| Gesta Dei Per Francos Regnum Galliae, Regnum Mariae ! |
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| Le complot des OGM. | |
| | Auteur | Message |
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Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Le complot des OGM. Mar 6 Mar - 19:24 | |
| Encore une histoire de complot! Mais chacun sait que ça n'existe pas... Le but ultime des multinationales est d'obtenir le contrôle total de tous les secteurs vitaux: Energie, santé, et alimentation. Ces secteurs seront une fantastique source de profit pour les multinationales, dès lors qu'elles auront obtenu une situations de monopole pour pouvoir imposer leurs conditions, après avoir éliminé toute concurrence intempestive de la part des états, des petites entreprises, et producteurs indépendants. La récente augmentation des produits alimentaires est déjà le résultat des concentrations monopolistiques dans la distribution et le secteur agro-alimentaire. Dans le domaine des semences agricole, une part du marché échappe aux multinationales tant que la nature fournit encore une grande partie des semences, et la totalité des gènes. L'objectif est qu'à l'avenir, les semences et les gènes soient la propriété brevetée des multinationales, et qu'elles puissent imposer leurs conditions de prix. Lorsque les multinationales contrôleront totalement le secteur de l'alimentation, cela entraînera une fantastique hausse des prix pour le consommateur, et des coûts pour l'agriculteur. Dès lors, seule l'agriculture industrielle pourra survivre. La fin des exploitations agricoles indépendantes permettra de parachever la prise de contrôle des terres cultivables par les multinationales. Le piège des brevets sur les OGM. La loi américaine permet de breveter les gènes qui constituent un OGM, ce qui semble à première vue normal pour permettre aux entreprises de biotechnologies de bénéficier du résultat de leurs recherches. Le piège est que chaque gène de l'OGM étant breveté, il suffit qu'une autre plante commercialisée contienne l'un de ces gènes pour que le producteur de la plante puisse être attaqué en justice. Or la dissémination d'OGM vers les espèces naturelles fait que bientôt, les espèces naturelles contiendront des gènes modifiés et tomberont sous le coup du brevet. C'est pourquoi la dissémination d'OGM est voulue, afin de permettre aux multinationales d'étendre leur propriété industrielle aux espèces naturelles. Apprentis sorciers. On modifie le code génétique des espèces vivantes sans avoir compris l'ADN dans sa globalité, et sans rien savoir de certaines de ses fonctions essentielles. Ainsi, on ne sait rien de la fonction des 90% de l'ADN qui ne semblent jouer aucun rôle biologique et que les scientifiques nomment "l'ADN non-codant". La nature n'a pas l'habitude de créer des choses inutiles. Dans un organisme, tout a une fonction bien précise. L'ADN non-codant joue un rôle que nous ignorons, et ce rôle est peut-être crucial pour la viabilité d'un organisme. D'où sans doute les problèmes inexpliqués déjà constatés avec certains organismes modifiés: vieillissement ou mort prématurée d'animaux aux gènes clonés ou manipulés, et plantes modifiées provoquant la mort d'animaux qui les ont consommé. L'homme joue également aux apprentis-sorciers tant qu'il ne maîtrise pas le problème de la dissémination. L'expérience montre que les gênes des plantes modifiées se transmettent rapidement aux plantes naturelles environnantes. Utilisés à grande échelle, les OGM représentent un danger de dégradation de l'information génétique de la biosphère. Pour respecter le "principe de précaution", les OGM devraient être cultivés uniquement en milieu clos. Mais parce que le coût de production est alors plus élevé, les OGM sont le plus souvent cultivés en plein champ. Les mensonges du lobby pro-OGM. "Les OGM vont permettre de mieux nourrir les millions de personnes dans le monde qui souffrent de malnutrition" FAUX: la famine et la malnutrition dans le tiers-monde ne sont pas causées par une production agricole insuffisante, mais par la misère et la mauvaise répartition des richesses. "Les OGM sont plus écologiques car ils permettent de réduire l'utilisation des pesticides" FAUX: le but de la plupart des OGM déjà commercialisés est de rendre la plante plus résistante aux herbicides et pesticides, afin de pouvoir en utiliser davantage. De plus, les semences OGM et les produits chimiques sont commercialisés par les mêmes multinationales, qui ont donc tout intérêt à utiliser les OGM pour faire augmenter leurs ventes de produits chimiques, et non pour les diminuer. "Les OGM vont permettre d'offrir des produits moins chers au consommateur, grâce à une augmentation des rendements qui permet de réduire les coûts de production de l'agriculteur" FAUX: dans le meilleur des cas, la baisse des coûts ne serait que de 20% pour l'agriculteur, et à condition que cette baisse des coûts de production ne soit pas annulée par la hausse du prix des semences et l'obligation contractuelle d'acheter des doses supérieures de produits chimiques. Or cette baisse de 20% serait diluée dans les autres coûts qui déterminent le prix de vente pour le consommateur final (emballage, transport, distribution, etc). Au final, la baisse des prix pour le consommateur a été évaluée à mois de 4%. Une baisse peu perceptible et qui serait en fait immédiatement empochée par les distributeurs. En réalité, les OGM ne représentent aucun avantage pour le consommateur, mais seulement des profits supplémentaires pour une poignée de personnes, un risque inconsidéré pour la santé humaine, et une pollution irréversible de l'environnement. | |
| | | Gregory-regis Aspirant
Nombre de messages : 86 Age : 39 Localisation : France Date d'inscription : 18/08/2006
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Mar 6 Mar - 19:35 | |
| Le communisme sous couvert de capitalisme,c'est fait,on y est (et depuis pas mal de temps me dira t'on)! Avec les opposants gogos alters-mondialos en face! | |
| | | Credo Sénéchal
Nombre de messages : 1347 Date d'inscription : 30/06/2006
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Mar 6 Mar - 20:09 | |
| - Citation :
- Le communisme sous couvert de capitalisme
C'est la même chose...Sauf que la "Bête" est Technologique à certains moment et à d'autres, sous certaines latitudes, pas. | |
| | | Diego de la Vega Page
Nombre de messages : 121 Localisation : Nantes en Bretagne, Pays de la Loire, va te faire voir ! Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Mar 6 Mar - 20:15 | |
| Excellente réfutation des OGM par un chercheur du CNRS : de la compétence, du sérieux sans idéologie. Terrifiant ! http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1059&var_recherche=ogm Eh oui, que voulez-vous, c'est Mermet, je sais, mais même les trotskystes peuvent faire des choses vraies... par accident. | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Sam 10 Mar - 15:33 | |
| ILS sont vraiment très forts : Pour vaincre les dernières résistances, et pour gagner sur TOUS les tableaux, les MÊMES fabricants d’OGM investissent désormais dans les biocarburants…
"Poussés par leur désir de remplir les obligations contractées en vertu du Protocole de Kyoto, les pays européens veulent à tout prix remplacer leurs systèmes énergétiques à base de combustibles fossiles par d’autres utilisant des biocombustibles, mais la production de ces derniers ne leur suffit pas. Quant aux États-Unis, s’ils disposent de terres agricoles en quantité suffisante, leur consommation d’énergie est si élevée qu’ils dépendront eux aussi des importations pour satisfaire la demande.
D’où viendront ces biocombustibles ? Eh bien, de l’Amérique latine, de l’Asie et de l’Afrique. Dans toutes ces régions on affectera des terres à vocation agricole ou des écosystèmes naturels à la plantation de cultures appropriées pour la fabrication de biocarburants.
Ainsi, en raison de la voracité énergétique qui existe au monde, les biocarburants aggraveront les problèmes que suscitent déjà les monocultures de soja, de palmier à huile et de canne à sucre, sans résoudre pour autant les problèmes écologiques et sociaux de fond.
Mme Dilma Roussef, chef du cabinet civil brésilien, a dit que les biocarburants sont l’expression du « mariage de l’industrie agricole avec l’industrie pétrolière ». Il faudrait inclure dans cette alliance l’industrie biotechnologique.
L’exemple le plus clair en est peut-être la nouvelle association créée par la société pétrolière BP et la société biotechnologique DuPont. Ensemble, elles vont développer, produire et commercialiser une nouvelle génération de biocarburants pour accroître la demande mondiale de carburants renouvelables pour les transports. Les deux entreprises y travaillent depuis 2003 et vont introduire sur le marché britannique un nouveau produit, le biobutanol, en tant que bio-composant de l’essence. Les entreprises en question sont en train de tirer parti des compétences biotechnologiques de DuPont et de l’expérience et l’expertise de BP en matière d’élaboration de carburants. Elles espèrent devenir des leaders mondiaux dans le développement de biocarburants avancés qui pourraient atteindre 20 % dans la composition de carburants pour les transports dans certains marchés-clés.
L’industrie biotechnologique a vu dans les biocarburants une occasion d’élargir son champ d’action et, surtout, de rester longtemps en affaires, en dépit de l’opposition des consommateurs du monde entier qui ont refusé les produits transgéniques dans leur nourriture. L’utilisation de cultures transgéniques dans l’élaboration de biocarburants permettra à l’industrie biotechnologique de redorer son image, qui s’est considérablement détériorée ces dernières années. Après les nombreuses promesses qu’elle n’allait jamais pouvoir tenir, cette industrie propose aujourd’hui de développer de nouvelles variétés transgéniques mieux adaptées à la production d’énergie.
Le soja RR sera la principale matière première pour la production de ‘biodiesel’ dans le Cône Sud et peut-être aussi dans d’autres pays de la région. Cette culture couvre déjà de vastes étendues en Argentine, au Paraguay, en Uruguay et au Brésil.
L’utilisation du soja transgénique pour la production de biocarburant a été présentée par le président Lula comme une solution à la polémique sur le soja transgénique au Brésil : au lieu de le manger, on en fera du biodiesel et la voiture ne va pas s’y opposer.
Le principal bénéficiaire de cette affaire sera la société Monsanto, qui percevra des redevances sur la vente de ses semences transgéniques brevetées et sur le produit de la récolte (dans ce cas, le biocarburant), comme elle le fait déjà dans le cas de l’huile de soja produite avec du soja RR. D’autres bénéficiaires seront, par exemple, Cargill, Bunge et ADM, qui se chargeront de la commercialisation.
En outre, la plupart du maïs utilisé aux États-Unis pour la production d’éthanol est sans doute d’origine transgénique. Chaque litre d’éthanol vendu grossira les recettes des entreprises biotechnologiques détentrices des brevets sur les semences de maïs transgénique, telles que Monsanto, Syngenta, Bayer et Dupont.
Un autre oléagineux utilisé pour la fabrication de biocarburants est le colza. La Confédération des industries agro-alimentaires de l’Union européenne (CIAA) a demandé à la Commission européenne d’autoriser l’importation de nouvelles variétés de colza génétiquement modifié pour l’industrie du biodiesel.
D’autre part, on commence à essayer des variétés transgéniques spécifiquement conçues pour la production de biocarburants. Ainsi, la société Syngenta a mis au point un enzyme alpha-amilase exprimé dans le maïs 3272 qui, mélangé à du maïs traditionnel, est destiné à la production d’éthanol. Or, l’enzyme alpha-amilase a été identifié comme un allergène important. Si les gènes qui le synthétisent réussissent à s’introduire dans la chaîne alimentaire, nous nous retrouverons devant une protéine susceptible d’avoir sur la physiologie humaine des effets inattendus.
Les entreprises alimentaires nord-américaines se sont opposées à l’introduction dans l’environnement de cultures transgéniques non destinées à l’alimentation, parce qu’elles craignent une éventuelle contamination génétique de leurs produits.
L’industrie pétrolière est encore un secteur qui tirera profit des biocarburants. Les sociétés pétrolières, en Europe surtout, ont décidé de s’engager dans l’affaire des produits « respectueux de l’environnement » pour répondre à la demande de leurs clients et s’adapter aux nouveaux objectifs de la Commission européenne en matière d’énergies renouvelables. Parmi celles qui ont le mieux diversifié leurs activités figurent Total, BP et Shell." (…) | |
| | | Diego de la Vega Page
Nombre de messages : 121 Localisation : Nantes en Bretagne, Pays de la Loire, va te faire voir ! Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Mar 13 Mar - 14:40 | |
| Il n'y a pas que les OGM, il y aussi la dictature des produits à utiliser pour l'entretien et la conservation des fruits et légumes !
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/carnetsdecampagne/index.php?id=52495
Le vendredi 9 mars 2007, Philippe Bertrand, dans son émission quotidienne Carnets de campagne sur France Inter, donnait la parole à Éric Petiot, un paysagiste de l'Ain. Ce dernier raconta comment le service de répression des fraudes dans l'agriculture est le bras armé des multinationales de l'agro-alimentaire et comment se met en place tout doucement une dictature proscrivant l'emploi des moyens séculaires et biologiques. À rapprocher de telle ou telle anecdote portée à notre connaissance: comment par exemple l'on impose à une école privée de proscrire les légumes provenant de son potager et de se fournir à l'extérieur pour sa cantine... C'est à ces détails, comme à d'autres dans bien des domaines différents, que l'on se rend compte que nous vivons dans une dictature qui ne dit pas son nom (ou du moins, qui se met en place en avançant masquée). | |
| | | Alix Postulant
Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Mar 13 Mar - 18:17 | |
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Dernière édition par le Lun 5 Nov - 0:12, édité 2 fois | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Mar 12 Juin - 11:00 | |
| Comment le Mondialisme nous asservit, en contrôlant l'énergie, l'information, la santé, et maintenant presque toute l'alimentation:
Persécutions L’association Kokopelli est née en 1999, en réponse à la fermeture de Terre de Semences, société créée en 1994 pour produire et distribuer des semences issues de l’agriculture biologique et biodynamique et qui dut fermer après cinq ans de persécutions judiciaires inspirées par le pouvoir politique à la botte des multinationales de l’agro-industrie.
Accapareurs En 1961, la convention de Paris a créé l’UIPOVE (Union Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales) qui a permis à des multinationales comme DuPont, Monsanto, Singenta, et Limagrain d’accaparer 50 % de la semence planétaire et 60 % de l’agrochimie et d’interdire par la loi l’utilisation de toutes les semences "libres".
Vente forcée Le prétexte est, bien entendu, la sacro-sainte "sécurité". Le moyen est l’obligation faite aux semenciers d’inscrire leurs produits au catalogue des produits autorisés, procédure qui coûte une fortune (en moyenne 1 500 euros par variété) ce qui permet d’en réserver l’accès aux richissimes multinationales en obligeant les cultivateurs à n’utiliser que des hybrides F1. Un hybride F1 étant une variété stérile ou dégénérescente qui ne se reproduit pas et génère donc un marché captif.
Condition Impossible Hors cela, seules peuvent être utilisées les variétés âgées de plus de vingt ans sous réserve de prouver qu’elles sont "homogènes et stables" ce qui est tout simplement impossible en raison même de la propension des plantes à modifier leurs propres spécificités en fonction de l’écosystème.
Un désastre Résultat : la production alimentaire est totalement figée. Ainsi 87 % des tomates proposées à la vente sont nées d’hybrides F1, 11 % de variétés sont fixées sous obtention végétale, et 2 % de variétés seulement restent dans le domaine public. En clair 98 % des tomates sont sous brevet, ce qui interdit de les ressemer.
Un désastre (bis) Autre exemple : En Inde, il existait de 100 à 200 000 variétés de riz avant la révolution verte et après celle-ci, il n’en reste que 50 !
Toutes les variétés de riz adaptées à des terroirs bien précis ont été éradiquées, ce qui a entraîné la ruine de millions de petits exploitants, la destruction du milieu social, la disparition des structures traditionnelles familiales ou claniques, l’asservissement des femmes, obligées de s’embaucher dans des unités industrielles, une pollution mortelle des nappes phréatiques, de l’air, du sol, etc.
Génocide paysan Le même processus criminel est aujourd’hui engagé par les mêmes multinationales avec l’introduction de trois variétés de coton transgénique. Vingt mille paysans se sont suicidés, souvent collectivement, sur les places de villages indiens parce qu’ils étaient complètement ruinés, d’autres ont vu leur lopin de terre saisi par les banques qui l’ont aussitôt revendu à Cargill, qui contrôle 70 % des farines utilisées sur la planète.
Le mensonge bio Même l’agriculture dite biologique ou biodynamique est touchée. Faute de pouvoir utiliser les anciennes variétés, prés de 90 % des semences sont des hybrides F1. La fumure animale a pratiquement disparu faute d’élevage autre que stabulatoire et la fertilisation des sols est assurée par les déchets polluants de l’agro-industrie (poudre de sang, d’os, de plumes, fumiers chauffés, algues privées d’oligo-éléments, etc.).
Castration chimique Enfin, cette agriculture sous contrôle permet toutes les manipulations chimiques. En liaison avec l’industrie alimentaire, elle permet aux mafias spécialisées d’asservir les populations par une alimentation qui génère non seulement l’obésité, le diabète, le cancer, les allergies mais encore qui détruit les androgènes, hormones mâles, faisant baisser le taux de fertilité de la semence humaine et abaissant le taux normal de réactivité aux agressions. | |
| | | Ar-Ka. Chevalier
Nombre de messages : 633 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Le complot des OGM. Dim 13 Avr - 12:57 | |
| Pires que les OGM, les «nanoparticules» agro-alimentaires.
Tapies dans l’ombre des OGM, cent fois plus terrifiantes, manipulant l’atome et la molécule, elles attendent sournoisement pour sortir au grand jour que les dernières barrières de résistance biologique aient été emportées : les nanotechnologies. Mais leur banalisation se généralise, A travers le monde, des dizaines de milliers de chercheurs sont au travail, des milliards distribués, des technopoles spécialisées — en France : Grenoble — construites pour étendre sans cesse la recherche tous azimuts. Sans aucune étude à long terme des conséquences dévastatrices qu’elles pourraient entraîner, sans contrôle, sans législation, elles ont déjà partout pénétré le marché. Au point, alors que la plupart l’ignorent et que les media le taisent, de s’être introduites dans les cosmétiques, la pharmacologie industrielle, l’alimentation, les vêtements, les peintures, ustensiles de cuisine et de table, X-Boxes, I-Pods, filtres à air, produits anti-bactériens domestiques et animaliers etc.
L’affaire fait grand bruit en Australie où le gouvernement vient d’être interpellé par la plus grande fédération de syndicats, l’ACTU. Laquelle, en l’absence de toutes garanties et précautions spécifiques, exige une législation. « Il semble, proteste-t-elle, que le monde des affaires ait reçu le feu vert pour développer les nanotechnologies mais que du côté des régulations de sécurité et de santé on soit toujours au rouge ».
En réalité, comme tous ses collègues des pays développés, le gouvernement australien fait l’âne et se retranche derrière les nécessités économiques. Si son livre blanc Options pour une stratégie nationale sur les Nanotechnologies recommande d’approfondir leurs effets sur la santé, la sécurité et l’environnement, il est clairement souligné qu’aucune nouvelle régulation ne saurait venir alourdir celles en vigueur dans le monde industriel. Le National Nano-Technology Coordination Office américain va même plus loin dans son refus d’une législation adaptée car cela « pourrait gêner tout développement en ce domaine ». Il ne saurait donc être question d’imposer des tests de sécurité particuliers aux nanotechnologies avant qu’elles ne soient mises sur le marché. Ce qu’avait suggéré en 2004 outre-Manche la Royal Society sans pour autant être suivie. « Pourtant, dénonce Steve Mullins, de l’ACTU, nous avons maintenant suffisamment de preuves pour imputer aux nanotechnologies des effets toxiques sur l’organisme ».
Face à ceux qui, appartenant au monde industriel ou chercheurs eux-mêmes, affirment largement exagérés les effets pervers des nanoparticules — on parie ainsi de «pièces» pouvant mesurer un millionième d’un millionième de mètre —, nombre de spécialistes exigent un renforcement des sécurités. Le Pr Paul Wright, directeur du programme de recherches NanoSafe Australia souligne que « les effets des nanoparticules de synthèse sur l’organisme sont totalement inconnus ». Le Dr Sam Bruschi, qui vient d’achever sur le sujet une étude commandée par l’Australian Safety and Compensation Council, est beaucoup plus sévère. Il affirme avoir trouvé des lésions précancéreuses chez des animaux ayant respiré des nanotubes de carbone (1). Ou des tumeurs induites par des nanoparticules de titane issues de pare-soleil utilisés chez des animaux de laboratoire. Leur taille microscopique leur permet de passer, à travers filtres respiratoires et défenses immunitaires, dans les systèmes circulatoire et nerveux et de se déposer dans tous les organes y compris le cerveau. Pour beaucoup, les nanotechnologies pourraient être l’amiante de demain.
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