Excellent Mc Goohan dans "Le Prisonnier"

http://theprizenarnumber6.mercyland.info/mcgoohan.html

Série tv des années 67, excellente analyse du mondiallisme. Sortie récente
en DVD par TF1, disponible.

AHHHHHHHHHHHHHHHH! Enfin quelqu'un qui connait!!!

Tout y est! Tout! Absolument tout!

Bref, "MA" série Culte depuis des lustres....

Allez...Bonjour chez vous! N° combien déjà?

Patrick McGoohan est né le 19 mars 1928. Il est marié, a trois enfants, et sera surtout reconnu pour son rôle de "John Drake" dans la série "Destination Danger" (Danger Man en vo).
Il aurait dû normalement interpréter Simon Templar dans la série "Le Saint" et également James Bond, seulement voilà, McGoohan acteur original refusera ces rôles car il trouvait les scènes trop sexy et refusait catégoriquement des scènes de baisers à l'écran (tout comme Lino Ventura, bravo l'artiste !). Alors en pleine gloire dans la série "Destination Danger" dans laquelle il jouera pendant plus de 4 ans, et parmi les acteurs les mieux payés en Angleterre, il quitte son rôle pour créer sa propre série tv : "Le Prisonnier".
Il monte alors sa propre Maison de Production avec David Tomblin (Everyman Films), et fait appel à George Markstein pour les scénarios. Malgré cette aide c'est bien Patrick McGoohan qui créera, produira, interprétera, et sera derrière la camèra de son "bébé" tout au long de la série. C'est donc en 1967 qu'il devient le n°6 pour 17 épisodes. Son projet était de faire une série tv Intelligente, avec une qualité filmographique de cinéma. Elle se soldera malheureusement par un échec.

Après "Le Prisonnier", on reverra Patrick McGoohan dans des épisodes de la série tv "Columbo", mais également dans des films tels que "L'Evadé d'Alcatraz" et "Braveheart". Malgré un échec retentissant à son époque, sa série créée il y a maintenant près de 40 ans est désormais devenue culte : au moins l'acteur est toujours vivant pour voir ce juste retour des choses !

- 1995 "BraveHeart"
- 1981 "Scanners"
- 1977 "L'Homme au Masque de Fer"
- 1967 "Le Prisonnier"
-1964 "Scarecrow, L'Epouvantail"
-1959-1968 "Destination Danger"

C'est en 1967, le 29 Septembre que la série produite par ITC Entertainment sera diffusée pour la première fois en Angleterre jusqu'au 2 février 1968 (elle jouissait dans ce pays d'une couverture "fragmentée" : suivant la région où elle passait, les épisodes étaient diffusés à des jours différents. Certains fans de l'époque n'hésitaient d'ailleurs pas à se déplacer dans la région voisine pour voir les épisodes quelques jours avant qu'ils soient dans leur zone et voir ainsi une "rediffusion"). Elle sera diffusée au Japon du 2 Mars 1969 jusqu'au 22 Juin 1969 sur la chaîne tv NHK. En France, ce sera pour la première fois en 1968, puis elle sera rediffusée régulièrement : dans l'émission "Temps-X" dans le début des années 80, puis sur M6 dans les années 90, sur FR3, Le Satellite, etc. pendant un moment, les chaînes ne diffusaient que 14 épisodes sur les 17, et c'est ainsi que "L'Impossible Pardon"; "Musique Douce" et "La Mort en Marche" étaient tout simplement zappés. Heureusement, une fois ces trois
épisodes réintégrés, la série fut aprés rediffusée depuis intégralement. De même, nous n'aurons pas droit au générique original de fin : avec legrand-bi qui se constitue en donnant les crédits. Nous auront droit à un générique multicolore. C'est ainsi qu'en version original on entendra ce fameux dialogue :

Où Suis-je ?
Au Village.

Qu'est-ce que vous voulez ?
Des renseignements.

Dans quel camp êtes-vous ?
Vous le saurez en temps utile. Nous voulons des Renseignements, des Renseignements, des Renseignements...

Vous n'en aurez pas !
De gré ou de force vous parlerez.

Qui êtes-vous ?
Je suis le nouveau n°2.

Qui est le n°1 ?
Vous êtes le n°6.

Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre.

Tous les épisodes, même si ils ont été écrits par plusieurs scénaristes, seront produits par David Tomblin sauf le premier (George Markstein). Au départ McGoohan voulait faire une série de 7 épisodes, mais son producteur qui lui dit que le concept ne serait pas vendable, lui en demanda 26. Mc Goohan était incapable de concevoir 26 épisodes, ils tombérent donc d'accord sur 17. Tomblin travaillera 8 ans plus tard sur une autre série de ITC bien connue : Space 1999. A la première diffusion, le public devant le dernier épisode ne comprit rien du tout à la conclusion (on peut les comprendre un peu !) et outre le fait de faire sauter le standard, de la chaîne qui diffusait la série tv, d'insultes, certains fans furieux s'en prirent même à Patrick McGoohan et à sa famille, il dut déménager. Paradoxal, lorsque l'on sait que plusieurs décennies plus tard elle deviendra culte. Il existe une version "alternative" de l'épisode "Chimes of Big Ben" (Le Carillon de Big Ben) et disponible sur le coffret des DVDs français. A noter que la voix française de Patrick McGoohan est Jacques Thébault qui faisait également la voix française de Robert Conrad dans "Les Mystères de L'Ouest" et que Frank Maher était sa doublure dans la série (notamment pour les cascades).

Episode n° 1

Un homme au volant d'une voiture de sport se rend dans un parking souterrain quelque part dans Londres. Il marche d'un pas décidé dans un bureau où se trouve un personnage chauve auquel il remet avec fracas une enveloppe contenant sa démission. De retour chez lui, il fait sa valise en emportant divers documents. Soudain, à l'extérieur, un homme habillé en croque-mort injecte un gaz qui fait s'évanouir le héros. Celui-ci se réveille dans ce qui semble être son appartement... transporté au milieu d'une espèce de village de vacances paradisiaque : le soleil brille, les gens le saluent avec courtoisie... Le héros, dont on ne connaît pas le nom, est invité à se rendre chez le dirigeant de cet endroit bizarre : le Numéro Deux. Il fera ensuite la connaissance du gardien du Village : une grosse boule blanche qui étouffe ceux qui essayent de s'évader. Puis, le Numéro Deux l'emmène faire un tour en hélicoptère et lui présente les principaux bâtiments de cette prison de luxe. Il veut essayer de gagner sa confiance pour lui faire avouer les raisons de sa démission. Le héros est soumis à des questions très personnelles sur ses occupations, ses préférences politiques, mais il refuse de dévoiler quoi que ce soit. Plus tard, il rencontre le remplaçant de l'homme qui s'est présenté à lui en tant que Numéro Deux. Celui-ci lui attribue le Numéro Six en lui expliquant que chaque habitant du Village porte un numéro. Le Prisonnier refuse cependant de porter l'uniforme du Village (canotier et badge), et tente une nouvelle fois de s'échapper à bord d'un taxi, mais sans succès : il en est empêché par la grosse boule blanche. Il sera ensuite trahi par une villageoise et par un ancien camarade, Cobb, qu'il croyait mort... Qui est le Numéro Six ? Qui est le Numéro Deux ? Qui sont ces villageois ? Qui est le Numéro Un ?

Et Belphégor?? Mais sans doute êtes vous (encore) trop jeune chère Dhuoda??
Qui pourra dire quelles ont été les profondes influences exercées sur nos tendres cervelles de l'époque!!
Et que dire des plus djeunes qui seront élevés avec les sitco(n)ms brésiliens et étazuniens d'hier et d'aujourd'hui...

Quoique certaines séries américaines... Starsky et Hutch , l'enfer du devoir , Happy Days (!) et Startrek... et les zanglaises Monty Python, Chapeau melon et bottes de cuir, je censure volontairement Benny Hill (stupide mais qui m'a tant fait rigoler!).

C'était le quart d'heure culturel!

Si je vous parle du Prisonnier, ce n'est pas pour faire un numéro de télé nostalgie, mais pour décrypter les messages précis que Mc Goohan nous a envoyé alors qu'il n'était pas question de cartes de crédit, ni de téléphone sans fil, ni de videosurveillance, ni de nouvel ordre mondial.

Dans le premier épisode, N°8 joue aux échecs avec un vieil amiral. Celui-ci lui dit : "nous sommes tous des PIONS ici". Je ne puis m'empêcher de penser au livre de William CARR : Des Pions sur l'Echiquier, qui traite de cette question du gouvernement mondial caché.

Caché, oui, car personne ne sait QUI gouverne. Qui est le numéro 1 ?
Le N°2 le dit lui même : il ne sait pas qui est le numéro 1 ! Il a renoncé à le savoir, et aussi à savoir qui dirigeait ce Village au juste. De la façon dont il le dit, les deux interrogations semblent les mêmes. Il serait en effet étonnant qu'il n'y ait qu'un seul numéro 1, le N°1 étant plutôt une simple allégorie du "pouvoir" ou des "têtes". Un peu comme un gouvernement, peut-être ? En tout cas, exactement comme dans 1984 : "Big-brother" n'est pas un personnage existant réellement, mais un gouvernement s'identifiant en ce personnage. Dans le Village, ce gouvernement s'identifie au N°1.

L'excellente revue LIESI appelle ce numéro 1, le "Comité X", qui fait allusion à un collège restreint de quelques dirigeants, qui tournent à tour de rôle. Celui qui est inamovible et qui donne sens et cohérence à tout cela, nous le connaissons bien : c'est Satan/Lucifer, le Prince de ce monde, qui est déjà jugé et condamné....

Citation :

Si je vous parle du Prisonnier, ce n'est pas pour faire un numéro de télé nostalgie, mais pour décrypter les messages précis que Mc Goohan nous a envoyé alors qu'il n'était pas question de cartes de crédit, ni de téléphone sans fil, ni de videosurveillance, ni de nouvel ordre mondial....

Tout à Fait!!!!!!!!!

Donc repostez tous vos derniers messages dans un fil "nostalgie" et revenons sur le Prisonnier, s'il vous plait. Dans tous les cas, ils seront supprimés à terme, car polluant le présent sujet.

Merci.

Il est demandé de faire de même avec les réponses faites à Doudou, concernant le Travail, dans le fil sur les Musulmans. Il serait bon de les mettre dans ce fil:
https://gestadei.1fr1.net/Divers-culture-sports-loisirs-f5/Fil-emploi-et-suite-digression-du-Fil-devons-nous-t1514.htm

Re-Merci.

Holà, quel psychodrame pour une paire de posts sans doute pas impérissables, mais vu que l'on est dans la section "culture sport et loisir" et pas dans les fils "dénonciation de la conspiration mondiale", j'étais loin de me douter de cette réaction!
Cela pollue sans doute, mais n'enlève rien au post original de Diego... D'autant que si l'on doit réviser tous les messages ne "collant pas" exactement avec celui d'origine, il ne va pas rester grand chose.

Détendons-nous. L'été arrive et nous donnera l'occasion de regarder dans la sérénité ce monument Briton !

Et pour "Doudou", je sais pas... critique cinématographique... Bon je sors!

Citation :

Et pour "Doudou", je sais pas... critique cinématographique... Bon je sors!

Provo! Culturiste! Pompidoulien!

Melchisédech a écrit:

Holà, quel psychodrame pour une paire de posts sans doute pas impérissables, mais vu que l'on est dans la section "culture sport et loisir" et pas dans les fils "dénonciation de la conspiration mondiale", j'étais loin de me douter de cette réaction!
Cela pollue sans doute, mais n'enlève rien au post original de Diego... D'autant que si l'on doit réviser tous les messages ne "collant pas" exactement avec celui d'origine, il ne va pas rester grand chose.

Détendons-nous. L'été arrive et nous donnera l'occasion de regarder dans la sérénité ce monument Briton !

Et pour "Doudou", je sais pas... critique cinématographique... Bon je sors!

Dans le deuxième épisode intitulé : le Carillon de Big Ben, le n°2 a une conversation capitale pour comprendre la série toute entière et le sens de la critique du mondialisme. Dans le Village, sont réunis des agents secrets et des savants des DEUX CAMPS. En 1967, il faut entendre par deux camps, le bloc de l'ouest (USA-Europe, les démocraties) et le bloc de l'est (l'URSS et ses satellites communistes).

N°6 : N'avez-vous jamais songé que vous aussi vous étiez un prisonnier ?
N°2 : Oh si ! Mais je me suis résigné à mon sort et je ne cherche plus à savoir qui est le N°1 ni quel camp dirige le Village. Plus le temps passe et plus les deux camps DEVIENNENT IDENTIQUES.
Regardez ce qui a été créé ici : une communauté internationale. Quand les DEUX CAMPS qui s'y trouvent face à face réaliseront qu'ils se regardent comme dans un miroir, ils verront alors que c'est L'IMAGE DE L'AVENIR.
N°6 : Alors la terre entière sera comme le Village.
N°2 : Oui, c'est bien ce que j'espère. Qu'en dites-vous ?
N°6 : Je voudrais alors être le premier habitant sur Mars !

J'ai moi aussi regardé cette série à l'époque où elle passait sur les chaînes de notre télévision d'état.

Avec le recul, j'ai tout de même une question qui m'agace singulièrement la glande paranoïde.

Si l'on se penche un peu sur ce qui a fait une grosse partie du succès de cette série, je veux parler du "Village" de Portmeirion, on se heurte immédiatement à une foule d'éléments interpellants.

Le "créateur" de Portmeirion se nomme William-Ellis Clough.
Architecte visionnaire pour ne pas dire utopiste, il bénéficie d'une largesse incroyable de la part de la Couronne Britannique. En effet cette dernière lui donne (!) une partie d'une "réserve", enclave naturelle préservée. Le village le plus proche s'appelait par le passé Ipswitch, rebaptisé plus tard Ipwitch. Pour le personnage, pas grand chose à dire de plus sans entrer dans des recherches que je n'ai pas le temps de pousser, si ce n'est que son épouse est écrivain, et qu'elle se cantonne dans les contes de fées et les histoires de sorcières.

Les comptes rendus de visites relèvent tous la bizarrerie du lieu, notamment des rues en spirale débouchant sur une grotte, colonnades isolées et arc de triomphe sont également présents ainsi qu'un échiquier à échelle humaine avec lequel on ne peut jouer qu'en figurant les pions par des étres humains. Autre bizarrerie, une statue de William Shakespeare à l'échelle 1 penché à une fenêtre et qui regarde au loin, dont je doute fort qu'il recherche l'inspiration dans cette posture grotesque. Seul élément notable manquant à ce catalogue architectural, l'église.

Ce lieu fut très tôt réservé à leur propre usages pendant des périodes de vacances par des gens comme H.G. Wells et plus brièvement G.B Shaw. Dans les années 60-70 d'autres stars comme Brian Epstein (producteur des Beatles), les Beatles eux mêmes, Mick Jagger, Nicolas (?) Coward et j'en passe, y passèrent leurs villégiatures préférant pour cette fois le climat du pays de Galles au soleil des Dominions façon West Indies. Voilà pour le décor.

Sans viser loin de là l'exhaustivité, il est quand même à signaler que le traité d'architecture de Clough figure dans la bibliographie "recommandée" par Le Droit Humain aux côtés des Blavatsky, Bailey, Besant et autres Krishnamurti du même acabit.

Pour l'acteur McGohan, je n'ai pas le temps matériel de me pencher sur les aspects "discrets" de sa biographie, mais vous signalez "qu'il n'embrasse pas de femmes dans ses films", c'est tout à fait vertueux certes, mais celà ne veut pas forcément dire grand' chose, des loges britanniques ultrapuritaines l'interdisant purement et simplement, mais ce ne sont là que conjectures de ma part.

J'en viens enfin à la question que je me pose, "Le prisonnier", dénonciation ou annonce? On retrouve ce questionnement pour d'autres comme Orwell, Wells ou Huxley... Quand on connaît les prédispositions de certains milieux à parler en langage des oiseaux par dessus la tête des non-initiés, je pense pouvoir me poser cette question, sans d'ailleurs avoir forcément besoin de trouver la réponse plus avant.

L'univers utopique de cette série reflète "quelque part" le monde absurde vers lequel nous nous précipitons... Nous connaissons aujourd'hui les plans prévus de longue date, et je crois qu'en effet, ils sont déclinés clairement. Comme disait un mien professeur de mathématiques "il est plus simple de faire une démonstration quand on connait déja la réponse".

Voilà, j'espère sincèrement ne pas vous gâcher le plaisir de regarder ce qui reste dans ma mémoire comme une excellente série si anglaise et si délicieusement kitschissime. Mais je crois qu'il y a des écueils dont il vaut mieux se garder.

Citation :

Sans viser loin de là l'exhaustivité, il est quand même à signaler que le traité d'architecture de Clough figure dans la bibliographie "recommandée" par Le Droit Humain aux côtés des Blavatsky, Bailey, Besant et autres Krishnamurti du même acabit.

Intéressant et significatif.

Citation :

Pour l'acteur McGohan, je n'ai pas le temps matériel de me pencher sur les aspects "discrets" de sa biographie, mais vous signalez "qu'il n'embrasse pas de femmes dans ses films", c'est tout à fait vertueux certes, mais celà ne veut pas forcément dire grand' chose, des loges britanniques ultrapuritaines l'interdisant purement et simplement, mais ce ne sont là que conjectures de ma part.

Peut-être est-il tout simplement membre d'une autre confrérie, celle de la jaquette flottante (fort répandue outre-Manche si l'on en croit l'inoubliable Cressonnette)...

Citation :

J'en viens enfin à la question que je me pose, "Le prisonnier", dénonciation ou annonce? On retrouve ce questionnement pour d'autres comme Orwell, Wells ou Huxley... Quand on connaît les prédispositions de certains milieux à parler en langage des oiseaux par dessus la tête des non-initiés, je pense pouvoir me poser cette question, sans d'ailleurs avoir forcément besoin de trouver la réponse plus avant.

Sans doute. Si l'on en croit de bons auteurs, cela fait partie du jeu que ce dévoilement progressif de la cryptographie, partie parce qu'il faut bien accoutumer et sidérer le troupeau, partie par vantardise et aussi dans le cadre des rivalités qui --ne l'oublions jamais-- divisent ces beaux messieurs et belles dames (là, je parle en général, ne disposant pas d'infos particulières sur cette série!

À propos du Prisonnier, un petit détail qui a attiré mon attention sur un site consacré à la série (désolé, je n'ai pas son URL sous la main):

La fameuse phrase «Bonjour chez vous!» est la traduction de l'énigmatique salutation des habitants du Village, «Be seeing you!» assortie d'un curieux geste où l'index et le pouce forment un cercle porté devant l'œil (comme une sorte de monocle). Le site où j'ai lu l'info rapportait que le traducteur, désarçonné par cette expression difficile à traduire, n'avait pas trouvé mieux que «Bonjour chez vous!», laquelle formule, soit dit en passant, signait et authentifiait les canulars radiophoniques et téléphoniques de Francis Blanche pas mal d'années auparavant.

En fait, je trouve particulièrement intéressants cette expression «Be seeing you!» et le geste qui l'accompagne. Traduction possible: «À vous voir!», l'idée étant l'omniprésence de l'œil qui n'est pas que dans la tombe de Caïn. Symbole bien connu chez les Illuminati. Le Village est un monde panoptique sous surveillance permanente.

Et le facétieux Popolski, peut-être envoyait-il un signe aux initiés qui n'avaient pas encore compris qu'il était l'un des leurs, lorsqu'il faisait ce geste:

Mille fois merci à vous chers Melchisédech et Parvulus,

Voilà le genre de commentaire qui fait que l'on se couche le soir moins naïfs qu'on s'est levé le matin
et qui donne envie de rester sur Gesta...

Citation :

l'idée étant l'omniprésence de l'œil qui n'est pas que dans la tombe de Caïn. Symbole bien connu chez les Illuminati. Le Village est un monde panoptique sous surveillance permanente.

D'ailleurs, au centre de la salle de contrôle où siège le N°2, il y a un oeil lumineux au haut d'une pyramide au fond de la pièce. Nous sommes bien chez les Illuminati.

Citation :

"Le prisonnier", dénonciation ou annonce?

Petit complément sur la biographie de Mc Goohan : il est catholique et a pensé dans sa jeunesse entrer au Séminaire. Staline aussi, pourriez-vous me répondre, cela ne veut rien dire, et j'en tombe d'accord.

En effet, la série ne dénonce pas et surtout ELLE NE DONNE PAS DE SOLUTION. Le prisonnier n'arrive jamais à s'échapper, il revient toujours au Village. Pourquoi ? Parce qu'il fait confiance à ses anciens supérieurs et n'emploie pas les bons moyens pour partir définitivement.

Il me fait penser à ces anciens d'Ecône qui quittent la FSSPX pour cause de sédévacantisme mais qui sont toujours lefebvristes dans leur tête : ils ne quittent jamais la FSSPX, en fait. Le N°1 est à la fois dans la tête des gens et aux commandes du monde.

Pour sortir du Village, il faut réciter l'exorcisme de Léon XIII et le rosaire. L'anti-Village, c'est la Tour de David ! Mon Coeur Immaculé sera ton REFUGE, dit ND à Jacinthe de Fatima. Quand on pratique vraiment cela, on n'a plus de rapports avec le Village... on est vraiment libre dans le Coeur de Marie !

J'ai été frappé par le symbole du Village : un grand bicycle. Une petite roue reliée à une grande roue. La grande roue peut symboliser le camp de l'ouest (capitalisme des grandes banques qui ont soutenu financièrement le communisme), la petite roue, le camp de l'est, qui suit la direction mondialiste des banquiers de l'ouest.

Appliqué au domaine religieux, cela revient au même fonctionnement. La grande roue peut symboliser la secte conciliaire et les grandes fausses religions. La petite roue peut symboliser le monde des "traditionalistes" reliés à la secte conciliaire et qui vont dans la même direction que les conciliaires tout en étant "derrière", à la traîne. Tous faisant partie du Village et plus le temps passe et plus les traditionalistes ressemblent aux conciliaires, c'est pourquoi les pions de l'échiquier ne sont plus différenciés entre noirs et blancs, tous se ressemblent : les prêtres valides et les faux prêtres conciliaires, tous en soutane, tous célébrant la même messe St Pie V.

La seule façon d'échapper à la dictature du Comité X, du N°1, du Prince de ce monde, c'est de sortir totalement, y compris dans sa tête, des structures mises en place par lui pour nous tenir captifs et prisonniers de la pensée unique luciférienne.

On sait s'il est marié, McGoohan?

Oui, il a trois enfants : ce n'est pas ce qu'on peut appeler une famille nombreuse, mais il est père. Ce qui n'est en général pas le cas des grands initiés.

Cela ne veut pas dire, encore une fois, qu'il ne soit pas FM.

Ma réflexion sur sa possible homosexualité était une boutade. Rien de plus. Je n'ai aucune preuve de cela. Et d'ailleurs, Lino Ventura, qui «recrutait pas chez tonton», était, lui aussi, connu pour refuser d'embrasser ses partenaires féminines à l'écran...

Idem pour ma remarque sur les sectes maçonnes ultrapuritaines, conjecture, comme je l'ai signalé.
En
revanche ce qui n'est pas une conjecture, c'est son appartenance à une
compagnie théatrale rebaptisée après la guerre "le creuset" (terme
alchimicomaçonnique) d'où est également sorti Patrick McNee, héros de
"the avengers" (chapeau melon et bottes de cuir), autre série
britannique sensiblement de la même époque, qui elle a moins de
scrupule a aborder de front les "grands sujets chers aux conspiros", en
vrac : subjugation des foules, hypnotisme, drogues anihilant la
volonté, suggestion par ondes, robotique, cybernétique, clonage,
chirurgie plastique (usurpation d'identité), chantage et j'en oublie...
Il est à noter que ce sont pas des séries de "science fiction" comme il
en existait déjà aux US, mais bien des séries d'espionnage. On ne
pratiquait pas le mélange des genres.

Intéressante interview de Patrick McGoohan par téléphone à l'occasion du trentième anniversaire du "Prisonnier":

https://www.youtube.com/watch?v=jkWqeM-o1sA

N° 6 est mort.
RIP

https://www.dailymotion.com/video/kkZp4H8joeKrqXbEsg

Mais qui donc est N° 1?




NB: Pour les amateurs, la série repasse, depuis quelques semaines, sur une chaine de la TNT...