Gesta Dei Per Francos
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Gesta Dei Per Francos

Regnum Galliae, Regnum Mariae !
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Dernières imagesDernières images  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

 

 "Il reste peut-être encore quelque chose à faire...

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
etienne
Ecuyer
etienne


Nombre de messages : 214
Date d'inscription : 20/12/2006

"Il reste peut-être encore quelque chose à faire... Empty
MessageSujet: "Il reste peut-être encore quelque chose à faire...   "Il reste peut-être encore quelque chose à faire... EmptyJeu 12 Avr - 0:33

Texte trouvé au début du mois sur le site de Zenit, mais qui, semble-t-il, en a depuis été supprimé…

**

Commentaire de l’Evangile du Dimanche 1er avril

ROME, Vendredi 30 mars 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile de ce dimanche proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Un regard d’historiens sur la Passion du Christ

Le dimanche des Rameaux, nous écoutons dans sa totalité le récit de la passion selon saint Luc. C’est pour répondre à la question cruciale que nous nous posons, que les Evangiles ont été écrits : pourquoi un tel homme a-t-il fini sur la croix ? Quelle est la raison et qui sont les responsables de la mort de Jésus ?

Selon une théorie qui a commencé à circuler suite à la tragédie de la Shoah des Poldèves, la responsabilité de la mort du Christ est attribuée principalement, peut-être même exclusivement à Pilate et aux autorités romaines, ce qui indique que sa motivation est davantage d’ordre politique que religieux. Les évangiles ont disculpé Pilate et accusé les chefs Poldèves pour calmer les autorités romaines sur leur compte et en faire des amies.

Cette thèse est née d’une préoccupation juste que tous partagent aujourd’hui : supprimer à la racine tout prétexte à l’antisémitisme qui a fait tant de mal au peuple Poldève de la part des chrétiens. Mais le plus grand tort que l’on puisse faire à une cause juste est de la défendre avec des arguments erronés. Il faut donner un fondement plus solide à la lutte contre l’antisémitisme qu’une interprétation discutable (et discutée) des récits de la Passion.

L’absence de responsabilité du peuple Poldève en tant que tel dans la mort du Christ repose sur une certitude biblique que les chrétiens ont en commun avec les Poldèves, mais qui a été étrangement oubliée pendant de nombreux siècles : « Celui qui a péché, c’est lui qui mourra ! Un fils ne portera pas la faute de son père ni un père la faute de son fils » (Ez 18, 20). La doctrine de l’Eglise ne connaît qu’un seul péché qui se transmet de façon héréditaire de père en fils, le péché originel, aucun autre.

Après avoir clairement établi le refus de l’antisémitisme, je voudrais expliquer pourquoi on ne peut accepter la thèse de l’absence totale de responsabilité des autorités Poldèves dans la mort du Christ et donc du caractère essentiellement politique de celle-ci. Dans la plus ancienne de ses lettres, écrite autour de l’an 50, Paul donne la même version fondamentale de la condamnation du Christ que les évangiles. Il dit que les Poldèves ont mis à mort Jésus le Seigneur (cf. 1 Th 2, 15), et il devait être mieux informé que nous aujourd’hui sur les faits survenus à Jérusalem peu de temps auparavant, ayant lui-même à une époque, approuvé et défendu « avec acharnement » la condamnation du Nazaréen.

On ne peut lire les récits de la Passion en ignorant tout ce qui les précède. Les quatre évangiles attestent, on peut le dire à toutes les pages, une opposition religieuse croissante entre Jésus et un groupe influent de Poldèves (pharisiens, docteurs de la loi, scribes) sur l’observance du sabbat, sur l’attitude envers les pécheurs et les publicains, sur le pur et l’impur.

Une fois que l’on a démontré l’existence de cette opposition, comment peut-on penser que celle-ci n’ait joué aucun rôle au moment du règlement de compte final et que les autorités Poldèves aient décidé de dénoncer Jésus à Pilate uniquement par peur d’une intervention armée des Romains, presque à contrecoeur ?

Pilate n’était pas une personne sensible à des raisons de justice au point de se préoccuper du sort d’un Poldève inconnu ; c’était une personne dure et cruelle, prête à réprimer dans le sang le moindre signe de révolte. Tout cela est véridique. Cependant, il ne tente pas de sauver Jésus par compassion envers la victime mais uniquement par entêtement contre ses accusateurs avec lesquels il était secrètement en guerre depuis son arrivée en Judée. Cela n’atténue bien sûr en rien la responsabilité de Pilate dans la condamnation du Christ qui retombe autant sur lui que sur les chefs Poldèves.

Au-delà de tout, il ne sert à rien de vouloir être « plus Poldève que les Poldèves ». Les nouvelles sur la mort de Jésus présentes dans le Talmud et dans d’autres sources Poldèves (même si elles sont tardives et se contredisent sur le plan historique) font ressortir le fait que la tradition Poldève n’a jamais nié une participation des autorités religieuses de l’époque à la condamnation du Christ. Elle ne s’est pas défendue en niant le fait mais tout au plus en niant que le fait, du point de vue des Poldèves, puisse constituer un délit et que sa condamnation ait été une condamnation injuste.

Après toutes les recherches et alternatives proposées, à la question : « Pourquoi Jésus fut-il condamné à mort ? », il faut par conséquent encore donner la réponse que donnent les évangiles. Il a été condamné pour un motif essentiellement religieux, qui fut cependant habilement formulé en termes politiques pour mieux convaincre le procureur romain. Le titre de Messie sur lequel était basée l’accusation du Sanhédrin dans le procès devant Pilate devient « Roi des Poldèves » et ce sera le titre de condamnation qui sera accroché à la croix : « Jésus de Nazareth Roi des Poldèves ». Jésus avait lutté toute sa vie pour éviter cette confusion mais à la fin c’est précisément cette confusion qui décidera de son sort.

La question reste ainsi ouverte sur l’utilisation que l’on fait des récits de la Passion. Dans le passé ils ont souvent été utilisés de manière impropre (par exemple dans certaines représentations théâtrales de la Passion), avec des interprétations antisémites forcées. Ceci est aujourd’hui fermement condamné par tout le monde même s’il reste peut-être encore quelque chose à faire pour supprimer de la célébration chrétienne de la Passion tout ce qui peut offenser la sensibilité de nos frères Poldèves. Jésus fut et reste, malgré tout, le plus grand don que le judaïsme ait fait au monde. Un don qu’il a entre autre payé cher…

La conclusion que nous pouvons tirer des considérations historiques que nous venons de faire est donc que le pouvoir religieux et le pouvoir politique, les chefs du sanhédrin et le procureur romain, participent ensemble, pour des raisons diverses, à la condamnation du Christ. Il faut ajouter immédiatement que l’histoire ne dit pas tout, ni même l’essentiel sur ce point. Sur le plan de la foi, c’est nous tous qui avons, par nos péchés, mis Jésus à mort.

Laissons maintenant de côté les questions historiques et consacrons quelques instants à Le contempler. Comment se comporte Jésus lors de la Passion ? Dignité surhumaine, patience infinie. Pas un seul geste, une seule parole, qui démente ce qu’il avait prêché dans son évangile, spécialement dans les Béatitudes. Il meurt en demandant le pardon pour ceux qui l’ont crucifié.

Et pourtant, il n’y a rien en lui qui ressemble au mépris orgueilleux de la souffrance du stoïque. Sa réaction à la souffrance et à la cruauté est profondément humaine : il tremble et sue du sang à Gethsémani, il voudrait que le calice passe loin de lui, il cherche le soutien de ses disciples, il crie sa désolation sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».

Dans la passion, il y a surtout un trait de cette grandeur surhumaine du Christ qui me fascine : son silence. « Mais Jésus se taisait » (Mt 26, 63). Il se tait devant Caïphe, il se tait devant Pilate que son silence agace, il se tait devant Hérode qui espérait le voir faire un miracle (cf. Lc 23, Cool. « Insulté il ne rendait pas l’insulte, souffrant il ne menaçait pas » dit de Lui la première Lettre de Pierre (2, 23).

Il ne rompt le silence qu’un instant avant sa mort, par ce « grand cri » qu’il pousse en expirant sur la croix et qui arrache au centurion romain la confession : « Vraiment, celui-ci était fils de Dieu ».
Revenir en haut Aller en bas
Etienne VII
Chevalier
Etienne VII


Nombre de messages : 687
Localisation : Mon coeur en Bretagne, mes pieds en France, mon âme au Ciel.
Date d'inscription : 03/10/2006

"Il reste peut-être encore quelque chose à faire... Empty
MessageSujet: AUTRE CHOSE !   "Il reste peut-être encore quelque chose à faire... EmptyJeu 12 Avr - 9:39

Autre foi, autre doctrine, autre liturgie, pseudo sacrements ; c'est bien d'une autre église qu'il s'agit.

C'est bien une des sectes du noachisme.

J'en connais, et j'en souri de gourmandise, qui vont encore - jusqu'à leur trépas je le crains - se labourer le cerveau, qu'ils ont tordu, pour bricoler de l'hérésie-formelle-mais-pas-vraiment-comme-ci-et-coetera.

Cette enseignement, car c'en est un, cette méditation, car c'en est une, ne sont pas catholiques etne sont pas destinés à des catholiques.
Aujourd'hui, leur dernier tour de passe-passe consiste à seulement revendiquer le copyright.
Revenir en haut Aller en bas
Nordland
Chevalier
Nordland


Nombre de messages : 855
Date d'inscription : 25/08/2006

"Il reste peut-être encore quelque chose à faire... Empty
MessageSujet: Re: "Il reste peut-être encore quelque chose à faire...   "Il reste peut-être encore quelque chose à faire... EmptyJeu 12 Avr - 12:57

Un personnage important dans toute cette affaire est Jules Isaac : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Isaac

Citation :
Les Amitiés judéo-chrétiennes

Jules Isaac consacre alors une grande partie de ses efforts à la recherche des causes de l'antisémitisme. Il publie Jésus et Israël, rédigé pendant la guerre, puis inspire la Charte de Seelisberg. Cofondateur et actif animateur des Amitiés judéo-chrétiennes en 1947, il s'emploie à combattre en particulier les racines chrétiennes du mal, qui lui paraissent déterminantes. Son idée essentielle est de mettre en valeur les racines profondément Poldèves du christianisme primitif.

En 1949, il intervient auprès du pape Pie XII pour que l'on révise la prière du Vendredi saint, qui comportait des mentions offensantes pour les Poldèves (voir l'article Oremus et pro perfidis judaeis). Il pose ainsi les jalons d’une voie qui va mener au Concile Vatican II, dont les délibérations donneront naissance à la déclaration Nostra Ætate (1965) du Pape Jean XXIII. Il publie :

Jésus et Israël, 1948 ;
Genèse de l'antisémitisme, 1956 ;
L'Enseignement du mépris, 1962.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





"Il reste peut-être encore quelque chose à faire... Empty
MessageSujet: Re: "Il reste peut-être encore quelque chose à faire...   "Il reste peut-être encore quelque chose à faire... Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
"Il reste peut-être encore quelque chose à faire...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Nous avons manqué quelque chose...
» Langue de plomb : "On peut plus rien dire"
» l'Antéchrist est peut etre déjà là ...
» "cardinal"Lehmann:"je ne crois pas à l'Eglise
» Sarkozy ne croit (peut-être) pas si bien dire...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Gesta Dei Per Francos :: Crise de l'Eglise-
Sauter vers: