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| L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk Jeu 10 Mai - 21:40 | |
| Le 24 avril 2007 a été annoncée l'ouverture à Minsk d'une mission diplomatique de l'Union européenne. Celle-ci sera présidée par le Belge Jean-Eric Holzapfel. Cet évènement paraît couronner les efforts des eurodéputés, en particulier des Polonais, qui militaient pour cette mesure depuis près de deux ans (depuis, en particulier, la résolution adoptée le 29 septembre 2005 par le Parlement européen sur la situation au Belarus).
Les Polonais siégeant au Parlement européen ont en effet été largement associés aux discussions qui se sont tenues dans cette instance sur le sujet des relations entre l’Union européenne et le Belarus. Sur les vingt-six membres que compte la Délégation pour les relations avec le Belarus, six sont Polonais. Leur implication dans ce dossier a conduit à un durcissement de l’attitude de l’Union européenne vis-à-vis de Minsk. Celle-ci a ainsi, le 10 avril 2006, interdit de visa une trentaine de responsables bélarusses, dont le Président Loukachenko, et a le 18 mai suivant, décidé le gel de leurs avoirs à l’étranger. Dans l’immédiat, les députés polonais cherchent surtout « à mettre en place un régime de sanctions ciblées contre le régime, à assouplir le régime des visas d’entrée sur le territoire de l’Union européenne pour les Bélarussiens, à soutenir les médias libres du Belarus et à obtenir la libération des prisonniers politiques » aux termes de Bogdan Klich, Président de la Délégation du Parlement européen en charge des relations avec le Belarus(photo ci-dessous).
Pour Klich, l’activisme des députés polonais au sein du Parlement européen est en train de porter ses fruits : « Chaque Conseil des Affaires générales et des relations extérieures fait mention du Belarus dans les conclusions qu’il adopte, ce qui n’était pas le cas avant l’élargissement de 2004. C’est à la demande du Parlement européen, et en particulier des députés polonais, que la Commission a financé le lancement de nouveaux programmes de radiotélévision pour le Belarus en février 2006.» 2 millions d’euros ont été en effet débloqués par la Commission dans ce but en février 2006.
Le 21 novembre 2006, Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européen en charge des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage, a par ailleurs publié un non-papier proposant de faire du Belarus « un partenaire à part entière » de l'Union européenne si ce pays se montrait « disposé à aller vers une véritable démocratie et à respecter les droits de l'homme et la primauté du droit » . C’est aux yeux de Bogdan Klich un évènement considérable, et qui doit beaucoup à l’élargissement de l'Union européenne : « Le non-papier de la Commission de novembre aurait été impensable sans la contribution des parlementaires polonais aux débats sur le Belarus », affirme t-il.
Il est d’ailleurs significatif que le Prix Sakharov pour la liberté de pensée décerné chaque année par le Parlement européen, ait été, depuis l’élargissement de 2004, remis à deux reprises à des activistes bélarussiens: à l'Association bélarussienne des journalistes en décembre 2004, à Alexandre Milinkevitch en décembre 2006. Ces deux décisions symboliques marquent l’intérêt de plus en plus prononcé de l’institution strasbourgeoise pour la cause de la démocratie et de l’Etat de droit au Belarus. |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk Ven 11 Mai - 9:24 | |
| Entre la société décadente et "droitdelhommiste" de l'Union Européenne, et le régime "National-Bolchévique" de Loukachenko, je me refuserai toujours de choisir... | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk Dim 13 Mai - 8:20 | |
| Quelques précisions sur la Biélorussie:
Une économie hybride déconnectée de la mondialisation.
De tous les États européens issus de l’ex-bloc communiste, la Biélorussie est celui qui, selon les critères statistiques libéraux, serait le plus en retard, le moins dénationalisé et le moins désoviétisé. Dans les campagnes existent toujours les kolkhozes et les sovkhozes. 80 % du secteur industriel relève de l’État qui continue d’intervenir dans l’économie. L’importance du secteur public industriel s’explique par la nature de sa production. Pays sans grandes ressources naturelles et minières, la Biélorussie fut couverte à l’époque soviétique d’usines d’armement. Le complexe militaro-industriel y est puissant puisqu’il assure une grande part des exportations. Néanmoins, l’économie biélorusse ne se fige pas dans le soviétisme. Elle a abandonné les dogmes marxistes-léninistes et la planification quinquennale. Certes, les autorités la définissent soit comme une « économie socialiste de marché » inspirée de l’exemple chinois, soit comme une « économie libérale non chaotique », c’est-à-dire sans dévaluation brutale et répétitive de la monnaie, ni oligarques et mise à l’encan des richesses nationales. Les Biélorusses n’ont pas eu à pâtir des faillites retentissantes qui touchèrent les Russes et les Ukrainiens.
Les économistes constatent qu’au terme de dix années de transition économique dans les treize États ex-soviétiques, la Biélorussie détient la performance productive la moins accablante de l’ensemble. En 2000, le niveau du P.I.B. est de 88 % par rapport au niveau de 1990. Pour le premier semestre 2004, le taux de croissance s’approche de 10 %. Versé avec régularité, le salaire individuel moyen est de 170 $ par mois. Selon l’O.N.U., 40 % de la population vivrait en-dessous du seuil de pauvreté, mais cette paupérisation est atténuée par une vigoureuse politique redistributive et par la persistance du lien social entre les différentes catégories sociales et d’âge. Par contraste, la situation française paraît bien plus INQUIETANTE avec ses mendiants dans les transports parisiens et son tissu social qui se démaille rapidement. La solidité du lien social repose de plus sur l’émergence d’une économie sociale, dite « tiers-secteur », que stimule l’essor de petites entreprises de commerce et de services. 60 % d’entre-elles bénéficient d’ailleurs de l’aide financière des municipalités.
Populaire chez lui, détesté en Occident.
La Biélorussie étant hors d’atteinte de leur cupidité, les FINANCIERS MONDIALISTES poursuivent de leur vindicte le principal responsable de cette exception : Alexandre Loukatchenko. C’est leur cauchemar actuel. Né en 1954, cet ancien directeur de kolkhoze accède à la présidence de la République en 1994 à la surprise générale avec 80,1 % des suffrages. Sur un programme de lutte contre la corruption des élites, il écrase son adversaire du second tour, le Premier ministre sortant et ancien apparatchik pro-russe Viacheslav Kebitch, instigateur une semestre plus tôt de la destitution du père de l’indépendance, l’ancien physicien nucléaire et fils de zek, Stanislas Chouchkevitch. En 1995, au grand dam de l’O.S.C.E., Alexandre Loukatchenko fait approuver par référendum (un procédé typiquement populiste et démagogique, quelle horreur !) la diminution de moitié du nombre de parlementaires (un vrai crime de lèse-majesté !), l’officialisation du bilinguisme entre le biélorusse et le russe, la présidentialisation du régime (avec le droit de dissoudre la Chambre des représentants) et le rétablissement de certains symboles soviétiques, en particulier le drapeau. Dans les deux années qui suivirent, il scandalisa encore les grandes consciences en déclarant - par provocation - ADMIRER les deux plus grands dirigeants du XXe siècle : Staline et Hitler. En 1999, il aggrava son cas en allant à Belgrade, alors soumise aux bombardements de l’O.T.A.N., soutenir la Yougoslavie. Il fit preuve d’un courage certain puisqu’au cours du vol, son avion fut encadré par des chasseurs américains guère amicaux... Désireux d’éliminer un empêcheur de mondialiser en rond, les « Euroricains » orchestrèrent ensuite en 2000 - 2001 une campagne de déstabilisation en l’accusant de fomenter des escadrons de la mort contre les opposants. N’acceptant pas le référendum constitutionnel qui a prorogé de deux ans le mandat présidentiel, les eunuques lobotomisés de Bruxelles et de Washington l’ont déclaré persona non grata en Europe et en Amérique du Nord. La Biélorussie est enfin le DERNIER ETAT EUROPEEN qui n’appartient pas à ce cénacle dégoulinant de moraline qu’est le Conseil de l’Europe ! Outre une sympathie évidente pour ses prises de position anti-occidentales de la part de la Chine, de l’Iran et de l’ancien Tiers-Monde, Alexandre Loukatchenko bénéficie d’une indéniable popularité auprès de la population rurale, des fonctionnaires, des ouvriers et des employés. Ses succès électoraux expriment la gratitude des électeurs de ne pas connaître les affres de leurs voisins orientaux. Une tyrannie ?
Si l’on écoute les médias occidentaux et si l’on suit l’ineffable George W. Bush qui déclare : « Nous travaillons avec nos alliés et partenaires pour aider ceux qui veulent faire revenir la Biélorussie à sa juste place dans la communauté des démocraties euro-atlantiques. Il n’y a pas de place en Europe pour un régime de cette nature », la Biélorussie serait dirigée par un autre Milosevic ou un nouveau Saddam Hussein. Le 6 octobre 2004, le Congrès yankee a d’ailleurs reconduit le Belarus Democracy Act qui prévoit des sanctions économiques contre Minsk et des subventions appréciables pour les O.N.G. et l’opposition. La réalité est quelque peu différente. La Biélorussie n’est pas un vaste goulag. Le Biélorusse peut voyager librement à l’étranger, mais, depuis l’élargissement de l’Union européenne et l’extension des accords de Schengen, il a désormais plus de mal à visiter l’Ouest européen ! Le système politique est tellement multipartiste (une vingtaine environ) qu’Alexandre Loukatchenko ne dispose paradoxalement d’aucun parti politique propre. Cela l’arrange puisqu’il se place au-dessus de la mêlée politicienne. Certes, il y a eu en 2003 la tentative de l’Union républicaine biélorusse de la jeunesse, un mouvement civique de jeunesse calqué sur le modèle des Komsomols, mais son audience demeura marginale. Afin d’étayer le caractère autocratique, « fasciste », despotique du régime, on lui incrimine le maintien de la milice (l’équivalent de notre gendarmerie), la persistance des services secrets locaux sous le nom de K.G.B. et la célébration du fondateur de la Tchéka bolchevique Félix Dzerjinski dont la maison natale vient de devenir un musée. « Nous vivons des temps troublés, a justifié A. Loukatchenko, un peu comme l’époque où le grand homme a fondé sa mythique organisation. » Une volonté géopolitique ambitieuse La célébration de symboles et des personnages soviétique n’est pas surprenante. Ayant grandi à l’époque où l’Union soviétique était à son apogée, A. Loukatchenko est un nostalgique de l’U.R.S.S. L’un des grands axes de sa politique étrangère réside dans le rapprochement - toujours plus étroit - avec la Fédération de Russie, d’où la signature successive d’unions russo-biélorusses. Jusqu’à l’arrivée au pouvoir de l’énigmatique Vladimir Poutine qui ne l’apprécie guère, A. Loukatchenko misait sur les problèmes de santé de Boris Eltsine. Croyant - du fait des unions - à l’établissement d’une double citoyenneté entre les deux États, il envisagea probablement de se servir de son poste présidentiel pour se présenter à l’élection présidentielle russe. On peut penser que la « Famille » - l’entourage maffieux d’Eltsine - devina le calcul et le contra. A. Loukatchenko répliqua en réajustant assez significativement ses ambitions géopolitiques. En raison du refroidissement des relations avec Moscou, Minsk vient de relancer les programmes télévisés et radiophoniques en biélorusse, une langue parlée entre 5 et 15 % de la population. Mais le président biélorusse n’est pas un nationaliste. Il s’opposerait plutôt à un certain nationalisme « pan-biélorusse » qui souhaiterait réunir à la mère-patrie les deux millions de compatriotes qui vivent principalement en Ukraine, en Lettonie et en Lituanie, et les villes polonaise de Biélostok, russe de Smolensk et lituanienne de Vilnius, n’oubliant pas que c’est là que fut autorisé en 1905 le premier journal en langue biélorusse. L’encouragement à la langue biélorusse participe en outre à la politique de synthèse nationale. A. Loukatchenko entend assumer les contradictions de l’histoire. S’il restaure la symbolique soviétique, il se dit « orthodoxe athée », salue le caractère chrétien de la Russie blanche et soutient avec VIGUEUR l’Église orthodoxe. Cela peut agacer Poutine qui voit d’un mauvais œil cet effort, d’autant que certains cercles du jeune parti patriotique anti-capitaliste Rodina suivent cette expérience avec intérêt. L’autre orientation géopolitique dépasse le simple dialogue entre Minsk et Moscou. Elle s’inscrit dans l’affirmation du « néo-eurasisme ». L’attachement que porte le président biélorusse à l’U.R.S.S. n’est pas d’ordre idéologique, mais géopolitique. Il la considérait comme un facteur d’équilibre en Eurasie et un poids lourd majeur dans les relations internationales. Il a par ailleurs compris le jeu de certaines officines occidentales. Certaines misent sur la question territorialement inextricable des nationalités dans les Balkans, dans le Caucase et en Asie centrale... D’autres INFECTENT le corps social avec l’intention avérée d’affaiblir durablement les Slaves. On ignore trop le rôle de la pornographie en tant qu’arme de destruction massive sur les esprits. « Nous devons montrer à la société comment ils [les Occidentaux] essaient de faire de nos filles des prostituées [...], comment ils approvisionnent nos concitoyens en drogues, comment ils y propagent l’homosexualité. »
La Biélorussie cherche à renforcer la coopération entre les membres de la C.E.I. Minsk en est d’ailleurs le siège. Elle incite aussi à la constitution d’un ensemble économique eurasien avec les partenaires russe, ukrainien et kazakh. Rares, en revanche, sont ceux qui proposent une adhésion au machin tératologique bruxellocrate. Si la Biélorussie ne se trouve pas au cœur de l’Eurasie, sa situation géographique aux portes de l’Union européenne lui est favorable. Les entrepreneurs biélorusses perçoivent d’ailleurs leur pays comme la plate-forme idéale pour les échanges entre l’Union européenne et l’Eurasie.
Conclusion :
La société biélorusse paraît bien moins décadente que la nôtre, sur le plan des mœurs, et un peu plus à l’abri des appétits financiers de Wall-Street (encore que sur ce plan, il faille se méfier des apparences). En tous cas, il ne faut jamais perdre de vue qu’en cas de crise, ce petit pays sera immédiatement absorbé par l’immense Russie qui sera toujours dangereuse, du fait même de sa puissance, du poids de son Histoire, et des forces plus ou moins sataniques qui sont à l’œuvre, de façon traditionnelle, au sein du pouvoir moscovite… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk Lun 21 Mai - 11:32 | |
| 2 cartes pour mieux comprendre les "enjeux" liés à la situation politique du Belarus, pour l'UE comme pour la Russie : - Carte des gazoducs - Carte des oléoducs (en vert) et des gazoducs 20% du gaz russe exporté vers l’Europe de l’Ouest transite par le Belarus, essentiellement par le pipeline Yamal-Europe . L'oléoduc Droujba (Amitié), qui transite également par le Belarus, fournit quant à lui 12,5% de la consommation européenne de pétrole. |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk Lun 21 Mai - 17:37 | |
| Minsk: Ahmadinejad place Loukachenko au nombre de ses "meilleurs amis" . MINSK, 21 mai - RIA Novosti. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a indiqué lundi à Minsk que le président biélorusse Alexandre Loukachenko était l'un de ses meilleurs amis, intervenant à l'ouverture des négociations en tête à tête entre les deux chefs d'Etat. "Je vous considère comme l'un de mes meilleurs amis", a-t-il précisément déclaré, s'adressant à son homologue. M. Ahmadinejad considère que la consolidation des rapports bilatéraux entre la Biélorussie et l'Iran permettra de renforcer la paix et la sécurité sur les plans tant régional que mondial. " Nos Etats sont indépendants. Nous sommes amis et entièrement résolus à développer nos rapports. Notre coopération n'a pas de frontières, et nous ne voyons pas d'obstacles ni de barrières qui puissent l'empêcher", a ajouté le président iranien. Les rapports bilatéraux irano-biélorusses sont solides et s'inscrivent dans une perspective durable, a souligné M. Ahmadinejad. Les deux pays ont le potentiel nécessaire pour réaliser les ententes obtenues au cours des négociations de l'année dernière en Iran, ainsi que celles qui interviendront ces jours-ci à Minsk, affirmé le président iranien. Je pense que, plus "l'Axe du Mal" s'approche géographiquement de l'Europe, plus nous sommes exposés à des "dommages collatéraux"... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk Mer 23 Mai - 21:53 | |
| La Biélorussie se tourne actuellement de plus en plus vers l'Iran pour ses approvisionnements en pétrole. C'est la conséquence du comportement récent de la Russie. Celle-ci, estimant qu'elle se fait voler lorsque la Biélorussie réexporte le pétrole russe raffiné, a mis fin aux tarifs préférentiels dont bénéficiait cette dernière, à l'issue de 2 jours d'une "guerre du pétrole", en janvier dernier. Un comportement brutal qui traduit la volonté de Moscou de remettre la main sur les pipelines transportant les ressources énergétiques tirées de son territoire (cf aussi la "guerre du gaz" avec l'Ukraine l'an dernier).
Mais les Occidentaux s'intéressent aussi à ces pipelines... |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: L'Union européenne ouvre une mission diplomatique à Minsk Jeu 24 Mai - 10:46 | |
| Il y a une rivalité politique entre Loukachenko et Poutine ; chacun d’entre eux ayant ambitionné, à un moment de leur carrière, de devenir le président de l’union Russie-Biélorussie. Ceci peut expliquer les coups bas que s’assènent les deux hommes, mais je ne crois pas que cela puisse mener à un réel divorce, tant les deux peuples sont proches, les économies si imbriquées… Et la disproportion des forces, si flagrantes ! | |
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