| Gesta Dei Per Francos Regnum Galliae, Regnum Mariae ! |
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| Louis Veuillot, soldat du Christ | |
| | Auteur | Message |
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luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| | | | Dhuoda Chevalier
Nombre de messages : 749 Localisation : Paris Date d'inscription : 11/03/2007
| Sujet: Re: Louis Veuillot, soldat du Christ Mer 30 Avr - 9:55 | |
| Merci Luernos pour ce beau texte d'un de mes modèles et maîtres, animé du zèle des convertis.
Et quelle plume. Rien de plus naturel et de plus admirable que sa correspondance.
Quelle âme surtout. Une âme de combattant de la foi sans pareil. Toujours bon mais jamais tiède. Un polémiste hors pair, jamais frileux, toujours prêt à rhabiller les bien-pensants. Des articles jubilatoires et parfois féroces. Dans le privé, une bonté vraie, qui n'existe plus.
Bref, à lire et à relire. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Louis Veuillot, soldat du Christ Jeu 26 Juin - 21:34 | |
| - Citation :
- Néanmoins, la rédemption n'est pas usée. Pour ma part, je relie volontiers les dénonciations faites au XIXe siècle par Dom Guéranger (Louis Veuillot, cardinal Pie...) aux avertissements du Ciel (La Salette..., avant Fatima) repris par le Magistère d'alors (Syllabus...). Le XXe siècle a payé cher la surdité du siècle précédent à des avis si sages : deux guerres mondiales avec ce charivari moral qui fait de la vie humaine un marécage vaseux, des sables mouvants.
Paroles extraites d'un entretien récent de Dom Hervé Courau Abbé de Triors (Fontgombault)... à la Nef! vous pensiez peut être que c'était une citation de l'Abbé Cellier-morrison le seul rempart catholique ? | |
| | | Credo Sénéchal
Nombre de messages : 1347 Date d'inscription : 30/06/2006
| Sujet: Re: Louis Veuillot, soldat du Christ Jeu 26 Juin - 21:59 | |
| - Citation :
- Fontgombault
Le délire!!! Fongombault? Vraiment? Mais qu'est-ce qu'il fout encore là?
Dernière édition par Credo le Mer 2 Juil - 20:17, édité 1 fois | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Louis Veuillot, soldat du Christ Mer 2 Juil - 18:08 | |
| - Citation :
- Le concile de Trente par le Père Jean-Michel Gleize
Jean-Jacques Rousseau et les implications politiques du débat sur le péché originel par Jean Cachia Le péché originel selon Teilhard de Chardin, exposé et critique par Gérard-Henri Baudry Le péché originel selon Claude Tresmontant par Paul Mirault De quelques erreurs récurrentes à propos du péché originel, de leurs conséquences et de leur correction par le Concile Vatican II (1962-1965) par Patrick Guelpa Deuxième Partie : Libres propos
Péché originel et évolutionnisme par Jean-Luc Denis Une interprétation de la Genèse par Jeanine Cadieu catéchisme. Qu'apprend-on à nos enfants ? par Pierre Essain Troisième Partie : controverse sur le sacerdoce féminin
avec Brigitte d'Arx, Marie-françoise Béal, Paul Mirault, Patrick Guelpa Quatrième Partie : autres articles et documents
Inter Signiores Cléricalisme des clercs et cléricalisme des laïcs dans la Sturlungasaga. Le cas de l'évêque Gudmundur Arason par Patrick Guelpa La pensée sociale de Mgr Pie par Paul MiraultNous remercions Jean-Michel Lartigaud pour l'illustration de couverture qui montre l'actualité de cette question théologique et anthropologique. source: http://www.catholicae-disputationes.org Il y a des grains de vérité et de bonté partout... Il serait intéressant d'en savoir plus. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Louis Veuillot, soldat du Christ Sam 20 Déc - 1:25 | |
| [quote]En 1863, quand Renan [LA VIE DE JESUS EN 1863] entreprit de détrôner Jésus-Christ, la France catholique tout entière se tourna vers Louis Veuillot et le pressa de descendre dans l'arène. Plusieurs réponses d'auteurs distingués avaient paru : celles de l'abbé Freppel, de Mgr Plantier, d'Auguste Nicolas, du P. Gratry, de l'historien Wallon, de l'abbé Darras. Mais le mal était immense. Seuls, dans le camp catholique, le génie et l'autorité de Louis Veuillot pouvaient combattre à armes égales un des plus perfides ennemis de Jésus-Christ. Si le journaliste répondit à l'appel de ses frères, il respectait trop le Christ pour Le servir en polémiste. Renan avait hypocritement étouffé la divinité de Jésus dans l'exaltation de son humanité. Louis Veuillot décida d'écrire la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ en insistant sur les preuves et les manifestations de Sa divinité. Il entreprend d'abord d'établir que le monde attendait le Christ. Le paganisme criait vers Lui dans les ténèbres, tandis que le judaïsme L'annonçait et L'appelait dans la lumière des prophéties. Rappelant, après Bossuet, qu'il y a un paganisme de la nature, béant sous les pas de l'homme, il montre comment la sagesse antique s'y engouffra. «Moïse, animé de l'esprit de Dieu, est le seul législateur de l'antiquité qui ose briser une idole populaire ; il n'a d'imitateurs que dans son peuple. Solon établit le temple de Vénus prostituée. Socrate, Platon, Cicéron, Sénèque croiraient volontiers à l'unité et à l'immatérialité de Dieu : mais Socrate mourant sacrifie à Esculape ; Platon se garde d'encourir une accusation d'impiété ; Cicéron, déjà prêtre du temple de la Terre, brigue et obtient la charge d'augure ; Sénèque observe les rites païens. «A renverser les simulacres, il fallait le bras des martyrs pour guérir le «chancre», il fallait leur sang généreux, devenu le sang du Christ. Les philosophes et libres penseurs païens ont fait ce que pouvaient faire ces bien-disants que le disciple de Socrate nous montre au banquet du poète Agathon. En discourant de la vertu et de la vérité, parfois admirablement, ils ont corrompu la terre. Le génie de Platon ébranlé par de lointaines vibrations du Sinaï, a rendu quelques magnifiques échos. S'est-il soucié que ce fût la vérité ?» (Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ. OEuvres complètes, t. 1, p. 26) «Quoi que l'on pense du génie de Platon, il faudra toujours reconnaître que la vérité lui fond dans la main, qu'il s'en amuse et qu'il s'amuse aussi du vice. Quoi que l'on pense des hauts pressentiments de Socrate, de ses qualités et de sa belle mort, il sera toujours vrai que Socrate ne connut pas ses fautes ou ne voulut pas les condamner. Platon méprisait les philosophes qui pouvaient se rendre assez clairs et assez simples pour être entendus des gens du peuple ; Socrate, après une vie de libre penseur, mourait sans avoir l'instinct du repentir. A ce trait du plus grand, et à ce trait du meilleur, on peut voir quels précurseurs du christianisme ils étaient». Et que dire de leurs successeurs? «La noble école de Socrate et de Platon enfanta les pyrrhoniens et les cyniques, et ces folles et impures sectes furent bientôt tout ce qui en resta. Il y a le même espace de temps, à peu près, entre l'enseignement de Platon et Cicéron qu'entre l'enseignement des apôtres et le premier concile de Nicée. Or, pour Cicéron, quelle vérité essentielle demeurait acquise et établie dans le genre humain ?» Aristote n'est pas moins décevant qui tire l'âme de l'entéléchie ou mouvement perpétuel. Toute l'intelligence antique s'exprime dans le mot de Pilate : Quid est veritas ? Aucun moraliste n'a la notion de la pureté ni de l'amour : «L'antiquité n'a en propre rien de chrétien, rien du tout. Doctrines, lois, moeurs, tout ce qui était de sa sagesse concourait pour écraser les petits et les faibles, l'enfant, la femme, le pauvre, l'esclave, le peuple. «...Le voluptueux Platon veut supprimer le coeur de la mère et le coeur de l'épouse, il tue l'esclave, il jette dans les lieux secrets les enfants mal venus. O Christ ! ô pureté ! ô amour! hâtez-vous, venez instruire la Samaritaine et relever la pécheresse qui pleure, et poser Vos mains sur la tête de l'enfant !» (Idem, pp. 30 et 31). Au moment même de la naissance de Jésus-Christ, Rome, qui a le monde sous ses pieds, est elle-même sous les pieds de Tibère en attendant Néron. «L'homme-dieu de Rome, c'est Tibère, qui va être Néron ! » Tel est le «dernier mot, la dernière expression religieuse et civile du polythéisme». Aux aberrations du paganisme et de l'idolâtrie, Louis Veuillot oppose le peuple élu avec son sacerdoce, son culte et ses prophètes. Il note toutefois le dérèglement des esprits, le déclin de la religion Poldève quand les semaines de Daniel approchent de leur terme. Les Saducéens incrédules et matérialistes, les Pharisiens durs et orgueilleux seront presque aussi loin du Christ que les païens. Tout concourra à faire éclater la divinité de Jésus-Christ : l'obscurité du paganisme, le flambeau des prophéties et les fausses clartés d'un sacerdoce Poldève dégénéré. 11 (extrait de "Louis Veuillot, héraut de Jésus Christ", en ligne sur ACRF )
Comparer la Foi de ce pauvre laïc ,avec ce qui sort du "Jésus de Nazareth" d'un riche pontife... | |
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