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| L'Iran passe à l'euro ! | |
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Diego de la Vega Page
Nombre de messages : 121 Localisation : Nantes en Bretagne, Pays de la Loire, va te faire voir ! Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: L'Iran passe à l'euro ! Mar 30 Jan - 18:56 | |
| L'Iran veut abandonner le dollar pour l'euro Téhéran DELPHINE MINOUI. Publié le 19 décembre 2006 Actualisé le 19 décembre 2006 : 08h51
En riposte aux pressions américaines, Téhéran veut se libérer du joug du dollar. Un choix techniquement possible.
« C'EST un pied de nez à l'Amérique », claironne Iradj Nadimi, le porte-parole de la commission économique du Parlement iranien. Alors que Washington multiplie les pressions visant à limiter les échanges extérieurs de l'Iran, Téhéran a annoncé hier sa riposte. À l'avenir, « les ressources de l'étranger et les revenus pétroliers seront calculés en euros, et nous serons payés en euros pour mettre fin à notre dépendance à l'égard du dollar », a affirmé le porte-parole du gouvernement iranien, Gholam Hossein Elham. « Nous procéderons aussi à ce changement au niveau des avoirs iraniens à l'étranger », a-t-il précisé. Cette politique est motivée « par les problèmes que rencontrent des organes exécutif iraniens dans les échanges commerciaux pour l'ouverture de lettres de crédit ».
Dévalorisation des revenus pétroliers
La dépréciation récente du dollar a joué en faveur de cette décision, précise Iradj Nadimi. « Avec la chute du dollar, nos revenus pétroliers se dévalorisent », dit-il. Comme plus de 60 % du commerce mondial, la vente du pétrole iranien se base sur une valeur en dollars (actuellement 55 dollars pour un baril de pétrole). Or les exportations pétrolières représentent jusqu'à 80 % des rentrées en devises de l'Iran. « Nos revenus pétroliers atteignent une moyenne de 80 milliards de dollars par an », dit-il. Et, d'après lui, « les transactions de l'Iran avec l'étranger (importations et exportations pétrolières et commerciales) se montent à 150 milliards de dollars par an ».
Cette décision de passer à l'euro « n'est pas irrévocable », précise Nadimi. Mais elle apparaît comme un moyen de pression dans le bras de fer qui oppose Téhéran à Washington, notamment sur la question nucléaire. Les États-Unis, qui s'impatientent de la lenteur des sanctions que pourrait imposer le Conseil de sécurité, ont lancé il y a quelques mois une série de mesures de rétorsions indirectes. Il y a d'abord eu la pression renforcée sur de grandes banques occidentales pour qu'elles cessent leurs activités avec l'Iran, provoquant une suspension de nombreuses lettres de crédit.
En septembre, Washington a coupé tout lien entre le système financier américain et la banque iranienne Saderat, accusée d'être un bailleur de fonds du Hezbollah, la milice chiite libanaise. La pression se serait récemment étendue à certains organismes financiers des Émirats arabes voisins, qui refusent désormais d'octroyer des lettres de crédit à des compagnies iraniennes. « Les Américains bloquent notre pays. Il est normal de réagir », explique Iradj Nadimi. D'après l'analyste iranien Mahyar Emami, « les blocages imposés par l'Amérique ont causé du tort aux entreprises iraniennes qui font leurs transactions en dollars ». On parle de nombreux projets gelés. Le passage à l'euro serait « un moyen, pour l'Iran, de s'affranchir des décisions politiques et financières d'un seul pays ».
Certes, un certain nombre de contrats, notamment pétroliers, ont été conclus sur une base pluriannuelle, en dollars. Mais techniquement, un changement de monnaie n'est pas insurmontable. Reste à tester la bonne volonté des partenaires commerciaux de l'Iran, et surtout la réaction des États-Unis à cette remise en cause de leur autorité monétaire.
http://www.lefigaro.fr/eco/20061219.FIG000000076_l_iran_veut_abandonner_le_dollar_pour_l_euro.html | |
| | | Diego de la Vega Page
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| Sujet: Re: L'Iran passe à l'euro ! Mar 30 Jan - 18:56 | |
| L’article du Figaro date du 19 décembre 2006. LIESI révélait ce projet en août 2005 ! A l’époque, lorsque j’en parlais autour de moi, on rigolait, on ricanait, bref, la fâcheuse tendance dans nos milieux, c’est que l’on se contente de croire ce qu’on lit dans la presse dite de la « droite nationale ». C’est la même attitude de moutons de Panurge que les gogos de TF1, sauf que l’on transpose sur Rivarol ou National Hebdo, ou n’importe quel autre journal.
L’un des avantages de LIESI c’est son esprit de totale indépendance vis-à-vis de toutes les organisations en place. C’est aussi mon esprit. (Ceci pour que nous apprenions à nous connaître…)
Voici ce qu’écrivait LIESI le 31 août 2005 :
« L’Iran fait savoir qu’il souhaitait créer un marché d’échanges pour les hydrocarbures afin de concuurencer le New-York Mercantile Exchange (Nymex). Ce marché fonctionnerait de façon différente du Nymex et travaillerait dans l’intérêt des producteurs de pétrole. » Déclaration du Directeur de Parthnerships Consulting (Bloomberg)
LIESI revient ici sur cette information capitale. Il ne faut pas s’attendre à ce que la presse en fasse état avant un certain temps. (Il faudra attendre un an et demi ! note de Diégo).
Voici l’extrait d’un article du 28 décembre 2004 de la publication en ligne http://www.iranmania.com basée à Londres :
« La semaine prochaine, l’Iran fera un pas de plus vers la fondation d’une bourse pétrolière dont on parle tant, alors que le ministre du Pétrole et le ministre des Affaires économiques et des Finances s’apprêtent à signer un mémorandum d’entente qui préparera le terrain pour cette importante initiative. Hossein Talebi, directeur des technologies de l’information de la National Iran Oil Company , a déclaré à l’agence de presse Fars que le projet entrerait en phase d’exécution immédiatement après la signature de mémorandum. Ce responsable gouvernemental va jusqu’à annoncer que des produits de la pétrochimie du pétrole brut et des produits du pétrole et du gaz s’échangeront au sein de cette bourse pétrolière qui contribuerait puissamment à faire de l’Iran le pivot des amrchés pétroliers dans la région. L’Iran a annaoncé en septembre que sa bourse pétrolière deviendrait opérationnelle en mars 2006. »
Si jamais une telle décision se matérialisait, commente LIESI, les Etats-Unis, plus que jamais en quête de narcodollars et de pétrodollars pour soutenir l’économie américaine chancelante, se trouveraient dans une situation très inconfortable avec des déficits records à financer quotidiennement par 2 milliards de dollards.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler cette ancienne information publiée par Jacques Delacroix dans Naufrage d’un système : en novembre 2000 l’Irak de Saddam Hussein avait le projet de vendre une partie de sa production pétrolière en euros ! Chacun connaît le triste sort qui lui fut réservé !
Encore une fois, l’objectif des « néo-con » n’était pas s’accaparer l’Irak, mais de s’en servir pour casser ce projet de pétroeuro avant le pic du pétrole actuel. D’ailleurs, quel fut l’un des premiers actes du gouvernement provisoire mis en place par les forces d’invasion états-uniennes ? Celui de ré-étalonner les ventes de pétrole sur le dollar… »
Chacun pourra juger de la pertinence de cette analyse. | |
| | | Diego de la Vega Page
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| Sujet: Re: L'Iran passe à l'euro ! Mar 30 Jan - 18:57 | |
| Le 15 février 2006 LIESI continue son analyse :
« Donc, le plan iranien ne se limite pas à acheter le pétrole d’un pays producteur avec des euros : il créera une véritable alternative globale au dollar américain. Plusieurs membres de l’OPEP voient dans cette décision une manière de réaliser, dans le temps, un projet qui leur tient à cœur : créer une devise alternative pour les achats de brut dans le monde entier. Autrement dit, ce serait la fin du monopole du dollar pour le marché du pétrole.
Les Etats-Unis ont toujours profité du fait que les pays du monde entier devaient acheter des dollars US pour s’approvisionner en pétrole. Le problème, tout nouveau, qui se pose à Washington, c’est que désormais, si ces pays doivent vendre leurs dollars US pour s’approvisionner ils les vendront sans états d’âme. D’autant plus que 45% des produits importés par le Moyen-Orient sont achetés à l’Union européenne, qui est de loin le premier client du moyen-Orient.
Voilà pourquoi la Chine, la Russie et l’UE examinent le plan iranien pour négocier le pétrole en euros et paraissent le considérer avec sérieux. La Russie, la Chine et l’UE n’ont pas du tout intérêt à voir l’Iran s’embraser comme l’Irak. L’Iran a signé un important contrat de 100 milliards de dollars avec la Chine qui consomme déjà 13% de la production iranienne. La Chine, comme la Russie et la France, n’entend pas se faire chasser à nouveau de ce marché, comme ce fut le cas en 2003 avec l’Irak.
Nous avons dit que le premier client de l’Iran était l’UE. Nous ajoutons que les Européens plaident en faveur d’une route des oléoducs traversant l’Iran pour rejoindre la mer d’Oaman. D’un point de vue géopolitique, l’Iran a le soutien de la Russie car Poutine ne veut absolument pas de la présence des Etats-Unis en Asie Centrale. Il va donc tout faire pour l’empêcher de s’installer sur son flanc sud..
Revenons maintenant à l’Europe. En 2030, elle devrait avoir réduit de 6% à 1,5% la part du pétrole dans la production d’électricité. Déjà, alors qu’en juin 2005, un États-Unien consomme 9 tonnes de TEP (tonnes équivalent pétrole) par an, un Japonais, un Français et un Allmemand n’en consomme que 5, un Chinois n’en consomme qu’un seul. En France, 80% de l’électricité est d’origine nucléaire.
Ce n’est pas tout. Si l’on examine l’évolution des cours du pétrole depuis sa flambée, ces cinq dernières années et que l’on compare les prix du baril exprimés en dollars US et en euro voilà ce que l’on obtient : En 2001 : 32$ soit 35,5 € En 2005 : 47$ soit 34,3 € ;
N’est-ce pas très instructif ? La hausse dramatique disparaît d’un coup. Pour l’Europe un pétrole exprimé en euros au cours des cinq dernières années n’a pas réellement bougé ! Le problème n’est pas la hausse du pétrole, mais encore et toujours la baisse du dollar. | |
| | | Diego de la Vega Page
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| Sujet: Re: L'Iran passe à l'euro ! Mar 30 Jan - 18:57 | |
| Réaction des USA
A partir de mars 2006, les autorités monétaires (FED) des USA cacheront au monde entier les statistiques concernant l’évolution de la masse monétaire du dollar américain ! Cela ne s’est jamais produit depuis 1913. Depuis 1913, la quantité de dollars américains a été mesurée et publiée par l’indice M-3. C’est l’instrument principal de la mesure de la masse monétaire et de sa publication transparente depuis la création de la FED.
Dans son rapport, intitulé Que va faire la Fed à propos de la masse monétaire ? Robert Mc Hugh écrit : « Le 10 novembre 2005, peu de temps après la nomination de Bernanke pour remplacer Greenspan, la Fed a mystérieusement annoncé, presque sans commentaire et sans la moindre justification acceptable qu’ils dissimuleraient le M-3 en mars 2006. »
Est-ce une pure coïncidence si la Fed commencera à cacher le M-3 au moment où l’Iran lancera sa Bourse de pétrole, ou est-ce là une menace directe pour la stabilité du dollar US et du niveau de vie américain ? Les Américains sont-ils prêts pour un effondrement de leur économie des Etats-Unis ?
Il existe deux solutions dans un tel scénario d’ouverture d’une bourse de pétrole en euros à Téhéran : une extrême pauvreté à venir aux USA ou le déclenchement d’une guerre mondiale contre le monde islamique et plus particulièrement l’Iran.
La très conservatrice Heritage Foundation a organisé, fin décembre 2005, dans ses locaux de Washington, une conférence sur les leçons à tirer, pour les USA d’aujourd’hui, de la décadence de l’Empire Romain. L’universitaire J. Rufus Fears a ainsi expliqué : « La paix et la prospérité n’ont été possibles que sous la domination de l’Empire. Deuxièmement, les institutions de la liberté sont difficiles à exporter : les Romains ont fini par comprendre que la liberté n’était pas une valeur universelle et que les peuples privilégient la sécurité, ce qu’il a réussi à apporter. Troisièmement, un empire ne peut être régi par une constitution faite pour une ville-état comme l’était Rome lors de sa fondation. Les Romains se sont résignés à accepter une dictature militaire pour demeurer une super-puissance. Quatrièmement, une super-puissance ne peut faire machine arrière, car elle engendre trop de haine. »
Pendant ce temps, l’on assiste à une campagne de propagande contre l’Iran, très comparable à celle à laquelle nous avons assisté avant la guerre contre l’Irak. Les arguments ayant servi pour préparer les opinions occidentales à une guerre contre Bagdad sont imprimés. Ainsi, le fait que la République islamique cherche à acquérir des armes nucléaires est présenté comme une évidence, malgré l’interdiction prononcée par le Guide Suprême de la Révolution, Ali Khamenei, de s’en doter. L’Iran est accusé de soutenir le terrorisme international et de chercher à acquérir des armes de destruction massive.
Relevons le fait suivant : fin janvier 2006, l’expert des questions de sécurité du Daily Telegraph, John Keegan, assurait que l’Iran serait lié à Al Quaïda et pourrait avoir joué un rôle dans les attentats de Londres. On notera l’absurdité de cette dernière affirmation, surtout écrite par un « expert de la sécurité » ! Mais enfin, le message n’est-i l pas clair ? La seule différence majeure est que l’éventualité d’une guerre n’est quasiment jamais évoquée. Le processus de diabolisation de l’Iran est bien entamé, mais même les conservateurs les plus belliqueux rechignent pour l’instant à évoquer un conflit armé.
La question qui se pose à Washington est : comment mener une guerre contre l’Iran alors que les troupes sont bloquées sur plusieurs théâtres d’opération dont le plus gros contingent est en Irak. Avec le recul, il semble manifeste que l’équipe bushiste a été complètement manipulé par un « pouvoir » qui l’a embarqué dans un conflit sans issue. Et maintenant, alors que les dirigeants de Téhéran mettent en place la désintégration du système monétaire américain, Washington se trouve dans une situation où sa marge de manœuvre militaire est plus que réduite. | |
| | | Diego de la Vega Page
Nombre de messages : 121 Localisation : Nantes en Bretagne, Pays de la Loire, va te faire voir ! Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: Re: L'Iran passe à l'euro ! Sam 3 Fév - 0:32 | |
| La réponse des USA ne s'est pas fait attendre :
Des déclarations récentes venant des US indiquent que la nouvelle stratégie de l'Administration Bush pour l'Irak ne comprend aucune proposition de compromis et de négociation avec la Syrie et l'Iran. Selon une source fiable, le président Bush s'est récemment entretenu lors d'une rencontre avec le Vice Président Dick Cheney, le secrétaire à la défense Robert Gates, la secrétaire d'état Condoleezza Rice et d'autres assistants de la Maison Blanche, et ils ont discuté du plan d'attaque contre l'Iran dans le moindre détail.
Selon cette source, le Vice Président Dick Cheney a mis l'accent sur la menace posée par l'Iran non seulement à l'Arabie Saoudite mais à toute la région. « Téhéran ne jouent pas avec la politique. Les dirigeant iraniens utilisent l'influence religieuse de leur pays pour soutenir les ambitions expansionnistes agressives du régime, » a dit la source citant les propos tenus par Dick Cheney. Indiquant que les participants à cette réunion se sont mis d'accord pour imposer des restrictions aux ambitions du régime iranien avant avril 2007 sans mettre en danger les autres pays dans la région, la source a dit : « ils ont choisi avril car le premier ministre britannique Tony Blair a dit que ce serait pour lui son dernier mois en poste. Les US doivent agir contre l'Iran et la Syrie avant avril 2007. »
Affirmant que l'attaque sera lancée par mer et non pas d'un autre pays de la région, il a dit : « les US et ses alliés cibleront les installations pétrolières et les centres nucléaires de l'Iran faisant en sorte qu'il n'y ait pas de catastrophe environnementale ou d'effets après coup. » « Les US ont déjà commencé à envoyer des navires de guerre dans le Golfe et les préparatifs vont continuer jusqu'à ce que Washington ait le nombre de navires suffisant à la fin de ce mois ci, » selon la source. « Les forces US déployées en Irak et dans d'autres pays de la région seront protégées contre toute attaque de missile iranien par les systèmes de missiles avancés Patriot. »
Il a continué en disant : «bien que le secrétaire d'état à la défense Robert Gates et la secrétaire d'état Condoleezza Rice aient suggéré de repousser l'attaque, le Président Bush et le Vice Président Dick Cheney ont insisté pour attaquer Téhéran sans négocier suivant les leçons tirées récemment de l'Irak. » L'Administration Bush pense que d'attaquer l'Iran créera un nouvel équilibre dans la région, calmera la situation en Irak et ouvrira la voie à leur projet démocratique qui a du être suspendu à cause des interférences de Téhéran et Damas en Irak, " a-t-il continué. L'attaque contre l'Iran affaiblira le régime syrien, qui éventuellement s'écroulera, selon la source.
Ahmed Al-Jarallah Editeur en Chef The Arab Times, 15 janvier 2007.
http://www.arabtimesonline.com/arabtimes/kuwait/view.asp?msgID=9548 | |
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