Gesta Dei Per Francos
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Regnum Galliae, Regnum Mariae !
 
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 le ver est entré dans le fruit en 1422

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luernos
Sénéchal
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MessageSujet: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyJeu 19 Fév - 23:49

Citation :
2. Le principe de continuité.
a. L’énoncé du principe.
Si pendant longtemps le sacre a fait le roi de France, dès l’abandon de la pratique du sacre anticipé depuis Philippe Auguste un inconvénient pouvait surgir entre la mort du roi et le sacre de son successeur : qui était roi pendant ce laps de temps. Ce vide juridique a été comblé partiellement par la pratique dès Philippe III qui en 1270 a daté ses actes à partir de la mort de son de son prédécesseur saint Louis. Néanmoins l’autorité du roi mineur restait incertaine. C’est pourquoi Charles V fixe par un édit de 1374 la majorité du roi à 13 ans accomplis. C’est surtout par deux édits rendus par Charles VI en 1403 et 1407 qu’est fixé le principe de l’instantanéité de la succession. Dès lors le successeur du roi défunt est roi dès la mort de son prédécesseur, la fonction royale n’est pas interrompue, quand bien même le nouveau roi serait mineur.
Ces différents textes vont également être interprétés par jean de Terre-Vermeille. Pour ce juriste le dauphin a un droit acquis dès sa naissance qui lui est transmis par son père. La conséquence juridique de cette interprétation fait du roi une personne immatérielle qui se perpétue sans discontinuité. Cette conséquence est exprimée par plusieurs adages : « Les rois ne meurent pas en France », « le royaume n’est jamais sans roi », et surtout, à l’occasion de la mort de Charles VIII en 1498, par un rite oral qui s’est perpétué par la suite formulée comme suit « le roi est mort, vive le roi ». Si bien que la permanence de la personne royale, sa continuité, exprime la permanence de l’Etat.
Citation :
b. Les corollaires au principe.
Le principe de continuité admet trois corollaires.
α. L’absence de portée juridique du sacre.
Le sacre n’a plus de portée juridique, il ne fait plus le roi, même si Jeanne d’Arc considérait Charles VII comme dauphin tant qu’il ne fut pas sacré en 1429, alors que depuis 1422 il était roi selon le principe de continuité.
β. Le majorité du roi.
Le deuxième corollaire intéresse les cas de Régence, c’est-à-dire lorsque le roi est mineur, absent ou incapable. Les pouvoirs du Régent n’ont jamais été fixés avant les édits de Charles V de 1374 et Charles VI de 1403 et 1407. Ainsi à la mort de Louis X en 1316, son frère Philippe, comte de Poitiers, s’empare du titre de régent et exerce l’autorité royale en son nom propre. Avec les édits de Charles V et Charles VI apparaît la règle de l’instantanéité de la succession, privant le régent de tout pouvoir direct sur la direction du royaume. Se fixe alors l’adage, qui n’est qu’une fiction juridique, « le roi de France est toujours majeur ». Le régent s’il est toujours nécessaire en fait ne passe plus ses actes en son nom propre mais au nom du roi.
γ. La persistance des privilèges antérieurs.
Le dernier corollaire intéresse la continuité de l’Etat à travers les actes passés par le roi défunt. Le nouveau roi s’estime tenu par les actes passés par son prédécesseur : l’intérêt de l’Etat se conjugue avec la continuité royale. Ainsi les ordonnances du roi défunt, ses traités et les privilèges qu’il a accordés à ses sujets restent valides.
Citation :
Après ces principes sur la dévolution de la couronne, les lois fondamentales encadrent également la disposition du domaine de la couronne en posant pour principe l’inaliénabilité du domaine royal.




[i],
Citation :
le juriste languedocien Jean de Terre-Vermeille, précisa dans son traité que ces coutumes étaient supérieures à la volonté royale. Pour ce faire il dégagea dans une doctrine statutaire, donc indisponible, de la succession.
Dans un premier temps il met en relief la nature coutumière des diverses règles successorales. Ainsi selon le droit commun, c’est-à-dire le droit coutumier au Nord et le droit romain dans le Midi, un père peut aménager sa succession jusqu’à exhéréder son fils en instituant un légataire universel étranger à la famille. Mais, pour Jean de Terre-Vermeille la succession royale est exorbitante de droit commun, elle obéit à ses propres règles, car les règles de succession se sont formées toutes seules, c’est-à-dire indépendamment la volonté du roi, elles sont supérieures et éternelles.[/i


Donc vers 1420 à l'époque de Charles VI, ce juriste languedocien introduit la laïcisation dans l'essence de la monarchie: le sacre est désusbtantialisé et rendu stérile en quelque sorte... il ne retient qu'une cause matérielle à la transmission monarchique et oublie la cause formelle (le sacreà et surtout le but de l'institution de la monarchie franque ! au profit d'une explication brillante mais profane annonciatrice de la modernité.

http://valves.umh.ac.be/upfichier/les%20lois%20fondamentales%20du%20royaume.doc
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E-M Laugier
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptySam 23 Mai - 22:51

Citation :
Donc vers 1420 à l'époque de Charles VI, ce juriste languedocien introduit la laïcisation dans l'essence de la monarchie: le sacre est désusbtantialisé et rendu stérile en quelque sorte... il ne retient qu'une cause matérielle à la transmission monarchique et oublie la cause formelle (le sacreà et surtout le but de l'institution de la monarchie franque ! au profit d'une explication brillante mais profane annonciatrice de la modernité.

Mon Dieu ayez pitié, renvoyez une croisade dans ce maudit Languedoc Crying or Very sad
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luernos
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptySam 28 Nov - 13:47

Citation :
La Théorie statutaire

« Le premier article concerne la question de savoir comment le royaume de France est tenu et possédé et comment il y est succédé : on peut en coutume le tenir, le posséder et y succéder par succession patrimoniale héréditaire ou simplement patrimoniale ou bien par succession simple […]

Pour répondre à ce premier article, je pose les conclusions suivantes :

La première conclusion est que, parmi les choses, certaines sont possédées patrimonialement, comme les maisons, les prés et les autres biens des individus, tandis que d’autres ne le sont en aucune façon, comme les choses publiques, par exemple les chemins publics, les fleuves, la mer […]

La seconde conclusion est que, pour les choses susceptibles de succession, on trouve deux sortes de succession : l’une est patrimoniale, les textes du droit canon l’appellent hérédité et d’aucuns la désignent sous le nom de succession par transmission… ; l’autre est la succession simple, ni patrimoniale ni héréditaire, mais résultant de l’abandon que fait une personne d’une chose ou du retrait qu’elle fait d’un lieu, elle est appelée par certains succession par retrait et on la qualifie justement succession à la place d’un autre, c’est-à-dire situation successive […]

La troisième conclusion est que la succession simple, qui n’est ni héréditaire ni patrimoniale, mais qui se fait par retrait, a lieu d’après le droit commun pour les royaumes, les pouvoirs, les offices et les dignités […]

La quatrième conclusion est que, dans les royaumes, duchés et pouvoirs semblables, la succession héréditaire et patrimoniale peut trouver place en coutume, de telle sorte que par la force de celle-ci les royaumes sont revendiqués par les héritiers et que l’on y succède par droit héréditaire […]

La huitième conclusion est que la succession au royaume de France est réglée par la coutume et qu’il résulte de la seule force de la coutume que la succession simple en est déférée aux premiers-nés mâles descendant en ligne directe de ceux à qui ils succèdent et, à défaut, aux collatéraux mâles d’après la préférence du degré […].

La neuvième conclusion est que les rois de France n’ont jamais eu coutume de transmettre par testament le royaume, mais que la succession à celui-ci n’est déférée qu’en vertu de la coutume […].

La dixième conclusion est que les rois de France n’ont jamais pu et que le roi actuel ne peut pas tester au sujet du royaume et qu’ils ne peuvent instituer héritier leur fils aîné ou quelque autre…, car il n’y a pas place ici pour une succession héréditaire […].

La onzième conclusion est qu’il est si vrai de dire que c’est par la seule force de la coutume qu’on succède au royaume de France que, de même que la succession n’est pas déférée et ne peut pas être déférée à son successeur par la volonté du roi disposant par testament, de même on ne peut parler de sa volonté tacite lorsqu’il décède intestat ; c’est la seule coutume qui défère le royaume au successeur […].

La douzième conclusion est que le premier-né ou celui qui, à défaut d’enfant, succède au royaume de France ne peut être vraiment dit héritier de son prédécesseur, ni son successeur aux biens, mais seulement son successeur par succession simple et non héréditaire, fondée sur la coutume qui lui attribue la succession ; certaines ressemblances peuvent seulement permettre de dire que la succession est quasi-héréditaire… et que c’est ainsi une troisième espèce de succession […].

La dix-septième conclusion est qu’à celui qui succède au royaume de France ne sont ni déférés ni dévolus les charges et les profits personnels de celui à qui il succède […].

La dix-huitième conclusion est que le roi de France ne peut ôter la succession à celui qui doit lui succéder dans ce royaume […].

Le dix-neuvième conclusion est que l’ingratitude à l’égard du roi ou une autre semblable cause ne font pas perdre la succession au premier-né et autre successeur et que le roi ne peut, à cause de cela, le priver de la succession par une déclaration de sa volonté […].

La vingtième conclusion est que, le premier-né succédant au royaume de France, les autres enfants du roi n’ont pas sur le royaume, d’après le droit commun, le droit d’obtenir la portion légitime que leur reconnaît le droit naturel […].

La vingt-deuxième conclusion est que, bien que la part légitime fondée sur le droit naturel ne soit pas due sur le royaume d’après le droit commun, néanmoins la coutume peut leur faire attribuer des parts, assignées sur des terres du royaume, qu’ils tiendront à fief du roi en qualité de vassaux […] »

Jean de Terre Vermeille, Tractatus de jure futuri successoris legitimi in regiis hereditatibus, Arras, 1586, I, 1, p. 28.

Je reviens ici sur la question du "roi", à la suite du fil concernant la pseudo-annulation du mariage, et sur celle du légitimisme-orléanisme.
Cette querelle, je la comprends dans le cadre de la modernité.
Sur ce plan, Jean de Terre Vermeille dit clairement que le droit dynastique repose sur la coutume, c'est-à-dire sur une pratique continuelle inspirée par des considérations qui ne sont pas dictées par une théorie "juridique" ou "légale", a priori et abstraite.
C'est sur ce fondement, qu'il me semble que les orléanistes auraient raison,
car les lois fondamentales, d'essence coutumière, se précisent au fil du temps, et apportent des solutions nouvelles.
Entre parenthèse c'est le contraire absolu , en matière de Tradition, dans l'Eglise!.
En effet, il faut trancher à certaines époques entre d'un côté des lois fondamentales, mises au jour progressivement (le loi salique apparait en tel siècle, etc...)et de l'autre côté, des circonstances inédites.

Or les orléanistes considèrent que le "roi" est le roi d'une société démocratique et athée dont, par exemple, la religion ne serait qu'une des "traditions" utiles à la conservation de l'organisme social (cf.Charles Maurras l'athée)

De leur côté, les "légitimistes", dans la mesure où ils se placent aussi sur ce terrain de la modernité, par leur libéralisme philosophique viscéral, invoquent leur sensibilité, leur respect légaliste de lois figées à telle époque, et partant se trompent quant à eux sur l'esprit de la monarchie.
Chateaubriand était un légitimiste en 1830 mais on sait quel monarchiste il était ! Notons qu'en tant que " tradis", ils le prouvent d'ailleurs par leur façon de jouer aux girondins dans la Secte conciliaire. Dans les deux domaines ils sont "attachés" par intérêt, sous couvert de se prétendre "fidèles au roi ou au magistère".

Bien au contraire, au dessus de la Coutume toute-puissante du Tractatus, il y a le fait que le Roi de France doit être sacré. Un "grand" roi est la seule conception cohérente. Car en premier principe, le roi est lieutenant de Dieu, et ce n'est que s'il est tel, et s'il est sacré, et s'il pensera et se comportera comme el, que la Coutume successorale s'appliquera. L'emergence d'une nouvelle coutume, imposée par la pratique, (*) doit toujours être subordonnée à ce but.

Si on applique cela, et sous l'étendard réel qui a été levé par Sainte Jeanne d'Arc, à cette querelle "Français-Espagnol" qui tracasse les royalistes, on trancherait, en disant
- que les deux prétendants n'ont aucune droit,
- que dans leur camp à eux, ce serait plutôt la famille Egalité qui l'emporterait,
- et que le roi "grand"(ou "Nouveau", au sens noble) sera le lieutenant de Dieu.




(*) ce qui révèlerait cet esprit spécialement maurrassien de la FSSPX c'est l'invocation continuelle à la nécessité de la pratique, pour faire abstraction des principes supérieurs, pour gérer l'oppression par la secte conciliaire. (Cellier disait nous ne sommes pas assez intelligents pour résoudre théologiquement, nous gérons ,en pratique, par le maintien du rite catholique...) Paradoxalement, elle oublie ce principe pour la monarchie et et invoque une conception légaliste et juridiquement fausse pour promouvoir un roi qui lui plait davantage qu'un roi Orléans-Egalite...
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Ar-Ka.
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptySam 28 Nov - 15:33

Pour résumer, le "gagnant" sera donc celui qui courre le plus vite jusqu'à Reims! king
Cool
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de stercore
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyDim 29 Nov - 11:40

Arka a écrit:

Pour résumer, le "gagnant" sera donc celui qui courre (courra) le plus vite jusqu'à Reims! king Cool

Erras puer!!! (Tu te trompes enfant!!!)

Il n'y aura pas de gagnant mais un élu.

Comment notre Patrie pourra-t-elle avoir un monarque sans qu'il nous soit donné par Dieu?

Quelques soient ses ascendants, sa légitimité ne sera pas discutée.

Il pourra mettre de l'ordre sans recourir aux urnes, il aura la souveraineté absolue sur le peuple.

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Ar-Ka.
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyDim 29 Nov - 15:13

Citation:
"pas de gagnant mais un élu"





Bah oui, cela va tellement de soi... Very Happy

Mais vous avez raison, il faut être précis!
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de stercore
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MessageSujet: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyDim 29 Nov - 18:01

Mais oui, je suis précis:

"pas de gagnant mais un élu"

Élu ou choisi par Dieu! Qui pourra s'opposer à cette élection divine? Qui pourra discuter sa légitimité?

Il n'aura pas besoin de courir à Reims, Dieu l'y introduira! Et ses ennemis, s'il en reste, se prosterneront devant lui parce qu'il sera l'élu du Seigneur.

de stercore
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luernos
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyDim 29 Nov - 21:19

de stercore a écrit:
Mais oui, je suis précis:

"pas de gagnant mais un élu"

Élu ou choisi par Dieu! Qui pourra s'opposer à cette élection divine? Qui pourra discuter sa légitimité?

Il n'aura pas besoin de courir à Reims, Dieu l'y introduira! Et ses ennemis, s'il en reste, se prosterneront devant lui parce qu'il sera l'élu du Seigneur.

de stercore
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Cela suppose des bouleversements colossaux, mais ils semblent bien en cours, car de contradictions en contradictions, la fuite en avant n'a qu'un temps; comme l'alcoolique se trouve rattrapé un jour, quand sonne le glas de sa déchéance physique...
Mais pourquoi l'élu ne pourrait-il pas être choisi par Dieu, parmi les deux ou trois qui auraient entamé leur course vers Reims à leur insu, de leur plein gré ? En concours, l'on a une limace king un escargot king une tortue king qui sont en chemin...vers on ne sait quoi, l'un d'eux ne pourrait-il pas être métamorphosé en lièvre? La Providence montre sa force en se servant d'un outil humain très faible...
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E-M Laugier
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyLun 30 Nov - 0:04

Je ne vois pas comment une des deux dynasties des "légitimistes" pourrait se retrouver un jour à nouveau régnant sur le royaume dont ils ont largement contribué à la perte et à l'état actuel de décrépitude.

Ces familles semblent du reste ne s'intéresser guère qu'aux bons avantages de leur prétendu royaume - ce qui a un nom bien précis- et non au Royaume pour le meilleur et surtout pour le pire.
La réaction d'un monarque ayant été ainsi déclassé, serait de prier en pleurant des larmes de sang pour demander pardon au Bon Dieu des dégâts causé par sa génération.

Par analogie je ne vois pas non plus un ratzinger, même converti et abjurant ses hérésies, devenir pape.
Question de justice et de non contradiction.


Imaginez un bourbon à la tête du Royaume, c'est la clique bourboniste qui se réjouira de scander qu'ils avaient raison que les "saints" bourbon étaient bien légitimes et dignes du trône que la Révolution leur à enlever.
Et les explications surnaturelles de la situation présente, les châtiments tels que promis par Saint Rémi, lié à l'effective et indiscutable prévarication de cette race passeront à la trappe... au profit d'une explication naturaliste.

Il en va de même pour l'idée qu'un ratzinger puissent accéder au souverain pontificat après une conversion et l'abjuration de ses hérésies
Cela serait donner raison d'une part aux comiques dirigeants de la fraternité qui prétendent pouvoir convertir le pape, ce qui est une absurdité sans nom, et raison d'autres part aux guérardiens qui croient encore que tout est récupérable que ce n'est qu'une histoire de formaliter, d'élection qui serait à moitié faite, ou " en puissance" et qui n'attendrait que la conversion de l'élu.
Et cela mettrait un des fossoyeurs de l'Église, à la tête, glorieux, de cette même Église

Non dans les deux cas cela donnerait raison à ceux qui se trompent ... pour de mauvaises raisons, avec à la clef la confusion des esprits.


Dernière édition par Gardian le Lun 30 Nov - 12:09, édité 3 fois
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de stercore
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MessageSujet: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyLun 30 Nov - 11:59

Dieu choisira qui Il veut, quand Il veut et comme Il veut... Pour moi, son intervention est indispensable, sans elle nous descendrons toujours plus bas. "Abyssus abyssum invocat".

Bien que la Maison de David ait gravement péché, considérons qu'elle nous donna non seulement le Sauveur mais encore, avec Lui, d'illustres Princes qui, au dernier Jour, seront assis sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël.

Dans sa Miséricorde infinie Dieu anéantira qui Il veut et Il exaltera qui Il veut pour sauver la Sainte Église, amender notre Patrie et renouveler la face de la terre.

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luernos
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyMar 1 Déc - 23:05

Gardian a écrit:
Je ne vois pas comment une des deux dynasties des "légitimistes" pourrait se retrouver un jour à nouveau régnant sur le royaume dont ils ont largement contribué à la perte et à l'état actuel de décrépitude.

Ces familles semblent du reste ne s'intéresser guère qu'aux bons avantages de leur prétendu royaume - ce qui a un nom bien précis- et non au Royaume pour le meilleur et surtout pour le pire.
La réaction d'un monarque ayant été ainsi déclassé, serait de prier en pleurant des larmes de sang pour demander pardon au Bon Dieu des dégâts causé par sa génération.

Par analogie je ne vois pas non plus un ratzinger, même converti et abjurant ses hérésies, devenir pape.
Question de justice et de non contradiction.


Imaginez un bourbon à la tête du Royaume, c'est la clique bourboniste qui se réjouira de scander qu'ils avaient raison que les "saints" bourbon étaient bien légitimes et dignes du trône que la Révolution leur à enlever.
Et les explications surnaturelles de la situation présente, les châtiments tels que promis par Saint Rémi, lié à l'effective et indiscutable prévarication de cette race passeront à la trappe... au profit d'une explication naturaliste.

Il en va de même pour l'idée qu'un ratzinger puissent accéder au souverain pontificat après une conversion et l'abjuration de ses hérésies
Cela serait donner raison d'une part aux comiques dirigeants de la fraternité qui prétendent pouvoir convertir le pape, ce qui est une absurdité sans nom, et raison d'autres part aux guérardiens qui croient encore que tout est récupérable que ce n'est qu'une histoire de formaliter, d'élection qui serait à moitié faite, ou " en puissance" et qui n'attendrait que la conversion de l'élu.
Et cela mettrait un des fossoyeurs de l'Église, à la tête, glorieux, de cette même Église

Non dans les deux cas cela donnerait raison à ceux qui se trompent ... pour de mauvaises raisons, avec à la clef la confusion des esprits.


Cher Gardian à la lecture de votre objection je me demande pourquoi j'avais répondu cela à notre ami de Stercore.
En fait, je voulais dire que la Providence agit par des êtres humains; et nous sommes dans les hypothèses et les opinions sur la façon dont le grand roi pourrait être élu et appelé par Dieu, une fois l'heure de vérité sonnée. Sur l'exemple de Saint Paul tournant le dos à l'ancien Israêl, sur le fait qu'il faut bien concevoir un lien entre le nouveau Roi et le système monarchique, sur le fait que la race royale de France est unique et d'une certaine manière davidique, je dis qu'on ne peut pas exclure les anciens rejetons. Je pensais surtout que c'est peu réaliste dans le concours de tortues en question.
Cependant j'oubliais le testament de Saint Rémi, surtout l'équivoque morale de la portée d'un Bourbon qui pourrait paraître connaitre une rédemption, et qu'au minimum un Bourbon devrait pour se faire brûler ses ancêtres , renier les résultats de leur règne, etc. Car un roi est indissociable de ses ancêtres.
Certes cet argument n'a pas empêché saint Jean Paul de trainer dans la boue l'Eglise catholique en tant que telle, tout en s'en prétendant pape !
il n'empêche que le roi doit être nouveau, et son peuple nouveau.




Citation :
Il en va de même pour l'idée qu'un ratzinger puissent accéder au souverain pontificat après une conversion et l'abjuration de ses hérésies
Cela serait donner raison d'une part aux comiques dirigeants de la fraternité qui prétendent pouvoir convertir le pape, ce qui est une absurdité sans nom, et raison d'autres part aux guérardiens qui croient encore que tout est récupérable que ce n'est qu'une histoire de formaliter, d'élection qui serait à moitié faite, ou " en puissance" et qui n'attendrait que la conversion de l'élu.
Et cela mettrait un des fossoyeurs de l'Église, à la tête, glorieux, de cette même Église

Non dans les deux cas cela donnerait raison à ceux qui se trompent ... pour de mauvaises raisons, avec à la clef la confusion des esprits.
On ne peut dissocier le gourou de sa secte. "Sédévac" ça ne veut rien dire, c'était une qualification pertinente faite dans les années 1960 par des penseurs nés à la fin du 19ième. Aux mieux c'est devenu une étiquette conférée aux catholique, par les imbéciles et les ignorants qui osent prétendre qu'on pourrait être "catholiques traditionnalistes" en plus d'être "catholiques" tout court, et cela, afin de ne pas travailler ni réfléchir sur leur imbécilité et leur ignorance.
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luernos
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MessageSujet: Re: le ver est entré dans le fruit en 1422   le ver est entré dans le fruit en 1422 EmptyLun 5 Juil - 22:26

Citation :

Gardian a écrit:
Je ne vois pas comment une des deux dynasties des "légitimistes" pourrait se retrouver un jour à nouveau régnant sur le royaume dont ils ont largement contribué à la perte et à l'état actuel de décrépitude.

Ces familles semblent du reste ne s'intéresser guère qu'aux bons avantages de leur prétendu royaume - ce qui a un nom bien précis- et non au Royaume pour le meilleur et surtout pour le pire.
La réaction d'un monarque ayant été ainsi déclassé, serait de prier en pleurant des larmes de sang pour demander pardon au Bon Dieu des dégâts causé par sa génération.

Par analogie je ne vois pas non plus un ratzinger, même converti et abjurant ses hérésies, devenir pape.
Question de justice et de non contradiction.


Imaginez un bourbon à la tête du Royaume, c'est la clique bourboniste qui se réjouira de scander qu'ils avaient raison que les "saints" bourbon étaient bien légitimes et dignes du trône que la Révolution leur à enlever.
Et les explications surnaturelles de la situation présente, les châtiments tels que promis par Saint Rémi, lié à l'effective et indiscutable prévarication de cette race passeront à la trappe... au profit d'une explication naturaliste.

Il en va de même pour l'idée qu'un ratzinger puissent accéder au souverain pontificat après une conversion et l'abjuration de ses hérésies
Cela serait donner raison d'une part aux comiques dirigeants de la fraternité qui prétendent pouvoir convertir le pape, ce qui est une absurdité sans nom, et raison d'autres part aux guérardiens qui croient encore que tout est récupérable que ce n'est qu'une histoire de formaliter, d'élection qui serait à moitié faite, ou " en puissance" et qui n'attendrait que la conversion de l'élu.
Et cela mettrait un des fossoyeurs de l'Église, à la tête, glorieux, de cette même Église

Non dans les deux cas cela donnerait raison à ceux qui se trompent ... pour de mauvaises raisons, avec à la clef la confusion des esprits.



Cher Gardian à la lecture de votre objection je me demande pourquoi j'avais répondu cela à notre ami de Stercore.
En fait, je voulais dire que la Providence agit par des êtres humains; et nous sommes dans les hypothèses et les opinions sur la façon dont le grand roi pourrait être élu et appelé par Dieu, une fois l'heure de vérité sonnée. Sur l'exemple de Saint Paul tournant le dos à l'ancien Israêl, sur le fait qu'il faut bien concevoir un lien entre le nouveau Roi et le système monarchique, sur le fait que la race royale de France est unique et d'une certaine manière davidique, je dis qu'on ne peut pas exclure les anciens rejetons. Je pensais surtout que c'est peu réaliste dans le concours de tortues en question.
Cependant j'oubliais : le Testament de Saint Rémi ;
surtout l'équivoque morale résultant de la restauration d'un Bourbon qui par cette restauration, pourrait paraître connaitre à bon compte une rédemption injuste ;
qu'au minimum, un Bourbon devrait pour ce faire, brûler ses ancêtres, renier les résultats de leur règne;
etc.
Car un roi est indissociable de ses ancêtres.

Certes, cet argument n'a pas empêché "saint" Jean-Paul de trainer dans la boue l'Eglise catholique en tant que telle, tout en s'en prétendant pape !
il n'empêche que le roi doit être nouveau, et son peuple nouveau
.

- Le Royaume Franc a une identité. Abusant des grâces reçues, sa dynastie a trahi, et a vendu le Royaume à la clique républicaine.
Aujourd'hui la république dite-française a une autre identité.
Cette identité nouvelle anime un ensemble d'élément au sein desquels on discerne encore certaines ruines matérielles du Royaume: quelques millions d'habitants, une langue, une histoire, de menus vestiges chrétiens.

- Cependant le Royaume franc était un tout indivisible, un, où l'on ne peut considérer pratiquement et réellement de manière séparée, ni un peuple, ni une culture, qui seraient concevables de manière autonomes, etc...
De la même façon la république pseudo-française est elle-même un tout, une unité; l'on ne peut pas isoler en elle quelques éléments matériels sains par rapport à d'éléments spirituels corrompus, l'idéologie universaliste et libérale.

- Prétendre le contraire, c'est être maurrassien, c'est être matérialiste "structuraliste" "communiste".
ET dans le pendant de cette erreur, l'autre illusion, c'est le millénarisme émotionnel: le Royaume Franc est à ranger dans les étoiles du ciel, car le big bang final serait proche...

Au contraire l'exemple de Sainte Jeanne d'Arc est là. Dans la réalité des pieds sur terre, il ne faut jamais séparer le matériel et le parfait.

L'exemple de Jeanne d'Arc est incontestable. Le Royaume franc ne survit pas en s'accomodant de l'Occupation.
Et Dieu envoie en mission une guerrière, et non des porteurs de lumière....

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