Voici le texte d'une homélie de 'Mgr' Saïd curé de la Paroisse Notre-Dame du Liban à Paris, qui aura au moins le mérite de réveiller les tradis qui pensent encore que les maronites ne connaissent pas la crise de l'Eglise:
En ce 2ème dimanche du Temps pascal, à savoir celui du Renouveau de la foi à la suite de l’apôtre Thomas selon la Liturgie maronite, en même temps que celui de la Miséricorde divine depuis l’an 2000 pour l’Eglise universelle, je ferai, avec vous, chers paroissiens et paroissiennes de Notre Dame du Liban à Paris, une sorte d’examen de conscience : comment est-ce que j’essaie de témoigner du Christ ressuscité ?
Au nom de mon ministère presbytéral, je me retrouve plus vivement à l’écoute de la triple question de Jésus : « Pierre, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » et de la triple réponse de Pierre, plus ou moins dépité : « Oui, Seigneur, Tu sais que je T’aime ! ». Oui, en tant que curé, je reconnais que mon amour pour Jésus-Christ dans le visage de chacun des fidèles qu’Il a pu me confier et/ou mettre sur mon chemin n’a pas toujours été ni au beau fixe, ni à la hauteur du ministère pastoral du Bon Berger dont Il m’a donné l’exemple : j’implore un accroissement de sa grâce dans l’accomplissement de ma tâche.
En tant qu’intendant du Foyer Franco-Libanais, de cette Maison patriarcale maronite et libanaise plantée comme un étendard sur la Montagne Sainte-Geneviève au cœur du Quartier latin et donc au cœur de Paris, de la Ville-Lumière de l’Europe, ai-je fait briller au mieux l’éclat de ce Liban message unique de paix et de liberté plurielle dans sa symbiose amicale multiséculaire avec la France des Droits de l’Homme ? Comme le rayonnement d’un tel éclat ne repose pas sur ma seule direction mais dépend aussi, et pour au moins une égale part, de la gouvernance du Conseil d’Administration de la ‘Fondation Le Foyer Franco-Libanais’, laquelle fête justement cette année son 70ème anniversaire, je m’invite avec les éminents membres de ce Conseil à une réévaluation du vécu de la Fondation. Celle-ci devra revenir, entre autres témoignages, à ceux des amis et des anciens résidents du Foyer, comme, par exemple, à travers la création d’une Amicale qui ressuscite le vécu de l’Institution par ceux de ses familiers à travers les dernières décennies. Force nous est alors de reconnaître la bienveillance de la France vis-à-vis du Liban et, surtout, l’amitié respectueuse et compatissante qui a toujours lié la France au Patriarcat maronite.
Mais c’est la sollicitude que m’a confiée Sa Béatitude envers tous les Maronites de France, qu’ils soient de passage ou en séjour résidentiel, qui me préoccupe le plus : comment porter le souci de tous et de chacun des Maronites de France estimés à plus de 75000 lorsqu’ils sont répandus aux six coins de l’Hexagone ? Comment leur faire parvenir la Bonne Nouvelle du Christ Vivant, avec les couleurs et nuances de la Tradition maronite, si un maillage systématique de la bonne terre de France, et en étroite collaboration avec nos frères latins qui essaient depuis plus de 50 ans de s’y prêter au rythme des besoins, ne s’attelle à permettre au fidèle maronite où qu’il soit de s’acquitter de l’obligation sienne d’honorer son appartenance et à l’Eglise universelle et à son Eglise orientale rituelle ? Le site internet http//www.notredameduliban.org lancé depuis plus de 4 ans veille à rendre la Liturgie maronite à la portée de toutes et de tous et à entretenir et à garder vivant un lien culturel communautaire entre eux et entre chacun d’eux et le Vicariat patriarcal : il s’étoffera bientôt de l’enseignement de la langue syriaque, de celle du Christ et de ses disciples, et d’autres commodités au gré des besoins et des moyens disponibles.
Et l’union de prière, en communion avec le Pape, avec le Patriarche, avec l’Ordinaire des Catholiques des Eglises Orientales résidant en France et avec le Vicaire patriarcal maronite en France demeure la garantie de la foi, de l’espérance et de la charité de tout un chacun sur son chemin d’Emmaüs, par ces temps de grande affliction que nous vivons avec le Liban, avec son peuple, et plus spécialement ses Eglises.
source: http://ndlweb.free.fr/coin.html
Ce curé décidément fait de l'excès de zèle en matière de religion de l'homme. Après sa communion sacrilège à un culte protestant, voilà qu'il prêche ouvertement les Droits de l'Homme sans Dieu aux brebis perdues qui ont le malheur de le suivre ! Et encore ce n'est qu'un exemple du matraquage humaniste permanent auquel sont soumis les fidèles de ce centre stratégique de la maronité en France et dans toute l'Europe.Pas étonnant quand on sait que l'octroi de cette église aux maronites fut le fruit de négociations entre le pauvre Patriarche Elias Hoayeck alors encore évêque, et ... la Troisième République !! Et aussi qu'un des prédécesseurs de Mgr Saïd n'était autre que le Père Assad Mghannès, celui qui a infusé à l'église maronite le personnalisme de Maurice Zundel et Emmanuel Mounier !