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 Culte de Lucifer : étape importante au Kazakhstan.

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2 participants
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Etienne VII
Chevalier
Etienne VII


Nombre de messages : 687
Localisation : Mon coeur en Bretagne, mes pieds en France, mon âme au Ciel.
Date d'inscription : 03/10/2006

Culte de Lucifer : étape importante au Kazakhstan. Empty
MessageSujet: Culte de Lucifer : étape importante au Kazakhstan.   Culte de Lucifer : étape importante au Kazakhstan. EmptySam 7 Oct - 22:26

http://religion.info/french/articles/article_264.shtml

==> Les 12 et 13 septembre 2006, le Kazakhstan organisait son second «Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles.» Un événement destiné à donner au président kazakh, Noursoultan Nazarbaev, l'image d'un modèle de gestion politique de la question interreligieuse. Image qu'il veut imposer à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Reportage dans les coulisses d'un exercice de diplomatie post soviétique.

(...) Mieux, l'ancien apparatchik est parvenu, notamment grâce à la dernière partie de son discours d'ouverture du congrès, à se présenter comme un modèle pour le monde à la quarantaine de délégations de très haut niveau, représentant près de vingt religions, qui ont répondu «oui» à son invitation. Autour de l'immense table ronde sise au cœur de la pyramide de la Paix et de la Concorde, édifice de verre et de granit, de 62 mètres de haut, tout juste achevé selon les plans du célèbre architecte britannique Norman Foster, chacune a ouvert son allocution de dix minutes par un éloge de leur hôte. Comme le bouddhiste coréen Ji Kwan, qui a qualifié le Kazakhstan de «véritable modèle de coexistence pacifique pour les autres pays.» Le grand rabbin ashkénaze d'Israël, Yonah Metzger, quant à lui, a proposé de décerner à Noursoultan Nazarbaev le titre d'«Homme de l'univers.» (...)

(...) Le Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles est un des instruments imaginés par M. Nazarbaev et son entourage pour donner toute sa puissance à l'idéologie eurasiste. Astana ne lésine pas sur les moyens pour ce faire. La construction de la pyramide, «plus grande que la cathédrale Saint Paul», lit-on sur le site web du congrès, n'en est que la partie la plus visible. L'œuvre hébergera ensuite notamment l'Assemblée des peuples du Kazakhstan. Tout a été fait pour accueillir au mieux les délégations. La communication a été confiée à une agence occidentale spécialisée, APCO. Ce qui permis à une bonne partie des 300 journalistes accrédités de venir couvrir l'événement tous frais payés. (...)

Certains discours sont un peu plus entrés dans le vif du sujet, ont abordé le rôle négatif des religions dans certains conflits. Sans parler du petit incident de la première journée lorsque le rabbin Metzger a montré une photo des trois soldats israéliens enlevés au Proche-Orient. Ce qui lui a valu quelques répliques, modérées, de la part de représentants venus d'Iran et du Pakistan. Le ton des deux jours de congrès fut néanmoins largement dominé par des louanges à la religion, facteur de paix.

«Ce n'est pas dans ce genre d'enceintes que des choses se disent», nous confiait au terme de la première journée un chrétien assis à la table, et préférant ne pas être nommé, «on y entend beaucoup de blabla. Même les provocations, comme celle du rabbin, ne sont pas violentes. Mais on se doit de participer à ce genre d'événements. On ne peut pas ne pas venir à un congrès sur la stabilité dans le monde et le rôle des religions pour ce faire.» Au terme du congrès, le même représentant chrétien ne niait pas «l'utilité d'avoir fait le déplacement. On se rencontre,on se serre la main, échange nos cartes de visites, parfois dans nos hôtels on en profite pour discuter.»

(...) Au cinquième étage de la pyramide, les journalistes, dans une salle fort bien équipée, suivent sur des écrans les discours qui se déroulent deux niveaux plus bas. Ceux venus d'Israël refusent de serrer la main à leurs confrères iraniens. Les Kazakhs, travaillant pour des médias contrôlés par le pouvoir, interviewent les correspondants occidentaux, arabes ou chinois. Celui d'un grand groupe européen se voit demander par une chaîne kazakhe si «il pense que ce congrès est un événement politique ou spirituel?» Après avoir souligné qu'il était organisé par le président, et qu'on ne pouvait exclure qu'il a pour une part un sens politique, la seconde question fuse, avec un brin d'agacement : «Et quand vous les verrez tous prier ensemble, vous direz la même chose?» Le 12 septembre au soir, les chaînes du pays couvrent très largement l'évènement. Tout le pays sait tout le bien que les religieux du monde entier pensent de son président. (...)

(...) Le Kazakhstan, modèle pour le monde de gestion de la question interreligieuse? A la veille du congrès, des groupes religieux du pays et des défenseurs des droits de l'homme, comme la Comité Helsinki, ou des libertés religieuses, comme Forum 18, élèvent la voix. Tandis que Ninel Fokina, du Comité Helsinki d'Almaty, dénonce la demande du nouveau Comité des affaires religieuses du pays de contrôler plus étroitement les groupes appartenant aux religions non traditionnelles (comme les baptistes et d'autres «sectes» protestantes), que le titre du congrès exclut de facto, Forum 18 met en ligne un article intitulé «Kazakhstan: jusqu'où va la tolérance envers les minorités religieuses?»

Même si la tolérance est réelle, de l'avis de beaucoup d'observateurs du Kazakhstan et de membres des religions qui s'y pratiquent, peu estiment que le modèle puisse être exporté. «Il faut cependant garder à l'esprit que concordance religieuse en Asie centrale signifie davantage cohabitation pacifique que réelle entente et dialogue, estime Sébastien Peyrouse, politologue, spécialiste des religions en Asie centrale. Chacun vit côte à côte, sans trop se critiquer ouvertement et publiquement. Cependant, ils vivent pour la plupart dans une ignorance assumée l'un de l'autre, la plupart d'entre eux ne sont pas prêts à un dialogue.»

Un dialogue qui n'est généralement pas réclamé. La suprématie des Kazakhs, et de leur islam, est acceptée. Dans ce pays profondément marqué par la gestion soviétique des nationalités, la «kazakhisation» de la société mise en place par Noursoultan Nazarbaev, à savoir le fait que l'essentiel du pouvoir politique et administratif revient aux Kazakhs, est considéré comme «légitime par les minorités, ethniques ou religieuse. Pour peu qu'elles ne soient pas opprimées. Ce que ne fait pas M. Nazarbaev, peut-être un modèle pour l'ancien espace soviétique. (...)

==> Pour apprécier la Pyramide de la Paix :
http://www.linternaute.com/savoir/grands-chantiers/06/diaporama/pyramide-de-la-paix-norman-foster/1.shtml
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Ar-Ka.
Chevalier



Nombre de messages : 633
Date d'inscription : 27/08/2006

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MessageSujet: Re: Culte de Lucifer : étape importante au Kazakhstan.   Culte de Lucifer : étape importante au Kazakhstan. EmptyDim 8 Oct - 9:58

Citation:
"Le grand rabbin ashkénaze d'Israël, Yonah Metzger, quant à lui, a proposé de décerner à Noursoultan Nazarbaev le titre d'«Homme de l'univers.» (...)"



On voit bien d'où vient la manip, là... Twisted Evil Laughing
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