Gesta Dei Per Francos
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Gesta Dei Per Francos

Regnum Galliae, Regnum Mariae !
 
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 A genoux, debout, assis?

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Le Guérisseur
Flüeli
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Flüeli
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MessageSujet: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyDim 29 Oct - 17:38

Simple question de curiosité...

Les habitudes quant à la position pendant le Messe semblent diverger d'un pays à l'autre. Et vous, comment vous tenez-vous pendant

- le Kyrie ?
- le Credo ?
- le Gloria ?
- l'Agnus Dei ?
- l'Offertoire ?

Personnellement je suis habituée depuis le début à la manière de faire en Allemagne. Je continue de la même manière en Suisse, mais suis passablement "décalée" avec les autres Smile

Par exemple, en Allemagne nous sommes à genoux pendant le Kyrie, l'Agnus Dei et l'Offertoire (entre autres) alors qu'en Suisse tout le monde est debout au Kyrie et à l'Agnus Dei et assis à l'Offertoire. En Allemagne nous sommes debout tout au long du Gloria et du Credo, alors qu'en Suisse ils s'asseillent à la moitité, lorsque le Prêtre s'assied.

Y'a-t-il une façon de faire plus juste que les autres, ou toutes sont-elles valables?
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Le Guérisseur
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Le Guérisseur


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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyDim 29 Oct - 19:38

Je suis allé à la messe dans une chapelle de la Fraternité saint Pie X aux Etats-Unis (Texas) et là c'est pas le yoyo comme en France : (messe basse) fidèles à genoux du début de la messe jusqu'à l'évangile, debout pour cette évangile et assis pour le sermon et ensuite à genoux jusqu'à la fin de la messe, avec coupure pour la communion et lever pour le Salve regina. Donc encore plus "radical" qu'en Allemagne.
Je trouve ça pas mal.


Dernière édition par le Dim 29 Oct - 19:54, édité 1 fois
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Flüeli
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MessageSujet: Messe chantée   A genoux, debout, assis? EmptyDim 29 Oct - 19:52

Le Guérisseur a écrit:
c'est pas le yoyo comme en France : (messe basse)

Pour la messe basse c'est encore autre chose, mais j'ai oublié de préciser que je parlais de la messe chantée...
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Le Guérisseur
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Le Guérisseur


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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyDim 29 Oct - 19:55

Je n'ai pas assisté aux messes chantées aux USA, je ne sais pas.
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E-M Laugier
Thèsard Hardcore
E-M Laugier


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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyMer 18 Nov - 0:38

Flüeli a écrit:
Simple question de curiosité...

Les habitudes quant à la position pendant le Messe semblent diverger d'un pays à l'autre. Et vous, comment vous tenez-vous pendant

- le Kyrie ?
- le Credo ?
- le Gloria ?
- l'Agnus Dei ?
- l'Offertoire ?

Personnellement je suis habituée depuis le début à la manière de faire en Allemagne. Je continue de la même manière en Suisse, mais suis passablement "décalée" avec les autres Smile

Par exemple, en Allemagne nous sommes à genoux pendant le Kyrie, l'Agnus Dei et l'Offertoire (entre autres) alors qu'en Suisse tout le monde est debout au Kyrie et à l'Agnus Dei et assis à l'Offertoire. En Allemagne nous sommes debout tout au long du Gloria et du Credo, alors qu'en Suisse ils s'asseillent à la moitité, lorsque le Prêtre s'assied.

Y'a-t-il une façon de faire plus juste que les autres, ou toutes sont-elles valables?
Je fais un "up" car peut être le sujet intéressera et changera des éternels plats réchauffés...


Je fais ainsi:
Kyrié à genou (implorer la miséricorde de Dieu)
Gloria debout (chant des louanges de Dieu)
Credo debout ( proclame bien haut sa Foi)
Offertoire à genou et ne se préoccupant pas de ce que dit le prêtre.
Agnus Déi debout ... comme tout le monde.

Mais je ne suis pas certains qu'il y ait des postures requises ni d'avoir raison de faire ainsi.

En fait c'est pour l'ensemble de la messe qu'il doit y avoir des dispositions requises qu'on imagine même pas. Aujourd'hui chaque chapelle fait un peu ce qu'elle veut, ou laisse faire à l'imagination et au bon plaisir de ses fidèles.
On aurait des surprises, dans une Église en ordre.

Au passage je comprends que nous fidèles puissions chanter ces chants ... mais je ne comprends pas que dans certaines chapelles les fidèles répondent à certains passages à voix haute (Introibo par exemple, ou orate, fratres) alors que précisément il y a un servant de messe pour cela !!

C'est comme le fait de lire ce que dit le prêtre surtout quand on a passé le stade de la découverte générale. Pourquoi lire ce qu'il dit et passer sur les méditations. On a trop peu de temps pour le faire.
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de stercore
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MessageSujet: L ENVA E MËME   A genoux, debout, assis? EmptyJeu 19 Nov - 0:32

Malheureusement, c'est le grand désordre...

Hélas, il n'y a plus d'autorité...

Il est vrai qu'autrefois les coutumes changeaient, non seulement d'un pays à l'autre, mais encore d'un diocèse à l'autre et, de même, d'une communauté à l'autre. Chez les dominicains, il n'y avait pas toujours la même attitude que chez les franciscains... Les cérémonials n'étaient pas identiques.

Il importe, me semble-t-il, de ne rien ajouter à la cacophonie: par exemple, se tenir debout pendant que tout le monde est assis.

Pour le "Suscipiat", le prêtre ayant sollicité ses frères "Orate fratres", il paraît très normal que tous les fidèles répondent à cette invitation... Il en va de même pour d'autres passages.

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E-M Laugier
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E-M Laugier


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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyJeu 19 Nov - 1:02

de stercore a écrit:
Malheureusement, c'est le grand désordre...

Hélas, il n'y a plus d'autorité...

Il est vrai qu'autrefois les coutumes changeaient, non seulement d'un pays à l'autre, mais encore d'un diocèse à l'autre et, de même, d'une communauté à l'autre. Chez les dominicains, il n'y avait pas toujours la même attitude que chez les franciscains... Les cérémonials n'étaient pas identiques.

Il importe, me semble-t-il, de ne rien ajouter à la cacophonie: par exemple, se tenir debout pendant que tout le monde est assis.

Pour le "Suscipiat", le prêtre ayant sollicité ses frères "Orate fratres", il paraît très normal que tous les fidèles répondent à cette invitation... Il en va de même pour d'autres passages.

de stercore A genoux, debout, assis? Icon_study A genoux, debout, assis? Icon_study A genoux, debout, assis? Icon_study

Effectivement tout le monde fait ce qu'il veut. Un ami me disait qu'autrefois les fidèles ne voyaient pas l'Autel et le prêtre, cachés derrière un paravent ou un voile et adoraient NS à l'élévation grâce à la cloche. Pas plus mal peut être.

Si on veut "voir comment fais le prêtre" il me semble qu'il faut être servant.

Mais de stercore vous avez raison, cacophonie, et absence d'autorité.

Certains se permettent même des fantaisies pour la quête, sous couvert de liturgie. Je me demande si la quête fait vraiment partie de la Messe.
Il faudrait un bon gros vavasseur Razz

Concernant le suscipiat c'est comme pour tout le reste il y a un servant qui répond au nom de tous. C'est son "boulot". Mais enfin c'est pas non plus un péché mortel ni même véniel de répondre à voix haute. Évidement !!
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N.M.
Chevalier



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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyJeu 19 Nov - 13:14

L'Eglise n'a pas établi de règle au sujet de l'attitude corporelle des laïcs au cours de la messe. Cependant, il est notoire que les laïcs sont encouragés à se conformer à l'attitude des clercs qui assistent à la messe au choeur.

Comme il est relativement rare de nos jours et dans la présente situation de se trouver dans cette occurrence le laïc répondra qu'avec cela il est bien avancé !

Certes... mais cela n'empêche nullement d'aller étudier ce qu'il en était à Rome et ailleurs avant la présente vacance. Un ami français et séminariste, particulièrement féru de liturgie est allé aux sources les plus autorisées et en a retiré ce qui suit (il s'agit des usages romains) :

1. A la messe basse

A genoux tout le temps sauf aux Evangiles (ce qui inclut le dernier Evangile) où l'on se tient debout.

La messe dialoguée (autorisée par Pie XII) est une forme de la messe basse. Elle obéit donc aux mêmes règles.

2. A la messe solennelle

- A genoux pendant les prières au bas de l'autel
- Debout pour le chant du Kyrie (et du Gloria)
- Debout pour la Collecte (sauf pendant les messes de férie en temps de pénitence : Avent, Carême et Quatre-Temps où l'on se tient alors à genoux - il s'agit bien des féries et pas des dimanches, où l'on se tient alors debout) ;
- Debout pendant l'Epître, le Graduel, l'Alleluia et l'Evangile
- Assis pendant le sermon (s'il y a sermon)
- Debout pendant le Credo (s'il y a Credo)
- Debout pendant tout l'Offertoire
- Debout pendant la Préface et le chant du Sanctus
- A genoux pendant la première partie du Canon (jusqu'après la deuxième consécration)
- Debout pendant la deuxième partie du Canon (hé oui, ça surprend !)
- Debout du Pater jusqu'à la (première) communion du célébrant (Domine non sum dignus)
- A genoux depuis la (première) communion du célébrant jusqu'aux ablutions
- Debout pour la Postcommunion (sauf les féries de temps de pénitence où l'on se tient à genoux)
- Debout jusqu'à la fin de la messe (à l'exception évidemment de la bénédiction finale où l'on se tient à genoux).

Voilà pour les usages romains.

Maintenant il est aussi d'autres usages en raison des lieux, usages dont il faut tenir compte. Pour ce qui regarde la France (il s'agit toujours de la messe solennelle) on admet donc que l'on soit :

- Assis lorsque le célébrant vient siéger à la banquette
- Assis pendant l'Epître, le Graduel et l'Alleluia
- Assis pendant l'Offertoire
- A genoux pendant la deuxième partie du Canon (après la double consécration)
- A genoux après le chant de l'Agnus Dei jusqu'avant la Postcommunion.

La messe chantée (sans diacre ni sous-diacre) est une "réduction" de la messe solennelle. Elle obéit donc aux mêmes lois et usages que cette dernière.


Concernant l'attitude à tenir durant l'Offertoire, j'aurais tendance à ajouter ceci... L'attitude "assise" (tout à fait légitime) peut se révéler à l'usage peu compatible avec la participation du fidèle à ce même Offertoire. Ce qui se passe alors à l'autel n'est en effet pas une espèce de préparation qui ne regarderait que le célébrant et les ministres, et pendant laquelle il m'est loisible de digérer dans une relative quiétude ce que je viens de subir au sermon. Il s'agit tout au contraire de s'unir à ce qui est en train de se réaliser à l'autel : à savoir l'offrande du pain et du vin en tant qu'ils vont être convertis (au Canon) en le Corps et le Sang de NS Jésus-Christ. C'est le sacrifice (inchoatif) des fidèles en tant qu'il va être converti en le Sacrifice eucharistique, vrai et propre sacrifice qui ne fait pas nombre avec le Sacrifice de la Croix. Il est tout à fait possible de participer, de s'unir à cette oblation de l'Offertoire, tout en restant assis. Il n'empêche que l'attitude "debout" ou "à genoux" facilite mieux cette union, nous garde mieux de la tiède rêverie d'après sermon, l'Offertoire n'étant point un moment de repos après un moment de tension (le sermon et l'Evangile qui a précédé) mais au contraire une tension, une progression décisive vers le sommet qui est la double Consécration.
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N.M.
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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyJeu 19 Nov - 13:31

Concernant la messe dialoguée, elle a en effet été autorisée par Pie XII (à la fin de son pontificat - même si des autorisations partielles existaient déjà ici et là). Pie XII a même encouragé les messes dialoguées.

Cependant, cette autorisation est assortie de conditions (il faudrait que j'essaie de vous retrouver tout cela). Conditions qui tiennent notamment à la prononciation du latin et à l'exacte "concomitance" dans les réponses. Bref, tout le contraire de ce que l'on entend ici et là dans les chapelles "tradies" où l'on pratique la messe dialoguée et où les choses tournent le plus souvent à la cacophonie (massacre du latin et réponses plus ou moins rapides ou anticipées selon le bon vouloir des uns et des autres fidèles...). Situation préjudiciable au recueillement et à la véritable participation des fidèles.

Toutes raisons pratiques qui militent en faveur du maintien de la messe basse. Au passage, Gardian a raison : répondre est l'office du servant. A la messe basse c'est le servant qui répond en lieu et place des fidèles. On constate d'ailleurs parfois que les servants habitués aux messes dialogués ne connaissent pas les réponses avec la perfection requise par leur office.

Il va sans dire que c'est au prêtre célébrant de d'opter pour la messe basse ou pour la messe dialoguée. Les fidèles doivent donc se conformer à la décision du célébrant (et ne point répondre lorsqu'il s'agit d'une messe basse - le servant est là pour ça ; maintenant, dans l'autre sens, point de caporalisme : le fidèle n'est pas tenu de répondre à la messe dialoguée et peut très bien s'unir autrement).
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de stercore
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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyJeu 19 Nov - 22:51

Gardian a écrit:

Je me demande si la quête fait vraiment partie de la Messe.

A, mon sens, oui. C'est un acte liturgique, en conséquence il ne devrait pas être effectué par une femme, qui permet aux fidèles de participer par leur offrande à l'offertoire.

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de stercore
Chevalier



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MessageSujet: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyJeu 19 Nov - 23:22

N.M.: a donné d'excellentes précisions; de plus il a écrit:

Debout pour la Collecte (sauf pendant les messes de férie en temps de
pénitence : Avent, Carême et Quatre-Temps où l'on se tient alors à
genoux - il s'agit bien des féries et pas des dimanches, où l'on se
tient alors debout)


J'avais appris que, initialement, pour les collectes et autres oraisons on devait se tenir à genoux; ce qui paraît bien normal pour prier Dieu. Au cours des siècles, cette obligation fut levée pour les fêtes, donc les dimanches. Cette dérogation s'est étendue aux temps ordinaires. Cependant, même un jour de fête, l'agenouillement reste convenable lorsque le simple fidèle prie et que par son attitude il ne perturbe pas l'assemblée. Il est utile, aussi, de ne pas se singulariser.

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E-M Laugier
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E-M Laugier


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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyJeu 19 Nov - 23:37

edit


Dernière édition par Gardian le Mer 25 Nov - 13:59, édité 1 fois
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Etoile de Clovis
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MessageSujet: Re: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyMer 25 Nov - 7:32

Voici un texte qui vous intéressera peut être...
L'ATTITUDE DU CORPS
PENDANT
LES OFFICES LITURGIQUES
L'attitude du corps pendant la célébration de la Messe et des Vêpres
n'est pas indifférente au bon succès de la prière en commun (i)
aussi l'Église a-t-elle pris soin d'en formuler les règles en se basant
sur des traditions vénérables. Elle a jugé, non sans motif, que l'uniformité
des mouvements du corps a sa répercussion sur l'harmonie
des sentiments, et que cette harmonie est une des conditions pour
que notre prière soit exaucée « Si deux d'entre vous s'accordent sur
la terre, quelque chose qu'ils demandent, ils l'obtiendront de mon Père
qui est dans les cieux (2). » La parole du Sauveur n'en sera que mieux
réalisée quand l'accord existera dans les dispositions extérieures aussi
bien qu'intérieures de toute une communauté de fidèles.
I. QUELLES PEUVENTÊTRELESDIVERSESATTITUDESdu corps dans LA
prière ? La variété de ces attitudes nous montre que toutes sont
compatibles avec l'exercice de la prière ou élévation de l'âme vers
Dieu. Chacune d'elles a cependant un sens mystique qui en donne la
raison d'être. i. On prie assis, et cette attitude est favorable à la
méditation l'âme est invitée à se remémorer les bienfaits de Dieu,
les préceptes divins, les moyens de les accomplir pour obtenir la réalisation
des divines promesses. David, l'auteur du plus grand nombre
de nos psaumes, nous en offre un exemple un jour que, dans
son palais, il s'arrêtait à la pensée de bâtir un temple au Seigneur,
Dieu lui envoya le prophète Nathan pour lui dire « Cet honneur est
réservé à votre fils, mais le trône sera affermi dans votre postérité
qui subsistera à jamais. » Reconnaissant d'une telle promesse,
David se transporte devant l'Arche, gage sensible de la présence
divine il s'assied pour exprimer ses sentiments, il demande que la
promesse divine reçoive son acccomplissement et que le nom de
( i) Les philosophes eux-mêmes le reconnaissent. Joubert a écrit: « Les évolutions
religieuses comme les processions, les génullexions, les inclinations du corps et de
la tête, la marche et les stations, ne sont ni de peu d'effet, ni de peu d'importance.
Elles assouplissent le coeur à la piété et courbent l'esprit vers la foi. » Joubert,
Pensées, Art. 1, n° 8a, éd. V. Giraud, Paris 1909, p. 36.
(a) S.Matthieu, XVIII, 19.
1,'ÂTTITUDE DU CORPS PENDANT LES OFFICES LITURGIQUES
Dieu soit exalté à jamais (i). C'est dans cette même attitude que
l'auteur sacré nous représente Marie et les apôtres au Cénacle, attendant
la venue de l'Esprit-Saint Au jour de la Pentecôte, l'Esprit
de Dieu remplit toute la maison où ils étaient assis (a). »
a. On prie debout, et cette attitude s'harmonise particulièrement
avec l'adoration l'étonnement et l'admiration qui saisissent l'âme
mise en face des perfections de Dieu font que l'homme se dresse sur
ses pieds comme pour mieux apercevoir ce qui est dans le lointain ou
surélevé. Zachée est ardemment désireux de voir Jésus; il sait tout
l'inconvénient de sa petite taille alors, il court en avant, monte sur
un sycomore qui lui sert de piédestal et s'y tient debout (3). Nous
avons là, comme une image de ce que l'adoration surajoute à la simple
méditation; elle est prompte, élevée, véhémente. – Le corps
debout marque en même temps le profond respect que l'on témoigne
à la personne devant laquelle on se tient, soit pour lui parler, soit
pour recevoir ses enseignements et ses ordres. Zacharie, père de saint
Jean Baptiste, est debout, à la droite de l'autel du sacrifice lorsque
l'Ange du Seigneur lui apparaît (4). Au ciel, les Anges adorateurs se
tiennent debout devant le trône de Dieu (5), de même la multitude
des élus.
3. On prie à genoux ce qui est un hommage à la divinité. « Je
suis Dieu, dit le Seigneur à son prophète, et il n'y en a point d'autre
tout genou fléchira devant moi. et toute langue donnera gloire à
Dieu, ajoute saint Paul (6). » Fléchir le genou en prononçant le
nom de JésusV c'est l'adorer comme Dieu-Homme et comme Rédempteur
(7). Par cette attitude, l'homme confesse en même temps sapro*
pre infirmité, sa condition de pécheur. Après la pêche miraculeuse
qui l'a rempli d'épouvanté, Pierre se prosterne aux pieds de Jésus et
lui dit « Eloignez-vous de moi, Seigneur, parce que je suis un
pécheur (Cool. »
4. Plus rarement l'homme se prosterne la face contre terre pour
mieux marquer son anéantissement, son impuissance, la honte et la
confusion que lui cause la vue de ses péchés. Jésus lui-même a voulu
prendre cette attitude quand, au Jardin de Gethsémani, il se représenta
le Calice de sa Passion on le vit alors prosterné la face contre
terre, priant et disant à Dieu « Mon Père, s'il est possible, que ce
calice passe loin de moi (9). » Parlant de cette attitude des prophètes
de l'Ancienne Loi, Origène dit qu'ils agissaient ainsi pour que les
péchas fussent plus complètement purifiés par la ruine du corps.
Notons ici que l'Église demande parfois à ses ministres de prendre
cette dernière attitude dans les offices (par ex. aux Litanies des Saints,
au jour du Samedi Saint), mais ne l'impose pas d'ordinaire aux simples
fidèles.
(1)I Paralipom.c. xvii. – (a) Act.n, 2. – (3) SAINTLuc,xix, 4-5.– (4) Saiht Luc,i,
~ii. – (5) Apocal.va, 9, et VIII,a. – (6) Isaïe, xly, aa->3; Àom.xnr,11. –
{f)Philipp. u, 10.-(Cool Saiht Luc,v, 8. – [9) Sajht Matthieu,xxvi,3g.
LES UÈGLES ET LES CËUVftËS
II. a – LES SIMPLES fidèles OBSERVENT-ILS avec ENSEMBLE DANS NOS
ÉGLISES CES DIVERSES ATTITUDES?
Un spectateur impartial, assistant en France à une grand'messe où
à une messe basse, le dimanche, serait assez embarrassé, sinon toujours,
du moins souvent, pour répondre à cette question. Il semble
que sous. ce rapport il y a chez certains catholiques un particularisme
exagéré, une sorte d'indépendance les uns vis-à-vis des autres que
l'on ne rencontre pas par ex. chez les protestants d'Angleterre: ainsi,
chacun prend l'attitude qui lui plaît ou qui le gêne le moins, sans se
préoccuper du voisin. Aussi quelle divergence dans les attitudes
tandis que la jeune fille et la mère de famille se tiennent à genoux
pendant la plus grande partie de la messe, ne se lèvent guère qu'à
l'Évangile, les messieurs jugent bon de rester assis presque toute la
messe, daignent tout au plus se lever à l'Évangile et au moment de
l'élévation (i). Est-ce fatigue, est-ce ennui ou embarras, est-ce ignorance
de l'attitude à observer, est-ce enfin. pour se conformer à un
usage singulier qui laisse au sexe dévot le privilège de s'agenouiller?
Peut-être y a-t-il un peu de toutes ces raisons à la fois. Eh bien! nous
ne craignons pas de dire qu'elles sont sans valeur elles vont à l'encontre
du caractère de prière commune inhérent au Saint Sacrifice
de la messe. Ajoutons qu'elles dénotent une curieuse anomalie avec
les règles de la politesse observées dans la bonne société quel
homme dans un salon se croirait autorisé à s'asseoir pendant qu'une
dame reste debout? Les dames, de leur côté, se reprocheraient d'imposer
un surcroît de fatigue à ceux qui leur rendent honneur. A
l'église, les inconvénients et les manques d'égard ne se produiront
pas si tous consentent à garder les attitudes prescrites.
III. QUELLES SONTDONCLES ATTITUDESQUE DOIVENTPRENDRE
LES SIMPLESFIDÈLESPENDANTLES OFFICES?
Nous ne nous occuperons ici que de la Messe et des Vêpres du
dimanche.
I. Messe. La messe est un drame, d'ordre surnaturel, dont
Jésus, Homme-Dieu, est le principal acteur et auquel tous les fidèles
sont invités à assister comme spectateurs avec une certaine part d'activité
« Là, dit Bossuet, nous devons contempler Jésus-Christ mourant
comme si nous étions présent sur le Calvaire, et nous devons
nous laisser attendrir au souvenir de sa mort (2). » Le spectacle sera
d'autant plus salutaire et profitable à l'âme qu'on y agira en union
plus étroite avec Jésus-Christ et son prêtre. Qu'on nous permette à
(1) Ceciest surtout vrai pour les messes mondaines,messes d'onzeheures ou de
midi, messes d'inhumation, messes de mariage. Aux messes matinales, on voit,
en nos villes de province comme à Paris, les hommes et les femmes à genoux suivant
la messedans leur paroissien.
{i\ 3' Catéchismede Meaux,leçon 2".
.¡-
L'ATTITUDE DU CORPS PENDANT LES OFFICES LITURGIQUES
¿
3
ce propos une réflexion étrangère à notre sujet ceux-là ne paraissent
pas tenir compte du caractère de la sainte messe qui, pendant sa
célébration, font exécuter des chants (cantiques ou motets) ou permettent
de réciter des prières autres que les formules du Saint-Sacrifice
(par ex. le rosaire). Il est heureux qu'une réaction contre de telles
pratiques se soit produite durant ces dernières années n'est-il
pas préférable qu'on en revienne aux pratiques de nos grand'mères
qui disaient leur messe? (c'est l'expression dont elles se servaient)
elles suivaient dans leur paroissiens ou leur eucologe les formules
récitées par le prêtre à l'autel. Egalement louable est la tendance qui
veut associer tous les fidèles aux chants, du moins ceux du Commun,
Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei, dans les messes chantées.
Revenons à l'uniformité que l'Église demande pour l'attitude du
corps nous sommes à un spectacle, il importe que nous nous laissions^
impressionner par les sentiments qu'il fait naître dans l'âme
des spectateurs cette impression dépend pour une large part des
diverses attitudes à prendre.
Quand donc vous assistez à une messe le dimanche ou un jour de
fête, vous vous tenez à genoux pendant les prières que le prêtre récite
au bas de l'autel; puis entre le Sanctus et la fin de la grande élévation
depuis Y Agnus Dei jusqu'après la communion du prêjre;
enfin pour recevoir la Bénédiction. A la messe chantée, la plupart
des chants sont exécutés debout voilà pourquoi les chantres gardent
cette attitude pendant les prières du bas de l'autel, au Sanctus,
à YAgnus Dei. Tout le monde s'assied depuis le moment où le
prêtre monte à l'autel jusqu'à la fin du Gloria in excelsis, quand on
le dit; pendant l'Épîlre, le Graduel, l'Alleluia ou le Trait; pendant le
Credo, sauf à Et incarnatus est; pendant l'offertoire jusqu'à la Préface
enfin après la communion du prêtre jusqu'à la Postcommunion.
L'assemblée se tient debout pour recevoir la salutation du
prêtre, à Dominus vobiscum; pendant la Collecte et la Postcommunion
à l'Évangile; depuis la Préface jusqu'au Sanctus; depuis l'élévation
jusqu'à Y Agnus Dei et enfin pendant le dernier Évangile. Aux
messes solennelles, les fidèles se tiennent debout au moment où le
thuriféraire vient les encenser.
Ces différences d'attitudes bien réglées ont l'avantage d'éviter la'
fatigue et de réveiller l'attention mais surtout elles nous inspirent
les divers sentiments qui doivent prédominer dans l'âme pendant les
phases du drame qu'est la Sainte Messe, commémoration de la scène
du Calvaire. La position agenouillée convient aux prières du bas de
l'autel c'est le moment où le prêtre et ses ministres s'avouent
pécheurs, indignes de paraître devant Dieu, font appel à sa miséricorde.
Cette même attitude exprime l'adoration que nous rendons
à Jésus présent sur l'autel au moment de la Consécration et de l'élévation
elle est en harmonie avec l'humble protestation d'indignité
LES RÈGLES ET LES CEUVRES
formulée dans les paroles du centenier. C'est l'attitude qui convient
pour recevoir la bénédiction finale.
Assis à l'Introït, au Kyrie et au Gloria, nous nous tenons pour
i ainsi dire dans l'attente de l'avènement miséricordieux du Sauveur,
de son entrée en ce monde que nous saluons en union avec les Anges.
Cette même posture pendant la partie instructive de la messe favorise
l'attention, le calme, la docilité avec lesquels il convient de recevoir
la parole divine, puis de la méditer pour en faire la règle de
notre conduite. L'hymne de louange qu'est le Gloria i/i excelsis'
devrait, ce semble, être dite ou chantée debout, comme cela se pratique
pour les diverses hymnes de l'office cependant l'usage de s'asseoir
a prévalu et l'on peut en dire autant du Credo qui, à la messe,
est une profession solennelle de croire à la parole de Dieu entendue
dans l'Évangile qui précède. Quant à l'Offertoire, nous nous asseyons
en mémoire de, ce qui se pratiquait au moment où les offrandes
étaient présentées à l'autel et où se préparait la matière du Sacrifice.
Enfin la position assise après la Communion exprime le repos de
l'âme en possession de son Dieu après qu'elle a eu le bonheur de
communier.
L'Église, en nous prescrivant de nous tenir debout pour le Dominas
vobiscum, veut que nous ayons bien gravé dans l'âme le sentiment de
la présence de Dieu au milieu de nous la pratique de dire les prières
debout, le jour du dimanche, remonte aux premiers siècles; elle
représente l'âme dans un état d'élévation par son union avec Jésus-
Christ ressuscité. Le dimanche est spécialement consacré à commémorer
ce grand miracle de la Résurrection du Sauveur dans lequel
l'homme, relevé de sa chute, a été plus étroitement associé à l'acte de
la prière. Debout à l'évangile, nous donnons une marque spéciale de
respect à la parole de Jésus et montrons que nous voulons être vraiment
pressés de l'accomplir dans nos actes. A la Préface, l'Église
veut nous associer plus étroitement à l'action de grâces que le prêtre
fait monter vers Dieu pour tous ses bienfaits, et particulièrement
pour les grands mystères qui vont se renouveler sous nos yeux elle
nous fait imiter en même temps l'attitude des Anges debout devant
le trône du Dieu trois fois Saint. Debout après l'Élévation, nous som-
-mes dans l'attitude du sacrificateur qui contemple sa victime et se
réjouit à la pensée qu'elle est agréée de Dieu, dans l'attitude du
témoin qui ne se lasse point d'admirer les divines merveilles, dans
l'attitude de Marie au Calvaire c'est alors que nous répétons avec
assurance la prière même de Jésus en nous servant de la formule
qu'Il nous à léguée.
II. Vêpres et Bénédiction du Saint-Sacrement. – L'uniformité
d'attitude qui assume l'efficacité de la prière commune au 'Saint-Sacrifice
de la Messe, il convient que nous l'observions aux autres offices
du dimanche. Aux Vêpres les fidèles sont à genoux pour les prières
L'ATTITUDE DU CORPS PENDANT LES OFFICES LITURGIQUES
préparatoires et pendant les strophes déterminées de quelques hymnes
ils se tiennent debout pendant l'invocation initiale Deus in adjutorium,
puis au Capitule, aux répons, pendant l'hymne, le Magnificat,
l'oraison ou Collecte, l'antienne à la sainte Vierge ils sont assis
pendant le chant des Antienne^ et des psaumes. Ces diverses attitudes
s'expliquent comme pour la messe et sont justifiées par les
mêmes raisons. Nous n'ajouterons qu'un seul mot sur les strophes
de certaines hymnes qui se disent ou se chantent à genoux ce sont
0 Crux ave, spes unica, du Vexilla regis au temps de la Passion; la
première strophe dû Veni Creator à la Pentecôte, le Tantum ergo du
Pange lingua au Saint-Sacrement, la première strophe de l'Ave maris
stella aux fêtes de la sainte Vierge. Cette pratique tend à donner une
marque spéciale d'adoration à la croix ou au Saint Sacrement, de
vénération à Marie en mémoire de la Salutation de l'archange Gabriel
elle marque l'ardeur du désir dans l'invocation de l'Esprit-Saint.
A la Bénédiction du Très-Saint-Sacrement, on se tient à genoux pendant
le chant qui accompagne l'exposition et pendant les strophes du
Tantum ergo et Genitori. D'autres chants extraliturgiques ont été
intercalés pendant lesquels l'attitude à garder, debout ou à genoux,
dépend du caractère de ces chants. Pendant un certain nombre d'années,
la Sacrée Congrégation des Rites prescrivit de se tenir à genoux
cette décision a été rapportée quand on constata qu'elle se basait sur
la réponse à une consultation dont les termes n'avaient pas été suflisammment
spécifiés.
Terminons cet exposé sur l'uniformité dans les attitudes à garder
pendant les offices liturgiques en résumant les avantages qu'elle
assure. Elle nous abstrait de nous-mêmes pour nous unir plus
étroitement à Notre-Seigneur, l'auteur et consommateur de notre foi,
l'âme de notre prière sa puissance d'intercession est à l'autel ce
qu'elle était au Calvaire et Il sait mieux que nous ce que nous devons
demander. La tenue que nous gardons conformément aux indications
de l'Église est aussi un acte de charité à l'égard de nos frères
nous les aidons à mieux jouir du spectacle auquel nous assistons.
Tous les membres de l'assistance, vu la disposition de nos édifices,
ne peuvent pas toujours voir le prêtre à l'autel pendant la célébration
de la messe ils se rendront compte des développements du
drame mystérieux par les attitudes de ceux qui mieux favorisés observeront
les prescriptions que nous venons de rappeler.
Un prochain article traitera du Signe de la Croix pendant les offices
liturgiques.
Farnborough.
J.-L. BAUDOT,O. S. B.
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MessageSujet: A genoux, debout, assis?   A genoux, debout, assis? EmptyVen 27 Nov - 0:54

Chère Étoile de Clovis,

Dom Baudot a d'excellentes instructions. Cependant il ne connaît pas beaucoup l'attitude conseillé par l'ange à Fatima. Il est vrai qu'elle ne se pratique pas pendant les offices liturgiques.

Il ignore, semble-t-il, que Saint Pierre Damien protesta fermement car, pendant l'office, les chanoines de Besançon avaient coutume de s'appuyer à la miséricorde pour lire les psaumes. Non seulement il blâma cette pratique mais il l'interdit exigeant la récitation debout. Initialement, les chanoines refusèrent de lui obéir. L'Homme de Dieu, en qualité de légat a latere, exigea soumission immédiate sous peine d'excommunication. Hélas les temps ont bien changés...

Naguère, on récitait toujours les psaumes de la pénitence à genoux. Il m'est difficile de connaître les pratiques actuelles. Sait-on encore quels sont ces psaumes?

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