luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: F. Buisson libre penseur ou maitre chanteur ? Mar 18 Déc - 0:39 | |
| - Citation :
- Il est l’un des principaux inspirateurs des réformes scolaires de la IIIe République et a contribué à leur efficacité en mettant en place les Écoles Normales Supérieures formant les personnels d’Écoles Normales.
Agrégé de philosophie et républicain, il a refusé de prêter serment à l’Empire, il est en Suisse comme professeur à l’Académie de Neuchâtel. Issu d’un milieu revivaliste, il évolue vers le christianisme libéral et fonde l’Union du christianisme libéral qui prônait un Évangile « sans dogmes, sans miracles et sans prêtres ». Il demande que l’enseignement de l’histoire sainte soit mis en dehors du programme des écoles primaires, et soit remplacé par une histoire de l’humanité. [toute ressemblance avec l'idéologie de 23, ricard et barbarin est fortuite] - Citation :
- Revenu en France après la défaite de Sedan, il est nommé en 1871 Inspecteur de l’enseignement primaire à Paris par le Ministre de l’Instruction publique de Thiers, Jules Simon. Cependant la décision est rapportée après les vives attaques de Mgr Dupanloup. Jules Ferry le nomme Inspecteur général de l’Instruction publique et, en 1879, Directeur de l’enseignement primaire. Ce confident parmi les plus intimes de Jules Ferry a élaboré « tous les projets de lois, tous les règlements, toutes les circulaires » de cette réforme. Il fonde la Revue pédagogique, le Musée pédagogique et obtient la création des ENS de Saint Cloud et de Fontenay-aux-Roses, dont la mission à l’époque est de former les maîtres des Écoles normales d’instituteurs. Il dirige la publication d’un vaste Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire où l’on peut lire : « aujourd’hui la plupart des principes pédagogiques proclamés par les protestants sont devenus comme la propriété générale des peuples civilisés ».
Il est nommé en 1896 titulaire de la chaire de pédagogie de la Sorbonne. [cela permet de bien comprendre le devoir de dialogue, d'ouverture, d'oecuménisme, ] - Citation :
- Républicain, pacifiste et engagé
Dreyfusard de la première heure, il participe à la création, en France, de la Ligue des droits de l’homme en 1898, dont il sera Président de 1913 à 1926. Il fut également président de la Libre Pensée. Il fait aussi une carrière politique, comme député radical socialiste entre 1902 et 1919.
Pacifiste (il a participé au Congrès de la Ligue internationale de la Paix qui s’était donné comme but la création des États-Unis d’Europe), il soutient dès le début la SDN. Il se consacre aussi au rapprochement franco-allemand surtout après l’occupation de la Ruhr en 1923, en invitant des pacifistes allemands à Paris et en se rendant à Berlin.
Il reçoit en 1927 le prix Nobel de la Paix, et distribue cette récompense à ses « fils adoptifs », les instituteurs de France, afin qu’ils puissent travailler au rapprochement des peuples par l’éducation des enfants.
il fut le président de la commission parlementaire (dont A Briand fut le rapporteur) chargée de présenter la loi de séparation [cela éclaire sur la propagande du système en faveur du pacifisme, de la lutte ou de la prière pour la paix, par delà les millions de morts qu'il provoque en 1914 jusqu'à demain ] - Citation :
- Définition du terme : LAICITÉ
Ce mot est nouveau, et, quoique correctement formé, il n’est pas encore d’un usage général. Cependant le néologisme est nécessaire, aucun autre terme ne permettant d’exprimer sans périphrase la même idée dans son ampleur.
La laïcité de l’école à tous les degrés n’est autre chose que l’application à l’école du régime qui a prévalu dans toutes nos institutions sociales. Nous sommes partis comme la plupart des peuples, d’un état de choses qui consistait essentiellement dans la confusion de tous les pouvoirs et de tous les domaines, dans la subordination de toutes les autorités à une autorité unique, celle de la religion. Ce n’est que par le lent travail des siècles que peu à peu les diverses fonctions de la vie publique se sont distinguées , séparées les unes des autres et affranchies de la tutelle étroite de l’Eglise. La force des choses a de très bonne heure amené la sécularisation de l’armée, puis celle des fonctions administratives et civiles, puis celle de la justice. Toute société qui ne veut pas rester à l’état de théocratie pure est bientôt obligée de constituer comme forces distinctes de l’Eglise, sinon indépendantes et souveraines, les trois pouvoirs législatifs, exécutif, judiciaire. Une autorité unique existe aujourd'hui ; elle est providentielle, et a amené la paix pour mille ans, lancien désert obscurantiste est devenu un oasis des droits de l'homme... | |
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