- France : La sauvagerie de l’avortement continue jour après jour. Aucune banalisation n’est permise, puisque sans répit « le cri des innocents brandit au ciel » (Pie XI). Comme déjà à plusieurs reprises dans le passé, RU a l’honneur - et l’obligation sacrée - de publier ci-après les derniers enregistrements dans le « Journal de bord » de l’association SOS MAMANS :
« Jeudi 4 oct. 2007. Nous l’appelons Kiki, car son nom est imprononçable. C’est notre 6e jeune fille esclave enceinte. Elle a 17 ans, d’origine Asie orientale, catholique. Elle dort la nuit dans une cave d’une ambassade africaine à Paris, ENCHAINEE afin qu’elle ne fasse pas une fugue. Elle est enceinte d’un mois, d’une « tournante » à 5, dans l’ambassade ! La famille de l’ambassadeur tient sa petite soeur, 10 ans, en otage afin que Kiki ne s’en aille pas et se tienne au carreaux. Nous arrivons à avoir ce contact moyennant une grand-mère vivant près de l’ambassade. Elle
s’est adressée à nous, nous connaissant de loin. Voilà l’histoire. Le plan de sauvetage est vite fait : dimanche rendez-vous sur un banc dans un parc parisien, pour concocter ensemble un plan. Il n’y a pas de schéma général de sauvetage, chaque maman est un cas particulier qui requiert une solution adaptée. Avec l’aide de Dieu nous les sortirons de là, maman et bébé, et la petite sœur aussi si possible pour éviter les chantages et exactions probables en pareil cas.
Lundi 8 octobre 2007. Tout est programmé avec Kiki. Mercredi après-midi 10 octobre quand la famille de l’ambassadeur ne sera pas là, sauf le chauffeur qui écoutera bruyamment ses CD dans sa chambre enfumée…, les deux fugueront de l’ambassade, amenant pratiquement rien sur elles sauf leurs passeports asiatiques. Kiki voulait faire avorter son bébé (« bébé d’un violeur … »), mais nous lui avons parlé doucement, et connecté son propre sauvetage avec le sauvetage de son bébé : « Nous te sauvons de l’esclavage, et toi, tu sauves ton bébé de l’avortement. Quoi de plus logique et de plus beau ! » Kiki a accepté, en souhaitant toutefois – au moins à l’état actuel – que le bébé soit adopté à la naissance par des parents adoptifs. Cela pourrait se faire, mais on verra jusque là, les choses évoluant rarement comme on le pense. - Rendez-vous donc après-demain l’après-midi dans un parc où nous accueillerons les deux sœurs esclaves, ensuite nous les acheminerons le même jour, après l’achat de quelques vêtements etc., vers l’étranger, un pays européen proche de la France, chez une de nos familles hébergeuses qui en loge déjà 3 petites mamans SOS! – On nous objecte : pourquoi vous ne travaillez pas avec le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM) à Paris ? Notre réponse : Eh bien, pouvez-vous garantir que ces associations-là – païennes par nature - soient contre l’avortement ? Il est clair que seuls nous pouvons nous occuper des ces jeunes femmes-là jusqu’à ce que le bébé soit né, sain et sauf ; ensuite on pourra peut-être parler avec ces associations pour un rapatriement éventuel etc. Un contact assez positif avec le Comité a déjà été pris dans ce sens, mais pas question de leur confier Kiki pour l’instant. Tant que le bébé est en danger d’IVG, nous serons là, et ce danger dure 9 mois.
Jeudi 11 octobre 2007. Opération réussie à 100 % pour Kiki et sa petite sœur Lily. Ils sont déjà à l’abri en dehors de Paris, voire de la France. Sur notre recommandation, elles avaient quitté l’ambassade sans aucun bagage (sauf leurs passeports), pour ne pas attirer la suspicion. Si elles avaient été rattrapées – et cela se peut puisqu’il y a des gardes qui font surface de temps à autre – elles auraient parfaitement pu dire : « Regardez le beau petit soleil sur Paris, on voulait juste se promener un peu »… et recommencer un autre jour. Notre auxiliaire à Paris, Léa, a pu voir les striures sur le dos de Kiki (17 ans), c’était atroce. Elle était bel et bien une esclave sexo-sado-maso. Sa petite sœur (10 ans) d’ailleurs aussi, ce que nous ne savions pas avant leur fugue. Nous avions confié à chacune d’elles, 3 jours avant l’opération, une médaille miraculeuse avec une chaîne, s’ajoutant à la petite croix en bois qu’elles portaient déjà en tant que catholiques depuis leur pays d’origine en Extrême Orient. Ainsi l’opération ne pouvait que réussir. Il paraît d’ailleurs que nous ne pourrons jamais les renvoyer vers leur famille, car celle-ci les aurait plus au moins VENDUES aux esclavagistes! Voilà les horreurs vers lesquels mène la pauvreté dans ces pays ! Bref, le cauchemar est terminé pour elles, Deo gratias ! Et merci à vous tous que nous savons constamment à nos côtés ! La bataille continue…» Fin de citation. – (ru)
PS : Voici les coordonnées de cette association : SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, T/F 0134120268, courriel: sosmamans@wanadoo.fr - site Internet: www.radio-silence.tv (rubrique SOS MAMANS)