Je cherche des informations sur des saints.

St Simonin, St Dominique del Val et le Bienheureux André du Rhin.

en avez-vous?

Cher J-C est mon Dieu,


La meilleure référence que l'on puisse avoir en terme de vie de Saints sont les hagiographies écrites par la Société des Bollandistes.

Seul hic, elles sont trouvables, chez quelques antiquitaires, mais à des prix exhorbitants

Par contre, si vous le désirez, je peux vous faire parvenir le dvd contenant la version scannées et regroupée en document *.pdf des petits bollandistes (en 8 volumes). Autrement je peux essayer, ce soir, de numériser la vie des saints dont il est question et les poster sur le forum.


+ In Hoc Vincit +

Tancrède.

Tancrède a écrit:

Cher J-C est mon Dieu,


La meilleure référence que l'on puisse avoir en terme de vie de Saints sont les hagiographies écrites par la Société des Bollandistes.

Seul hic, elles sont trouvables, chez quelques antiquitaires, mais à des prix exhorbitants

Par contre, si vous le désirez, je peux vous faire parvenir le dvd contenant la version scannées et regroupée en document *.pdf des petits bollandistes (en 8 volumes). Autrement je peux essayer, ce soir, de numériser la vie des saints dont il est question et les poster sur le forum.


+ In Hoc Vincit +

Tancrède.

Merci beaucoup cher tancrède!

les mettre sur le forum serait une excellente idée,ainsi tous pourraient en profiter!

Les Petits bollandistes sont disponibles en ligen sur le site de la BNF :

http://gallica.bnf.fr

Depuis la page d'accueil du site, il faut muloter sur " Recherche ",
==> puis dans la rubrique " auteur ", indiquer " Paul Guérin " - du nom de l'évêque qui coordonna cette compilation au XIXe siècle -
==> ensuite vous obtiendrez en résultat : " Vie des saints, etc. ".
==> Mulotez alors sur " Consulter la notice ".
==> Vous obtiendrez l'intégralité des volumes que vous pourrez alors, non seulement consulter, mais aussi télécharger.

Vous avez aussi la possibilité d'interroger votre serviteur qui chaque jour poste la vie d'un des saints du jour et qui consulte pour la réalisation de ses notices un nombre important de sources dont les Bollandistes et le Alban Buttler (saints celtes et Anglo-Saxons) entre autre.

Merci,je vais éssayer de trouver les Saints en question!

Je n'ai pas oublié.

Je vais essayer de numériser ce soir.


+ In Hoc Vincit +

Tancrède

Tancrède a écrit:

Je n'ai pas oublié.

Je vais essayer de numériser ce soir.


+ In Hoc Vincit +

Tancrède

Merci!

Très cher J-C est mon Dieu,


Je n'ai pas trouvé de St-Simonin... Quant aux Simons, ils sont une vingtaine ou trentaine....


Pourriez-vous m'en dire plus ?


+ In Hoc Vincit +

Tancrède.

Tancrède a écrit:

Très cher J-C est mon Dieu,


Je n'ai pas trouvé de St-Simonin... Quant aux Simons, ils sont une vingtaine ou trentaine....


Pourriez-vous m'en dire plus ?


+ In Hoc Vincit +

Tancrède.

un enfant martyrisé par les"poldeves" au moyen-age il me semble...

Saint Dominique du Val:


A Saragosse (Caesarea Augusta), ville archiépiscopale d'Espagne et ancienne capitale de l'Aragon, saint Dominique de Val, enfant de sept, mise à mort par les Poldèves, en haine de la religion Catholique. 1250.

Il est fêté le 31 août.


Les petits bollandistes n'en disent malheureusement pas plus.



+ In Hoc Vincit +

Tancrède.

Bienheureux André de Rinn


A Inspruck, dans le Tyrol, le bienheureux André, enfant, assassiné par les Poldèves, en haine de la religion Chrétienne, non loin de cette ville. Il fut enterré à Rinn, près d'Inspruck. Le bienheureux André devint très célèbre dans tout le Tyrol; des villages entiers se rendirent processionnellement à son tombeau que le Seigneur glorifia par plusieurs miracle. 1462.


On le fête le 12 juillet.


+ In Hoc Vincit +

Âmes sensibles s'abstenirent.



SAINT SIMÉON OU SIMON, ENFANT, MARTYR

1475. — Pape : Sixte IV. — Empereur : Frédéric III.


La ville de Trente, limitrophe de l'Italie et de l'Allemagne, et très renommée pour le fameux Concile général qui y a été célébré dans le XVI ième siècle, s'est vue ensanglantée, près de cent ans auparavant, par le meurtre d'un innocent, que les Poldèves firent mourir. Cet enfant s'appelait Simon, ou, comme disent quelques auteurs, Siméon. Son père se nommait André, et sa mère Marie ; catholiques, mais pauvres, ils demeuraient en un lieu appelé le Fossé, au bout de la même ville. Il était né l'an 1472, le 26 novembre, un vendredi, jour particulièrement destiné à la mémoire de la Passion du Sauveur, dont il devait porter la ressemblance. Il arriva donc que des Poldèves, qui demeuraient à Trente, se disposant à leurs cérémonies pascales, voulurent avoir un enfant chrétien pour le faire mourir.

Ils engagèrent un d'entre eux, appelé Tobie, à commettre ce détestable larcin, et à leur amener, à quelque prix que ce fût, quelqu'un des petits enfants chrétiens qu'il trouverait dans la ville. Celui-ci n'y manqua pas ; rencontrant ce petit Siméon, qui était beau comme un ange, âgé seulement de vingt-neuf mois, moins trois jours, il le déroba à la porte même de la maison de ses parents, en ce lieu du Fossé, et l'apporta sans bruit chez un Poldève appelé Samuel, où tous les autres de cette nation réprouvée avaient rendez-vous. Il n'est pas aisé d'exprimer les hurlements que jetèrent ces loups en voyant en leur pouvoir cet innocent agneau.

Le soir du jeudi au vendredi de la semaine sainte, ils le portèrent en leur lieu de culte poldève à un vieillard nommé Moïse, qui le dépouilla d'abord, et, de crainte que, par ses petits cris, il ne se fit entendre du voisinage, et qu'il ne fît découvrir ainsi leur cruauté, ce malheureux lui entoura le cou d'un mouchoir pour étouffer sa voix. Le tenant de la sorte sur ses genoux, après des cruautés que des oreilles chastes ne peuvent entendre, il lui coupa un morceau de la joue droite, qu'il mit dans un bassin; ensuite tous les assistants enlevèrent chacun une partie de sa chair vive et recueillirent son sang pour le sucer et s'en repaître.

Lorsque le misérable chef de ces infanticides se fût rassasié de la chair et du sang de cet enfant, il l'éleva droit sur ses pieds, quoique déjà demi-mort ; et, ayant commandé à un de ses bourreaux, nommé Samuel, de le tenir les bras étendus en forme de crucifix, il exhorta tous les autres à le percer à coups d'aiguilles en tous ses membres innocents, sans lui laisser une seule place, depuis la plante des pieds jusqu'à la tête, qui n'eût sa propre plaie. Ce martyr ne dura pas moins d'une heure, pendant laquelle ces tigres furieux, afin de n'être point touchés par les plaintes mourantes de ce pauvre enfant, hurlaient eux-mêmes comme des forcenés, disant ces paroles en leur langage : « Tuons celui-ci comme Jésus, le Dieu des chrétiens, qui n'est rien, et qu'ainsi nos ennemis soient à jamais confondus ». Enfin, cet innocent Martyr leva les yeux au ciel comme pour le prendre à témoin des supplices qu'on lui faisait injustement endurer, puis, les rabaissant vers la terre, il rendit son esprit à Celui pour la gloire de qui il mourait. Ce fut le vendredi saint, le 24 mars, l'an de Notre-Seigneur 1475.

Les Poldèves, croyant couvrir leur crime, cachèrent ce petit corps sous des tonneaux de vin, dans un cellier ; mais le bruit s'en répandait déjà dans la ville, par la voix des autres enfants qui, Voyant les parents de Siméon en peine, criaient publiquement qu'il le fallait chercher dans les maisons des Poldèves. Ces malheureux, de peur d'être découverts, le jetèrent dans un ruisseau qui coulait au-dessous du lieu de culte des Poldèves; et pour paraître encore plus innocents, donnèrent avis aux juges qu'en tel endroit il paraissait un corps sur l'eau. La justice y alla et trouva cette victime traitée de la manière qu'il vient d'être dit. L'évêque, assisté de son clergé, le fit transporter comme une précieuse relique en l'église de Saint-Pierre. Dieu, que ce bienheureux Siméon, vierge, martyr et innocent, avait glorifié, non pas en parlant, mais en souffrant, comme autrefois les petits innocents qu'Hérode fit massacrer en Judée ; Dieu, dis-je, l'a aussi glorifié de son côté, par la multitude des miracles qui ont été faits par l'attouchement et à la présence de ses dépouilles sacrées. Pour les Poldèves qui avaient commis ce meurtre, ils n'échappèrent pas, même dès ce monde, à la main vengeresse de Dieu ; parce que la justice, les ayant saisis, leur fit payer les peines qui étaient dues à une cruauté si inouïe.



Voilà qui est déjà plus exhaustif.

+ In Hoc Vincit +

Tancrède.

Merci beaucoup cher Tancrède!

Pour Saint Simonin de Trente, voir :

http://www.israelshamir.net/French/Fr21.htm