| Gesta Dei Per Francos Regnum Galliae, Regnum Mariae ! |
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| Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre | |
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Credo Sénéchal
Nombre de messages : 1347 Date d'inscription : 30/06/2006
| Sujet: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Lun 1 Jan - 22:07 | |
| Voici un document pris sur le LFC: - Citation :
- Plus de proche de la réalité :
Les escadrons de la mort en Iraq : qui les dirige et quels sont leurs objectifs ?
Israel et les juifs kurdes Talabani et Barzani sont derrieres les GIAs iraquiens.
par Salah Almoukhtar,
Alrafdean
L’opération terroriste criminelle qui a visé des Iraquiens à la Cité de la révolution (actuellement Cité Sadr) et qui a coûté la vie à plus de deux cents personnes (le 23 novembre 2006, NdT) a aggravé dangereusement la situation en Iraq, d’autant qu’elle a été exploitée par les escadrons de la mort Safavides, dépendant de l’Iran, pour commettre des crimes égalant en horreur celui de la Cité de la révolution. Il y a eu en effet exécution publique de 30 musulmans sunnites, la destruction et l’incendie de mosquées avec les enfants, les femmes et les vieillards qui s’y étaient réfugiés, sans tenir compte le moins du monde qu’ils s’agissaient de lieux de culte musulmans imposant à tous leur respect.
Actuellement, chaque Iraquien qui souffre du terrorisme sanguinaire, connaît l’identité des terroristes et sait que ce sont les Usaméricains et l’Iran qui ont constitué les escadrons de la mort. Les Safavides en Iraq disent par contre que ce sont les Usaméricains, les Takfiris et les Saddamistes qui sont derrière les meurtres des chiites parce qu’ils sont chiites !
Il est temps de faire la lumière sur la réalité des escadrons de la mort en même temps que la position de l’Iran vis-à-vis de l’Iraq et de la nation arabe.
Les débuts:
Des années avant l’occupation de l’Iraq, les partis politiques safavides (1) dépendant des services secrets iraniens, ont publié sur un site Internet, des listes comportant des centaines de noms de personnalités iraquiennes, de scientifiques et de militaires, les menaçant d’élimination dès la chute du régime national. Ces listes sont toujours en ligne et peuvent être retrouvées par le moteur de recherche Google.
Les personnalités visées
Il s’agit de l’élite scientifique, des meilleurs officiers de l’armée, des politiciens patriotes, des écrivains, des hommes de lettres et des artistes distingués. Le motif invoqué publiquement pour leur élimination physique et explicité en introduction de ces listes, est qu’il étaient des partisans du pouvoir national.
Bien avant l’occupation, des escadrons de la mort infiltrés de l’étranger, avaient liquidé des dizaines des personnalités iraquiennes figurant dans ces listes. Les auteurs en étaient des membres de la Brigade Badr, installée en Iran, où ils retournaient une fois leur forfait accompli.
Après l’occupation, les choses se sont précipitées dangereusement, puisque cette brigade et les escadrons de la mort qui en dépendent étaient rentrés en Iraq sur les pas des troupes usaméricaines et sous leur protection, suite à un accord entre les Anglo- usaméricains d’une part et le haut commandement safavide en Iran, ce dernier s’engageant à soutenir l’occupation de l’Iraq. La chasse à l’homme a commencé aussitôt. Ce sont les hommes de la brigade Badr qui se sont illustrés en premier dans la liquidation physique de milliers de spécialistes et d’experts scientifiques et aussi de personnalités politiques nationalistes arabes. Plus tard, l’armée Sadr suivit le pas et dépassa les autres en sauvagerie, surtout contre les chiites arabes iraquiens, accusés d’être les chiites de Saddam et parfois des chiites de Muawiya [2].
En plus de ces deux courants, pourvoyeurs en « escadrons de la mort », il y a deux autres formations plus petites, le Hizballah (Iraquien) et Hizb Addawa, qui sont toutes des formations constituées, entraînées et armées par l’Iran depuis de nombreuses années. Ces escadrons de la mort s’étaient spécialisés dans la liquidation des pilotes et officiers qui avaient défait l’armée iranienne au cours de la guerre des 8 ans entre les deux pays, mais aussi des personnalités politiques de sensibilité nationaliste arabe et défendant l’arabité de l’Iraq et pas seulement des Baathistes. Il y avait aussi dans cette catégorie des écrivains, des artistes et des journalistes. Les « escadrons de la mort » ont réussi ainsi à éliminer des milliers d’Iraquiens.
Les « escadrons de la mort » safavides dépendant de l’Iran avaient aussi un autre objectif qui était de piller tous les équipements militaires et industriels iraquiens et de les transférer en Iran. C’est ainsi qu’il ne reste plus une seule usine debout en Iraq et que des centaines de moteurs modernes, d’avions militaires et de blindés ont pris la route de l’Iran.
Dans le premier gouvernement constitué sous l’occupation, les formations politiques supplétives de l’Iran, avaient tenu à obtenir les deux portefeuilles de l’Intérieur et de la Défense, ce que leur avaient consenti les Usaméricains, en accordant le premier à Bayane Jabr, un Iranien avant l’occupation et rebaptisé Soulagh après, et dont le nom est synonyme de « perceuse électrique » en Iraq et ailleurs, tant il généralisa l’usage de cet appareil pour martyriser les arabes iraquiens, chiites et sunnites sans distinction, jusqu’à ce que mort s’en suive. Au ministère de l’Intérieur, où les services de sécurité iraniens disposent d’une forte présence pour superviser le massacre des patriotes iraquiens, les agents de Soulagh s’ingéniaient à défigurer les milliers de victimes iraquiennes au point que leurs familles ne les reconnaissent pas et sont enterrées sous l’étiquette d’anonymes ! Jamais, on n’a connu dans l’histoire de l’Iraq autant de sauvagerie et de barbarie que celles pratiquées par « les escadrons de la mort » safavides iraniens.
Après Soulagh…Negroponte
Quand la résistance iraquienne a mis en échec les projets usaméricains et ceux de leurs alliés iraniens, l’administration usaméricaine envoya l’ambassadeur Negroponte, son meilleur expert en matière de massacres collectifs et dont le nom évoque « le choix salvadorien » qu’il avait mis en pratique lors de son passage au Salvador, en tant qu’ambassadeur de son pays. Le « choix salvadorien » est ce plan mis au point par les services secrets usaméricains, pour l’élimination physique de milliers de gens, jugés partisans de la lutte armée en Amérique Latine. Il s’agissait aussi de terroriser la population afin qu’elle arrête ou s’abstienne de soutenir la résistance. Negroponte a ainsi fait assassiner des dizaines de milliers de gens au Salvador, passant ainsi comme étant le pire des tortionnaires et des assassins que l’histoire de ce pays ait connus, tout comme l’est devenu l’iranien Soulagh pour les huit mille ans d’histoire de l’Iraq.
Negroponte a été nommé ambassadeur des USA pour une période courte mais d’une extrême gravité et quitta par la suite l’Iraq pour recevoir en cadeau le département de la Sécurité nationale. Au cours de cette courte période, il a organisé l’action des « escadrons de la mort » et défini leurs objectifs avec beaucoup de précision, ce qui leur donna rapidement une plus grande efficacité et une grande extension. Il coordonna aussi l’action des « escadrons » usaméricains et celle de leurs collègues israéliens, rentrés en Iraq après l’occupation, en les engageant dans la réalisation des mêmes objectifs.
Les « escadrons de la mort » usaméricains, dont certains étaient dirigés par Ahmed Chalabi, Mouwaffak Rebei et aussi par les Peshmergas kurdes et qui comptent des milliers de mercenaires iraquiens et étrangers, avaient un objectif principal, à savoir semer la terreur dans les rangs des Iraquiens. C’était le message transmis par les images des têtes coupées, retransmises à la télévision et attribuées à certains groupes de la résistance nationale. C’était aussi les viols des femmes et la sodomisation des hommes, les massacres collectifs perpétrés contre les innocents, avec pour message de convaincre les Iraquiens que les occupants ne connaissent aucune limite à leurs capacités de massacrer. C’est aussi l’assassinat de personnalités politiques et de chercheurs pour détruire la richesse scientifique du pays, mais aussi et surtout pour provoquer une guerre interconfessionnelle et en finir ainsi avec l’unité de l’Iraq.
L’organisation des « escadrons de la mort » ne relève pas d’une seule et unique autorité mais en fait de plusieurs. Une première relève du Mossad israélien, une seconde de l’Iran, une troisième de Barzani et de Talabani et la quatrième des services secrets usaméricains. Toutes agissent par contre pour l’élimination physique des scientifiques, des officiers et des patriotes avec un objectif stratégique qui consiste à préparer les conditions d’une partition du pays en trois États indépendants : un État kurde au nord, un deuxième sunnite au centre et un troisième chiite au sud. C’est le projet israélien connu depuis longtemps.
L’unité d’action des différentes organisations des escadrons de la mort, iraniennes ou usaméricaines, a connu certains problèmes dès lors que les Usaméricains se sont aperçus que l’occupation de l’Iraq n’a pas réalisé leur propre objectif, qui est de coloniser le pays, mais ceux de l’Iran et d’Israël. Certes l’occupation a réussi à détruire l’État iraquien et à ramener le pays, au plan de son développement économique et industriel, à l’âge de la pierre, comme James Baker en avait menacé Tarek Aziz avant l’agression des 30 pays coalisés en 1991, mais ce succès sert surtout Israël qui considérait l’Iraq et à sa tête Saddam Hussein comme la plus grave menace pour sa sécurité.
La destruction de l’Iraq sert aussi directement l’Iran que l’Iraq avait empêché, par sa victoire de 1988, d’exporter sa révolution safavide dans le monde musulman. Pour lui, la voie est désormais libre pour réaliser son projet.
Les Usaméricains qui ont dévasté l’Iraq avec l’aide de l’Iran, ont échoué aussi à redresser ses ruines et à le reconstruire par le biais de ses entreprises, moyennant des bénéfices extravagants, ni non plus à faire du nouveau Iraq, l’instrument souhaité pour construire son « grand Moyen-Orient » ou son « Moyen-Orient nouveau ».
Les Usaméricains ont certes occupé l’Iraq mais lamentablement échoué à le maîtriser et à l’exploiter et c’est pour cette raison qu’ils sont le principal perdant dans cette guerre.
Quels choix leur restent-il ?
Le choix du pire:
Quand les Iraniens se sont rendus compte que les Usaméricains s’apprêtaient à leur couper les griffes et à en finir avec leurs services secrets en Iraq, ils ont fait bouger leur « colonne iraquienne » afin d’occuper le sud et réaliser une partition confessionnelle en regroupant tous les chiites dans une même région. La réalisation de cet objectif safavide clair, rejoint certes les intérêts des Israéliens et des Usaméricains dans le démantèlement de l’Iraq, mais il a l’inconvénient de priver ces derniers des opportunités de pillage d’une région très riche en pétrole, puisque le sud serait entièrement sous domination iranienne.
La réaction usaméricaine est venue sous deux formes : une première qui encourage l’Iran à la partition du pays avec la scission d’une zone sud et sa constitution en Émirat confédéral, et une seconde consistant à lui couper les griffes dans le pays.
Ainsi, si la confrontation irano-usaméricaine en Iraq converge sur l’objectif de partition du pays, elle diverge par contre au niveau de leurs démarches réciproques. C’est alors qu’arrive l’explosion du mausolée de l’Imam Ali Hédi à Samarra pour constituer un point de rupture dangereuse, puisqu’il se révéla clairement que c’étaient les services secrets iraniens qui en étaient les auteurs, en accord total avec les Usaméricains, pour provoquer une vague de massacres sur base confessionnelle.
A ce propos on a constaté les faits suivants :
1) Depuis l’explosion du mausolée, c’est l’armée Sadr qui a pris les devants dans les actions de purification confessionnelle, alors que le rôle de la brigade Badr et des autres formations safavides s’est réduit à commettre des assassinats.
2) Les procédés utilisés par l’armée Sadr sont éminemment plus barbares que ceux des autres formations. Ainsi, si Soulagh procède à l’élimination de milliers de gens dans le secret des geôles du ministère de l’intérieur, l’armée Sadr assassine publiquement, fait des procès publics, accroche et brûle les cadavres de ses victimes en public et publie des communiqués reconnaissant tuer des sunnites pour venger les morts chiites !
3) Les opérations de l’armée Sadr se font le plus souvent sous la protection des troupes usaméricaines et celles du ministère de l’Intérieur et, dans les rares cas où elle entreprend seule ses actions, les troupes usaméricaines n’interviennent pas et la laissent finir ses crimes contre les Iraquiens.
4) Les troupes usaméricaines ont essayé parfois de s’attirer les bonnes grâces des victimes, rescapées des exactions de l’armée Sadr et arrivées au bord de la mort, en montant des actions ciblées contre certains éléments de l’armée Sadr mais jamais contre tous. Leur but est d’enrôler ces rescapés dans la nouvelle armée iraquienne et de les utiliser par la suite dans des actions d’envergure contre les chiites, avec pour mot d’ordre d’écraser les agents de l’Iran.
Ainsi les Usaméricains visent à mettre tout l’Iraq sur une montagne de crânes d’Iraquiens, œuvre d’autres Iraquiens mais avec les ordres des Usaméricains ou des Iraniens, avec pour conséquence naturelle, des haines inexpugnables et des vengeances jamais assouvies, mettant le pays dans une tourmente qui conduit inexorablement à sa partition, selon les visées israélo-irano-usaméricaines.
Une lueur d’espoir:
A la lumière de ce qui précède, il apparaît clairement que l’escalade des opérations des escadrons de la mort traduit deux réalités :
1) La violence de la concurrence entre les Usaméricains et les Iraniens pour dominer l’Iraq, les conduit à mettre ce pays au bord du gouffre pour, d’un point de vue iranien, se le partager et, d’un point de vue usaméricain, le préparer à la partition mais après en avoir chassé l’Iran.
2) La deuxième réalité est celle créée par la résistance iraquienne, représentative de tous les Iraquiens, arabes, kurdes et turcomans, chrétiens et musulmans, sunnites et chiites, et qui est en passe de dominer l’ensemble de l’Iraq et de mettre en échec le projet irano-usaméricain. Cette nouvelle réalité est en train de surmonter la discorde et d’accélérer la victoire inéluctable sur les deux alliés objectifs, ce qui va sûrement les pousser à une confrontation très complexe ayant pour première victime le peuple iraquien.
N.B : cet article a été publié par le journal « 26 septembre », organe des forces armées yéménites le 7 décembre 2006. Pour des raisons diplomatiques, l’auteur n’y avait pas cité nommément l’Iran et le fait aujourd’hui dès lors que l’article est publié hors du Yémen.
Source :http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2338
Note:
1 - La dynastie des Séfévides ou Safavides (en persan : صفویان, Safaviān) régna sur l'Iran de 1501 à 1732. Ils sont la première dynastie iranienne indépendante à régner sur l'Iran depuis près de 1000 ans. Les Safavides sont à l'origine membres d'un ordre religieux soufi militant, les Qizilbash. C'est sous l'impulsion d'Ismaïl Ier, premier souverain safavide, qu'est décidée la conversion de l'Iran au chiisme duodécimain. Cette conversion résulte d'une volonté de s'affirmer face à la domination des Ottomans sunnites. La conversion permet de constituer les bases d'un État fort à partir d'une identité spécifique. Les safavides ont aussi utilisé leurs ressources afin de convertir un grand nombre d'Iraniens au chiisme. Sous les règnes des premiers safavides, l'Iran est devenu une théocratie : en effet, les partisans d'Ismail Ier le reconnaissent comme le murshid kamil, « le guide parfait » mais aussi comme une émanation de Dieu. (source : wikipedia.org) | |
| | | Alix Postulant
Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Mar 2 Jan - 23:02 | |
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Dernière édition par le Lun 5 Nov - 0:22, édité 2 fois | |
| | | Credo Sénéchal
Nombre de messages : 1347 Date d'inscription : 30/06/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Mar 2 Jan - 23:54 | |
| Je n'ose vous répondre, Alix...Les travaux de l'homme sont tellement à l'opposé de ce que doit aimer un Catholique. Je pense qu'il y a des choses que l'on ne doit pas chercher à approfondir en ce domaine. | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Ven 5 Jan - 19:26 | |
| Il semble que le mouvement s'accélère, et que les Maîtres du Monde jettent de l'huile sur le feu, dans toute la région.
Les combats qui ont pris place en Somalie durant les dernières semaines ne sont que la phase d’ouverture d’une guerre beaucoup plus longue impliquant beaucoup plus de pays. Selon un rapport récent du Groupe de contrôle de l’embargo de l’ONU pour la Somalie, l’UTI est approvisionné en armes et entraînement militaire par l'Erythrée, Djibouti, l’Egypte, la Libye, l’Arabie saoudite et la Syrie, aussi bien que le Hezbollah et le Liban.
Il est dit que le UTI possède des missiles sol-air et des armes antitanks de seconde génération. L'Erythrée, a fait au moins 17 livraisons d’armes
Les alliés de l’UTI ne peuvent se permettre de ne pas répondre à l’avancée de l’Ethiopie. Le rapport du groupe de supervision de l’ONU avertit que la Somalie pourrait sombrer « dans une situation semblable à celle qui règne en Irak, avec beaucoup d’attentats suicides et d’attaques le long des routes, d’assassinats et autres formes d’activités terroristes insurrectionnelles ».
L'Erythrée ne peut pas se permettre de laisser la Somalie tomber sous la domination de l’Ethiopie, contre laquelle il a mené une lutte acerbe durant laquelle des centaines de milliers de personnes sont mortes entre 1998 et 2000. Même les pays du Moyen-Orient pourraient être entraînés dans le conflit.
L’Union arabe a condamné l’action de l’Ethiopie. L’Union africaine a apparemment appuyé l’Ethiopie, mais les Etats africains sont divisés. L’Ethiopie, l’Ouganda et le Yémen appuient le GFT. La Libye et le Soudan pourraient bien se ranger derrière l’UTI.
Bien que les Etats-Unis aient tenté supplanter ses rivaux en orchestrant l’invasion de la Somalie par l’Ethiopie, il se pourrait qu’ils n’aient réussi qu’à faire en sorte que la Corne d’Afrique ne devienne le point focal des rivalités inter impérialistes explosives. L’envoyé de l’Union européenne, Louis Michel était en train de négocier un partage du pouvoir entre les deux partis lorsque l’Ethiopie a lancé son offensive. Ses efforts diplomatiques sont maintenant tombés en ruine. | |
| | | Nordland Chevalier
Nombre de messages : 855 Date d'inscription : 25/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 6 Jan - 0:06 | |
| Deuxième lettre de Pike à Mazzini en 1870 !
La destruction du mauvais catholicisme, ne pouvant être opérée d’un seul coup, et l’édification du bon catholicisme [entendez par là l’adoration de Lucifer, qui constitue, selon Pike, le véritable catholicisme !…, NDLR], demandant également de longs travaux, sont deux œuvres parallèles, auxquelles il faut s’employer en même temps, de telle sorte que, lorsque le temple d’Adonaï [l’Église catholique, NDLR], miné de toutes parts, sera prêt à s’effondrer à jamais dans sa ruine totale, la même impulsion qui l’anéantira découvre, aux yeux de l’humanité dûment préparée, le temple, jusque-là caché, de notre Divin Maître.
Lucifer Dieu-Roi verra alors le monde entier se consacrer à lui et l’adorer ; sa religion sera dès lors vraiment catholique. Le titre de catholique n’appartient pas, en effet, ne saurait appartenir à la superstition romaine. Il est certain, par révélation, que son nombre d’apogée n’atteindra jamais le quart de la population du globe ; cela est écrit dans le Livre des Cieux. D’autre part, la religion d’Adonaï [entendez la Très-Sainte Trinité, NDLR] a eu son maximum de domination, et il est visible qu’elle est en décroissance.
Il nous est nécessaire d’envisager la situation religieuse de l’humanité, si nous voulons agir sûrement dans l’œuvre double de destruction du temple d’Adonaï et d’édification du temple de Lucifer. Ce coup d’œil préliminaire nous donnera courage et bon espoir dans la réalisation des promesses divines5 ; car il nous montrera que l’avenir est à nous, et que le titre de catholiques est réservé à nous seuls.
Un milliard quatre cent millions d’habitants, telle est la population du globe terrestre. Sur ce nombre, le catholicisme romain compte seulement deux cent dix millions d’adeptes.
Toutefois, nous devons classer les adeptes des religions par groupes. Le groupe chrétien est à subdiviser ainsi : catholiques romains, deux cent dix millions ; protestants, cent vingt millions ; orthodoxes, que le pape de la superstition appelle schismatiques, quatre-vingts millions.
Le groupe indien est à subdiviser ainsi : bouddhistes, quatre cent vingt millions ; brahmanistes, cent soixante millions.
Il faut placer à part les mahométans, deux cents millions. Observons que la vérité est connue des prêtres du védisme (groupe indien), et que les mahométans, sans avoir encore la vérité, ont grand nombre de leurs prê-tres inspirés par elle.
Deux cent trente-trois millions d’idolâtres, fétichistes ou adorateurs de diverses idoles, sont appelés à disparaître avec la civilisation, non comme individus, mais comme religionnaires. Les missionnaires du catholicisme romain les veulent conquérir ; or, le catholicisme romain aura lui-même disparu avant que cette conquête ait été accomplie fractionnellement d’une façon sérieuse.
La religion israélite compte sept millions d’adeptes ; ce petit groupe n’a pas de tendance à se laisser entamer par le catholicisme romain ; il nous est promis par la révélation.
Enfin, les statisticiens estiment à vingt-huit millions les libres-penseurs déistes répandus sur la surface du globe, et les athées à deux millions. Les uns et les autres sont surtout des déserteurs du groupe chrétien. Or, il ne convient pas de considérer tout l’ensemble du groupe chrétien comme éloigné de la vraie lumière au même degré. Le protestantisme, dans ses multiples fractions, sauf une minorité infime, est composé d’adeptes qui raisonnent, cherchent constamment la vérité, et, par conséquent, la trouveront ; c’est d’eux que nous viennent les plus nombreux fidèles du Dieu-Bon [entendez toujours par Dieu-Bon, Lucifer qui veut se faire adorer comme Dieu, NDLR].
Tout au contraire, les orthodoxes ou schismatiques sont la proie promise au Dieu-Mauvais [entendez par Dieu-Mauvais, la Sainte Trinité, NDLR], ainsi qu’il est écrit dans le Livre des Cieux. Mais, quand les orthodoxes se seront réunis au catholicisme romain [« La Russie se convertira et il sera donné au monde un certain temps de paix », NDLR], celui-ci ne comptera pas trois cent millions d’adeptes.
La conversion des protestants au Temple de la Vraie Lumière sera graduelle, dit la révélation ; celle des mahométans sera déterminée entière et inopinée par un grand évènement qui se produira sous le sixième souverain pontificat du bon catholicisme. De cela, il résulte que trois cent vingt millions d’âmes seront éclairées, loin d’être vouées, un jour quelconque, aux ténèbres de la superstition maudite. | |
| | | Nordland Chevalier
Nombre de messages : 855 Date d'inscription : 25/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 6 Jan - 0:07 | |
| Deuxième lettre de Pike à Mazzini en 1870 ! (suite)
Selon la révélation, le catholicisme romain ira donc toujours en décroissance, soit par les conquêtes d’âmes que nous ferons sur lui, soit par les désertions qui augmenteront le nombre de libres-penseurs déistes, et nous savons que ceux-ci sont en état de transition et nous sont finalement promis.
D’autre part, nous n’avons pas à nous préoccuper de l’état de transition du groupe indien ; car ses prêtres ont d’ores et déjà la vraie lumière. C’est pourquoi, à l’heure marquée dans le Livre des Cieux, c’est-à-dire quand le catholicisme romain aura atteint son dernier maximum d’adeptes par la réunion des orthodoxes ou schismatiques, il trouvera en face de lui plus d’un milliard de catholiques lucifériens.
La question se résume, en conséquence, à ceci : il faut que nous soyons prêts, lorsque nous nous trouverons être un milliard et plus, faisant enfin flotter haut nos étendards, à produire l’explosion qui fera sauter le temple d’Adonaï ; alors, en d’autres termes, la superstition devra être tellement impuissante et ruinée, que ses adeptes viendront d’eux-mêmes se fondre dans nos rangs, – et les miracles éclatants qui ouvriront leurs yeux nous sont promis, – et que, s’il reste à ce moment encore quelques prêtres obstinés à vouloir prêcher le Dieu Mauvais, leur extermination s’exécutera sans aucune difficulté.
Comment donc tout doit-il être dirigé pour que nous parvenions graduellement et paisiblement à cette échéance inéluctable ? La tactique est variable, selon que nous manœuvrerons en pays où domine l’élément catholique romain ou bien en pays où domine l’élément protestant, pour parler ici du groupe chrétien.
L’œuvre principale est celle qui a pour but de transformer les catholiques romains en libres-penseurs déistes. Nous devons nous y appliquer de toutes nos forces ; car ce sera là la transition du plus grand nombre. L’expérience a démontré que peu nombreuses sont les âmes privilégiées qui s’arrachent d’un seul bond à l’abîme de l’obscurantisme pour prendre leur vol hardi dans l’éther des divines et vivifiantes lumières.
Pour cela, il faut conquérir les sièges du gouvernement de ces peuples ; tout est là. Soit dans les républiques, soit dans les États monarchiques, nous devons faire promulguer des lois, annihilant partout l’influence des prêtres de la superstition et de leurs auxiliaires, les moines qui se mêlent au peuple et les nonnes qui entretiennent les âmes dans l’erreur, en se couvrant du manteau d’une trompeuse bienfaisance. Il faudra, d’une part, au moyen de la presse dont nous inspirons les écrivains, montrer combien est avilissante pour la dignité humaine l’aumône des mauvais catholiques, et cela en faisant ressortir que l’individu a droit au bien-être par des réformes sociales et non par des secours d’une routinière charité, et, d’autre part, au moyen des parlements législateurs ou n’importe comment, disperser les congrégations impopulaires, ruiner adroitement celles que des préjugés profanes obligent à ménager encore, en un mot, faire disparaître d’abord tout ce qui est moine ou nonne.
Dans l’ordre intellectuel, spécialement, il faut obtenir des pouvoirs publics la neutralité de l’école, afin que le prêtre ni aucun de ses auxiliaires n’y pénètrent plus désormais ; ensuite, on arrivera à détourner les parents de la pensée, qu’ils pourraient avoir dans les premiers temps de la neutralisation, de faire donner à leurs enfants l’enseignement catholique romain en dehors de l’école neutralisée.
En effet, empêcher que les nouvelles générations aient l’intelligence oblitérée par le mensonge des mauvais dogmes est un point capital. Mais il faudra, en même temps, prendre des mesures sérieuses pour que l’enseignement officiel reste neutre et ne tombe pas dans l’athéisme ; la neutralité nous suffit, c’est-à-dire l’étouffement de toute tendance à insinuer dans les jeunes cerveaux les faux dogmes adonaïtes. Il existe, en effet, en l’âme humaine un sentiment inné qui pousse l’individu vers un idéal divin, qui lui fait comprendre instinctivement l’existence d’un Être suprême, surnaturel facteur, organisateur et moteur de l’univers. Ce sentiment, en le laissant librement s’épanouir, c’est-à-dire sans le diriger criminellement vers la superstition, religion du Dieu-Mauvais, flottera d’abord dans la demi-lumière d’un déisme vague, mais non contaminé par le souffle empesté du catholicisme romain ; puis, quand l’heure sera venue où le Dieu-Bon se montrera, seul vraiment digne des adorations de l’humanité, c’est à lui qu’iront toutes les aspirations indécises des enfants devenus hommes ; et ainsi, en éloignant d’Adonaï l’enfance et l’adolescence, nous vouerons à Lucifer, par le seul fait du penchant de la nature, la maturité des nouvelles générations.
Il est donc de nécessité absolue que l’instituteur nettement athée soit éliminé de l’école, s’il s’y introduisait après que nous en aurons chassé le prêtre adonaïte [catholique, NDLR], et que les livres d’instruction, mis entre les mains des enfants, tout en étant expurgés des dogmes menteurs du catholicisme romain, posent en principe, mais sans définition précise, l’existence d’un Être suprême.
Pendant que les nouvelles générations seront ainsi formées, il faudra combattre l’adonaïsme dans les esprits, par toutes sortes de publications démontrant combien est à la fois monstrueuse et ridicule l’idée de la divinité, telle que les prêtres de la superstition [catholiques romains, NDLR] la représentent. Dans cette lutte, on ne devra pas négliger le pamphlet, la satire, la moquerie, qui frappent les masses bien mieux que les dissertations savantes. N’oublions jamais le bien que Voltaire a fait à notre cause, en couvrant de ridicule le catholicisme romain. Mais ce n’est pas pour le plaisir de plaisanter et de rire qu’il convient d’adopter cette excellente tactique : en discréditant les dogmes mensongers et le culte adonaïtes, nous discréditerons les ministres de celte religion détestable ; nous arriverons peu à peu à faire déserter ses églises.
En effet, nous ne devons pas compter uniquement sur le résultat des lois obtenues ; car, lorsque nous serons parvenus à faire priver totalement le clergé catholique romain des subventions octroyées par les États, il obtiendra des compensations pécuniaires par les sommes qu’il soutirera directement aux fanatiques demeurant dans une crédulité incurable. Or, on ne diminuera le nombre de ces malheureux exploités qu’en discréditant toutes les institutions du catholicisme romain ; il faut que les individus ayant le moindre bon sens en arrivent à se considérer eux-mêmes comme ridicules chaque fois qu’ils auraient la faiblesse de recourir aux sacrements de la superstition ; de la sorte, par crainte des railleries, ils se déshabitueront d’entretenir les prêtres imposteurs. Il sera bon de donner alors toute latitude aux charlatans de la pire espèce, à la lie des faux devins, dont le vil métier est une escroquerie évidente ; la presse inspirée par nous établira des comparaisons entre ceux-ci et les ministres d’Adonaï, et les confondra dans la même moquerie et la même réprobation. [u] | |
| | | Nordland Chevalier
Nombre de messages : 855 Date d'inscription : 25/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 6 Jan - 0:08 | |
| Deuxième lettre de Pike à Mazzini en 1870 ! (suite et fin)
D’autre part, par tous les moyens législatifs ou autres, on restreindra le recrutement du sacerdoce catholique romain. On accomplira une œuvre salutaire en donnant aux jeunes prêtres la connaissance réelle de la vie sociale, que leurs éducateurs leur montrent sous de faux aspects. II sera nécessaire d’avoir des femmes sûres, qui se dévoueront à les initier aux bienfaits du Dieu-Bon. Les résultats à obtenir ainsi seront fructueux ; car il se produira de deux choses l’une : ou le prêtre adonaïte, une fois qu’il aura goûté aux joies suaves que la barbarie papale lui interdit, se retirera du clergé et sera alors la démonstration publique de ce que la nature condamne le célibat systématique et absolu ; ou bien, il demeurera dans la caste sacerdotale, et alors il sera bientôt à nous secrètement, non comme allié, mais comme tout à fait nôtre, et il nous rendra les plus précieux services pour miner le temple d’Adonaï.
De n’importe quelle façon et en toutes circonstances, il faut faire le vide autour du prêtre catholique romain, et il faut encore que ce clergé, devenant de plus en plus méprisé, honni, conspué, soit diminué en nombre, sans s’arrêter à aucune considération pour obtenir ce résultat.
D’une part, on multipliera les sociétés de plaisirs citadins ou champêtres, les cercles, les fêtes non religieuses, etc. ; d’autre part, on préconisera hardiment et partout, comme on le ferait pour une doctrine, ce mot d’ordre anticatholique romain : « Pas de prêtre à la naissance ! pas de prêtre au mariage ! pas de prêtre à la mort !» et l’on favorisera la création de toute association de solidaires établie avec ce programme.
Enfin, on signalera, à grand bruit, comme un scandale, tout fait dont un prêtre adonaïte [catholique romain, NDLR] sera l’auteur et qui sera de nature à discréditer la corporation sacerdotale ; que s’il s’agit cependant d’un fait non mauvais par lui-même, mais seulement en contradiction avec la cruelle loi de chasteté prétentieusement revendiquée par le papisme, voulant faire croire que son clergé est au dessus de la nature, dans ce cas, il conviendra de n’ébruiter la chose que si l’auteur de l’infraction aux règlements ecclésiastiques n’est pas jugé capable de devenir notre agent secret. Voilà la marche à suivre, pour l’ensemble de tous les pays du groupe chrétien.
[…] Ces événements ne s’accompliront ni dans vingt ans ni dans trente ans. On les provoquera lorsque le catholicisme romain sera déjà tout à fait discrédité, lorsque les vieilles femmes et quelques fous incurables seront seuls à former sa clientèle de partisans, et lorsqu’une notable partie de son clergé nous sera secrètement acquise. Quand se produiront les circonstances favorables, si tel ou tel pays, ayant été mieux travaillé que d’autres, a déjà supprimé totalement le budget des cultes et réduit les prêtres de la superstition aux offrandes des fidèles, rendues de plus en plus restreintes par des obstacles légaux, dans ce cas, il sera utile, dans ce ou ces pays, de rétablir les subventions de l’État aux membres des divers clergés et même de se montrer généreux envers les prêtres de l’adonaïsme qui accepteront la nouvelle situation. On proclamera bien haut que l’État, voulant protéger la religion dès l’instant qu’elle n’est plus un prétexte de complots avec l’étranger, dote magnifiquement le corps sacerdotal. Rien ne devra être négligé pour assurer le morcellement de la religion d’Adonaï et lui enlever son caractère d’internationalité. C’est là, en effet, ce qui permettra, un peu plus tard, de l’extirper complètement et d’une façon définitive. On ne saurait donc trop agir en vue d’amener un jour ce résultat si important, sans se laisser décourager jamais par les difficultés de l’entreprise.
Au surplus, nous devons nourrir dans nos coeurs non seulement l’espoir, mais même la certitude, que l’accomplissement du morcellement de l’adonaïsme [le fractionnement des catholiques en progressis-tes, traditionalistes, conservateurs, etc., NDLR] n’est pas une chimère ; car cela nous est promis par la révélation, au livre intitulé « De la Rédemption », dans L’Apadno.
Il est dit encore que le Pape de la superstition, siégeant à Rome à l’époque du morcellement, refusera d’acquiescer à la nouvelle situation de son Église ; et qu’il lancera ses foudres, désormais impuissantes, contre les gouvernements partici-pant à cette grande oeuvre de salut social. Alors, il sera abandonné par une multi-tude de ses prêtres dans les divers pays, attendu que beaucoup auront été ga-gnés d’avance à nous ; l’Italie l’expulsera, et la Papauté maudite sera errante et obligée de rentrer quelque temps dans les ténèbres ; car les gouvernements porteront des peines sévères contre ceux qui lui maintiendraient leur adhésion et qui conspireraient ainsi avec elle.
Mais il est écrit aussi que le Pape-Errant, pasteur d’un troupeau dispersé, pilote de la barque désemparée de Céphas, et sixième successeur de l’homme d’orgueil sous qui s’est écroulé le pouvoir temporel du pontificat infâme, sera recueilli, après expulsions sur expulsions, par l’autocrate slave, qui affectera de lui rendre de grands honneurs. L’adonaïsme tentera alors de se reconstituer comme avant l’expulsion de Rome ; le Pape-Errant étant près de mourir en Russie, l’autocrate impérial se prosternera à ses pieds, et les nations pratiquant jusque-là l’orthodoxie, c’est-à-dire la religion schismatique d’Orient, se rallieront assez rapi-dement à l’ancien catholicisme romain, vomi d’Italie. Le Pape-Errant, à son lit de mort, sera joyeux de voir ces nouveaux adeptes remplacer les Occidentaux récemment séparés de son Église, et, au sein des nations qui auront opéré le mor-cellement de l’adonaïsme, il aura encore des fidèles, ceux-ci se cachant pour se livrer aux pratiques de la superstition réprouvée ; avant d’expirer, il aura main-tenu l’épiscopat aux évêques du schisme d’Orient, et il aura institué, parmi eux, des cardinaux grecs et russes. Son successeur sera un Slave ; le siège de la Papauté adonaïte sera établi dans la ville septentrionale de Pierre, sous la ré-serve de reconquérir Rome. Mais ce sera en vain que l’autocrate impérial, dans l’espoir d’étendre sa domination, se fera le croisé de l’adonaïsme ; ses efforts n’aboutiront point, et l’Église naguère romaine demeurera morcelée dans les na-tions de l’Occident européen. Ainsi, LA RUSSIE SERA LE DERNIER REFUGE ET LE DERNIER REMPART DE L’ADONAÏSME SE PRÉTENDANT CATHOLIQUE.
Chez les peuples occidentaux, dès que le nouveau régime religieux sera légalisé, il faudra supprimer radicalement ces propagandistes dangereux qui s’intitulent missionnaires et vont chez nos frères d’Asie, ainsi que chez les idolâtres d’Afrique et d’Océanie dont la conversion doit être notre œuvre , porter le mensonge de leurs prédications empoisonnées. Les gouvernements interdiront, sous les peines les plus sévères, ces émigrations détestables, qui sont de nature à créer d’incessants conflits avec les nations asiatiques, dont la foi, devenue alors parfaitement éclairée par les efforts des sages prêtres thibétains unis à notre maçonnerie auxiliaire des Indes et de la Chine, devra être respectée. Et, sans attendre l’époque éloignée de ces événements, tout maçon a, dès à présent, le devoir de combattre, par la plume et par la parole, les missionnaires dits catholiques et de souffler dans le monde profane le mépris d’eux et une haine inextinguible. Ces missionnaires sont nos plus mortels ennemis. Quiconque, franc-maçon, ne les combattra pas, sera tenu pour traître ; quiconque s’associera à leur action néfaste ou seulement l’appuiera par un éloge public sera frappé à mort.
Enfin, il sera bon d’entretenir, dans les basses classes de toute nation, le ferment des idées révolutionnaires, même celles des socialistes les plus portés aux ex-trémités violentes. L’athéisme étant mauvais par lui-même et détournant de son vrai but toute oeuvre de rénovation humanitaire antichrétienne, il nous faut le canaliser et le mêler aux doctrines sociales les plus exagérées, qui sont destinées à l’insuccès final, ne pouvant qu’occasionner un bouleversement momentané, immédiatement suivi d’une énergique réaction.
Or, d’une part, nous discréditerons au dernier degré la théorie superstitieuse de la divinité, de telle façon que les peuples encore imprégnés d’adonaïsme s’en détacheront peu à peu et finiront par n’y plus croire aucunement, et les derniers prêtres de l’adonaïsme morcelé, émiet-té, seront tout à fait acquis à nous dans les temps du nouveau régime religieux, lequel sera un état de transition, comme le déisme libre-penseur ; d’autre part, nous nous garderons bien d’arracher de la multitude la croyance au surnaturel divin, mais nous nous bornerons à proclamer en toute occasion l’existence d’un Être suprême, sans faire connaître publiquement encore nos saintes traditions et nos révélations mystiques. Ainsi le veut le Dieu-Bon.
C’est pourquoi, lorsque l’empire autocratique de Russie sera devenu la citadelle de l’adonaïsme papiste, nous déchaînerons les révolutionnaires nihilistes et athées, et nous provoquerons un formidable cataclysme social, qui montrera bien aux nations, et dans toute son horreur, l’effet de l’incroyance absolue, mère de la sauvagerie et du plus sanglant désordre. Alors, partout, les citoyens, obligés de se défendre contre la minorité folle des révoltés, extermineront ces destructeurs de la civilisation ; et les innombrables désabusés de l’adonaïsme, dont l’âme déiste sera jusqu’à ce moment restée sans boussole, ayant soif d’idéal, mais ne sachant à quel dieu décerner leurs hommages, recevront la Vraie Lumière, par la manifestation universelle de la pure doctrine luciférienne, rendue enfin publique, manifestation qui surgira du mouvement général de réaction, à la suite de l’écrasement de l’athéisme et de l’adonaïsme, tous deux vers le même temps vaincus et exterminés.
L’enfantement de la religion de Lucifer Dieu-Bon, s’établissant à jamais sans ri-vale sur le globe terrestre, ne saurait être une opération instantanée, ni d’un an, ni d’un lustre, ni d’un siècle. L’œuvre durable est celle qui se crée par progression lente. Le XIXe siècle a vu la conception du vrai et bon catholicisme ; le XXe siècle sera le siècle de la gestation, pour amener sûrement la parturition à son terme fixé dans le Livre des Cieux (29 septembre 1996 de l’ère chrétienne alors finie).
Charleston le 15 août 1871.
Tel est le plan secret, qui, formule et résume la tactique et les espérances de la secte maçonnique et luciférienne. N’y a-t-il pas lieu de prononcer, pour conclure, la mystérieuse réponse du mot sacré des chevaliers Kadosch ? « Pharasch-Chol [Tout est expliqué] »
(Cité dans DR BATAILLE, Le Diable au XIXe siècle, chap. xxxv : « Le plan des Chefs secrets », tome 2, pp. 594-606) | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 6 Jan - 0:29 | |
| grâce à ce texte, nous pourrons étudier à loisir un pièce maitresse du "complot" | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Ven 20 Juil - 19:36 | |
| Encore des preuves des manigances étatsuniennes en vue de déstabiliser les Balkans, l'Asie centrale, le Moyen-Orient, en particulier le Liban, en ce moment:
(...) Origines historiques du «terrorisme islamique»
Paradoxalement, on dit que les groupes islamiques sont de mèche avec Téhéran. L’Iran, pays à prédominance chiite, est accusé d’abriter des terroristes islamiques sunnites alors qu’en réalité ce sont des éléments à la solde des services secrets américains soutenus directement par Washington.
Le rôle des services secrets américains dans le soutien aux «terroristes islamiques» est prouvé. Les opérations secrètes en Iran font partie d’un plan cohérent. Les plans pas tellement secrets des services secrets américains mis en œuvre en Asie centrale et au Moyen-Orient consistent à provoquer l’instabilité politique et à fomenter des conflits ethniques en soutenant des «organisations terroristes islamiques», afin d’affaiblir des Etats nations et de déstabiliser des pays souverains.
Depuis le déclenchement de la guerre entre l’Union soviétique et l’Afghanistan et pendant toutes les années 1990, un aspect essentiel des activités de la CIA a consisté à apporter un soutien secret à des «organisations terroristes islamiques»:
En 1979, «la plus importante opération secrète de l’histoire de la CIA» a été lancée en riposte à l’invasion soviétique de l’Afghanistan visant à soutenir le gouvernement pro-communiste de Babrak Kamal. (cf. Fred -Halliday, «The Un-great Game, the Country that lost the Cold War, Afghanistan, New Republic», 25 mars 1996/Ahmed Rashid, The Taliban: Exporting Extremism, Foreign Affairs, November-December 1999 / Michel Chossudovsky, «America’s War on Terrorism», Global Research, 2005, Ch. 2)
Grâce au soutien actif de la CIA et des services secrets pakistanais, «quelque 35000 extrémistes musulmans de 40 pays musulmans sont allés se battre en Afghanistan entre 1982 et 1992. Des dizaines de milliers d’autres sont allés étudier dans des madrassahs pakista-naises. Finalement, plus de 100000 extré-mistes musulmans étrangers ont été directement influencés par le djihad afghan.» (cf. Chossudovsky, op. cit.)
Les opérations secrètes de soutien aux «brigades islamiques» se sont poursuivies après la guerre froide. Le réseau étendu des services de renseignements militaires de l’ISI n’a pas été démantelé après la guerre soviéto-afghane. La CIA a continué de soutenir le djihad islamique issu du Pakistan. De nouvelles initiatives secrètes ont été lancées en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans les Balkans. L’Armée et les services secrets du Pakistan «ont servi de catalyseur à la désintégration de l’Union soviétique et à l’émergence de six nouvelles républiques islamiques en Asie centrale. (Ibid.) Pendant ce temps, des missionnaires islamiques de la secte wahhabite d’Arabie saoudite se sont installés dans les républiques musulmanes de l’ex-Union soviétique ainsi que dans la Fédération de Russie, gagnant du terrain sur les institutions de l’Etat laïc.» (Ibid.)
Un phénomène semblable s’est produit dans les Balkans. A partir du début des années 1900, le gouvernement Clinton a soutenu le recrutement des moudjahidin d’Al Qaïda pour qu’ils aillent se battre aux côtés de l’Armée musulmane bosniaque. Ironie du sort, c’est le Parti républicain, dans un document publié par la Commission du Parti républicain du Sénat qui accuse Clinton non seulement d’«implication manifeste dans l’approvisionnement en armes du réseau islamique» mais également de collaboration avec la Third World Relief Agency (Agence d’aide au tiers monde), «organisation humanitaire bidon basée au Soudan et supposée liée à des piliers du réseau terroriste islamique comme Cheikh Omar Abdel Rahman (cerveau reconnu coupable de l’attentat de 1993 contre le World Trade Center) et Oussama Ben Laden […]» (Le document original peut être consulté sur le site de la Commission du Parti républicain du Sénat (senateur Larry Craig): www.senate.gov/~rpc/releases/1997/iran.htm .)
Depuis le déclenchement de la guerre globale contre le terrorisme à la suite du 11-Septembre 2001, de nombreux documents révélant les liens insidieux des services secrets américains avec le «réseau terroriste isla-mique» ont été soigneusement soustraits à la consultation publique.
Soutien américain à des «terroristes islamiques» au Liban
Les récents meurtres de civils dans les camps de réfugiés palestiniens dans le nord du Liban résultaient de la confrontation entre le Fatah Al Islam et les forces armées libanaises. Le Fatah Al Islam est un groupe fondamentaliste sunnite essentiellement non palestinien qui opère à l’intérieur des camps de réfugiés. Il est également influencé par la secte wahhabite d’Arabie saoudite qui a participé aux opérations secrètes de la CIA depuis le déclenchement de la guerre soviéto-afghane.
Les forces armées libanaises ont participé à des attaques des camps visant à déraciner les réfugiés palestiniens. Le nombre des militants du Fatah Al Islam (composé de combattants saoudites, syriens, yéménites et marocains) à l’intérieur du camp était, selon la presse, de l’ordre de 150 à 200. L’offensive de l’armée libanaise a été disproportionnée, ce qui a fait d’innombrables tués parmi les civils.
«Pourtant cet assaut du camp a été totalement approuvé par la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice. «Le gouvernement Siniora lutte contre un ennemi extrémiste extrêmement acharné,» a-t-elle déclaré, «mais le Liban fait ce qu’il doit en essayant de protéger sa population, de faire respecter sa souveraineté si bien que nous soutenons entièrement le gouvernement Sinioria et ce qu’il essaie de faire.»
Le Liban a recouru à la police contre ce petit groupe pour demander aux Américains une aide militaire de 280 millions de dollars destinée à réprimer ce qu’il appelle de manière grandiloquente un «soulèvement». Le porte-parole du Département d’Etat Sean -McCormack a déclaré que Washington examinait la demande de financement dont 220 millions iraient aux forces armées libanaises et 60 millions aux forces de sécurité. L’année dernière, les Etats-Unis ont accordé au Liban une aide militaire de 40 millions et de 5 millions cette année jusqu’ici. (Chris Marsden, 27 mai)
Les médias ont présenté le Fatah Al Islam, d’une manière très déformée, comme une organisation liée au mouvement du Fatah en Palestine, organisation laïque fondée par Yasser Arafat. D’un point de vue idéologique, le Fatah Al Islam est semblable à Al Qaïda dont on sait que ce mouvement est financé par l’Arabie saoudite et les Etats du Golfe et soutenu par l’ISI en liaison avec son double américain.
Selon Seymour Hersh, l’Arabie saoudite finance et apporte un soutien secret au Fatah Al Islam en accord étroit avec le gouvernement Bush. Hersh signale l’existence d’un «accord particulier» entre des responsables néoconservateurs et le prince Bandar bin Sultan d’Arabie saoudite, qui a collaboré étroitement avec le directeur de la CIA George Tenet lorsqu’il était ambassadeur à Washington. Le gouvernement libanais est également impliqué dans cette opération des services secrets:
«Les acteurs principaux sont les Saoudiens. Ce que j’évoquais [je = Hersh] était une espèce d’accord particulier conclu entre la Maison Blanche, c’est-à-dire entre Dick Cheney et Elliott Abrams, un des principaux conseillers de la Maison Blanche, et Bandar. L’objectif était d’obtenir le soutien secret des Saoudiens pour qu’ils soutiennent différents djihadistes purs et durs, des -groupes sun-nites, en particulier au Liban qui, en cas de réel conflit avec le Hezbollah, groupe chiite du Sud-Liban, serait considéré comme un atout. Voilà, c’est aussi simple que cela. Maintenant, notre objectif est de soutenir les sun-nites partout où nous pouvons contre les chi-ites, en Iran, au Liban. […] Nous cherchons à provoquer en certains endroits, en particulier au Liban, des violences sectaires.» (Interview de Seymour Hersh, CNN International’s «Your World Today», 21 mai)
Le type de soutien apporté au Fatah Al Islam par les Saoudiens fait partie d’une opération secrète américaine semblable à celle menée par la CIA dans les années 1980 pour appuyer Al Qaïda. «Les Etats-Unis étaient très impliqués. C’est une opération secrète que Bandar a menée avec nous. Rappelez-vous que nous sommes entrés en guerre en Afghanistan en soutenant Oussama Ben Laden, les moudjahidin à la fin des années 1980 avec Bandar et avec des gens comme Eliott Abrams à proximité, l’idée étant que les Saoudiens nous promettent de pouvoir contrôler les djihadistes. Nous avons dépensé des tas d’argent et consacré beaucoup de temps […] à la fin des années 1980 à soutenir les djihadistes […] Et maintenant c’est pareil, nous utilisons à nouveau les Saoudiens pour soutenir les djihadistes [le Fatah Al Islam], les Saoudiens nous ayant donné l’assurance qu’ils contrôlaient ces divers groupes, comme celui qui est en contact maintenant avec le gouvernement à Tripoli.» (Ibid.)
Evénements organisés au Liban?
Le Fatah Al Islam est un instrument des services secrets financé par l’Arabie saoudite. Alors que le gouvernement Bush accuse Damas de soutenir le Fatah Al Islam, on a des raisons de penser que les massacres dans les camps de réfugiés palestiniens sont le résultat d’une opération soigneusement organisée par les services de renseignements militaires.
Depuis l’été 2006, à la suite des bombardements israéliens sur le Liban, les forces de l’OTAN sont présentes à l’intérieur du Liban et au large du littoral syrio-libanais. La Résolution du Conseil de sécurité autorisant le déploiement de forces de maintien de la paix fut la première étape de ce processus qui commença après le retrait des forces syriennes du Liban en 2005.
L’objectif de la feuille de route militaire est de créer au Liban des violences sectaires qui serviront de prétexte à une intervention militaire intensifiée des forces de l’OTAN sous mandat officiel de l’ONU et cela «pour des raisons humanitaires». Cette intervention militaire «humanitaire» en liaison avec Israël est envisagée comme une suite au retrait des troupes syriennes en 2005 et des bombardements d’Israël de 2006. Si elle était lancée, elle pourrait conduire à une occupation de fait du Liban ainsi qu’à la mise en application d’un blocus dirigé contre la Syrie.
Le prétexte à ces opérations militaires intensifiées est le prétendu soutien de la Syrie au Fatah Al Islam et la prétendue implication de la Syrie dans l’assassinat de Rafiq Hariri. L’enquête – qui tombe à point nommé – sur cet assassinat et la constitution d’un tribunal illégal sont utilisés par la coalition pour provoquer des sentiments anti-syriens au Liban. D’un point de vue militaire et stratégique, le Liban est la porte de la Syrie. La déstabilisation du Liban sert les objectifs militaires de la coalition Etats-Unis/OTAN/Israël dirigée contre l’Iran et la Syrie. Les services secrets américains lâchent leurs brigades islamiques tout en accusant l’ennemi de soutenir des groupes terroristes qui, en réalité, sont soutenus et financés secrètement par l’Oncle Sam.
Article original en anglais, "Islamic Terrorists" supported by Uncle Sam: Bush Administration "Black Ops" directed against Iran, Lebanon and Syria, 31 mai 2007.
Traduction Horizons et débats, No 27, 16 juillet 2007. Michel Chossudovsky | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 21 Juil - 16:08 | |
| Instructions de Pike données au Grand-Orient de Charleston.
Instructions du Suprême Conseil de Charleston aux 23 Suprêmes Conseils Confédérés.
A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, dont le Nom en sept lettres est Ineffable. Liberté ! Egalité ! Fraternité ! Le Frère général Pike, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Charleston, premier Suprême Conseil du Rite Ecossais Ancien Accepté, générateur des 23 Suprêmes Conseils Confédérés établis sur les deux hémisphères, ayant en particulier la juridiction des Etats-Unis d'Amérique (sud), Salue les Très Illustres Frères Très Puissants Souverains Commandeurs Grands Maîtres des 23 Suprêmes Conseils confédérés : 1° Le Frère Henri T. Palmer, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Boston, pour la juridiction des Etats-Unis d'Amérique (nord) ; 2° Le Frère Manuel B. Bonilla, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Costa-Rica, pour la juridiction de l'Amérique Centrale ; 3° Le Frère comte de Lathom, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Londres, pour la juridiction de l'Angleterre, le Pays de Galles et les dépendances de la Grande Bretagne ; 4° Le Frère Pierre Van Humbeeck, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Bruxelles, pour la juridiction de la Belgique et la Hollande ; 50 Le Frère Luiz Antonio Vieira da Silva, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Rio-de-Janeiro, pour la juridiction du Brésil ; 6° Le Frère (Vacance de la Grande Maîtrise), Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Hamilton, pour la juridiction du Dominion du Canada ; 7° Le Frère Benito Alamos Gonzalez, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Valparaiso, pour la juridiction du Chili ; 8° Le Frère don Ignacio-Zuazo, marquis d'Almeiras, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de la Havane, pour la juridiction de Cuba, Colon, Porto-Rico et les autres îles des Indes occidentales espagnoles ; 9° Le Frère comte de Rosslyn, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil d'Edimbourg, pour la juridiction de l’Ecosse ; 10° Le Frère Léon Echeverria, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Bogota, pour la juridiction des Etats-Unis de Colombie ; 11° Le Frère Louis Proal, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Paris, pour la juridiction de la France et de ses dépendances ; 12° Le Frère Nicolas Damaschino, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil d'Athènes, pour la juridiction de la Grèce et les îles sous sa domination, y compris Corfou ; 13° Le Frère Etienne Rakowsky, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de BudaPest, pour la juridiction de la Hongrie ; 14° Le Frère John F. Townshend, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Dublin, pour la juridiction de l'Irlande ; 15° Le Frère Adriano Lemmi, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Rome, pour la juridiction de l'Italie, la Sicile et les autres îles italiennes ; 160 Le Frère Ignacio Manuel Altamirano, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Mexico, pour la juridiction du Mexique ; 17° Le Frère Francisco-Javier Mariategui, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Lima, pour la juridiction du Pérou ; 18° Le Frère Elias-Garcia José, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Lisbonne, pour la juridiction du Portugal et ses colonies ; 19° Le Frère José Fernandez, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Buenos-Ayres, pour la juridiction de la République Argentine ; 20° le Frère Jacinto de Castro, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Saint-Domingue, pour la juridiction de la République Dominicaine ; 21° Le Frère Louis Ruchonnet, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Lausanne, pour la juridiction de la Suisse en vingt-deux cantons confédérés ; 22° Le Frère Carlos de Castro, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Montevideo, pour la juridiction de la République orientale de l'Uruguay ; 23° Le Frère Joaquin Crespo, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Caracas, pour la juridiction des Etats-Unis de Vénézuéla.
Au nom et à la gloire du Grand Architecte de l'Univers, le Frère Albert Pike rappelle à ses Très Illustres Frères que : A. Le Suprême Conseil de Charleston, premier Suprême Conseil du globe, créé le 31 mai 1801 sous le 33e degré de latitude nord, dans la Caroline du Sud, aux Etats-Unis d'Amérique, a engendré : - 1° le 22 septembre 1804, le Suprême Conseil de France, siégeant à Paris ; - 2° le 5 mars 1805, le Suprême Conseil d'Italie, siégeant à Rome; - 3° le 4 juillet 1811, le Suprême Conseil d'Espagne, siégeant à Madrid, aujourd'hui séparé de la confédération, quoique pratiquant le Rite Ecossais Ancien Accepté en 33 degrés ; - 4° le 5 août 1813, le Suprême Conseil des Etats-Unis d'Amérique (nord), siégeant à Boston ; - 5° le 11 juin 18.26, le Suprême Conseil d'Irlande, siégeant à Dublin ; - 6° le 24 juin 1859, le Suprême Conseil de Colon et Cuba siégeant à la Havane ; B. Le Suprême Conseil de France, fils du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - 1° le 11 mai 1817, le Suprême Conseil de Belgique siégeant à Bruxelles ; - 2° le 6 mai 1846, le Suprême Conseil d'Ecosse, siégeant à Édimbourg ; - 3° le 25 novembre 1871, le Suprême Conseil de Hongrie, siégeant à BudaPest, lequel dirige la Grande Loge Symbolique de ce pays ; - 4° le 30 mai 1873, le Suprême Conseil de Suisse, siégeant à Lausanne ; C. Le Suprême Conseil de Boston ou des Etats-Unis d'Amérique (nord), fils du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - le 2 février 1816, le Suprême Conseil d'Angleterre, siégeant à Londres ; D. Le Suprême Conseil de Belgique, petit-fils du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - le 16 novembre 1829, le Suprême Conseil du Brésil, siégeant à Rio-de-Janeiro ; E. Le Suprême Conseil du Brésil, arrière-petit-fils du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - 1° le 6 mai 1812, le Suprême Conseil du Portugal, siégeant à Lisbonne ; - 2° le 20 septembre 1856, le Suprême Conseil de l'Uruguay, siégeant à Montevideo ; F. Le Suprême Conseil d'Angleterre, petit-fils du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - le 16 octobre 1874, le Suprême Conseil du Canada, siégeant à Hamilton ; G. Le Suprême Conseil de l'Uruguay, arrière-petit-fils du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - le 15 décembre 1858, le Suprême Conseil de la République Argentine, siégeant à Buenos-Ayres ; H. En outre, le Suprême Conseil de Charleston a adopté : -1° le Suprême Conseil du Pérou, siégeant à Lima, lequel s'est constitué de lui-même, le 23 mars 1830, et s'est rallié au Rite Ecossais Ancien Accepté ; - 2° le Suprême Conseil de Colombie, siégeant à Bogota, lequel s'est constitué de lui-même, le 18 février 1833, et s'est rallié au Rite Ecossais Ancien Accepté ; -3° le Suprême Conseil de la République Dominicaine, siégeant à Saint-Domingue, qui s'est constitué de lui-même, le 13 décembre 1861, et s'est rallié au Rite Ecossais Ancien Accepté ; - 4° le Suprême Conseil du Vénézuéla, siégeant à Caracas, lequel s'est constitué de lui-même, le 3 mai 1864, et s'est rallié au Rite Ecossais Ancien Accepté ; - 5° le Suprême Conseil de Grèce, siégeant à Athènes, lequel s'est constitué de lui-même, le 25 janvier 1867, et s’est rallié au Rite Ecossais Ancien Accepté ; - 6° le Suprême Conseil du Chili, siégeant à Valparaiso, lequel s'est constitué de lui-même, le 19 août 1870, et s'est rallié au Rite Ecossais Ancien Accepté ; - 7° le Suprême Conseil du Mexique, siégeant à Mexico, lequel s'est constitué de lui-même le 8 novembre 1878, et s'est rallié au Rite Ecossais Ancien Accepté ; I. Le Suprême Conseil du Vénézuéla, fils adoptif du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - le 26 novembre 1870, le Suprême Conseil de l'Amérique Centrale, siégeant à Costa-Rica ; J. Enfin, le Suprême Conseil d'Italie, fils du Suprême Conseil de Charleston, a engendré : - 1° le 25 janvier 1878, le Suprême Conseil d'Egypte, siégeant au Caire ; - 2° le 11 mai 1880, le Suprême Conseil de Tunisie, siégeant à Tunis ; - mais ces deux Suprêmes Conseils, demeurant sous la dépendance immédiate et directe du Suprême Conseil d'Italie, ne se rattachent qu'indirectement au Suprême Conseil de Charleston par la pratique du Rite Ecossais Ancien Accepté.
Ainsi, le Suprême Conseil de Charleston a engendré lui-même ou fait engendrer, par les Suprêmes Conseils ses fils et petits-fils, 26 Suprêmes Conseils dont 3 ne sont pas rattachés à lui, et l'union des 23 autres Suprêmes Conseils avec lui constitue sur le globe la Confédération Souveraine de la Franc-Maçonnerie du Rite Ecossais Ancien Accepté, répandu et pratiqué de la sorte dans le plus grand nombre de pays des deux mondes.
Au surplus, le Suprême Conseil de Charleston entretient, comme Souveraine Puissance Maçonnique, des relations d'amitié fraternelle avec les Grands Orients et Grandes Loges de tous les Rites, qui veulent bien faire appel à ses lumières en vue de l'entente commune et de la direction du mouvement maçonnique pour l'anéantissement final de l'ennemi. C'est pourquoi, sans prétendre leur imposer ses instructions, le Frère Albert Pike, Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du premier Suprême Conseil du globe, les recommande tout particulièrement aux Très Illustres Frères que la confiance de leurs Frères a placés à la tète des Grandes Loges et des Grands Orients ; Savoir : Pour l'Amérique : 1° La Grande Loge du Canada, à Hamilton ; 2° La Grande Loge de Québec, à Québec ; 3° La Grande Loge de la Colombre britannique, à Victoria ; 4° La Grande Loge du Nouveau-Brunswick, à Saint-John ; 5° La Grande Loge de la Nouvelle-Ecosse, à Halifax ; 6° La Grande Loge de l'Ile du Prince-Edouard, à Charlottetown ; 7° La Grande Loge de Manitoba, à Winnipeg ; 8° Le Grand Conseil des Maçons Oddfellows, à Ottawa ; 9° Le Grand Orient des Etats-Unis, à New-York ; 10° Le Suprême Grand Conseil des Chevaliers Templiers, à New-York ; 11° La Grande Loge du Missouri, à Boonville ; 12° La Grande Loge de l'Ohio, à Cincinnati ; 13° Le Grand Orient de la Louisiane, à la Nouvelle-Orléans ; 14° La Grande Loge de l'Alabama, à Montgommery ; 15° La Grande Loge d'Arizona, à Tueson ; 16° La Grande Loge de l'Arkansas, à Little-Rock ; 17° La Grande Loge de Californie, à San-Francisco ; 18° La Grande Loge de la Caroline du Nord, à Raleigh ; 19° La Grande Loge de la Caroline du Sud, à Charleston ; 20° La Grande Loge du Colorado, à Denver ; 21° La Grande Loge de Colombie, à Washington ; 22° La Grande Loge du Connecticut, à Hartford ; 23° La Grande Loge de Dakota, à Sioux-Falls ; 24° La Grande Loge de Delaware, à Wilmington ; 23° La Grande Loge de la Floride, à Jackson-ville ; 26° La Grande Loge de la Géorgie, à Mâcon ; 27° La Grande Loge de l'Idaho, à Boise-City ; 28° La Grande Loge de l'Illinois, à Chicago; 29° La Grande Loge de l'Indiana, à Indianopolis ; 30° La Grande Loge du Territoire Indien, à Atoka ; 31° La Grande Loge de l'Iowa, à Davenport; 32° La Grande Loge du Kansas, à Topeka ; 33° La Grande Loge du Kentucky, à Louisville ; 34° La Grande Loge de la Louisiane, à la Nouvelle-Orléans ; 35° La Grande Loge du Maine, à Portland ; 36° La Grande Loge de Maryland, à Baltimore ; 37° La Grande Loge de Massachussets, à Boston ; 38° La Grande Loge de Michigan, à Détroit ; 39° La Grande Loge de Minnesota, à Saint-Paul ; 40° La Grande Loge du Mississipi, à Jackson ; 41° La Grande Loge du Missouri, à Saint-Louis ; 42° La Grande Loge de Montana, à Helena ; 43° La Grande Loge de Nebraska, à Lincoln ; 44° La Grande Loge de Nevada, à Virginia-City ; 45° La Grande Loge de New-Hampshire, à Manchester ; 46° La Grande Loge de New-Jersey, à Trenton ; 47° La Grande Loge de New-York, à New-York ; 48° La Grande Loge du Nouveau Mexique, à Las Cruces ; 49° La Grande Loge de l'Ohio, à Cleveland ; 50° La Grande Loge de l'Orégon, à Portland ; 51° La Grande Loge de Pensylvanie, à Philadelphie ; 52° La Grande Loge Rhode-Island, à Providence ; 53° La grande Loge de Tenessee, à Nash-ville ; 54° La Grande Loge du Texas, à Houston ; 55° La Grande Loge de l'Utah, à Salt-Lake-City ; 56° La Grande Loge de Vermont, à Burlington ; 57° La Grande Loge de Virginie, à Richmond ; 58° La Grande Loge de Washington-Territoire, à Olympia ; 59° La Grande Loge de West-Virginia, à Whelling ; 60° La Grande Loge de Wisconsin, à Milvaukee ; 61° La Grande Loge de Wyoming, à Evanston ; 62° La Grande Loge pour la Juridiction Sud des Etats-Unis d'Amérique, à Charleston ; 63° La Grande Loge pour la juridiction Nord des Etats-unis d'Amérique, à Boston ; 64° La Grande Loge pour l'État de la Louisiane, à la Nouvelle-Orléans ; 65° La Grande Loge Unie de Colon et Cuba, à La Havane ; 66° La Grande Loge de Porto-Rico, à San-Juan ; 67° La Loge Indépendante de Colon, à Colon-Aspinwal ; 68° Le Grand Orient de Haïti, à Port-au-Prince ; 69° Le Suprême Conseil néo-grenadin (Etat de Bolivar), à Carthagène ; 70° La Grande Loge du Pérou, à Lima ; 71° La Grande Loge Symbolique du Chili, à Valparaiso;
Pour l'Europe : 72° La Grande Loge Unie d'Angleterre, à Londres ; 73° Le Souverain Sanctuaire du Rite antique et primitif de Memphis et Misraïm pour la Grande-Bretagne et l'Irlande, à Withington, Manchester ; 74° La Grande Loge d'Ecosse, à Edimbourg ; 75° La Grande Loge d'Irlande, à Dublin ; 76° La Grande Loge Nationale de Danemark, à Copenhague ; 77° La Grande Loge Nationale de Suède et Norvège, à Stockholm ; 78° Le Grand Orient de France (c'est-à-dire : son Grand Collège des Rites, du 33° degré), à Paris ; 79° La Grande Loge Symbolique, à Paris ; 80° Le Souverain Conseil Général du Rite de Misraïm pour la France et ses dépendances, à Paris ; 81° Le Grand Orient de Belgique, à Bruxelles ; 82° Le Grand Orient des Pays-Bas, à la Haye ; 83° Le Suprême Conseil du Luxembourg, à Luxembourg ; 84° La Grande Loge Nationale aux Trois-Globes, à Berlin ; 85° La Grande Loge Nationale d'Allemagne, à Berlin ; 86° La Grande Loge Royale de l'Amitié, à Berlin ; 87° La Grande Loge Nationale de Saxe, à Dresde ; 88° La Grande Loge le Soleil de Bavière, à Bayreuth ; 89° La Grande Loge de Hambourg, à Hambourg ; 90° La Grande Loge la Concorde de Darmstadt, à Darmstadt ; 91° La Grande Loge l'Union Eclectique de Francfort, à Francfort-sur-le-Mein ; 92° La Grande Loge Alpina de Winterthur, à Genève ; 93° Le Grand Orient National d'Espagne et son Suprême Conseil du 33e degré, à Madrid ; 94° Le Grand Orient d'Espagne, sa Grande Loge Symbolique et son Suprême Conseil du 33e degré, à Madrid ; 95° La Grande Loge Indépendante espagnole, à Séville ; 96° Le Souverain Sanctuaire de l'antique et primitif Rite Oriental de Memphis et Misraïm, à Naples ;
Pour l'Afrique : 97° La Grande Loge de Liberia, à Monrovia.
Pour l'Océanie : 98° La Grande Loge de l'Australie du Sud, à Adélaïde ; 99° La Grande Loge de la Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney ; 100° La Grande Loge de Victoria, à Melbourne. Ainsi, le Suprême Conseil de Charleston est, pour les 23 Suprêmes Conseils confédérés avec lui, et pour les 100 Grands Orients et Grandes Loges des divers Rites, le foyer de la Vraie Lumière Maçonnique, illuminant chaque jour davantage l'Amérique, l'Europe, l'Afrique, l'Océanie, et indirectement les colonies asiatiques. ... (A suivre) | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
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| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 21 Juil - 16:10 | |
| Du Grand Orient du Suprême Conseil des Très Puissants Souverains Grand Inspecteurs Généraux du 33° et dernier degré du Rite Ecossais Ancien Accepté de la Franc-Maçonnerie pour la juridiction sud des Etats-Unis d'Amérique, sous le point vertical du zénith correspondant au 33° degré de latitude nord, en la vallée de Charleston, Caroline du Sud ; Nous, Maître Expert de la Grande Loge Symbolique ; Maître Secret ; Maître Parfait ; Secrétaire Intime ; Prévot et Juge ; Intendant des Bâtiments ; Maître Elu des Neuf ; Illustre Elu des Quinze ; Sublime Chevalier Elu, Chef des Douze Tribus ; Grand Maître Architecte ; Chevalier Royale-Arche ; Grand Elu Ecossais de la Voûte Sacrée, Parfait et Sublime Maçon ; Chevalier d'Orient ou de l'Epée ; Prince de Jérusalem ; Chevalier d'Orient et d'Occident ; Chevalier et Souverain Prince Rose-Croix ; Grand Pontife de la Jérusalem Céleste ; Grand Patriarche, Vénérable Maître ad vitam de toutes les Loges Symboliques ; Chevalier Prussien Noachite, Grand Maître de la Clef ; Prince du Liban, Royale-Hache ; Chef du Tabernacle ; Prince du Tabernacle ; Chevalier du Serpent d'Airain ; Prince de Merci, Chevalier Ecossais Trinitaire ; Souverain Commandeur du Temple ; Chevalier du Soleil Prince Adepte ; Chevalier de Saint-André, ou Grand Ecossais de Saint André d'Ecosse ; Grand Elu Chevalier Kadosch, Parfait Initié ; Grand Inspecteur Inquisiteur Commandeur ; Très Eclairé et Sublime Prince du Royal-Secret ; Souverain Grand Inspecteur Général, 33e et dernier degré ; Très Puissant Souverain Commandeur Grand Maître du Suprême Conseil de Charleston, premier Suprême Conseil du globe ; Grand Maître Conservateur du Palladium Sacré ; Souverain Pontife de la Franc-Maçonnerie Universelle, en la trente-unième année de Notre Pontificat ; Assisté des Très Illustres, Très Eclairés et Très Sublimes Frères Albert G. Mackey, Frédéric Webber, William W. Upton, Josiah Essex, Robert F. Crowell, Thomas L. Tullock, Philéas Walder, Goldsborongh Bruff, William M. Ireland et Richard W. Thompson, Souverains Grands Inspecteurs Généraux, Mages Elus composant le Sérénissime Grand Collège des Maçons Emérites, Conseil de notre phalange d'élite et bataillon sacré de l'Ordre ; A tous les Très Illustres Souverains Grands Inspecteurs Généraux, membres des Suprêmes Conseils confédérés du Rite Ecossais Ancien Accepté, et à tous les Très Illustres, Vaillants et Eclairés Frères dirigeant les Grandes Loges ou chefs secrets des Grands Orients des divers pays répandus sur la surface des deux hémisphères, qui ces présentes verront : Santé ! Stabilité ! Pouvoir ! Poursuivant notre oeuvre avec plus d'énergie que jamais, malgré le poids des années, Nous voulons laisser à Nos Frères Très Eclairés Nos instructions et Nos avis fraternels pour la bonne direction des Ateliers Supérieurs de l'Ordre. Dans la Franc-Maçonnerie il est deux devises : Ordo ab Chao, qui est la devise divine du Grand Architecte de l'Univers ; Deus Meumque Jus, qui est la devise humaine des Francs-Maçons parvenus aux hauts grades. Le Grand Architecte, en organisant l'univers, a tiré l'Ordre du chaos. Nous nous inclinons avec admiration devant ses oeuvres si belles et en même temps si raisonnables. D'autre part, chacun de nous réclame Dieu et son droit. Et nous avons, à plusieurs reprises, eu soin d'inscrire notre devise humaine par ses seules initiales, afin de leur donner une seconde interprétation mystique révélée aux seuls Parfaits Initiés. Cette interprétation mystique, ne devra pas être portée à la connaissance des Frères ayant un grade inférieur à celui de Chevalier Kadosch. Et, à ce propos, Nous vous rappelons que, si vous jugez qu'un profane ne puisse, intellectuellement parlant, s'élever jamais à la hauteur du degré de Chevalier Kadosch, il faut bien vous garder de l'initier même au grade d'Apprenti ; car jamais vous ne pourrez en faire un vrai Maçon. Donc, nous formulons ainsi notre devise humaine : D. M. I., et nous l'expliquons ésotériquement par : Destruction, Matérialisation, Imposition. En d'autres termes, il faut Imposer, par le travail maçonnique, la Destruction de tout ce que la Matérialisation n'atteint pas. Les trois points qui suivent chacune de ces trois initiales signifient que le travail maçonnique de Destruction, de Matérialisation et d'imposition est triple. I. DESTRUCTION : 1° de la Superstition; - 2° de la Tyrannie Politique; - 3° de l'Anti-Maçonnisme. II. MATÉRIALISATION : 1° de la Conscience; - 2° de l'Etat; - 3° de l'Enseignement. III. IMPOSITION : 1° à la Famille ; - 2° à la Nation; -3° à l’Humanité. C'est pourquoi, le travail maçonnique doit consister, par tous les moyens quels qu'ils soient, à Imposer pratiquement à la Famille d'abord, à la Nation ensuite, et à l'humanité enfin, la Destruction : de la Superstition, là où la Matérialisation n'a pu faire son oeuvre sur la Conscience; de la Tyrannie Politique, là où l'Etat n'a pu être matérialisé ; de l'Anti-Maçonnisme, là où l'Enseignement n'a pu être atteint par la matérialisation. Tel est l'ordre de mise en pratique du D. M. I. qui résume en trois lettres notre loi. Il est absolument nécessaire de ne laisser parvenir au grade de Chevalier Kadosch que des Frères choisis parmi ceux qui sont intimement convaincus de l'existence d'une Cause Première. Retenez au grade de Rose-Croix tous ceux dont l'âme vous paraît s'ouvrir à la Vraie Lumière, mais qui ont néanmoins de la lenteur à comprendre ; instruisez-les graduellement, soumettez leur intelligence à des épreuves, exposez-leur surtout le rôle du feu, agent actif de la nature ; mais ne les pressez pas. Les athées nous sont bons comme auxiliaires, mais dans les Loges Symboliques seulement. Il faut leur dire que, si, par le premier article de la Déclaration de Principes du 22 septembre 1875, nous avons proclamé l'existence d'un principe Créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers, c'est uniquement pour attirer à l'Ordre l'adhésion des croyants libéraux et faire preuve de tolérance envers tous les cultes. Mais n'agissez qu'avec la plus grande prudence vis-à-vis des athées ; ils sont plus difficiles à convaincre que les hommes qui, croyant à la divinité, en ont une fausse idée. L'idée de ceux-ci peut à la longue se rectifier; l'athée, au contraire, s'obstine dans sa négation. Ne vous servez donc des athées que pour les oeuvres politiques, et ne leur confiez jamais le soin de faire en loge des conférences sur les questions philosophiques.
C'est avec le plus grand soin qu'il est nécessaire de choisir les adeptes. Dans beaucoup d'orients, on les prend trop au hasard ; aussi tardons-nous à atteindre le but. Ne conférez la Maîtrise qu'au Compagnon qui se connaît lui même. Sur le fronton des anciens temples érigés au Dieu de la Lumière, on lisait cette inscription en deux mots : « Connais-toi ». Nous donnons le même conseil à tout homme qui veut s'approcher de la science. N'initiez jamais au troisième degré l'homme qui, malgré les enseignements reçus aux deux grades précédents, est demeuré esclave des préjugés du monde profane. Il ne parviendra jamais tant qu'il ne se réformera pas. Au grade de Compagnon, vous lui ouvrez les portes des Loges d'Adoption ; là, vous le jugerez bien. Vous verrez si ses préjugés tombent. S'il reste esclave de ses passions, s'il s'attache exclusivement à une femme, ne vous préoccupez plus de lui, vous perdriez votre temps. Il ne saurait être un adepte; car le mot « adepte » signifie celui qui est parvenu par sa volonté et par ses oeuvres, qui méprise les préjugés et qui triomphe de ses passions. L'homme qui a peur de perdre ses idées ; celui qui redoute les vérités nouvelles et qui n'est pas disposé à douter de tout plutôt que d'admettre quelque chose au hasard, celui-là n'est point pour nous. S'il soupçonnait notre secret, il le comprendrait mal ; son âme timide en serait troublée. Il deviendrait dangereux. Aussi, dès que vous sentez que vous vous êtes mépris sur le caractère et le tempérament d'un homme à qui vous avez conféré le premier grade et même le second, excluez-le adroitement, mais impitoyablement, en faisant naître des prétextes quelconques d'élimination. On ne montre pas la lumière aux oiseaux de nuit. La leur montrer, c'est la leur cacher; car elle les aveugle et devient pour eux plus obscure que les ténèbres. Notre science est la science traditionnelle des secrets de la nature ; elle nous vient des mages, adorateurs d'Ormudz, nom persan du Principe du Bien, du Génie de la Lumière. Il ne faut donc la communiquer qu'à bon escient et avec des précautions infinies, attendu qu'au moyen de cette science, l'adepte se trouve investi d'une sorte de toute-puissance et peut agir surhumainement, c'est-à-dire d'une manière qui passe la portée commune des hommes. Pour parvenir au sanctuaire de notre Dieu, quatre qualités sont indispensables : 1° une intelligence éclairée par l'étude; 2° une audace que rien n'arrête; 3° une volonté que rien ne brise ; 4° une discrétion que rien ne puisse corrompre ou enivrer. SAVOIR, OSER, VOULOIR, Se TAIRE, voilà les quatre verbes du mage qui sont écrits dans les quatre formes symboliques du sphinx. La première science étant la connaissance de soi-même, la première aussi de toutes les oeuvres de la science, celle qui renferme toutes les autres, c'est la création de soi-même. L'adepte doit dépouiller le vieil homme profane et se créer une humanité nouvelle. De même que l'homme ne devient le roi des animaux qu'en les domptant ou en les apprivoisant, sous peine d'en devenir la victime ou l'esclave, de même l'homme doit vaincre ses passions, dont les animaux sont la figure, doit commander à toutes les forces instinctives de la nature, sous peine d'être broyé par elles. Celui qui aspire à devenir un vrai Maçon doit être, dirons-nous, l'héritier du sphinx ; il doit en avoir la tête humaine pour posséder la parole, les ailes d'aigle pour conquérir les hauteurs, les flancs de taureau pour labourer les profondeurs, et les griffes de lion pour se faire place à droite et à gauche, en avant et en arrière. A la science de Faust, le vrai Maçon joindra l'impassibilité de Job. Il piétinera la superstition dans son coeur. Il sera sans indécision et sans caprices. Il n'acceptera le plaisir que lorsqu'il le voudra, et il ne le voudra que lorsqu'il le devra. Nous recommandons très instamment de multiplier les Loges d'Adoption. Elles sont indispensables pour former des Maçons bien maîtres d'eux-mêmes. Le prêtre essaye de dompter sa chair en s'astreignant au célibat ; il commet là un crime social, et, en même temps, il entreprend contre la nature une lutte impossible. Le vrai Maçon, au contraire, arrive à la perfection, c'est-à-dire à se dominer, en employant son zèle dans les Loges d'Adoption à se soumettre aux épreuves naturelles. Le commerce avec la femme commune à tous ses Frères lui fait une cuirasse contre les passions qui égarent le coeur. Celui-là seul peut vraiment posséder la volupté de l'amour, qui a vaincu, par l'usage fréquent, l'amour de la volupté. Pouvoir, à volonté, user et s'abstenir, c'est pouvoir deux fois. La femme t'enchaîne par tes désirs, dirons-nous à l'adepte ; eh bien, use des femmes souvent et sans passion ; tu deviendras ainsi maître de tes désirs, et tu enchaîneras la femme. D'où il résulte que le vrai Maçon parviendra facilement à résoudre le problème de la chair, que le prêtre ne résoudra jamais ; et c'est lui qui sera le vainqueur et le sage, parce qu'il aura pris, contrairement au prêtre, l'épée triomphante et raisonnable de l'action, au lieu du bouclier absurde de l'abstention systématique, arme défensive vouée d'avance à la défaite. ... | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 21 Juil - 16:13 | |
| Dans la question du choix des adeptes, la Maîtrise est le premier degré important. Les grades d'Apprenti, Compagnon et Maître sont dans tous les rites : les deux premiers ont leur signification au point de vue doctrinal, et l'on ne saurait les supprimer ; mais ils sont avant tout les grades préparateurs de la Maîtrise. Aussi, les officiers qui confèrent le troisième degré à un Frère peu disposé à comprendre et incapable de se vaincre, sont impardonnables. Evidemment il n'est pas de nécessité absolue que l'homme que vous allez diriger vers les hauts grades soit immédiatement parfait et ait compris notre secret dès son entrée dans la Maçonnerie. Ce que Nous vous demandons, c'est de l'observer avec le plus grand soin pendant son Apprentissage, d'abord, et de faire, ensuite, de la Loge d'Adoption, où il pénétrera quand il sera Compagnon, votre critérium, votre instrument de contrôle infaillible. L'Atelier de Frères, qui ne s'annexe pas une Loge de Soeurs, est un Atelier incomplet, destiné fatalement à ne jamais perfectionner ses membres ; il ne produira que des Maçons, dont la politique sera le principal souci, qui se préoccuperont surtout des intrigues et des compétitions, qui s'agiteront dans le vide, qui avanceront tantôt de trois pas pour reculer après d'autant, en un mot, qui feront du mauvais travail et dont la politique sera incohérente. Ce qui est indispensable, aussi, c'est de faire élire comme officier de Loge, au moins au Vénéralat et aux fonctions d'Orateur, des Frères pourvus des hauts grades ; car le Vénérable et l'Orateur sont les conducteurs des Apprentis et des Compagnons vers la lumière de la Maîtrise, qui n'est elle-même qu'un pâle reflet de la Vraie Lumière. Or, des aveugles ne peuvent conduire des aveugles, et le chemin de la lumière est perdu, quand les guides portent encore un bandeau sur les yeux. Pour faire quelque chose, il faut savoir ce que l'on veut faire ou du moins avoir foi en quelqu'un qui le sait; mais comment risquerait-on sa vie à l'aventure et suivrait-on au hasard celui qui ne sait pas lui-même où il va ? Une fois que, par l'observation, vous aurez acquis la certitude que votre homme peut, sans inconvénient, être conduit à la parfaite initiation du Chevalier Kadosch, conférez-lui la Maîtrise, commencez à soulever pour lui un coin du voile ; et si vraiment vous le jugez digne de recevoir un jour la révélation, vous lui ferez connaître le Verbe, au grade de Rose-Croix. Nous appelons Verbe ou Parole le voile essentiel de l'être et le signe caractéristique de la vie. Toute forme est le voile d'un verbe, parce que l'idée mère d'un verbe est l'unique raison d'être des formes. Toute figure est un caractère, tout caractère appartient et retourne à un verbe. C'est pourquoi les anciens sages avaient formulé leur dogme unique en ces termes : « Ce qui est au-dessus est comme ce qui est au-dessous, et ce qui est au-dessous est comme ce qui est au-dessus.» Notre Dieu est comme le Dieu des prêtres, et pourtant celui-là n'est pas celui-ci ; ils sont semblables, quant à leur éternité et à leur puissance surnaturelle; mais il n'y a pas identité entre eux. A telle lumière répond telle obscurité ; au feu s'oppose l'eau ; l'ordre n'est l'ordre, que parce qu'il a contre lui le chaos qui lutte pour l'absorber. Mais, logiquement, la lumière remportera le triomphe final sur les ténèbres, en les repoussant et les enchaînant à jamais aux extrêmes confins de l'immensité ; le feu sortira vainqueur de sa lutte contre l'eau, en la dissolvant et reculant les limites de son domaine ; l'ordre régnera sur le chaos écrasé, non détruit. Telle est la loi suprême, le destin inéluctable. Mais il faut néanmoins reconnaître que les deux opposés sont semblables, comme essence. La forme est proportionnelle à l'idée ; l'ombre est la mesure du corps calculée avec sa relation au rayon lumineux ; le fourreau est aussi profond que l'épée est longue ; la négation est proportionnelle à l'affirmation contraire ; la production est égale à la destruction dans le mouvement qui conserve la vie, et il n'y a pas un point dans l'espace infini qui ne soit le centre d'un cercle dont la circonférence s'agrandit et recule indéfiniment dans l'espace. Ce qui est dans le surnaturel est reproduit dans l'humanité, en des proportions moindres, il est vrai. Toute individualité est donc indéfiniment perfectible, puisque le moral est analogique à l'ordre physique, et puisqu'on ne saurait concevoir un point qui ne puisse se dilater, s'agrandir et jeter des rayons dans un cercle philosophiquement infini. Par conséquent, le Compagnon éprouvé dont vous aurez fait un Maître, et qui, Maître, aurait été jugé digne de devenir Rose-Croix, est perfectible entre vos mains et sera le Kadosch de la sainte initiation, l'Elu qui connaîtra la Vraie Lumière, parce que le regard de ses yeux lucides aura traversé le voile du Verbe. Pour distinguer le futur Elu, le futur Kadosch, dès le grade de Maître, vous vous attacherez à discerner les Frères doués d'une imagination ardente, et vous négligerez les esprits terre à terre. L'imagination est, en effet, comme l'oeil de l'âme. L'homme, dont le cerveau ne travaille pas à la découverte des grands mystères, possède une âme incomplète, une âme irrémédiablement frappée de cécité. C'est l'imagination qui est la plus forte puissance intellectuelle, et c'est elle qui fait triompher même physiquement. Etes-vous en danger dans une bataille ? Croyez-vous invulnérables comme Achille, et vous serez vraiment invulnérables. La peur attire les balles, et le courage fait rebrousser chemin aux boulets. Le vrai Maçon est audacieux, et il triomphera, parce que, grâce à son imagination ardente, il verra la vérité avant même qu'elle ait paru devant les yeux de son corps. Toute la question est de diriger vers la saine raison l'imagination de l'adepte. Le prêtre qui obscurcit la conscience du fidèle en lui imposant des dogmes que la raison ne peut expliquer, fait de ce fidèle, s'il a une imagination ardente, un fou. Au contraire, l'imagination appliquée à la raison, c'est le génie. En résumé, Nous ne saurions trop insister sur ce point : le succès dépend du choix des adeptes, et, pour bien choisir les adeptes, pour avoir de bons Maîtres qui seront ensuite d'excellents Rose-Croix et enfin de parfaits Kadosch, il faut que les Ateliers pratiquent la Maçonnerie dans son intégralité, chaque Atelier ayant sa Loge d'Adoption, qui est le meilleur moyen de contrôle de la perfectibilité des Compagnons, et il faut que les Ateliers aient, en outre, à leur tête, au moins un Chevalier Kadosch, c'est-à-dire un Maçon ayant reçu la Vraie Lumière.
Nous avons examiné avec très grand soin les Annuaires du Grand Orient de France, que le Grand Collège des Rites nous envoie régulièrement, et Nous avons constaté que, dans les Loges Symboliques du Rite Français, le Vénérable est souvent un Maître, très rarement un Rose-Croix, presque jamais un Chevalier Kadosch. Nous voyons là la cause des agitations stériles, qui condamnent le Rite Français à piétiner sur place. Aussi, dans la Maçonnerie Française, où ce rite possède 379 Ateliers, tandis que le Rite Ecossais en a 116 seulement, le progrès est d'une lenteur désolante, et les Loges sont, Nous avons le devoir de le dire, envahies par les brouillons politiques. Les résultats acquis sur le terrain gouvernemental de la nation manquent de stabilité ; l'ennemi peut, sans cesse, préparer un retour offensif ; une bonne loi, dont le vote parlementaire a été amené par le concert maçonnique, est mal appliquée ou même ne tarde pas à tomber en désuétude. Cela tient à ce que, dans le Rite Français, l'orient de l'Atelier, au lieu d'être, comme cela est indispensable, un foyer de lumière, est occupé, neuf fois sur dix, par des officiers dont les yeux sont encore clignotants. En cette année (1889), le Conseil de l'Ordre, au Grand Orient de France, compte 15 Maîtres, 3 Rose-Croix, 2 Chevaliers Kadosch, et 13 Souverains Grands Inspecteurs Généraux. Il y a là un progrès sur les années précédentes ; mais, au sein de ce conseil administratif, les Frères ayant reçu la parfaite initiation, c'est à dire les Chevaliers Kadosch et les Souverains Grands Inspecteurs Généraux, sont encore en nombre égal à celui des simples Maîtres ; de sorte que la majorité dépend des 3 Rose-Croix, c'est à dire de 3 Frères dont l'instruction maçonnique n'est pas terminée. Cette situation est profondément regrettable. Il faut absolument que le Rite Français s'inspire mieux des traditions de l'Ordre. Sinon, il végétera dans l'impuissance, et les temples des autres rites, dans les contrées autres que la France, continueront avec douleur, à fermer leurs portes aux imparfaits initiés de ce Grand Orient. D'autre part, il faut éviter aussi de passer d'un extrême à un autre. En France, - du moins, dans la plupart des Loges du Rite Français, - on a trop de tendances à professer un scepticisme absolu. C'est ainsi qu'on Nous a communiqué des planches de convocation d'Ateliers, où ne figure pas la formule : A la gloire du Grand Architecte de l'Univers. Dès 1877, nous avions malheureusement prévu qu'on en viendrait là. Jusqu'en cette année 1877, le premier article de la Constitution du Rite Français portait : « La Franc-Maçonnerie a pour principes l'existence de Dieu, l'immortalité de l'âme et la solidarité humaine. » Le Convent de septembre 1877, au Grand Orient de France, supprima l'affirmation de la divinité, et vota que l'article premier de la Constitution du Rite Français porterait : « La Franc-Maçonnerie a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine. » En 1884, le Convent annuel des Loges du Rite Français aggrava encore cette suppression de l'affirmation de la divinité, en introduisant ceci dans la rédaction du dit premier article : « Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, la Franc-Maçonnerie se refuse à toute affirmation dogmatique. » Voilà certainement un excès, que Nous réprouvons de toutes nos forces. Mais, par contre, en Italie et en Espagne, de nombreux Frères, - bien intentionnés, sans doute, - pèchent par l'excès contraire, et leur erreur mérite d'être relevée. En effet, ces Frères, mûs par une légitime haine contre le Dieu des prêtres, glorifient son adversaire sous le nom de Satan, et en lui conservant la situation et le rôle d'un ange déchu, révolté. Il y a là une hérésie manifeste. Le mot de Satan, ayant été inventé par l'imposture sacerdotale et s'appliquant à un être surnaturel subalterne ou diable, ce mot n'a pas lieu d'être prononcé, ne doit pas être prononcé en Maçonnerie. On Nous a signalé une Loge de Gènes qui a poussé l'inconscience jusqu'à arborer dans une manifestation publique une bannière portant : Gloire à Satan! A Milan, des Frères Maçons ont, dans une fête, fait exécuter et ont chanté un Hymne à Satan. D'Espagne, on Nous a fait hommage d'une poésie signée par le Frère Bartrina, poésie dont voici le texte : REHABILITACION
Solo estaba Satan en el infierno Siglos hacia, cuando entro Caïn ; Ambos a Dios juraron odio eterno Y dar juraron a su imperio fin. - Soy la revolucion, por Dios maldita, Desterrada por Dios, dijo Satan. - Soy et trabajo que a ese Dios irrita, Dijo et terrible Vastago de Adan. Miraronse : en la luz de la mirada Brillo rayo de colera en los dos. Y la raza de Abel tremblo asustada, Y hasta en su trono estremeciose Dios. La maldicion divina con su peso No los hundio. - Raza de Abel, atras! Plaza al triunfante carro del progreso, Quo arrastra Caïn y empuja Satanas !
H. JOAQUIN-MARIA BARTRINA. ... | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 21 Juil - 16:15 | |
| Certes, ces vers sont animés par un souffle généreux ; mais ils sont en opposition directe à l'orthodoxie maçonnique. Les égarés qui glorifient Satan considèrent, en général, que le Dieu des prêtres a manqué à de prétendues promesses faites par lui à l'humanité, et, en présence de la désertion de ce Dieu, ils font appel au diable. Tel est le système de la goétie, qui est une aberration, qui est la démonomanie. Existe-t-il un diable ? - Les prêtres disent : Oui. - Nous répondons : Non. Qu'est-ce que le diable ? - C'est, disent les prêtres, le prince des anges, qui s'est révolté par orgueil contre Dieu, et qui, ayant été vaincu par l'archange Mikaël, a été, pour son châtiment, précipité en enfer, où il est condamné à rôtir éternellement en la compagnie d'autres anges, ses complices, devenus des démons, et de ceux d'entre les humains qui n'ont pas vécu selon la loi des prêtres. Or, cette légende sacerdotale est un infâme mensonge, et nos Frères qui glorifient Satan n'aboutissent, en réalité, qu'à consacrer l'imposture et à nous nuire maladroitement dans l'opinion de la multitude ignorante. C'est pourquoi, Nous condamnons, de la façon la plus formelle, la doctrine du Satanisme, qui est une divagation de nature à faire le jeu des prêtres. Les Francs-Maçons satanistes donnent, sans s'en douter, des armes contre la Franc-Maçonnerie. Ce que nous devons dire à la foule, c'est : - Nous adorons un Dieu, mais c'est le Dieu que l`on adore sans superstition. A vous, Souverains Grands Inspecteurs Généraux, Nous disons, pour que vous le répétiez aux Frères des 32e, 31e et 30e degrés : - La religion maçonnique doit être, par nous tous, initiés des hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctrine luciférienne. Car le Dieu Lucifer de la théurgie moderne n'est pas le démon Satan de la vieille goétie. Nous sommes Ré-Théurgistes Optimates, et non praticiens de la magie noire. Les prêtres, en inventant Satan, ont créé les sorciers, leurs sanglants sacrifices du Moyen-Âge, leurs folles assemblées, leurs criminels et horribles conventicules de goules et de striges. Mais il y a deux magies : la magie lumineuse, et la magie des ténèbres. Il est vrai que les prêtres, lorsqu'ils ont eu l'omnipotence, ont persécuté également les mages de la sagesse et les mages de la folie, ont brûlé les Templiers, nos pères, aussi bien que les sorciers, oubliant que ces derniers, sans eux, n'eussent pas existé. La magie créatrice du démon, cette magie qui a dicté le Grimoire du pape Honorius, 1'Enchiridion de Léon III, les exorcismes de l'église catholique, les réquisitoires des Laubardemont, les sentences de Torquemada, cette magie n'est pas la nôtre ; cette horreur, cette démence, avec son cortège de turpitudes et de cauchemars, c'est la Rome papale qui doit en porter la responsabilité. Elle a été enfantée par Adonaï, calomniateur de Lucifer. Dans sa rage contre son éternel et magnanime antagoniste, le Dieu Mauvais a bouleversé chez les hommes superstitieux la notion des choses saintes, Il a nié la divinité du Père du Bien et l'a appelé le Mal. Il a voulu écraser la raison sous les pieds de la crédulité aveugle. Il a perverti le sens de toutes choses, il a porté son chaos jusque dans la logique des mots. L'hypocrisie a été par lui transformée en sainteté ; le vice, en vertu ; le mensonge, en vérité ; le caprice et l'arbitraire, en justice ; la divagation et la foi de l'absurde, en science théologique. La nuit a osé appeler nuit le jour; ténèbres, la lumière ; licence, la liberté ; erreur, la philosophie. L'orgueil, qui se prétend infaillible et se cantonne dans l'obscurité de ses dogmes illogiques et anti-naturels, l'orgueil superbe a eu le cynisme de nommer orgueil l'humble raison qui doute, qui ne croit que lorsqu'elle est sûre, qui n'émet une affirmation que lorsque la preuve des faits a été irrévocablement donnée par la science ; oui, Adonaï et ses prêtres ont jeté au ciel de notre Dieu toutes les boues de leur impudence, en qualifiant d'orgueilleuse l'intelligence raisonnable, qui cherche la solution des grands problèmes, qui marche sans cesse à une découverte nouvelle, qui est toujours insatiable de vérité. Si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï, dont tous les actes attestent la cruauté, la perfidie, la haine de l'homme, la barbarie, la répulsion pour la science, si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï et ses prêtres le calomnieraient-ils ? Oui, Lucifer est Dieu, et malheureusement Adonaï l'est aussi. Car la loi éternelle est qu'il n'y a pas de splendeur sans ombre, pas de beauté sans laideur, pas de blanc sans noir ; car l'absolu ne peut exister que comme deux ; car les ténèbres sont nécessaires à la lumière pour lui servir de repoussoir, comme le piédestal est nécessaire à. la statue, comme le frein à la locomotive. En dynamique analogique et universelle, on ne s'appuie que sur ce qui résiste. Aussi l'univers est-il balancé par deux forces qui le maintiennent en équilibre : la force qui attire et celle qui repousse. Ces deux forces existent en physique, en philosophie et en religion. Et la réalité scientifique du dualisme divin est démontrée par les phénomènes de la polarité et par la loi universelle des sympathies et des antipathies. C'est pourquoi les disciples intelligents de Zoroastre, ainsi qu'après eux les Gnostiques, les Manichéens, les Templiers ont admis, comme seule conception métaphysique logique, le système des deux principes divins se combattant de toute éternité, et l'on ne peut croire l'un inférieur à l'autre en puissance. Donc, la doctrine du Satanisme est une hérésie; et la vraie et pure religion philosophique, c'est la croyance en Lucifer, égal d'Adonaï, mais Lucifer Dieu de Lumière et Dieu du Bien, luttant pour l'humanité contre Adonaï Dieu des Ténèbres et Dieu du Mal....
... Donné au Grand Orient de Charleston, le quatorzième jour du cinquième mois de l'an 000889 de la Vraie Lumière (14juillet 1889, ère vulgaire). ALBERT PIKE, 33e. | |
| | | Abbé Grossin Sénéchal
Nombre de messages : 1023 Localisation : Par grâce et aussi par vouloir, je dors en Bretagne ce soir...dans la beauté ! Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Quand le Plan Pike est appliqué à la Lettre Sam 21 Juil - 17:39 | |
| Merci beaucoup Ar Ka pour votre contribution que j'approuve entièrement. Pike est un Maître du monde et il faut démasquer son imposture, comme le demande le pape Léon XIII.
J'ajouterai qu'il est simple de neutraliser ce genre d'individu, il suffit de réciter l'exorcisme de ce même Léon XIII. Et dans cette guerre, un enfant de sept ans a plus de puissance qu'un adulte. Faites réciter l'exorcisme aux enfants en français, cela mettra le plan luciférien en miettes.
Ce n'est pas compliqué, mais les catholiques du XXe siècle nous ont trahi et nous livré aux ennemis de l'Eglise : je veux parler de nos parents et de nos grands-parents. A nous de nous battre avec les armes spirituelles que l'Eglise nous a données : l'exorcisme et le chapelet.
Par ces armes, nous vaincrons ! | |
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