En effet à l’instar de Philadelphie dont le Maire John Street a signé l’accord pour que sa ville ait son propre « Erouv », une petite localité de la banlieue Nord de Paris, située entre Sarcelles-le- village et Montmorency, un petit bourg d’environ 13 000 habitants dénommé Saint Brice vient, par la voix de son Maire Alain Lorrand, d’accepter l’installation d’un « Erouv » dans la ville.
« Le Erouv, appelé aussi Chitoufei Mevoot, peut, sous certaines conditions, embrasser toute une ville et lui conférer le caractère de Domaine Privé et permettre à un chacun de déplacer des objets d’un endroit à un autre, sans se mettre en contravention avec la Loi ». (Choul’Hane Aroukh)
Cet évènement exceptionnel et unique en France, est dû à l’obstination d’un Président de Communauté, François Sitruk, de son rabbin Joseph Touitou et de son équipe, qui mettent tout en œuvre pour réaliser les objectifs qu’ils se sont fixés.
Après la construction d’une Synagogue de 400 places, la création d’une cantine « cachère » ouverte aux écoliers juifs des écoles communales, après l’obtention par protocole officiel d’un « carré juif » indépendant dans le nouveau cimetière de la commune, alors qu’à Paris un débat s’ouvre autour de l’idée de « normaliser » les espaces en les rendant communs, et après l’édification d’un centre communautaire de 4000 m2 ainsi que d’autres avantages qu’il serait fastidieux d’énumérer ici, voici que cette Communauté obtient de son Maire, l’autorisation de faire entourer la ville de ce fameux cordon métallique dénommé « Erouv ».
Cela va aider, notamment nos jeunes mères de famille, hier encore cantonnées à la maison les « Chabatot » et jours de Kippour par le fait qu’il leur était impossible de sortir de chez elles avec bébés, poussettes, couches, biberons et tout le bazar qui s’ensuit sans enfreindre la Loi du portage.
Certes dirons-nous, cette ville compte environ 700 familles juives qui auraient pu justifier auprès des autorités locales d’un poids politique indéniable. En vérité, ce n’est pas cet argument qui a motivé cette décision mais c’est tout simplement le fait que le Premier magistrat de cette commune est l’un des rares Maires de France qui ne cache pas sa sympathie pour Israël, pour la Communauté juive dont il connaît bien l’histoire et qui lutte pour sa sécurité et sa liberté !
Source : http://www.guysen.com/articles.php?sid=4075