Pas un sénateur ... !!!

La fin des écoles familiales

Sans faire de bruit, dans la discrétion feutrée d'une assemblée de sages, le Sénat vient de mettre fin à l'une des dernières libertés concrètes d'éducation qui restaient aux familles qui veulent faire échapper leurs jeunes enfants au décervelage et au pourrissement organisés par l'Education nationale. En adoptant en deuxième lecture, jeudi soir, le projet de réforme de la « protection de l'enfance », le Sénat a mis fin à la possibilité de scolariser à domicile les enfants de plusieurs familles. Le texte ayant été amendé (notamment sur ce point), il repassera devant l'Assemblée nationale.

Aujourd'hui, pour échapper à l'école publique ou privée sous contrat soumise aux mêmes programmes, aux mêmes méthodes, au recrutement des professeurs sous l'autorité de l'Etat et non des parents, il n'y a que deux moyens : rejoindre ou fonder une école hors contrat, procédure très contraignante qui exige au moins l'absence de malveillance de la part de l'Inspection académique et des collectivités locales ; ou bien scolariser son enfant à domicile, le cas échéant en l'associant avec d'autres familles, dans une limite fixée à 19 élèves que l'on peut faire travailler avec un ou plusieurs précepteurs.

Cette solution artisanale a permis l'éclosion de multiples petites structures qui ont pu s'établir et même, pour certaines d'entre elles, évoluer vers la mise en place d'une école hors contrat en bonne et due forme. Elle est souvent la seule solution matériellement envisageable.
Elle se justifie absolument par le droit fondamental – et opposable à l'Etat, vraiment ! – des parents d'éduquer leurs enfants selon leur liberté et leur foi. Sa disparition programmée sera une catastrophe pour beaucoup de familles françaises. Elle a été mise en place et obtenue par la commission Fenech de « lutte contre les sectes » qui a monté en épingle l'école « Tabitha's Place » où une vingtaine d'enfants apprenaient à lire et à écrire mais ne savaient pas qui est Zidane…

L'Assemblée nationale, dans un premier temps, avait arbitrairement réduit à deux le nombre de familles pouvant organiser ensemble la scolarisation à domicile de leurs enfants. Le Sénat a adopté l'amendement d'André Lardeux, rapporteur de la commission des affaires sociales, réduisant ce nombre à un. Cet amendement devra être – avec onze autres modifications adoptées – examiné par l'Assemblée nationale. Qui sera probablement saisi de la relecture du projet dans l'urgence décrétée par le gouvernement.

Y aura-t-il un député, ne serait-ce qu'un seul à avoir assez de tripes pour mener à bien le renversement de cette mesure insupportable ? J'enrage derrière mon clavier car je sais que cela ne se fera pas. A moins d'un miracle. Un miracle nécessaire – ou alors couchons-nous une fois pour toutes devant la mainmise de l'Etat sur nos enfants.

Il y a bien eu un sénateur pour protester. Mollement. De façon si ridicule que cela en devient incompréhensible, sachant la profonde culture philosophique thomiste de l'homme et son indiscutable combat pour la vie et la famille, Bernard Seillier devait proposer que la restriction à deux familles ne devait pas concerner les personnes vivant dans des zones isolées de montagne, où les jeunes enfants sont soumis à des temps de transport très longs pour rejoindre l'école la plus proche. Tant pis pour les autres. Cela dit, l'amendement n'a pas été soumis au vote, il a été retiré. (Sous quelles pressions, mon Dieu ?) Et celui d'André Lardeux est passé haut la main. Enfin, c'est ce que l'on suppose : combien de sénateurs y avait-il dans l'hémicycle lundi soir ?

Le Sénat vient de démanteler une liberté fondamentale des parents, et cela passe quasiment inaperçu. Le texte sur la protection de l'enfance en démolit bien d'autres, érigeant en principe la méfiance envers la famille, autorisant toutes sortes de signalements, d'interventions et de mesures publiques pour traquer les risques de menaces de danger pour les enfants. Dans un contexte de laïcité offensive et de traque de l'hérésie « raciste », « homophobe », etc, on peut craindre désormais la persécution.

Nous reparlerons dans « Génération décervelée », vendredi, du véritable avortement des esprits qu'organise de plus en plus ouvertement l'Education nationale. On en veut non seulement aux corps et aux intelligences de nos enfants, mais à leurs âmes. C'est d'une logique imparable… Lorsque Marie-Ségolène Royal – qui hait l'école vraiment libre et catholique – propose en campagne de rendre obligatoire la scolarisation dès trois ans (dès trois ans !), elle est vraiment dans l'air du temps.

Jamais, jamais une élection présidentielle n'aura été aussi cruciale…

Jeanne Smits

Et on le mérite!!!! J'ai regardé l'intervention de Noeil-Noeil hier soir...Que 2 intervenants (une pauvre ouvrière et un chef d'entreprise) qui aimaient la France! Tout le reste pour la dissolution de notre Pays....Une soif de disparaitre au profit de qui vous savez, qui m'a cloué sur mon fauteuil!

Je le dis, mes anciens devaient se rendre au Kaiser en 14, au moins...

Nous avons prévariqués! Nos ancêtres ont prévariqués! Nous prévariquons encore tous les jours!

Crevons!

Dieu se refera un peuple digne de Lui, comme avant la venue de Clovis!

Citation :

Le péché des ancêtres n'est pas héréditaire comme le péché originel !

Mésange...Mésange...

Citation :

Je n'ai pas l'intention de crever en souriant sous prétexte que mes aïeux se sont mal conduits !

On ne "crève pas en souriant"...on essaie de réparer, afin d'infléchir la Justice Divine.

Relis le Testament de St Remi! Et ce n'est pas une Thèse!!!

Poses toi alors la simple question du Saint Sacrifice de la Messe et de sa portée...

Citation :

Tu as des arguments à ce que je vois !

Ne fais pas la Bête...Je te les ai déjà donné.

Citation :

voilà ce que je ne puis admettre.

Orgueil/fierté mal placée ou "esprit" mathématique trop(?) cartésien?

Citation :

un coup de main de ta part me ferait chaud au coeur !

Un petit coup de piston au risque de désavouer une démarche pourtant Catholique? Pas possible mon Piafou, malgré toute l'amitié que je te porte depuis tant d'années

Je sais que cela peut te paraitre "janséniste", mais le verbe "Adorer", en Français, ne s'adresse qu'à Dieu. Je comprends ton courrou, mais est-ce vraiment la peine de te focaliser sur une action entreprise sans malice par un Kamarade Catholique?

Ayant l'inestimable Grâce de ne pas être un Godon prévaricateur, je préfère retenir ce que l'on m'a toujours enseigné, à savoir que l'on n'adore que Dieu seul!

Tant pis pour monsieur de Saussure.

Citation :

Pas un sénateur ... !!!

Sans faire de bruit, dans la discrétion feutrée d'une assemblée de sages, le Sénat vient de mettre fin à l'une des dernières libertés concrètes d'éducation qui restaient aux familles qui veulent faire échapper leurs jeunes enfants au décervelage et au pourrissement organisés par l'Education nationale. En adoptant en deuxième lecture, jeudi soir, le projet de réforme de la « protection de l'enfance », le Sénat a mis fin à la possibilité de scolariser à domicile les enfants de plusieurs familles. Le texte ayant été amendé (notamment sur ce point), il repassera devant l'Assemblée nationale.

Aujourd'hui, pour échapper à l'école publique ou privée sous contrat soumise aux mêmes programmes, aux mêmes méthodes, au recrutement des professeurs sous l'autorité de l'Etat et non des parents, il n'y a que deux moyens : rejoindre ou fonder une école hors contrat, procédure très contraignante qui exige au moins l'absence de malveillance de la part de l'Inspection académique et des collectivités locales ; ou bien scolariser son enfant à domicile, le cas échéant en l'associant avec d'autres familles, dans une limite fixée à 19 élèves que l'on peut faire travailler avec un ou plusieurs précepteurs.

Cette solution artisanale a permis l'éclosion de multiples petites structures qui ont pu s'établir et même, pour certaines d'entre elles, évoluer vers la mise en place d'une école hors contrat en bonne et due forme. Elle est souvent la seule solution matériellement envisageable.
Elle se justifie absolument par le droit fondamental – et opposable à l'Etat, vraiment ! – des parents d'éduquer leurs enfants selon leur liberté et leur foi. Sa disparition programmée sera une catastrophe pour beaucoup de familles françaises. Elle a été mise en place et obtenue par la commission Fenech de « lutte contre les sectes » qui a monté en épingle l'école « Tabitha's Place » où une vingtaine d'enfants apprenaient à lire et à écrire mais ne savaient pas qui est Zidane…

L'Assemblée nationale, dans un premier temps, avait arbitrairement réduit à deux le nombre de familles pouvant organiser ensemble la scolarisation à domicile de leurs enfants. Le Sénat a adopté l'amendement d'André Lardeux, rapporteur de la commission des affaires sociales, réduisant ce nombre à un. Cet amendement devra être – avec onze autres modifications adoptées – examiné par l'Assemblée nationale. Qui sera probablement saisi de la relecture du projet dans l'urgence décrétée par le gouvernement.

Y aura-t-il un député, ne serait-ce qu'un seul à avoir assez de tripes pour mener à bien le renversement de cette mesure insupportable ? J'enrage derrière mon clavier car je sais que cela ne se fera pas. A moins d'un miracle. Un miracle nécessaire – ou alors couchons-nous une fois pour toutes devant la mainmise de l'Etat sur nos enfants.

Il y a bien eu un sénateur pour protester. Mollement. De façon si ridicule que cela en devient incompréhensible, sachant la profonde culture philosophique thomiste de l'homme et son indiscutable combat pour la vie et la famille, Bernard Seillier devait proposer que la restriction à deux familles ne devait pas concerner les personnes vivant dans des zones isolées de montagne, où les jeunes enfants sont soumis à des temps de transport très longs pour rejoindre l'école la plus proche. Tant pis pour les autres. Cela dit, l'amendement n'a pas été soumis au vote, il a été retiré. (Sous quelles pressions, mon Dieu ?) Et celui d'André Lardeux est passé haut la main. Enfin, c'est ce que l'on suppose : combien de sénateurs y avait-il dans l'hémicycle lundi soir ?

Le Sénat vient de démanteler une liberté fondamentale des parents, et cela passe quasiment inaperçu. Le texte sur la protection de l'enfance en démolit bien d'autres, érigeant en principe la méfiance envers la famille, autorisant toutes sortes de signalements, d'interventions et de mesures publiques pour traquer les risques de menaces de danger pour les enfants. Dans un contexte de laïcité offensive et de traque de l'hérésie « raciste », « homophobe », etc, on peut craindre désormais la persécution.

Nous reparlerons dans « Génération décervelée », vendredi, du véritable avortement des esprits qu'organise de plus en plus ouvertement l'Education nationale. On en veut non seulement aux corps et aux intelligences de nos enfants, mais à leurs âmes. C'est d'une logique imparable… Lorsque Marie-Ségolène Royal – qui hait l'école vraiment libre et catholique – propose en campagne de rendre obligatoire la scolarisation dès trois ans (dès trois ans !), elle est vraiment dans l'air du temps.

Jamais, jamais une élection présidentielle n'aura été aussi cruciale…

Commentaire utile à destination des acheteurs-de-biens-nationaux mais aussi à ceux qui croient encore que la république-révolutionnaire peut être contournée voire domptée :

Les articles de Mme Smits sont objectivement exaspérant. Teintés en effet de madiranisme, ils exhalent le parfum équivoque de l'élevage de perroquets à peine savants qu'entretient ce maranne divorcé dont le catholicisme ressemble à une esthétique mais en aucun cas à la foi.

Cet élevage, cette " école ", est journalistique ; elle ne sert qu'à exciter le challand et en aucun cas à enseigner le magistère de Notre Sainte Mère l'Eglise !

Les sentiments provoqués et entretenus par ce tour photographique et polémique n'ont pas d'autre but - si tant est... - que de provoquer chez leurs victimes une forme plus ou moins aigüe de violence instinctive et qui ne produit que des fruits pourris dans l'ordre temporel ; tant il est vrai qu'il ne se peut imaginer le moindre fruit spirituel - sauf les bouquets spirituels faits de fleurs en plastique !

Mme Smits, comme son vieux grigou de mentor, est incapable de comprendre que le nombre - comme l'âge d'ailleurs chantait Brassens - ne fait rien à l'affaire :
" Quand on est cuit, on est cuit !

Quarante majorités pourront quarante fois de suite rejeter l'avortement !? Cela ne servira de rien ! Dans la centrifugeuse révolutionnaire, il se trouvera toujours une époque durant laquelle quarante majorités adopteront quarante fois de suite le même crime !

Le péché consiste, dans le cas de Mme Smits et de ses congénères, en ceci qu'ils sont sous l'empire satanique dans le cadre duquel ils souffrent (inconsciemment dans le meilleur des cas) et/ou duquel ils sont les complices (dans le cas le plus grave hélas).

Ainsi, la question de l'éducation des enfants, de l'avortement et de l'élevage des drosophiles à poils ras n'est pas fonction de l'objet d'étude mais du cadre de l'étude !
Et ce cadre c'est le régime qui oeuvre pour la damnation du plus grand nombre !

Alors, les aboiements de Présent... se mesurent d'ailleurs à leurs fruits :
0 ! Niente ! Niet ! Zéro !

Quant à Mme Smits, cet autre fromage de Hollande, berçons-la ainsi :

Et m.... pour le roi d'Angleterre ; qui nous a déclaré la guerre !


Pour les gogos, une illustration toute fraîche de l'activisme pseudo-catholique :

lundi 12 février 2007, 14h32
Portugal : la dépénalisation de l'avortement approuvée, une défaite pour l'Eglise !

Chère Mésange,

Restons catholique et aimons plus que tout ce que Dieu veut.
La preuve de notre amour est de tuer notre volonté propre, de ne jamais s'imposer notre volonté quand Il nous enseigne Sa volonté.

Sinon nous agissons comme Lucifer, qui avec ses petites connaissances, ses toutes petites connaissances, veut dicter sa loi, sa volonté au Dieu qu'il contemplait.

Dérisoire. On a vu le résultat. Terrible châtiment !
Mais aussi leçon éternelle pour nous.

De même pour le péché d'Eve et d'Adam. Terrible châtiment !

Alors soyons catholiques.
"Tu n'adoreras que Dieu Seul" Premier commandement.
Soyons catholique : oui mon Dieu, je Vous aime, je ne veux que Vous, oui mon Dieu, je n'adore que Vous.

De même pour les péchés de nos pères.
N'A-T-IL PAS, LUI, PAYE POUR TOUS NOS PECHES ?
LUI L'INNOCENT !
Adorons encore Sa sainte parole, Sa sainte volonté, même quand nous ne la comprenons pas complètement. Il ne peut ni Se tromper, ni nous tromper. Il ne veut que notre amour !
Oui, chère Mésange, nous devons payer pour les péchés de nos pères, et nous le devons pour que nos fils n'aient pas besoin de tout payer.

Chère Mésange, dites un chapelet pour demander à Dieu, par Sa très sainte Mère, comment Lui obéir, comment L'aimer.
Eve ou Marie, telle le choix éternel entre deux types de femmes !

La très sainte Vierge Marie vous enseignera tout en un chapelet bien médité.

Amitiès, Louis-Hubert, qui ne veut qu'une volonté, La Sienne.

oui pour Présent et Madiran.
Mais sur le sujet traité au Sénat ?

oui pour Présent et Madiran.
Mais sur le sujet traité au Sénat ?

Tout à fait d'accord. Faut-il jeter le bébé avec l'eau du bain? Je connais des préceptorats de ce genre qui disparaîtraient si cette loi était appliquée. Protéger nos enfants du conditionnement et du sabotage des cerveaux par la (dés)éducation nationale, comment pourrons-nous faire?

Citation :

Mais sur le sujet traité au Sénat ?

Tout à fait d'accord. Faut-il jeter le bébé avec l'eau du bain? Je connais des préceptorats de ce genre qui disparaîtraient si cette loi était appliquée. Protéger nos enfants du conditionnement et du sabotage des cerveaux par la (dés)éducation nationale, comment pourrons-nous faire ?

Sur le fond, cette nouvelle loi encadre plus trictement qu'auparavnat mais n'interdit (toujours..) pas.

Quelques personnes ont tenté de mobiliser quelques sénateurs. Ils " n'étaient pas là ", " ne voyait pas le problème ", " ne voulaient pas dramatiser ", " il y a des choses plus importantes ", etc.

Il faut dire que ces gens là sont très peu concernés par l'effondrement de l'enseignement parce que :
- leurs enfants et/ou petits enfants suivent leur scolarité dans des établissements de qualité,
- ils n'ont au fond pas réellement conscience du danger,
- ils ont fini par admettre, au moins inconsciemment, que la scolarité doit être obligatoire,
- etc.

Le mouvement de tenaille se poursuit inexorablement. Néanmoins, à vue humaine, compte tenu du nombre croissant (que l'on soit de gauche ou de droite d'ailleurs) de parents qui font l'école à leurs enfants, les scolarisent dans des écoles hors-contrat, etc., le jour n'est pas encore venu ou la scolarité sera effectivement et absolument obligatoire.

On pardonnera le défaitisme apparent de ces propos, mais il faut rappeler que dans ce système révolutionnaire qui est une véritable broyeuse, il est impossible de défendre humainement avec succès les libertés publiques et privées et guère plus bien entendu les libertés chrétiennes.