B16 et le Coran

Michel Kubler du journal La Croix écrivait récemment : "Beaucoup d’observateurs, durant la première année de son pontificat, ont reproché au pape son silence. Et voici qu’en l’espace de quelques mois, il se fait beaucoup entendre !"

En effet... Voici l'une des dernières ratzingerineries en date :

Citation :

Benoît XVI annote son discours de Ratisbonne

Le Vatican a publié lundi 9 octobre une mise à jour de la conférence controversée donnée par Benoît XVI à l'Université de Regensburg en Bavière.

Il ne savait pas encore que son discours devant l’université de Ratisbonne allait provoquer une polémique mondiale avec l’islam. Mais dès le 12 septembre au matin, dans la version distribuée à la presse, Benoît XVI annonçait déjà une future « version définitive » de son texte, assortie de notes.

Cette version a été publiée lundi 9 octobre sur le site de la Salle de presse du Saint-Siège (pour la lire en anglais, cliquez ici). Elle remplace donc, sans la contredire pour l’essentiel, celle qui avait mis le feu aux poudres et qui a aujourd’hui disparu des écrans. C’est la cinquième mise au point officielle du Saint-Siège depuis cette crise, il reste à voir maintenant si elle contribuera à calmer les esprits.

Benoît XVI en s’adressant à des universitaires allemands dans le but de démontrer l’intérêt de recréer des relations étroites entre la raison et la foi, avait cité, au début de son propos, un dialogue entre l’empereur byzantin Manuel II Paléologue et un sage persan musulman à la fin du XIVe siècle. Ce sont les phrases, reprises par le pape, des jugements de cet empereur sur l’islam qui ont lancé la polémique.

Trois nuances et treize notes de bas de page

Qu’y a-t-il donc de nouveau ? Trois nuances apportées dans le texte même de la conférence, et treize notes de bas de pages, dont deux reviennent directement sur cette crise.

Les trois nuances sont les suivantes. Dans la version initiale, le pape disait : «Mais l’empereur (…) s’adresse à son interlocuteur d’une manière étonnamment abrupte au sujet de la question centrale du rapport entre religion et contrainte.» La version finale publiée lundi dit ceci : «D’une manière étonnamment abrupte, abrupte au point d’être pour nous inacceptable.»

Moins importantes, mais significatives, deux autres nuances sont apportées dans une même phrase figurant un peu plus haut dans le texte. Version initiale : « Dans la sourate 2, 256, il est écrit : “Pas de contrainte en matière de foi.” C’est l’une des sourates primitives datant de l’époque où Mohammed lui-même était privé de pouvoir et se trouvait menacé. »

Nouvelle version, définitive donc : « Dans la sourate 2, 256, il est écrit : “Pas de contrainte en matière de foi.” C’est probablement l’une des sourates primitives, disent une partie des experts, datant de l’époque où Mohammed lui-même était privé de pouvoir et se trouvait menacé. »

Quant aux treize notes de bas de pages, la plupart apportent les références bibliographiques du discours papal. Mais deux d’entre elles reviennent sur la controverse qui l’avait suivi.
"Cette phrase n’exprime pas mon attitude personnelle"

Au sujet de la phrase de Manuel II Palélologue : « Montre-moi donc ce que Mohammed a apporté de neuf… », Benoît XVI précise, dans la note 3 : « Cette citation a malheureusement été comprise dans le monde musulman comme expression de ma propre position, et a provoqué ainsi une indignation compréhensible. J’espère que le lecteur de mon texte peut reconnaître immédiatement que cette phrase n’exprime pas mon attitude personnelle à l’égard du Coran, pour lequel j’éprouve le respect qui convient pour le livre saint d’une grande religion. En citant le texte de l’empereur Manuel II, il ne s’agissait pour moi que d’en arriver à la relation essentielle entre foi et raison. Sur ce point je rejoins Manuel, sans pour autant faire mienne sa polémique. »

D’autre part, quant à la citation du Coran « Pas de contrainte en matière de foi », le pape précise, en note 5 : « C’est uniquement pour cette pensée que j’ai cité le dialogue mené entre Manuel et son interlocuteur persan. Elle fournit le thème des réflexions suivantes. »

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0910064_notes

A quand le baiser de BXVI au Coran, imitant ainsi son prédecesseur dans l'usurpation ?


Nordland

Citation :

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je viens de lire le message de cet internaute, plus votre texte sur cette abominable sourate qui réduit le Dieu unique en une idôle, puisque selon le coran d'Othman il n'engendre pas, n'est pas engendré et pas égal à lui même (c'est de moi). Je pense que cette 112e sourate a été rédigée dans le but de contrer le Crédo de Nicée-Constantinople.

Je crois en un seul Dieu le Père tout puissant
....
Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ
...
Engendré non pas créé, consubstantiel au Père.
...
Je crois en l'Esprit-saint.
...
Avec le Père et le Fils il reçoit même adoration et même gloire.

Si vous reprenez les termes de la 112e sourate et que vous les compariez avec le Crédo, vous remarquerez que les nazaréens d'Othman ne se sont pas trompés quand ils ont écrit leur haine du monothéisme trinitaire de la révélation chrétienne. Car ils étaient parfaitement au courant des controverses doctrinales qui ont secoué l'Eglise universelle. Après tout qu'est-ce que l'islam, si ce n'est la récapitulation des hérésies condamnées par les sept Conciles oecuméniques.

Sur ce bien cordialement

Augustin.

Un chrétien venant du monde islamique n''est rien canoniquement par rapport au pontife ratzinger qui dit que nous avons le même dieu que celui de l'islams!

et pourtant il démontre que ce pontife est le gourou d'un autre religion: nous n'avons pas le même "dieu" que ces gens ! Il faut vraiment être d'une naîveté coupable, ou d'une malhonnêteté indescriptible et / ou bien ,d'une idiotie inqualifiable pour respecter de tels individus.

Le "dieu" de l'islam est un tissu de sottises,
- amalgamant en métaphysique une espèce de panthéisme, avec un idéalisme moniste, et pourtant garni d'un rôle de "créateur" du monde !
-avec une théologie d'un dieu paré des 99 idées humaines et anthropomorphiques sur Dieu l'Imprononçable ! sur "Je suis Celui qui suis" , - avec un messager abominable mohammed, qui a copié sa "théologie" sur celle des talmudistes, en prétendant être le seul auditeur d'un archange!
- en la mélangeant à toutes les hérésies chrétiennes des 6 premiers siècles,
- donc une "révélation" parodiée et copiée postérieurement à sept siècles de la Vraie Révélation de Notre Seigneur,
-et un texte sacré idolatrique fabriqué deux siècles en outre après l'époque de la vie dudit messager,
-violant les principes de la morale naturelle, car le non musulman étant inférieur à l'esclave lui même inférieur à la femme elle même inférieur à l'homme,
-servant sociologiquement d'oppression mentale à une dictature suprémaciste arabe, impérialiste, raciste , sanguinaire, et esclavagiste,
- dont la seule spiritualité est une superstition fétichiste (matérialisme de la récitation mécanique de la prière) ou à l'opposé le soufisme qui est de nature gnostique !

un vrai tableau apocalyptique !

voilà ce que subito et ratzi ont le culot de respecter et d'identifier à leur propre "dieu" à eux, il est vrai que le dieu des pontifes conciliaires est pire car c'est lucifer !

Ratzinger a déclaré dans son homélie de ce matin que la rencontre inter religieuse de 1986 fut"un signe prophétique et un moment de grâce".

Heureusement, la Tradition se mobilise!

Très large, quelqu'un l'a qualifié de très étroit.

En réalité il a toujours été très large.

Accidentellement, j'ai lu beaucoup d'éloges de ce renégat dans le Nouvel Observateur.

Malheur à celui qui le considère comme Vicaire de Jésus-Christ.

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