Louis-Hubert REMY Ecuyer
Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Une thèse inadmissible de SLB Mer 9 Mai - 8:20 | |
| Ce texte et ce livre sont scandaleux L'ÉGLISE ET LE RALLIEMENT, Histoire d'une crise 1892-2000, par Philippe Prévost Monsieur Philippe Prévost nous livre ces temps ci un ouvrage remarquable que nous devons saluer, et sur l'intérêt duquel nous attirons l'attention de nos lecteurs. La thèse que développe l'auteur dans cet ouvrage rejoint largement celles que nous avons développées notamment dans "Démocratie Cléricale", dans "Échec au Ralliement", et dans de nombreux articles parus dans le présent bulletin (notamment sous le titre "De l'origine des thèses concordataires de Vatican Il", en réponse au facturn de deux professeurs d'histoire contre "Démocratie Cléricale"). C'est que la Révolution n'a pas trouvé de plus grands alliés depuis deux siècles que les hommes d'Église, y compris certains papes, de par leurs erreurs politiques, et leurs interventions dans ce domaine, concrétisées par des successions de ralliements. Nos exposés d'il y a 10 ans avaient fait scandale à l'époque auprès de certains, tant la papôlatrie pratiquée dans nos rangs semblait interdire toute critique envers les hiérarchies ayant régné avant Vatican Il. Mais les idées s'éclairent et se font jour peu à peu, et Monsieur Prévost vient ici à point nommé, nous livrer une véritable somme historique et critique de ce qu'il appelle le dogme du ralliement, ou le dogme de la soumission au pouvoir établi, de ses origines, de ses causes, de ses avancées et de ses reculs, et de ses conséquences.Bien qu'en sous-titre, l'auteur précise que son histoire va de 1892 à 2000, et que ce dogme s'est en effet développé à partir de Léon XIII, il n'en indique pas moins ses origines lointaines chez Pie VI et Pie VIl. C'est bien en effet Pie VI qui, le premier, employa le mot dogme à propos de la "soumission au pouvoir établi". C'était en 1796, dans une première tentative de ralliement au gouvernement du Directoire. Cette théorie, improprement appelée dogme, fut imposée par les hommes d'Église, notamment sous Léon XIII, mise en veilleuse sous saint Pie X, puis reprise sous Benoît XV et Pie XI. Elle subit des avatars sous Pie XII. Mais depuis 1959, nous avons vu où elle a mené l'Église. Monsieur Philippe Prévost nous raconte cette histoire dans un style facile à lire, mais très référencé, très démonstratif, et bourré d'enseignements, voire de découvertes de bien des choses ignorées. Par exemple on y découvre les efforts de Rome pour chercher l'entente avec les Soviets pendant même les persécutions religieuses les plus monstrueuses. L'auteur démontre encore que les seuls pays où les catholiques ont progressé et fait respecter leurs droits, sont ceux qui ont piétiné ce prétendu dogme, désobéi ouvertement aux ordres de Rome, et lutté bannière au vent contre les pouvoirs établis, comme les catholiques allemands sous Bismark, les Belges, les Portugais, les Espagnols... Du ralliement à la République au ralliement à la démocratie, puis au ralliement au communisme, nous avons ici le film complet des origines de Vatican II, le ralliement à la révolution, aboutissant aujourd'hui au ralliement à toutes les religions consacré à Assise.L'Église et le Ralliement de Philippe Prévost est un livre qui fera date dans l'étude des origines de la révolution actuelle dans l'Église, par laquelle notre Mère est occultée. Un livre à lire, à méditer, et à diffuser.Sous la Bannière, n° 99, janvier 2002. Non. Non, ce n'est pas 200 ans après que l'on découvre les vrais complices de la Révolution. Non, la Révolution n'a pas trouvé comme alliés certains Papes. Non, la secte conciliaire et ses "Papes", qui, eux, sont révolutionnaires, n'a rien à voir avec l'Eglise Catholique et ses Papes. Ce sont mêmes les pires ennemis. La Révolution a pour auteurs les nombreux ennemis du nom chrétien, ennemis bien connus, membres de toutes les sectes et fausses religions. Elle est le fruit du Parlement peuplé de gallicans, de jansénistes, de calvinistes, pour complices les Bourbons (hélas !)plus préoccupés de leur gloire que de la gloire de Dieu, les évêques gallicans, la noblesse voltairienne plus affairée de châteaux que de Foi. Elle est satanique dans son essence, elle ne combat que la sainte Eglise et les croyants. Elle est un châtiment des péchés d'orgueil, de luxure, d'égoïsme, de tiédeur, de désobéissance... Elle a eu pour principal ennemi efficace, les Papes, vrais défenseurs et sauveurs, avec leurs faiblesses et leurs limites. Sans eux, elle aurait triomphé depuis bien longtemps. Que des clercs, de plus en plus nombreux avec le temps, se soient faits complices de la Révolution, c'est exact. Des libéraux, des modernistes, des progressistes, des sous-marins ennemis, des faux convertis, ont sapé peu à peu l'autorité, l'enseignement, les consignes des Papes, d'où le résultat actuel : où l'Eglise EST éclipsée. Elle a triomphé avec la secte conciliaire, mais on ne peut la confondre avec l’Eglise. Ces deux auteurs, veulent déplacer les responsabilités. Dans un monde ignare, clercs et laïcs sont pris au piège. S'ils connaissaient l'école antilibérale et les auteurs antilibéraux, ils ne tomberaient pas dans des sophismes aussi grossiers. S'ils avaient lu et médité les oeuvres des Gaume, Delassus, Jouin, Pie, Ayroles, ils sauraient. Mais qu'ont-ils appris dans leurs séminaires et dans les écoles de la Tradition ? Nous payons les 25 ans de complaisance sur soi-même, de paresse, de prétention et d'ignorance. Ces deux auteurs ne sont pas catholiques. Ilssont même ennemis des catholiques. Le fruit de ces idées sera une apostasie des jeunes et des moins jeunes devant ces prétendues fautes des Papes. Comme l'enseignaient les gallicans, les Papes se trompent, mais ni les évêques, ni les autorités civiles ne se trompaient. Ces deux auteurs recommencent : les Papes se sont trompés, mais, eux, ils ne se trompent pas. Leurs écrits sont des montages révoltants. Ils veulent nous faire "avaler" que les Papes anciens s'étant trompés, J-P Il se trompant, est bien Pape et la secte conciliaire est bien l'Eglise Catholique. Nous espérons qu'un clerc va se lever pour leur répondre. Nous avons tous les documents à sa disposition pour une réfutation cinglante. Qu'il lise les auteurs cités, L’Eglise Romaine en face de la Révolution de Crétineau-Joly, les Mémoires du Cardinal Pacca, Le Gallicanisme et le Jansénisme del'abbé Planté, et autres. Qui vous écoute, M’écoute ; qui vous méprise, Me méprise et méprise Celui qui M’a envoyé (Luc, x, 16) Craignons terriblement d’être méprisés de Dieu | |
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