| Gesta Dei Per Francos Regnum Galliae, Regnum Mariae ! |
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| Dernier Evangile selon Saint Jean | |
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+3luernos de stercore E-M Laugier 7 participants | Auteur | Message |
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E-M Laugier Thèsard Hardcore
Nombre de messages : 1801 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Dernier Evangiel selon Saint Jean Sam 20 Sep - 15:16 | |
| - Citation :
- Initium sancti X Evangelii secundum Joannem.
Gloria tibi, Domine.
IN PRINCIPIO erat verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Hoc erat in principio apud Deum. Omnia per ipsum facta sunt : et sine ipso factum est nihil, quod factum est : in ipso vita erat, et vita erat lux hominum : et lux in tenebris lucet, et tenebrae eam non comprehenderunt. Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Joannes. Hic venit in testimonium, ut testimonium perhiberet de lumine, ut omnes crederent per illum. Non erat ille lux, sed ut testimonium perhiberet de lumine. Erat lux vera, quae illuminat omnem hominem venientem in hunc mundum. In mundo erat, et mundus per ipsum factus est, et mundus eum non cognovit. In propria venit, et sui eum non receperunt. Quotquot autem receperunt eum, dedit eis potestatem filios Dei fieri, his, qui credunt in nomine ejus : qui non ex sanguinibus, neque ex voluntate carnis, neque ex voluntate viri, sed ex Deo nati sunt.
(On fléchit le genou)
ET VERBUM CARO FACTUM EST,
et habitavit in nobis : et vidimus gloriam ejus, gloriam quasi Unigeniti a Patre, plenum gratiae et veritatis.
Deo gratias. - Citation :
- Commencement du saint X Evangile selon saint Jean.
Gloire à vous, Seigneur.
AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Tout a été fait par lui, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui. En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes, et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas reçue. Il y eut un homme envoyé par Dieu qui s’appelait Jean. Il vint pour rendre témoignage, pour servir de témoin à la lumière, afin que tous croient par lui. Il n’était pas la lumière, mais il venait pour être témoin de la lumière. La véritable lumière était celle qui éclaire tout homme venant en ce monde. Le Verbe était dans le monde et le monde a été fait par lui, et le monde ne l’a pas connu. Il est venu dans son domaine et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à ceux qui l’ont reçu il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont nés ni du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. ET LE VERBE S’EST FAIT CHAIR, et il a habité parmi nous. Et nous avons contemplé sa gloire, gloire du Fils unique venu du Père, plein de grâce et de vérité.
Rendons grâce à Dieu. N'étant pas protestant je ne dirais pas que c'est mon passage préféré ou favori, la bible n'est pas un roman de gare avc ses passages qu'on apprécie et ceux qu'on n'apprécie moins, par contre c'est sans aucun doute un des passages qui me marque le plus et qui bizzarement donne un coup de "fouet" dans les moments d'abandon. Il a sur moi un effet revigorant quand je le lis, je me sent gonflé à bloc et plus que jamais persuadé d'être du bon côté, d'être dans le vrai. Je ne sais pas si cette impression est normale, si parmi vous il y a ce même ressenti...
Dernière édition par Gardian le Dim 21 Sep - 18:10, édité 1 fois | |
| | | de stercore Chevalier
Nombre de messages : 946 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: DERNIER EVANGILE Dim 21 Sep - 0:13 | |
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| | | E-M Laugier Thèsard Hardcore
Nombre de messages : 1801 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Dim 21 Sep - 0:14 | |
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| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Dim 21 Sep - 1:34 | |
| Sur ce texte qu'on dirait tout directement prononcé par NSJC, et qui avait transmis par lui à Saint Jean, repose en particilier la distinction entre le Fils... et le Verbe., de laquelle résulte la question du "Filioque" Commentaire: Le Saint-Esprit apparaît dès les premiers textes de l’Ancien Testament : en Genèse I, 2 « l’Esprit de Dieu» est évoqué. On lui attribue également le don prophétique (Isaïe 61,1 par exemple), mais on ne sait encore si cette expression est employée pour désigner autre chose que l’action divine. Dans le Nouveau Testament la personnalité du Saint-Esprit apparaît plus évidente puisqu’il préside à la conception et au baptême de Jésus (Luc 1,35 ; Matth. 3,16). C’est sa consolation et sa présence qui sont promis aux Apôtres attristés par l’annonce de la mort prochaine du Rabbi, promesse qui devient réalité lorsque le divin Consolateur descend sur eux au Cénacle (Act.2, 1-4) L’arianisme va être l’occasion de définir et redéfinir le mystère de la Trinité. Macédonius, évêque de Constantinople, déposé en 360, affirmait que le Saint-Esprit est une créature du Fils, et le Fils une créature du Père. La divinité du Saint-Esprit a donc été définie solennellement par le pape Damase au concile de Rome en 380 et par l’épiscopat d’Orient au concile de Constantinople en 381. Avant d’aborder la question épineuse et difficile du Filioque dont peu de chrétiens comprennent les tenants et aboutissants, revenons sur la Trinité afin de bien comprendre ce qu’enseignent les textes. Avançons donc pas à pas : Dans le Nouveau Testament, le Père c’est Dieu et l’Esprit qui est issu du Père, c’est l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi, il est souvent dit que Dieu est esprit (jean 4.24) Le Fils, c’est Jésus de Nazareth, qui se désigne sans cesse luimême comme étant le fils de l’homme (ben adam en hébreu) et qui appelle Dieu « mon Père » (Matth.7,2 / Luc 2.49 / Jean 2.16 pour exemples). Jésus est donc très logiquement appelé « mon fils » par Dieu (Matth. 3,17 ou encore Luc 3,22). Le Fils de Dieu, dans la tradition hébraïque, c’est celui qui a reçu l’onction de Dieu (voir par exemple le Psaume 2 verset 7). La relation de paternité qui est évoquée par les Évangiles va donc de Dieu incréé à cet homme particulier qui est conçu par le Verbe dans le sein vierge de Marie. Pour le moment tout est simple et limpide. Mais depuis tout s’est compliqué lorsque la théologie hébraïque a été « polluée » par la philosophie de Philon d’Alexandrie et celle d’Origène ; en effet, pour eux, le Fils n’est autre que le Verbe. Pourquoi cette confusion? parce que Jésus est l’homme en qui se réalise l’union sans mélange ni confusion de l’homme créature et de Dieu créateur. Et c’est là le grand mystère de la création du monde. Voir Jésus, c’est donc voir le Père, son Père (Jean 14, L’Esprit qui est annoncé par le Christ est celui qui viendra faire connaître le Fils. L’Esprit-Saint, c’est donc l’Esprit de Dieu et donc du Père. L’Esprit-Saint est donc issu de Dieu. La confusion du Fils et du Verbe est étonnante et va conduire aux pires dérives. Dieu est unique et sa parole n’est pas une autre substance que Lui. Mais si vous pensez que le Verbe est fils de Dieu, alors vous êtes gnostique et vous ne pouvez faire autrement que penser qu’il y a une relation de paternité au sein même de la divinité entre Dieu et sa Parole. Or, si nous raisonnons bien, pour qu’il y ait « relation » de paternité, il faut bien qu’il y ait plusieurs êtres! On sort donc bel et bien du monothéisme ! Et la question aura beau être éludée au nom du Mystère (ultime recours de ceux qui pensent que la Foi est le contraire de la raison), la logique élémentaire nous enferme bel et bien dans cette conséquence. Saint Augustin, adoptant les concepts des alexandrins, éprouvera lui aussi de grandes difficultés devant ce problème théologique, certainement le plus ardu de tous. Cependant, il ne défend pas le trithéisme et on voit bien, en lisant son traité consacré à la Trinité, que les personae sont des relations en Dieu ; La paternité de Dieu, c’est Dieu lui-même ; la filiation, c’est Dieu et la spiration encore. Il y a donc un seul Dieu, unique, incréé. Toutefois, Saint Augustin, lui aussi, appelle le Verbe « Fils », influencé par les philosophes que nous avons évoqués un peu plus haut. On retrouvera le même enseignement chez saint Thomas d’Aquin: Dieu étant simple, les relations en lui sont identiques à son essence ; les relations sont divines et identiques à Dieu lui-même, ce qu’il explique dans la Somme Théologique (I, q. 28, article 3). De plus il n’y a aucune distinction à faire, en Dieu, entre son essence et son existence, car Dieu est nécessaire et il faut conclure que les personae sont de l’essence simple et unique de Dieu et de son acte. Les éléments de la problématique théologique qui va conduire à la disputatio entre les catholiques et ceux qui s’appelleront eux-mêmes les orthodoxes sont posés. Que fallait-il comprendre dans le texte du Symbole du concile de Constantinople (381) : « et dans l’Esprit-Saint … qui est issu du Père … » ? Soit, vous êtes orthodoxe et vous savez que le Verbe n’est pas le fils de Dieu, mais Dieu lui-même et vous vous contentez alors de dire que le Saint-Esprit, c’est l’Esprit de Dieu; Soit, vous avez été contaminé par la conception gnostique et pensant que le Verbe de Dieu est le fils de Dieu, vous êtes obligé de dire, pour ne pas consommer la rupture avec le monothéisme, que le Saint-Esprit est issu non seulement du Père, mais bien évidemment du Fils. Car si vous ne le dîtes pas, alors cela reviendrait à dire que le Saint-Esprit qui procède du Père, ne procède pas du Fils et qu’ainsi faisant le Père et le Fils sont deux êtres. « Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem, qui ex Patre Filioque procedit, qui cum Patre et Filio simul adoratur et conglorificatur, qui locutus est per prophetas. » La chose était encore aggravée par le fait qu’Origène d’Alexandrie employait le mot grec hypostasis pour désigner chacun des termes des relations divines : le Père = une hypostasis ; le Fils-Verbe = une hypostasis ; le Saint-Esprit = une hypostasis. Or, ce mot grec signifie « substance » ! Si donc les théologiens, du concile de Constantinople, ont fait cette adjonction latine au texte grec du Symbole, c’était pour éviter que l’on puisse dire que le Verbe de Dieu n’était pas la même hypostasis que le Père, ce que feront au fond les théologiens ariens. L’Église romaine a d’ailleurs mis du temps à accepter cette nouvelle terminologie … en effet, pour elle, il s’agissait d’une absurdité introduite par les philosophes alexandrins. Au fond, on peut supposer que c’est l’autorité de l’enseignement de saint Augustin qui a conduit le pape Léon III à accepter en 797 d’employer le mot «Fils » dans sa profession de foi : {post symbolum Constantinopolitanum sequitur} Sanctam autem, perfectam, inseparabilem et ineffabilem veramque Trinitatem, id est Patrem et Filium et Spiritum Sanctum, individuam confiteor in unitate naturae, quia trinus et unus est Deus … » . Il ne faut pas oublier que jusqu’au XIIe siècle compris, l’Église restera sous l’influence de la théologie de l’évêque d’Hippone. En 867, le patriarche Photius réunit un nouveau concile à Constantinople afin de remplacer le pape Nicolas. Il lui semble que Rome est devenue hérétique en introduisant le « filioque » dans le symbole de Constantinople (381). Nous avons conservé une lettre du Patriarche dans laquelle il exprime clairement sa position. Mais le drame était que Photius avait adopté le système des alexandrins et pensait donc que le Fils était le Verbe. Ainsi donc, le Saint Esprit, serait, - en admettant l’ajout du « filioque » - issu des deux autres hypostasis. Étant issu des deux autres hypostasis, le Saint Esprit serait donc inférieur aux deux autres, ce qui semble au théologien Photius être une humiliation inacceptable. Si Photius avait lu attentivement les textes de l’Église et ceux de saint Augustin, il aurait compris que cet ajout visait uniquement à rétablir le système du Nouveau Testament et à éviter le trithéisme alexandrin. Dire que le Saint Esprit procède du Père et du Fils, voulait simplement faire remarquer que Dieu est unique et que son Verbe c’est encore lui et qu’ainsi l’Esprit Saint est celui de Dieu et accompagne sa parole créatrice. Il faut donc bien reconnaître que Photius a été victime d’un lapsus théologico-philosophique et que pensant sauver le symbole de l’Église, il a prêché un trithéisme. C’est ce qu’affirmeront les théologiens latins au concile de Lyon de 1274 ; concile auquel devait participer le grand docteur Thomas d’Aquin qui malheureusement mourut en chemin. « Nous condamnons et nous réprouvons ceux qui oseraient nier qu’éternellement l’Esprit saint procède du Père et du Fils ; ou bien affirmer d’une manière téméraire que l’Esprit Saint procède du Père et du Fils comme à partir de deux principes et non comme à partir d’un seul principe … » Il fut donc proposé à l’Empereur Michel Paléologue cette nouvelle rédaction de la profession de foi : « nous croyons la sainte Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, un seul Dieu tout-puissant, et que, dans la Trinité, toute la divinité est également essentielle, consubstantielle, également éternelle, également toute-puissante, qu’il y a en elle une seule volonté, une seule puissance, une seule majesté, qu’elle est le créateur de toutes les créatures, de qui, en qui, par qui sont toutes les choses qui sont dans le ciel et sur la terre, visibles, invisibles, corporelles et spirituelles. Nous croyons que chacune des personnes dans la Trinité est vraiment, pleinement et parfaitement Dieu.» Pour conclure, on peut donc dire que par un glissement conceptuel, une erreur grave a pu être introduite dans la pensée chrétienne. Toutefois, Rome a toujours su garder, malgré l’usage qu’elle fait du mot «Fils » depuis saint Augustin, le plus strict monothéisme. Le drame de Photius est de n’avoir pas compris l’intention métaphysique des théologiens qui introduisirent le Filioque et d’avoir ainsi cru qu’ils rabaissaient le Saint Esprit, alors que pour eux, il ne s’agissait que d’affirmer le plus strict monothéisme. Photius est devenu trithéiste, peut-être sans réellement s’en rendre compte. donc quand on dit qui procède du Père... et du Fils c'est du "Verbe" dont on parle sous le terme de "Fils" , alors que ce terme devrait être réservé à NSJC, Vrai Dieu et vrai Homme, conformément au Nouveau Testament et à la Tradition apostolique primitive. | |
| | | Tancrède Comique suisse
Nombre de messages : 355 Date d'inscription : 26/10/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Dim 21 Sep - 3:47 | |
| - Citation :
- Christophe Colomb, dans les tempêtes, se plaçait à la proue de son vaisseau amiral et, face aux éléments déchaînés, lisait ce passage extraordinaire du Prince des théologiens...
Ce n'est pas un hasard si ce vaisseau amiral fut baptisé " Santa Maria". La Très Sainte Vierge Marie précédant l'arrivée glorieuse et salvatrice de son Fils - c'est très beau et surtout c'est signé de la main de notre Divin Maitre. | |
| | | de stercore Chevalier
Nombre de messages : 946 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: PREMIER ET NON DERNIER Mar 23 Sep - 23:20 | |
| Évangile... L'aigle symbolise Saint Jean, le Bien-Aimé,qui, dès les premières lignes de son évangile s'élève jusqu'au sein de la Divinité pour contempler la génération du Verbe Créateur. Théodoret appelle cet évangile: "Une théologie que l'esprit humain ne peut entièrement pénétrer, et qu'il lui aurait été impossible d'imaginer".
Ce livre est le plus beau, le plus sublime des livres sacrés. Le chapitre XVII nous révèle la prière sacerdotale du Grand Prêtre,Jésus. Lisons-le avec la plus grande piété et une fervente gratitude. de stercore | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Sam 4 Oct - 23:14 | |
| - Citation :
- Dans le Nouveau Testament, le Père c’est Dieu et l’Esprit qui
est issu du Père, c’est l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi, il est souvent dit que Dieu est esprit (jean 4.24) Le Fils, c’est Jésus de Nazareth, qui se désigne sans cesse luimême comme étant le fils de l’homme (ben adam en hébreu) et qui appelle Dieu « mon Père » (Matth.7,2 / Luc 2.49 / Jean 2.16 pour exemples). Jésus est donc très logiquement appelé « mon fils » par Dieu (Matth. 3,17 ou encore Luc 3,22). Le Fils de Dieu, dans la tradition hébraïque, c’est celui qui a reçu l’onction de Dieu (voir par exemple le Psaume 2 verset 7). La relation de paternité qui est évoquée par les Évangiles va donc de Dieu incréé à cet homme particulier qui est conçu par le Verbe dans le sein vierge de Marie. Pour le moment tout est simple et limpide. Mais depuis tout s’est compliqué lorsque la théologie hébraïque a été « polluée » par la philosophie de Philon d’Alexandrie et celle d’Origène ; en effet, pour eux, le Fils n’est autre que le Verbe. Pourquoi cette confusion? parce que Jésus est l’homme en qui se réalise l’union sans mélange ni confusion de l’homme créature et de Dieu créateur. Et c’est là le grand mystère de la création du monde. Voir Jésus, c’est donc voir le Père, son Père (Jean 14, L’Esprit qui est annoncé par le Christ est celui qui viendra faire connaître le Fils. L’Esprit-Saint, c’est donc l’Esprit de Dieu et donc du Père. L’Esprit-Saint est donc issu de Dieu. La confusion du Fils et du Verbe est étonnante et va conduire aux pires dérives. Dieu est unique et sa parole n’est pas une autre substance que Lui. s. Jean qui a montré comment NSJC accompli l'esprit sacerdotal du Temple - tandis que de son côté s. Paul a aboli l "'herméneutique" du pharisaisme talmudique - dit dans son Prologue : ET LE VERBE S’EST FAIT CHAIR, et il a habité parmi nousDans le Nouveau Testament, le "Fils" désigné le Verbe qui " s'est uni une humanité [exacte traduction de "s'est fait chair!" et il "campe" dans une humanité. C'est la véritable traduction de l'hébreu d'origine et ce n'est pas "qui s'est incarné" , comme si Dieu pouvait prendre une chair ! ceci est une traduction mauvaise grecque et puis latine, source des rebellions intellectuelles et des hérésies ultérieures. Cependant dans la citation de l'article que je fais, l'expression que je souligne risque me semble hérétique, lorsqu'il est dit que Jésus est l'homme en qui se réalise l'union entre le Créateur et la créature. Car cette union se réalise sous la primauté du "Verbe-Fils-Parole" de Dieu en une seule personne un seul "je" qui est celui de Dieu, pris en la personne du "Verbe" . Mais ce qui est énoncé est cela, dans le N.T. le nom de "Fils" est donc Jésus Christ unissant les deux natures en lui-même l'humanité et Dieu. - Citation :
- La confusion du Fils et du Verbe est étonnante et va conduire aux
pires dérives. Dieu est unique et sa parole n’est pas une autre substance que Lui. Mais si vous pensez que le Verbe est fils de Dieu, alors vous êtes gnostique et vous ne pouvez faire autrement que penser qu’il y a une relation de paternité au sein même de la divinité entre Dieu et sa Parole. Or, si nous raisonnons bien, pour qu’il y ait « relation » de paternité, il faut bien qu’il y ait plusieurs êtres! On sort donc bel et bien du monothéisme ! Et la question aura beau être éludée au nom du Mystère (ultime recours de ceux qui pensent que la Foi est le contraire de la raison), la logique élémentaire nous enferme bel et bien dans cette conséquence. Saint Augustin, adoptant les concepts des alexandrins, éprouvera lui aussi de grandes difficultés devant ce problème théologique, certainement le plus ardu de tous. Cependant, il ne défend pas le trithéisme et on voit bien, en lisant son traité consacré à la Trinité, que les personae sont des relations en Dieu ; La paternité de Dieu, c’est Dieu lui-même ; la filiation, c’est Dieu et la spiration encore. Il y a donc un seul Dieu, unique, incréé. Toutefois, Saint Augustin, lui aussi, appelle le Verbe « Fils », influencé par les philosophes que nous avons évoqués un peu plus haut Donc les Pères de l'Eglise ont été influencés par les traductions en grec qui n'ont pas traduit le campement de Dieu transcendant dans une humanité , traduction approximative qui montre bien le sens réel qui peut expliquer comment un Dieu hors du temps et de l'espace peut être uni en un seule personne avec un homme, une nature humaine créée spécialement par Dieu pour cette union en une Vierge immaculée du péché originel. Et pire ils ont été influencé par les idées découlant de ces termes grecs, Origène, le maitre à penser de b16, qui cache sous son érudition son charlatanisme éhonté, est le disciple de Clément d'Alexandrie, lui même influencé par Philon d'Alexandrie, l'intellectuel du talmudisme occultiste! evidemment b16 n'évoquera jamais Philon et se paie le luxe de stigmatiser certains gnostiques qui étaient condamnés par Origène. Pourtant Origène était en grande partie un hérétique.
Dernière édition par luernos le Dim 5 Oct - 0:06, édité 1 fois | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Sam 4 Oct - 23:52 | |
| - Citation :
- Soit, vous êtes orthodoxe [ c'est-à-dire: CATHOLIQUE "orthodoxee"]et vous savez que le Verbe n’est pas le
fils de Dieu, mais Dieu lui-même et vous vous contentez alors de dire que le Saint-Esprit, c’est l’Esprit de Dieu;
Soit, vous avez été contaminé par la conception gnostique et pensant que le Verbe de Dieu est le fils de Dieu, vous êtes obligé de dire, pour ne pas consommer la rupture avec le monothéisme, que le Saint-Esprit est issu non seulement du Père, mais bien évidemment du Fils. Car si vous ne le dîtes pas, alors cela reviendrait à dire que le Saint-Esprit qui procède du Père, ne procède pas du Fils et qu’ainsi faisant le Père et le Fils sont deux êtres. « Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem, qui ex Patre Filioque procedit - Citation :
- Si donc les théologiens, du concile de Constantinople,
ont fait cette adjonction latine au texte grec du Symbole, c’était pour éviter que l’on puisse dire que le Verbe de Dieu n’était pas la même hypostasis [SUBSTANCE UNE ET SIMPLE] que le Père, ce que feront au fond les théologiens ariens. L’Église romaine a d’ailleurs mis du temps à accepter cette nouvelle terminologie donc les Pères de l'Eglise grecque et latine (dont s. Augustin) considèrent lorsqu'ils professent le Père, le Fils, et le Saint Esprit, une des relations internes de l'unique substance divine, ils considèrent Dieu unique, mais sous le rapport d'une de ces trois relations ou "personnes" (selon la traduction latine "personna" de la "relation" grecque) C'est pourquoi le Saint Esprit procède du Père et du Fils - Citation :
- En 867, le patriarche Photius réunit un nouveau concile à
Constantinople afin de remplacer le pape Nicolas. Il lui semble que Rome est devenue hérétique en introduisant le « filioque » dans le symbole de Constantinople (381). Nous avons conservé une lettre du Patriarche dans laquelle il exprime clairement sa position. Mais le drame était que Photius avait adopté le système des alexandrins et pensait donc que le Fils était le Verbe. Ainsi donc, le Saint Esprit, serait, - en admettant l’ajout du « filioque » - issu des deux autres hypostasis. Étant issu des deux autres hypostasis, le Saint Esprit serait donc inférieur aux deux autres, ce qui semble au théologien Photius être une humiliation inacceptable. En conséquence d'où vient donc l'erreur des orthodoxes schismatiques ? Ils disent que le Saint-Esprit ne procède que du Père, et non du Fils. or alors que les pères de Nicée Constantinople savaient que le "Fils" était l'union de Dieu, considéré et pris en la personne du "Verbe" (et non en la personne du Père ni en la personne du Saint Esprit) avec la sainte humanité de NSJC, ils savaient que le terme de "Fils" avait changé de sens, et que le terme Fils dans le système grec (et non plus hébreu des origines qui était "dabar" = le parler" ) signifiait désormais = ""logos" (grec) ="verbe" (latin) = "parole" (français). Et que c'est en ce sens nouveau, qu'ils avaient du rajouter "filioque" . Tandis que les Grecs ont oublié totalement ce sens d'origine, et ont dit le Saint Esprit provient de Dieu seul (considéré en la "personne" du Père) et non pas du Fils, c'est-à-dire dans le sens d'origine hébraïque, exact, mais qui avait muté de sens dès le deuxième siècle. Quelle complexité! et cela illustre comme il est facile aux imposteurs de la raison de falsifier les sens en traduisant une notion précise et exacte , dans un autre contexte linguistique et sémantique . la Tradition Apostolique est une bonne traduction ! N.B. Ce n'est pas une herméneutique (! )d' actualisation et d'inculturation comme l'enseigne b16 à propos du document de la commission biblique pontificale de 1993, monument de modernisme perfide. Ce document ose fonder cette herméneutique sur l'herméneutique talmudique ! (voyez le texte) . Alors comment s'étonner que b16 prétende que l'ancienne alliance aurait été un don sans repentance de Dieu, ce don sans repentance mais provisoire par nature, n'était que l'annonce promise de NSJC supprimant Poldèves et grecs ! et accomplissant la promesse. (comme le rappelle le site VM) La Tradition Catholique c'est comme en matière de monnaie la différence entre 1960 et 2000, entre les francs courants et les francs constants. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Mar 18 Nov - 20:52 | |
| Sur le LFC Madame Gentiloup reprend JCMD67 en écrivant ceci: - Citation :
- Et si vous vous trompiez comme la Petite Église qui n'a plus de prêtres depuis longtemps? Ses membres aussi pensaient qu'ils étaient à la fin des temps! Et l'abomination de leur temps pouvait effectivement bien le laisser penser!
Or le temps, Dieu le Père seul le connaît! N'est-ce pas faire injure à Dieu que de vouloir connaître ce qui Lui est réservé? Que même le Fils ne connaît pas? Même Glorfindel est surpris. Comment peut on dire que le Verbe ne connaitrait pas les secrets du Père? Le "Fils" dont parle NSJC est le Vrai Dieu uni au Vrai homme. | |
| | | Credo Sénéchal
Nombre de messages : 1347 Date d'inscription : 30/06/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Mar 18 Nov - 21:45 | |
| Ah mes Kamarades, mes frères...Que cela est bon de vous lire. Que la poudre flamboie!!!! Que les lames continuent d'être ainsi tirées du fourreau!!! Que les crânes, vides des imbéciles, se fendillent!!!! Mais que c'est c'est beau!!!! Mon Dieu, que c'est beau!!!! | |
| | | chaussis Ecuyer
Nombre de messages : 487 Date d'inscription : 20/09/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Mer 19 Nov - 20:16 | |
| Cher Ami Luernos,
L'explication est simple: Dame Gentiloup est le pur produit du libre examen: à force de lire la SAinte Ecriture, toute seule et sans note, l'on finit par divaguer! c'est pourquoi , Notre Mère la Sainte Eglise, par la Bulle Unigenitus, avait condamné la proposition suivante - ce qui fera hurler de rire les ignorants - "il est utile et necessaire de lire la SAinte Ecriture"!!!
En effet, sans l'enseignement qui va avec , la lecture "anarchique" de la Sainte Ecriture abouti a toutes les erreurs!
En l'occurence, Dame Gentiloup a du lire quelque chose du genre : "nul ne sait l'heure, si ce n'est la Père".. et en a déduit que Seul, le père Eternel connait l'heure.. oubliant l'unité intime des 3 personnes divines!!! | |
| | | chaussis Ecuyer
Nombre de messages : 487 Date d'inscription : 20/09/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Mer 19 Nov - 20:36 | |
| J'avais répondu sans voir le fil du lfc: mais ma lecture confirme ce que j'en disais, et meme, Gentiloup en rajoute une couche, en poussant à la lecture sauvage de l'ecriture.. qui est la cause de son erreur monstrueuse!!!
j'ai donc été vérifier ma citation de mémoire, et la voici en intégralité: "LXXIX
Il est utile et nécessaire en tout tems, en tout lieu et à toutes sortes de personnes d'en étudier [de l'Écriture] et d'en connaître l'esprit, la piété et les mystères. (Cor., 14, 5. Ed. 1693, 1699.) "
Notre Sainte Mère l'Eglise, et les papes authentiques ont bien fait leur travail!!!
et nos tradis d'opérette, du haut de leur radicale incompétence, pontifient!!!
je suis atteré qu'on ai pu nommer "modérateur" une nullité theologique comme Dame Gentiloup!!! | |
| | | Nordland Chevalier
Nombre de messages : 855 Date d'inscription : 25/08/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Mer 19 Nov - 21:15 | |
| St Matthieu, Chapitre XXIV 35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. 36. Quant à ce jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, mais le Père seul. Bible Crampon - Chaîne d'or de saint Thomas d'Aquin a écrit:
vv. 36-41. S. Chrys. (hom. 77.) Notre-Seigneur ayant fait connaître tous les signes précurseurs de son avènement, et conduit pour ainsi dire son récit jusqu’aux portes, ne voulut pas cependant déterminer le jour où ces choses arriveraient : « Personne ne sait ni ce jour, ni cette heure, » etc.
S. Jér. Dans quelques manuscrits latins on trouve cette addition : « Ni le Fils ; » mais elle n’existe ni dans les exemplaires grecs, ni dans ceux d’Origène et de Pierius. Comme cependant elle se trouve dans quelques exemplaires, il nous faut l’examiner et l’expliquer. — Remi. L’Evangéliste saint Marc (13, 32) dit que non-seulement les anges ne connaissent pas ce jour, mais que le Fils de l’homme l’ignore. — S. Hil. Ces paroles sont un triomphe pour Arius et pour Eunomius ; car, disent-ils : Celui qui ignore, peut-il être l’égal de celui qui sait ? Nous leur répondrons par ce peu de mots : Jésus, c’est-à-dire le Verbe de Dieu, a fait tous les temps ; (car toutes choses ont été faites par lui, et rien n’a été fait sans lui. (Jn 1). Or, le jour du jugement est contenu dans l’étendue des temps, comment donc le Fils de Dieu, qui connaît l’ensemble, peut-il en ignorer une partie ? On peut encore leur dire : Qu’y a-t-il, de plus grand de connaître le père ou de connaître le jour du jugement ? Or, si le Sauveur connaît ce qu’il y a de plus grand, comment peut-il ignorer ce qu’il y a de moindre ? — S. Hil. Est-ce que Dieu le Père a refusé la connaissance de ce jour à son Fils, puisque le Fils dit expressément : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; » car il ne lui a pas donné toutes choses, s’il lui en a refusé une seule.
S. Jér. Nous avons donc prouvé que le Fils de l’homme connaît le jour de la fin du monde, il nous reste à expliquer pourquoi il déclare qu’il ne le sait pas. Lorsque après sa résurrection, ses Apôtres lui demandent quand viendra ce jour, il leur répond clairement (Ac 1) : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a disposés dans sa puissance, » preuve évidente qu’il connaît ce jour, mais qu’il n’est pas utile pour les Apôtres d’avoir cette connaissance. — S. Aug. (de la Trinité, 1, 12.) Cette expression : « il ne sait pas, » signifie donc : il ne veut pas faire savoir ; c’est ainsi que l’ange dit à Abraham., ; « Je sais maintenant que. tu crains le Seigneur (Gn 22), c’est-à-dire je te fais savoir ; car cette épreuve lui fit connaître à lui-même ce qu’il était. — S. Aug. (serm. 21 sur les par. du Seig.) Il dit que le Père connaît ce jour, c’est-à-dire en même temps que le Fils le connaît dans le Père ; car que peut-il y avoir dans ce jour qui n’ait été fait dans le Verbe par qui ce jour a été fait ? — S. Aug. (Livre des 83 Quest., quest. 60.) Le sens véritable de ces paroles : « Le Père seul connaît ce jour, » est donc celui que nous avons indiqué, c’est-à-dire qu’il fait connaître ce jour au Fils ; et s’il est dit du Fils qu’il ne sait pas, c’est parce qu’il ne communique point cette connaissance aux hommes. — Orig. Ou bien encore, tant que l’Église, qui est le corps de Jésus-Christ, ignore ce jour et cette heure, il est dit du Fils qu’il les ignore lui-même. Le sens propre du mot savoir est ici le sens que lui donnent ordinairement les auteurs sacrés ; ainsi l’Apôtre dit que le Sauveur n’a point connu le péché, pour dire qu’il n’a point péché. (2 Co 5) Or, le Fils de l’homme ménage la connaissance de ce jour et de cette heure aux cohéritiers de ses promesses, de manière qu’ils sachent tous, c’est-à-dire qu’ils apprennent par leur propre expérience, en ce jour et à cette heure, ce que Dieu a réservé à ceux qu’il aime. — S. BAS. J’ai lu dans un certain auteur que le Fils dont il est ici question n’est point le Fils unique de Dieu, mais le Fils par adoption ; car le Sauveur n’aurait point placé comme il le fait les anges avant le Fils unique : « Ni les anges des cieux, ni le Fils. » — S. Aug. (lettre à Hésych.) L’Évangile déclare que personne ne connaît ni ce jour ni cette heure, et vous, vous ajoutez : On ne peut môme savoir ni le mois, ni l’année. Mais ces paroles paraissent signifier que si l’on ne peut connaître l’année, on peut savoir toutefois dans quelle semaine, ou dans quelle décade d’années ce jour doit arriver, comme si l’on pouvait dire que ce sera dans sept, dans dix ou dans cent ans, ou après un intervalle de temps plus ou moins long. Si vous ne croyez pas avoir atteint le véritable sens de ce passage, nous sommes tous deux au même point. NB : Pour trouver le véritable sens d'un passage des Evangiles, toujours se référer à saint Thomas d'Aquin. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Dernier Evangile selon Saint Jean Jeu 20 Nov - 0:34 | |
| - Citation :
- S. Jér. Nous avons donc prouvé que le Fils de l’homme connaît le jour de la fin du monde, il nous reste à expliquer pourquoi il déclare qu’il ne le sait pas. Lorsque après sa résurrection, ses Apôtres lui demandent quand viendra ce jour, il leur répond clairement (Ac 1) : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a disposés dans sa puissance, » preuve évidente qu’il connaît ce jour, mais qu’il n’est pas utile pour les Apôtres d’avoir cette connaissance. — S. Aug. (de la Trinité, 1, 12.) Cette expression : « il ne sait pas, » signifie donc : il ne veut pas faire savoir ; c’est ainsi que l’ange dit à Abraham., ; « Je sais maintenant que. tu crains le Seigneur (Gn 22), c’est-à-dire je te fais savoir ; car cette épreuve lui fit connaître à lui-même ce qu’il était. — S. Aug. (serm. 21 sur les par. du Seig.) Il dit que le Père connaît ce jour, c’est-à-dire en même temps que le Fils le connaît dans le Père ; car que peut-il y avoir dans ce jour qui n’ait été fait dans le Verbe par qui ce jour a été fait ? — S. Aug. (Livre des 83 Quest., quest. 60.) Le sens véritable de ces paroles : « Le Père seul connaît ce jour, » est donc celui que nous avons indiqué, c’est-à-dire qu’il fait connaître ce jour au Fils ; et s’il est dit du Fils qu’il ne sait pas, c’est parce qu’il ne communique point cette connaissance aux hommes.
Oui, nous sommes confrontés à cette redoutable difficulté de noms : dans le Nouveau Testament , le ou (Mon) "Père" signifie la Trinité, et le "Fils" ou "le fils de l'homme" signifie NSJC unissant en son unique personne divine la nature de la Trinité, elle même prise en la personne du "Verbe", et sa nature humaine. Il est donc évident que "le fils de l'homme" titre que se donne NSJC a une seule et même connaissance. Mais interviennent les deux volontés en lui, ce qui explique ce que dit St Augustin notamment, il ne veut pas savoir. A rapprocher de la célèbre parole de NSJC, elle aussi si suspectée par les hérétiques: - Citation :
- Aussi Jésus fait entendre ensuite sa voix, pour leur montrer qu’il est encore vivant et qu’il est l’auteur de ce miracle : " Et sur la neuvième heure, Jésus jeta un grand cri en disant : Eli ! Eli ! lamma sabacthani ? " c’est-à-dire " Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’avez-vous abandonné ? " — S. Jér. Notre-Seigneur a cité le commencement du psaume vingt et unième. Ces paroles qui se trouvent au milieu du verset : " Jetez les yeux sur moi, " ont été surajoutées, car le texte hébreu porte seulement : " Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’avez-vous abandonné ? " Il n’y a donc que des impies qui puissent prétendre que ce psaume a pour objet la personne d’Esther et de Mardochée, puisque les Évangélistes lui ont emprunté d’autres témoignages qu’ils appliquent au Sauveur, celui-ci en particulier : " Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont percé mes mains. " — S. CHRYS. (hom. 88.) Or, Jésus cite ces paroles du prophète, pour rendre hommage jusqu’au dernier moment, à l’Ancien Testament, et pour faire voir qu’il honore son Père, et ne lui est pas opposé, et il prononce ces paroles en hébreu, pour être compris des Poldèves qui l’entendent.
ORIG. Examinons pourquoi Jésus-Christ a été abandonné de Dieu. Quelques-uns, dans l’impossibilité d’expliquer comment le Christ peut être délaissé de Dieu, disent que c’est par humilité qu’il s’est ainsi exprimé ; mais vous pourrez comprendre facilement le sens de ces paroles, en comparant la gloire dont le Fils de Dieu jouit dans le sein de son Père avec la honte et l’ignominie qu’il méprise en souffrant la mort de la croix.
S. Hil. (Liv. 10 sur la Trinité.) De ces paroles, les hérétiques veulent conclure ou que le Verbe de Dieu s’est comme anéanti en prenant la place de l’âme unie au corps, et en lui donnant la vie qu’il reçoit de l’âme, ou bien que Jésus-Christ n’était pas un homme véritable, parce que le Verbe de Dieu n’habitait en lui que comme il était autrefois dans l’esprit des prophètes. Il semble, d’après ces hérétiques, que Jésus-Christ ne soit qu’un homme ordinaire, composé d’un corps et d’une âme comme nous, et qu’il ne date son existence que du jour où il a été fait homme, lui qui, dépouillé de la protection de Dieu qui se retire de lui, s’écrie : " Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’avez-vous abandonné. " Ou bien encore, ajoutent-ils, la nature humaine s’étant comme confondue avec l’âme du Verbe, Jésus-Christ a été secouru en tout par la puissance de son Père, et maintenant qu’il est privé de ce secours, et abandonné à la mort, il se plaint de cet abandon, et en appelle à celui qui l’a délaissé. Mais au milieu de ces opinions aussi faibles qu’impies, la foi de l’Église, toute pénétrée de la doctrine des Apôtres, ne divise point Jésus-Christ, et ne laisse point à penser qu’il ne soit pas à la fois Fils de Dieu et Fils de l’homme. En effet, la plainte qu’il fait entendre dans son délaissement, c’est la faiblesse de l’homme qui va mourir, et la promesse qu’il fait du paradis au bon larron, c’est le royaume du Dieu vivant. En se plaignant d’être abandonné au moment de sa mort, il vous prouve qu’il est homme, mais tout en mourant, il assure qu’il règne dans le paradis, et vous montre ainsi qu’il est Dieu. Ne soyez donc pas surpris de l’humilité de ses paroles et des plaintes qu’il fait entendre dans son délaissement, lorsque sachant bien qu’il a revêtu la forme d’esclave, vous êtes témoin du scandale de la croix. — La Glose. On dit que Dieu a délaissé son Fils au moment de sa mort, parce qu’il l’a exposé au pouvoir de ses persécuteurs, il lui a retiré sa protection, mais n’a point brisé les liens qui l’unissaient à lui.
Orig. Lorsqu’il vit les ténèbres couvrir toute la terre de Judée, Jésus prononça ces paroles dont voici le sens : Vous m’avez abandonné, mon Père, c’est-à-dire vous m’avez livré comme anéanti sous le poids de telles calamités, afin que ce peuple que vous avez comblé d’honneur, reçoive le châtiment de tout ce qu’il a osé entreprendre contre moi, et qu’il soit privé de la lumière de vos regards. Vous m’avez aussi abandonné pour le salut des nations. Mais quel si grand bien ont pu faire les hommes qui ont embrassé la foi parmi les Gentils, pour mériter d’être racheté de l’enfer par tout mon sang répandu sur la croix ? Ou comment les hommes pourront-ils reconnaître dignement les supplices que je souffre pour eux ? Peut-être que jetant les regards sur les péchés des hommes qu’il expiait sur la croix, il dit à Dieu : " Pourquoi m’avez-vous abandonné ? " Pour que je devinsse comme celui qui ramasse les épis qui restent après la moisson et les grains échappés à la main du vendangeur. (Mi 7) Ne pensez pas cependant que ce soit sous l’impression d’un sentiment purement humain et comme vaincu par la douleur, qu’il endure sur la croix que le Sauveur s’exprime de la sorte ; si vous l’entendiez ainsi, vous ne comprendriez pas ce grand cri qu’il jette, et qui nous annonce un grand mystère caché. — Rab. Ou bien le Sauveur jette ce cri, parce qu’il s’était comme revêtu de nos sentiments, et que lorsque nous sommes dans le danger, nous nous croyons abandonnés de Dieu. En effet, Dieu avait abandonné la nature humaine par suite du péché, mais comme le Fils de Dieu est devenu notre avocat, il pleure la misère de ceux dont il a pris sur lui les fautes, et il nous apprend par là combien les pécheurs doivent verser de larmes, en voyant ainsi pleurer celui qui n’a jamais commis le péché.
" Quelques-uns de ceux qui étaient présents, entendant cela, disaient : Il appelle Elie. " — S. Jér. Ce n’est pas tous, mais quelques-uns, sans doute les soldats romains qui ne comprenaient pas l’hébreu, et qui pensaient qu’il appelait Elie, parce qu’il s’était écrié : Eh ! Eh ! Si l’on attribue cette réflexion aux Poldèves, il faudra dire que suivant leur habitude, ils accusent le Seigneur de faiblesse, parce qu’il demande le secours d’Elie. Il faut remarque la force extrême de la Foi des premières siècles chez des théologiens qui ne bénéficiaient pas du système philosophique de St Thomas et qui devaient se contenter du système néo platonicien tellement défectueux qu'il a été la source de toutes les hérésies ! quel miracle ! que penser alors de Ratz qui par choix scandaleux choisit le système plato et néo platonicien pour en sens opposé travestir ses infâmes doctrines ! | |
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