien », c’est un néologisme qui signifie très exactement ce qu’il veut dire. Je l’ai préféré à « mondialiste », qui est aujourd’hui trop empreint d’idéologie.

LLJ : Que vouliez-vous démontrer ?

HR : Je voulais démontrer que la société multiculturelle n’est pas tant un phénomène naturel que le résultat d’un discours idéologique inlassablement ressassé depuis des décennies.
Ce discours planétarien a encore gagné en vigueur depuis la chute du Mur de Berlin, et aujourd’hui, toutes nos têtes pensantes, communistes ou démocrates, s’accordent à penser que le gouvernement mondial est un idéal à atteindre. Ainsi, les années 90 ont vu une exceptionnelle floraison de produits culturels affichant un cosmopolitisme débridé.
Les ouvrages de Jacques Attali, Alain Minc, Alain Finkielkraut, Marek Halter, Guy Sorman, Pierre Bourdieu, Jacques Derrida, Edgar Morin, Albert Jacquard, BHL, Guy Konopnicki, pour n’en citer que quelques-uns, sont particulièrement éloquents à cet égard. On y appelle très clairement au métissage généralisé et à la dissolution des nations.
Un exemple assez amusant : Prenez le livre de Jacques Attali intitulé : Le Dictionnaire du XXIe siècle, et sélectionnez les passages nous engageant dans cette voie planétarienne ; mettez tout ça dans l’ordre, et vous obtiendrez un résultat assez comparable à un texte sulfureux imprimé en Russie au début du XXe siècle. C’est très étonnant, mais le résultat est encore beaucoup plus fort lorsque l’on se rend compte que le discours est similaire chez les dizaines d’auteurs que j’ai pu décortiquer, qu’ils soient de nationalité française, russe ou américaine, ou encore chez les auteurs allemands ou viennois du début du siècle (Einstein, Hannah Arendt, Freud, Stefan Zweig, Joseph Roth, etc.).
Les concepts, la mentalité, les pirouettes intellectuelles, les contorsions idéologiques sont exactement les mêmes d’un auteur à l’autre.

LLJ : Quels sont les grands thèmes abordés dans votre livre ?

HR : J’ai commencé par présenter la face scientifique de la grande idée planétarienne : depuis la découverte d’un squelette d’australopithèque datant de trois millions d’années dans la région des grands lacs africains, il est admis que tous les hommes du monde descendent d’un ancêtre commun, et que Lucy – c’est ainsi qu’on l’a nommée – est la grand-mère de l’humanité. Dès lors, il est de bon ton, dans la cour des lycées de se déclarer « africain », en attendant d’être « chinois » ou « turco-mongol », le jour où l’on fera d’autres découvertes. Il faut dire que cela permet aussi de ne pas prêter le flanc à de terribles accusations.
Autre révolution de première importance : depuis février 2001, le décodage du génome humain nous prouve que les races n’existent pas et que tous les hommes sont des frères. C’est en tout cas ce que tient à nous dire le professeur Axel Kahn. Ces thèmes corroborent évidemment l’idée d’unification du monde.
Après avoir décrit l’idéal planétarien (le village global, le nomadisme, l’apologie du métissage, la destruction de la famille “patriarcale”, etc.), il fallait aborder la méthode planétarienne : On voit ici en pleine lumière l’immense mépris dans lequel les auteurs cosmopolites tiennent les cultures traditionnelles des sédentaires. Dans ce domaine, Bernard-Henri Lévy se distingue particulièrement, mais il est suivi de très près par Daniel Cohn-Bendit et Alain Minc. Le thème de la culpabilisation fait bien évidemment l’objet d’un chapitre à part entière, tout comme l’immigration, qui est aujourd’hui l’arme la plus efficace dans la guerre à mort que l’Empire global mène contre les résistances ethniques. Bien évidemment, je prends appui dans ma démonstration sur des centaines de citations. Je m’étonne d’ailleurs que ce travail de débroussaillage n’ait jamais été effectué jusqu’à présent.

LLJ : Vous n’avez pas abordé la question européenne ?

HR : Si, si, bien sûr. Là encore, en lisant Jacques Attali, entre autres, on s’aperçoit que nos intellectuels avaient déjà écrit qu’ils considèrent que cette construction est un marchepied vers le gouvernement mondial. C’est écrit en toutes lettres, et il n’est nul besoin d’aller chercher ces considérations dans les vieux textes d’avant-guerre. Bien entendu, j’ai eu l’immense plaisir de conclure ce chapitre avec la baffe géante du référendum du 29 mai 2005.
Permettez moi une petite anecdote : lors d’un débat télévisé, Cohn-Bendit, fou de rage, avait insulté Philippe de Villiers de la manière la plus outrageante. Que ce dernier n’ait pas relevé l’offense est une faiblesse bien pardonnable sur un plateau de télévision., car après tout, il vaut mieux passer pour un martyr, aux yeux des électeurs, que pour un homme violent et impulsif. Mais les transports de haine de Cohn-Bendit m’ont paru très révélateurs. Il faut comprendre, en effet, que les gens comme Cohn-Bendit vivent fébrilement l’époque que nous vivons. Tout leur paraît favorable aujourd’hui, et ils s’imaginent que l’humanité est enfin à la porte d’entrée des temps messianiques. Il faut savoir que dans la tradition mosaïque, l’arrivée du Messie se confond avec l’unification du monde et la disparition des conflits, qu’ils soient nationaux ou sociaux. Ici encore les textes sont très explicites (Emmanuel Lévinas, Jacob Kaplan, George Steiner, etc.) Par conséquent, le NON des Français au référendum a littéralement fait capoter une étape essentielle qu’attendaient impatiemment les esprits planétariens. Mettez-vous à la place de Cohn-Bendit : il attend le Messie depuis 3000 ans ; on lui dit enfin qu’il va arriver, qu’il est là, au coin de la rue, qu’il approche, et puis plouf ! tout s’effondre parce qu’une poignée de résistants, d’abrutis réactionnaires qui ne comprennent rien à rien, ont préféré leur vulgaire liberté tribale à l’ouverture des temps messianiques. Avouez qu’il y a de quoi enrager !

LLJ : Vous voulez dire que c’est l’attente du Messie qui détermine les actes et les idées des intellectuels cosmopolites ?

HR : Je ne parle ici que des intellectuels Poldèves. Pour eux, assurément, c’est la question essentielle. C’est précisément ce point qui constitue la question centrale de l’esprit mosaïque dans la mesure où elle se confond avec l’idée d’unification planétaire. Il faut comprendre que les intellectuels Poldèves vivent dans cette attente, et c’est cette tension permanente qui donne un sens à leurs actes et à leurs propos. Il est très rare qu’une œuvre, chez eux, soit une production neutre. A travers tous les livres que j’ai pu éplucher, à travers les nombreux films que j’ai pu analyser, je me suis rendu compte que leurs productions étaient toujours empreintes d’idéologie messianique. Ce qui ressort de tout cela, assurément, c’est que l’avènement du monde nouveau passe par la destruction du catholicisme et du monde européen. Il faut avoir lu les travaux de Wilhelm Reich et les ouvrages des “freudo-marxistes” pour comprendre jusqu’où peut aller cette rage de destruction. Le thème de la “vengeance” se retrouve d’ailleurs aussi bien dans les textes religieux du XVIe siècle que chez certains romanciers contemporains comme Albert Cohen. Ce sont ces permanences qui m’ont frappé le plus. Elles traversent les siècles, se transmettent sans prendre une ride de génération en génération. Il n’y a rien de secret là-dedans, et d’ailleurs, la totalité des livres à partir desquels j’ai travaillé se trouvent dans les bibliothèques municipales de la Ville de Paris.

LLJ : Comment vous est venue l’idée de vous plonger dans toute cette littérature ?

HR : J’ai écrit ce livre un peu par hasard, après avoir découvert le livre de Soljénitsyne (Deux Siècles ensemble) paru en 2003, qui met en relief le rôle du “petit peuple” dans la révolution bolchevique. Comme j’ai été moi-même un fervent “bolchevik” pendant mes années universitaires, je me suis étonné de n’avoir pas été au courant de cet aspect de la question. J’ai alors repris un par un les grands livres traitant de “soviétologie”, et je me suis aperçu qu’en réalité, tous les grands historiens (Stéphane Courtois, François Furet, Ernst Nolte, entre autres) ont soulevé le problème, mais de manière très anecdotique. Cette question forme la deuxième partie du livre, que j’intitule : La fin d’un rêve messianique. La troisième partie, qui est aussi importante que la première, traite de l’explication de l’antisémitisme par les Poldèves eux-mêmes et de la mentalité cosmopolite en général, ainsi que de certains problèmes d’actualité : l’antisémitisme noir, la mafia, les grandes escroqueries de ces dernières années, qu’elles soient financières ou intellectuelles, les “boursouflures médiatiques”, etc.

LLJ : Vous avez conscience, j’espère, que vous vous attaquez à forte partie ?

HR : C’est amusant que vous disiez cela : c’est exactement l’expression que le romancier Patrick Modiano met dans la bouche de l’un de ses personnages ! Mais je vais vous dire une chose : je ne m’attaque à personne. Je me contente d’analyser assez froidement ce que je découvre ici et là. Si la vérité aujourd’hui tombe sous le coup de la loi, le devoir du juge, en tant qu’homme de lois, est assurément de la condamner. Mon devoir à moi, en tant qu’homme de lettres, est de l’écrire. De mon point de vue, tout est donc parfaitement en ordre de ce côté-ci, d’autant que je me contente de mettre en forme ce que d’autres ont exprimé. En revanche, je pense que le problème se situe en amont, si je puis dire : je pense en effet qu’il ne devrait pas être permis de nous laisser insulter chez nous, dans notre pays. Quand M. Bernard-Henri Lévy écrit que la culture « terroir-bourrée-binious » l’ « écœure », comme il le dit si bien, il faut ou lui infliger une très forte amende, proportionnelle à ses revenus colossaux. Je vais trop loin, quand je dis cela ?


Libre Journal du 24 septembre 2005
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Ar-Ka.
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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyDim 17 Fév - 11:21

Encore un texte (un peu long, mais important) qui tenderait à prouver que l'ennemi contrôle étroitement toute l'économie mondiale, depuis au moins cinquante ans:


http://quanthomme.free.fr/qhsuite/imagenews06/armessilencieuses.pdf
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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyVen 22 Fév - 10:51

Retranscription d’une interview de John Perkins, un ancien membre respecté de la communauté bancaire. Dans son livre « confession of an economic hit man » (confessions d’un tueur à gages économique ) il décrit comment, en tant que professionnel très bien payé, il a aidé les Etats-Unis à extorquer des milliards de dollars aux pays pauvres à travers le monde en leur prêtant plus d’argent qu’ils ne pouvaient rembourser pour ensuite prendre le contrôle de leurs économies.

Democracy Now ! , 9 novembre 2004.

Il y a 20 ans, Perkins a commencé à écrire un livre intitulé « la Conscience d’un Tueur à gage Economique »
Perkins écrit, « le livre à l’origine était dédié aux présidents de deux pays, des hommes qui avaient été mes clients et que j’ai respecté et que je tenais en estime - Jaime Roldos, président de l’Equateur, et Omar Torrijos, président du Panama. Les deux sont morts dans des crashs d’avion. Leurs morts n’était pas accidentelles. Ils ont été assassinés parce qu’ils s’opposaient à l’alliance entre les dirigeants des multinationales, les gouvernement et les banques dont l’objectif est de construire l’Empire Global. Nous, les tueurs à gages économiques, n’avons pas réussi à retourner Roldos et Torrijos, alors un autre type de tueurs à gages, les chacals de la CIA, qui étaient toujours dans notre sillage, sont entrés en scène. »
John Perkins écrit aussi : « on m’a convaincu de ne pas écrire le livre. Je l’ai commencé quatre fois au cours des vingt dernières années. A chaque fois, ma décision était motivée par des événements mondiaux : l’invasion du Panama par les Etats-Unis en 1980, la première Guerre du Golfe, la Somalie, et la montée d’Oussama Ben Laden. Cependant, des menaces et des pots de vin m’ont toujours convaincu de m’arrêter. »
Perkins a finalement publié son livre intitulé « Confessions of an economic hit man » [confession d’un tueur à gages économique]. Il est avec nous dans les studios.


AMY GOODMAN : Nous sommes avec John Perkins. Bienvenu à « Democracy Now » [titre de l’émission - NDT]
JOHN PERKINS : Merci, Amy. Je suis heureux d’être avec vous.

AG : Et nous sommes heureux de vous recevoir. Bien, expliquez-nous ce terme « tueur à gages économique », comme vous dites.
JP : En gros, nous étions formés et notre travail consistait à construire l’empire américain. De créer des situations où le maximum de ressources étaient drainées vers ce pays, vers nos multinationales, notre gouvernement, et nous avons été très efficaces. Nous avons construit le plus grand empire de l’histoire du monde. Et nous l’avons fait au cours des 50 ans qui ont suivi la deuxième guerre mondiale, avec peu de moyens militaires en réalité. En de rares occasions, comme en Irak, les militaires interviennent mais uniquement en dernier recours. Cet empire, contrairement à tout autre empire de l’histoire du monde, a été crée d’abord par la manipulation économique, par la fraude, par la corruption de personnes avec notre mode de vie, et à travers les tueurs à gages économiques. J’en faisais partie.

AG : Et comment en êtes-vous arrivé là ? Pour qui avez-vous travaillé ?
JP : J’ai été recruté lorsque j’étais encore étudiant dans une école de commerce, à la fin des années 60, par l’Agence de Sécurité Nationale [NSA - acronyme anglais, NDT], la plus grande et la moins connue des agences d’espionnage du pays. A la fin, j’ai travaillé pour des compagnies privées. Le premier tueur à gage économique était Kermit Roosevelt, dans les années 50, le petit-fils de Teddy [président des Etats-Unis - NDT] , qui renversa le gouvernement Iranien, un gouvernement démocratiquement élu, le gouvernement de Mossadegh qui avait été désigné « homme de l’année » par le magazine Time. Il a réussi à le faire sans verser de sang - enfin, il y en a eu un peu, mais sans intervention militaire, juste en dépensant des millions de dollars et en remplaçant Mossadegh par le Chah d’Iran. A ce stade, nous avons compris que l’idée d’un tueur à gages économique était une très bonne idée. Nous n’avions plus à nous préoccuper d’un risque de conflit armé avec la Russie en opérant ainsi. Le problème était que Roosevelt était un agent de la CIA. Il était donc un employé du gouvernement. S’il avait été découvert, nous aurions eu de gros ennuis. Cela aurait été très embarrassant. Alors la décision a été prise de faire appel à des organisations comme la CIA et la NSA pour recruter des tueurs à gages économiques comme moi et nous faire travailler pour des sociétés privées, des sociétés de conseil, de construction. Ainsi, si on se faisait prendre, il n’y avait aucun lien avec le gouvernement.

AG : D’accord. Pour qui avez-vous travaillé ?
JP : Et bien, le compagnie pour laquelle je travaillais s’appelait Chas. T. Main à Boston, Massachusetts. Nous avions environ 2000 employés, et je suis devenu leur économiste en chef. J’avais 50 personnes sous mes ordres. Mais mon véritable job était de conclure des affaires. J’accordais des prêts à des pays, des prêts énormes, qu’ils ne pouvaient pas rembourser. Une des clauses du prêt - disons 1 milliard de dollars pour un pays comme l’Indonésie ou l’Equateur - était que le pays devait retourner 90% du prêt à des compagnies états-uniennes, pour reconstruire des infrastructures, des compagnies comme Halliburton ou Bechtel. Ce sont de grosses compagnies. Ces compagnies ensuite construisaient des réseaux électriques ou des ports ou des autoroutes qui ne servaient qu’aux quelques familles les plus riches de ces pays. Les pauvres de ces pays se retrouvaient en fin de compte avec une dette incroyable qu’ils ne pouvaient absolument pas payer. Un pays aujourd’hui comme l’Equateur consacre 50% de son budget national juste pour rembourser sa dette. Et il ne peut pas le faire. Ainsi nous les tenons à la gorge. Si nous avons besoin de plus de pétrole, nous allons voir l’Equateur et nous leur disons, « Bon, vous ne pouvez pas nous rembourser, alors donnez à nos compagnies les forêts d’Amazonie qui regorgent de pétrole. » C’est ce que nous faisons aujourd’hui et nous détruisons les forêts amazoniennes, obligeant l’Equateur à nous les donner à cause de cette dette. Ainsi, nous accordons ce gros prêt, et la majeure partie revient aux Etats-Unis. Le pays se retrouve avec une dette plus d’énormes intérêts et il devient notre serviteur, notre esclave. C’est un empire. Ca marche comme ça. C’est un énorme empire. Qui a eu beaucoup de succès.

AG : (...) Vous dites que vous avez longtemps retardé l’écriture de ce livre pour cause de pots de vin et d’autres raisons. Que voulez-vous dire par là ? Qui a tenté de vous acheter ou quels sont les pots de vin que vous avez acceptés ?
JP : Et bien, dans les années 90, j’ai empoché un demi million de dollars pour en pas écrire le livre.

AG : De qui ?
JP : D’une grosse société de construction.

AG : Laquelle ?
JP : C’était la compagnie Stoner-Webster. Légalement, ce n’était pas un pot de vin. J’étais payé comme consultant. C’était tout à fait légal. Mais je n’avais pas de travail, en réalité. Il était entendu, comme je l’explique dans mon livre, que je n’aurais en réalité pas grand chose à faire si j’acceptais cet argent en tant que consultant, alors qu’ils savaient que j’étais en train d’écrire le livre qui, à l’époque, devait s’intituler « la conscience d’un tueur à gage économique ». Il faut dire que c’est une histoire extraordinaire, c’est presque du James Bond.

AG : En tous cas, c’est l’impression que l’on en retire à la lecture du livre
JP : Oui, et ça l’était réellement, vous savez. Lorsque la NSA m’a recruté, ils m’ont fait passer au détecteur de mensonges pendant une journée entière. Ils ont découvert toutes mes faiblesses et m’ont immédiatement séduit. Ils ont utilisé les drogues les plus puissantes de notre culture, le sexe, le pouvoir et l’argent, pour me soumettre. Je venais d’une très vieille famille de la Nouvelle Angleterre, Calviniste, fortement imprégéé de valeurs morales. Vous savez, je crois que je suis plutôt quelqu’un de bien, et je crois que mon histoire montre réellement comment ce système et ses puissantes drogues comme le sexe, l’argent et le pouvoir peuvent exercer une séduction, parce que j’ai été réellement séduit. Et si je n’avais pas mené moi-même cette vie de tueur à gages économique, je crois que j’aurais eu du mal à croire que quelqu’un puisse faire de telles choses. Et c’est la raison pour laquelle j’ai écrit ce livre, parce que notre pays a vraiment besoin de comprendre. Si les gens de ce pays comprenaient la nature réelle de notre politique étrangère, la nature réelle de notre aide à l’étranger, comment fonctionnent les multinationales, où passe l’argent de nos impôts, je sais qu’ils demanderaient que cela change.

AG : Dans votre livre, vous expliquez comment vous avez participé à la mise en place d’un plan secret destiné à rapatrier des milliards de dollars du pétrole Saoudien vers les Etats-Unis, ce qui a renforcé les liens entre le régime Saoudien et les administrations successives US.
JP : Oui, c’était une époque fascinante. Je me souviens bien, vous étiez probablement trop jeune pour vous en souvenir, mais je me souviens au début des années 70 comment l’OPEP exerçait son pouvoir pour réduire la fourniture de pétrole. Nous avions des files de voitures devant les pompes à essence. Le pays avait peur d’une nouvelle crise comme celle de 1929, une récession. Et ceci était inacceptable. Alors le Département du Trésor m’a embauché avec quelques autres tueurs à gages économiques. Nous sommes allés en Arabie Saoudite.

AG : On vous appelle réellement des tueurs à gages économiques ?
JP : Oui, c’est comme ça que nous nous appellons. Officiellement, j’étais un économiste en chef. Mais nous nous appelions les tueurs à gage économiques. C’était de l’ironie. C’était pour dire que personne ne nous croirait si nous le disions, vous comprenez ? Alors nous sommes allés en Arabie Saoudite au début des années 70. Nous savions que l’Arabie Saoudite était la clé de notre indépendance énergétique, ou le moyen de contrôler la situation. Et nous avons donc monté cet accord où la Maison Royale Saoudienne était d’accord pour nous envoyer la majeure partie de leurs petro-dollars, et les investir aux Etats-Unis. Le Département du Trésor utiliserait les intérêts de ces investissements pour engager des compagnies US pour reconstruire de nouvelles villes en Arabie Saoudite, de nouvelles infrastructures, et c’est que nous avons fait. Et la Maison Royale garantirait le prix du pétrole dans des limites acceptables pour nous, chose qu’ils ont fait pendant tout ce temps. En échange, nous assurions leur maintien au pouvoir tant qu’ils respecteraient l’accord, ce que nous avons fait, et c’est une des raisons pour lesquelles nous sommes entrés en guerre en Irak. En Irak, nous avons essayé la même politique avec Saddam Hussein, mais Saddam n’a pas marché dans la combine. Lorsque les tueurs à gages économiques échouent, l’étape suivante est d’envoyer ce que nous appelons les chacals de la CIA, à savoir des personnes qui tentent de fomenter un coup d’état ou une révolution. Si ça ne marche pas, ils recourent aux assassinats, ou ils essaient. Dans le cas de l’Irak, ils n’ont pas réussi à atteindre Saddam Hussein. Ses gardes du corps étaient trop efficaces. Il avait des sosies. Ils n’ont pas réussi à l’atteindre. Alors la troisième ligne de défense, si les tueurs à gages économiques échouent et si les chacals échouent, c’est d’y envoyer des jeunes hommes et des jeunes femmes pour tuer et se faire tuer. Ce qui est évidemment en train de se passer en Irak.

AG : Pouvez-vous nous expliquer comment est mort Torrijos ?
JP : Omar Torrijos, le président du Panama, avait signé un accord sur le Canal du Panama avec Carter. Vous savez que cet accord n’a été approuvé par le Congrès que par une majorité d’une seule voix. C’était un sujet très controversée. Puis Torrijos est allé de l’avant et a commencé à négocier avec les Japonais la construction d’un nouveau canal. Les Japonais voulaient financer et construire un nouveau canal au Panama. Torrijos leur en a parlé, ce qui n’a pas plus du tout à Bechtel Corporation, dont le président était George Schultz, et son conseiller principal était Casper Weinberger. Lorsque Carter a été viré (et il serait intéressant de raconter comment il a été effectivement viré), lorsqu’il a perdu les élections, et que Reagan est arrivé au pouvoir, Schultz est devenu Secrétaire d’Etat et Weinberger est devenu Secrétaire à la Défense et ils étaient très en colère contre Torrijos. Ils ont essayé de l’amener à renégocier le traité du Canal et de laisser tomber les japonais. Il a platement refusé. C’était un homme de principes. Il avait ses défauts, mais c’était un homme de principes. C’était un homme étonnant. Puis il est mort dans un crash d’avion, un magnétophone relié à une bombe avait été placé dans l’appareil. J’y étais. J’avais travaillé avec lui. Je savais que nous, les tueurs à gages économiques, avions échoué. Je savais que les chacals avaient été appelés. Puis son avion a explosé avec un magnétophone piégé. Il ne fait aucun doute pour moi que c’était un travail de la CIA. De nombreux enquêteurs latino-américains sont arrivés à la même conclusion. Bien sûr, nous n’en avons jamais entendu parler chez nous.

AG : Et quand avez-vous changé d’idées ?
JP : J’ai toujours eu un sentiment de culpabilité, depuis le début, mais j’étais séduit. Le pouvoir, le sexe, l’argent exerçaient une forte attirance sur moi. Et bien sûr, je faisais des choses pour lesquelles j’étais félicité. J’étais un économiste en chef. Je faisais des choses qui plaisaient à des gens comme Robert McNamara, et ainsi de suite.

AG : Quels étaient vos relations avec la Banque Mondiale ?
JP : Je travaillais en très étroite collaboration avec la Banque Mondiale. La Banque Mondiale fournit la majeure partie de l’argent utilisé par les tueurs à gages économiques, ainsi que le FMI. Mais après les attentats du 11 Septembre, j’ai changé. Je savais que je devais raconter l’histoire parce que les événements du 11 septembre sont le résultat direct du travail des tueurs à gages économiques. Et la seule manière pour retrouver la sécurité dans ce pays et retrouver une conscience tranquille serait d’utiliser ces mécanismes que nous avons mis en place pour apporter des changements positifs à travers le monde. Je crois réellement que nous pouvons le faire. Je crois que la Banque Mondiale et d’autres institutions peuvent être changées et être amenées à faire ce qu’elles sont censées faire, qui est de reconstruire les zones dévastées de la planète (Note personnelle: Laughing ). Aider, aider réellement les pauvres. 24 000 personnes meurent de faim chaque jour. Nous pouvons changer cela.
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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyJeu 12 Mar - 19:02

Notes de lecture et commentaires sur le texte déjà cité plus haut:


Armes silencieuses pour guerre tranquille » est un texte célébrissime de la galaxie conspirationniste. En 1991, il fut publié en annexe du livre « Behold a pale horse » de William Cooper, alors considéré comme le pape du conspirationnisme. Cooper prétendit que ce document avait été trouvé dans une photocopieuse achetée lors d’une vente de surplus militaires. Mais le plus probable est qu’il le rédigea lui-même, pour établir un « vrai-faux », c'est-à-dire un faux disant le Vrai.

La thèse générale est simple : depuis 1954, une Troisième Guerre Mondiale secrète a commencé. Elle oppose les élites aux peuples. Conduite essentiellement grâce aux techniques de l’ingénierie sociale inspirée des recherches menées pendant la Seconde Guerre Mondiale, resituées dans le cadre élargi des possibilités ouvertes par l’ère électronique, cette guerre vise à construire un contrôle social absolu grâce à la totale prédictibilité du comportement des foules. En arrière-plan, on reconnaît l’idée que les nations sont faites pour l’essentiel d’individus humains n’utilisant pas leur intelligence, et qu’on peut donc conduire comme du bétail.

Les classes inférieures doivent être entretenues dans une situation de perpétuelle insécurité matérielle, et tous leurs repères éducatifs, familiaux et culturels doivent être systématiquement désorganisés. De cette manière, les individus appartenant à ces classes se trouvent enfermés dès le plus jeune âge dans un devoir socialement prédéterminé, et leur capacité à cartographier les processus de leur insertion dans le système est si faible qu’il n’y a aucun risque qu’ils pensent les catégories fondatrices de la révolte, sans parler de la révolution.

Les armes silencieuses utilisées pour enfermer les classes inférieures dans cette situation de totale aliénation fonctionnent de la manière suivante : elles créent des situations, fabriquées délibérément à partir des octets d’information enregistrés dans les ordinateurs servant à l’ingénierie sociale. Elles produisent un bruit qui se perd dans le bruit de fond de la société, pour ceux qui ne sont pas exercés à le repérer, mais qui est très reconnaissable pour les spécialistes. Les cibles elles-mêmes ne comprennent pas ce qui leur arrive. Elles tentent de s’adapter jusqu’au moment où elles craquent, et généralement, elles n’ont même pas conscience d’avoir été attaquées.

Le principe de base utilisé par ces armes a été défini dès le XVIII° siècle par le banquier Mayer Rothschild : « Lorsque vous prenez l’apparence du pouvoir, les gens vous le donnent bientôt. » Ce banquier comprit que les dépôts bancaires avaient l’apparence du pouvoir, et qu’ils pouvaient induire les gens à adopter un certain comportement, échanger leur richesse présente contre une promesse de richesse future plus grande. Cette inductance de la richesse fonctionnait sur l’espace mental comme l’inductance électrique fonctionne sur un champ magnétique. Elle permit à Rothschild de récupérer d’énormes richesses réelles, en échange de simples promesses de richesses futures qu’il n’avait à honorer que par la reconduction de ces promesses. Ainsi, Rothschild comprit tout simplement que l’argent pouvait être fabriqué à partir de la dette, et que celui qui maîtrisait ce système pouvait le réarranger presque à sa guise, déclenchant des guerres, au besoin, pour éliminer une partie des titulaires de promesses de richesse future qu’il ne pouvait pas honorer.

Ce principe de base fut, à partir du XX° siècle, resitué dans le cadre de technologies bien plus performantes. L’utilisation de modèles prédictifs fins permet désormais de manipuler cette « inductance » avec la plus grande précision. Afin de déterminer les seuils de résistance des diverses « matières » de l’ingénierie sociale, les chercheurs utilisent la technique du « shock-test », consistant par exemple à tirer profit d’une grève pour déterminer le seuil à partir duquel, du fait de la désorganisation de l’économie et des variations de prix induites, le comportement des consommateurs évolue significativement. La connaissance de ces seuils, combinée avec les possibilités de simulation mathématique complexe grâce aux ordinateurs, permet désormais aux spécialistes en marketing, et d’une manière générale aux ingénieurs sociaux, de déterminer à l’avance le comportement du public. L’argent est fabriqué à partir de la dette, et les prix sont déterminés à partir du comportement prévisible du public. L’ensemble de la sphère économique devient ainsi un objet totalement modélisable, un peu à la manière d’un circuit électrique : la capacitance étant le capital, la conductance la marchandise et l’inductance le service.

Cette économie totalement modélisable doit servir de cadre à un projet général de contrôle social dont l’objet est le suivant : retarder suffisamment l’élévation du niveau éducatif des dominés, pour qu’ils n’aient pas le temps de refuser la domination avant que, grâce au progrès technologique (et en particulier grâce à la maîtrise de sources d’énergie illimitée), la domination de l’Elite ne soit devenue impossible à renverser. Il s’agit donc, pour l’Elite, de gagner une course de vitesse entre le progrès éducatif dans les classes inférieures et le progrès technologique qui permettra, un jour, de se passer de la force de travail représentée par ces classes.

Dans le cadre de l’économie totalement modélisable, l’Elite a la possibilité de remodeler très largement l’ensemble du cadre de vie des individus et des groupes dominés. Ainsi, on fournit aux classes populaires une éducation de bas niveau, en particulier en mathématique, en logique, en design des systèmes et en économie, tout en encourageant tout ce qui est du domaine de l’émotion par une succession d’affronts émotionnels, images de violence et de sexe, sport-spectacle exaltant à la fois le corps contre l’esprit, et la passivité du spectateur. La règle générale pour renforcer sans cesse ce basculement dans l’émotionnel, une fois l’éducation classique anéantie, est de créer des problèmes émotionnellement perturbants, pour ensuite proposer des solutions émotionnellement rassurantes, mais fonctionnant toujours fondamentalement sur le mode de l’émotion. Pour garantir que le public ne prendra pas conscience de ce processus, il est en outre conseillé de le tenir constamment occupé, soit par la distraction (d’un niveau intellectuel très bas), soit par le travail (de préférence abrutissant et répétitif).
Une fois les individus radicalement dominés par la sphère émotionnelle, on constatera qu’ils se replient sur des besoins fondamentaux très simples, et très infantiles. Ils percevront l’Etat comme un utérus artificiel, et attendront des politiciens qu’ils les protègent. Incapables d’affronter la brutalité du monde, n’ayant pas l’équipement intellectuel pour le penser, les sous-citoyens abrutis produits par les armes silencieuses sont de parfaits clients pour l’Etat-providence (sous toutes ses formes), qui ne demanderont plus que la sécurité, et ne comprendront même plus les notions de liberté ou de responsabilité. Ce type de public sera parfait pour soutenir un effort de guerre, pourvu que la guerre soit lointaine, qu’elle ne le concerne pas directement, et que le fait d’agresser des gens éloignés soit perçu comme un bon moyen de défendre l’Etat-Utérus. Cela sera particulièrement utile quand, pour rééquilibrer le système déstabilisé par l’accumulation de l’argent-dette, sous-jacent invisible à l’ensemble du contrôle social, il faudra faire la guerre pour détruire le créditeur. Il est à noter que si le système ne fonctionnait plus, alors la destruction du créditeur ne pourrait plus être obtenue qu’en laissant le peuple se détruire lui-même.

Voici, en résumé, le contenu d’« Armes silencieuses pour guerre tranquille », LE texte culte de la galaxie conspirationniste américaine.

*


Qu’en dire ?
On pourra sourire à certains des parallèles pseudo-scientifiques de Cooper. Mais, sans nécessairement adhérer à tous les détails de son exposé, on reste muet devant l’écho pris, soudain, depuis le 15 septembre 2008 et la faillite de Lehman Brothers, par la conclusion d’« Armes silencieuses pour guerre tranquille ». Un texte à lire, à coup sûr ! "


Source: Scriptoblog – 03/2009
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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyVen 13 Mar - 1:22

Citation :
5 - S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? "Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
exemples: geek
- outre les publicités, qui créent ce faux climat gentillet et puéril ,
-L' invitation des citoyens , faite par les élus, à la participation...comme à une classe d'école, mais de plus toujours sur un mode ludique,...
- la participation à des conseils municipaux d'enfants!
- le gendarme caché au coin du bois qui planque ses radars et les automobilistes qui freinent sagement, pour redemarrer à fond ensuite, en faisant des appels de phares...
Citation :
Cette économie totalement modélisable doit servir de cadre à un projet général de contrôle social dont l’objet est le suivant : retarder suffisamment l’élévation du niveau éducatif des dominés, pour qu’ils n’aient pas le temps de refuser la domination avant que, grâce au progrès technologique (et en particulier grâce à la maîtrise de sources d’énergie illimitée), la domination de l’Elite ne soit devenue impossible à renverser. Il s’agit donc, pour l’Elite, de gagner une course de vitesse entre le progrès éducatif dans les classes inférieures et le progrès technologique qui permettra, un jour, de se passer de la force de travail représentée par ces classes.
quelques coursiers en pizzas et quelques réparateurs d'ordis ça ne pèserait pas lourd dans les rang du prolétariat....
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Tancrède
Comique suisse
Tancrède


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MessageSujet: Re: Manipulations de l'opinion et de la société.   Manipulations de l'opinion et de la société. EmptyVen 13 Mar - 6:28

Tiré de l'année liturgique de Dom Prosper Guéranger:


Citation :
David réfugié dans une caverne se voit cerné par les troupes de Saül ; il prie Dieu de ne pas le traiter selon la rigueur de ses jugements, mais de lui découvrir une voie par laquelle il puisse échapper au danger.
Le pécheur, captif sous ses péchés, circonvenu de tentations, implore de Dieu sa délivrance.


PSAUME CXLII.


Seigneur, écoutez ma prière ; prêtez l’oreille à ma demande selon votre vérité : exaucez-moi selon votre justice ;
Et n’entrez pas en jugement avec votre serviteur : parce que nul homme vivant ne pourra être trouvé juste devant vous.
Car l’ennemi a poursuivi mon âme ; il a humilié ma vie jusqu’en terre.

Il m’a confiné dans une obscure retraite, comme les morts ensevelis depuis longtemps ; mon âme a été remplie d’angoisses ; mon cœur s’est troublé au-dedans de moi.
Je me suis souvenu des jours anciens ; j’ai médité sur toutes vos œuvres, et sur les ouvrages de vos mains.

J’ai élevé mes mains vers vous ; mon âme est devant vous comme une terre sans eau.
Hâtez-vous, Seigneur, de m’exaucer ; mon âme tombe en défaillance.
Ne détournez pas votre face de dessus moi, de peur que je ne sois semblable à ceux qui descendent dans l’abîme.
Faites-moi ressentir dès le matin votre miséricorde, parce que j’ai espéré en vous.
Montrez-moi la voie par laquelle je dois marcher ; puisque j’ai élevé mon âme vers vous.
Seigneur, délivrez-moi de mes ennemis ; j’ai recours à vous ; enseignez-moi à faire votre volonté parce que vous êtes mon Dieu.
Votre Esprit plein de bonté me conduira dans un chemin droit ; vous me donnerez la vie, Seigneur, dans votre justice, pour la gloire de votre Nom.
Vous tirerez mon âme de l’affliction, et vous détruirez tous mes ennemis, selon votre miséricorde.
Vous ferez périr tous ceux qui affligent mon âme, parce que je suis votre serviteur.


ANT. Daignez ne pas vous souvenir de nos péchés, Seigneur, ni de ceux de nos proches, et ne tirez pas vengeance des offenses que nous vous avons faites.



+ In Hoc Signo Vinces +

Tancrède
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