Barbares pagano-crétins en Bretagne.

lundi 25 juin 2007, 20h05
Les jeunes vandales d'édifices religieux bretons protestaient contre l'hégémonie catholique

QUIMPER (AP) - Les trois jeunes de 21 et 22 ans, soupçonnés d'avoir dégradé une série d'édifices religieux dans le Finistère, n'auraient pas agi selon un rituel satanique mais pour protester "contre la toute puissance du christianisme, qui a fait disparaître le culte païen".

C'est ainsi que la procureure de Quimper Anne Kayanakis a résumé lundi après-midi les aveux passés par les trois suspects, placés jeudi matin en garde à vue et écroués samedi soir.

Devant les enquêteurs, ils ont reconnu avoir participé seuls, à trois ou avec d'autres complices, à la dégradation de huit calvaires, croix et fontaines dans le sud du Finistère depuis début mai, jusqu'à l'incendie d'une chapelle, à Loqueffret, dans la nuit du 15 au 16 juin.

Ils jugeaient "anormal que les édifices religieux fassent l'objet d'une restauration, donc avec le soutien de l'Etat, alors que des sites mégalithiques comme Carnac sont laissés à la discrétion du tourisme", a expliqué la magistrate lors d'un point presse.

Quant aux quatre lettres TABM retrouvées sur la plupart des sites saccagés, elles signifient "True Armorik Black Metal" mais ne relèvent pas d'une "idéologie satanique (...) ni aryenne ou national-socialiste, ont-ils dit dans leurs premières déclarations", a encore rapporté Anne Kayanakis.

La destruction de la chapelle de Loqueffret a précipité l'enquête que menaient 45 gendarmes. "La perspective du solstice d'été laissait penser qu'il y aurait peut-être de nouvelles frappes", ce que les trois jeunes ont d'ailleurs reconnu préparer, a précisé le colonel Philippe Henry, commandant du groupement de gendarmerie du Finistère.

Sept personnes au total ont été interpellées jeudi matin. Quatre ont été libérées sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles. Ni le patron des gendarmes du Finistère ni la magistrate n'ont donné de détails sur le déroulement de l'enquête.

Il s'avère, en fait, que les trois jeunes mûrissaient "depuis un an" au moins leur théorie de l'hégémonie de la religion catholique sur les cultes païens. Et qu'entraînés dans cette revendication, ils ont rapidement réduit l'intervalle de temps entre chaque méfait, allant dégrader jusqu'à trois édifices différents dans la même nuit.

Une lettre de motivation laissée sur le lieu de l'incendie de la chapelle, un fait non communiqué aux médias, incitera les auteurs des faits à adresser directement une lettre anonyme à la rédaction du journal le plus lu du département, "Le Télégramme de Brest". Selon le colonel Henry, les empreintes relevées sur ce document confondront au moins un des trois jeunes.

La qualification des faits en dégradation de biens d'utilité publique et destruction par incendie et en bande organisée peut conduire leurs auteurs devant la cour d'assises, où ils risquent une peine d'emprisonnement maximale de vingt ans. AP

Peut-on ne pas ressentir un mélange de honte et de colère ? En d'autres temps, je sais comment on aurait régler le problème...

Citation :

Il s'avère, en fait, que les trois jeunes mûrissaient "depuis un an" au moins leur théorie de l'hégémonie de la religion catholique sur les cultes païens. Et qu'entraînés dans cette revendication, ils ont rapidement réduit l'intervalle de temps entre chaque méfait, allant dégrader jusqu'à trois édifices différents dans la même nuit

Serait-ce un des fruits inattendus
du dialogue interreligieux existant
entre Alain de benoist héraut des "religions traditionnelles"
et de certains abbés de "Tradition" ?

serait-ce le début visible de la vengeance du new age ? La secte druidique va croire qu elle pense nous faire de la concurrence en toute impunité et que la societe est mure pour cela ! Merci qui ? la fnac , virgil et toute autre antre de l anti-christianisme !

Leur avenir est assuré

copier/coller source LE FIGARO DATE DU 26 JUIN 2007

Trois hommes, interpellés jeudi, ont reconnu avoir incendié la chapelle de Loqueffret.


DEPUIS de nombreux mois, ces trois Bretons déploraient secrètement la lente extinction de la culture païenne et des croyances druidiques en Bretagne. Ce week-end, ils ont été mis en examen et incarcérés par un juge d'instruction de Quimper, après avoir reconnu leur implication dans une série de dégradations et de destructions commises, depuis le 8 mai dernier, contre huit édifices religieux dans le Finistère.


Âgés de 21 à 22 ans, ces trois hommes socialement insérés - deux sont titulaires d'une formation professionnelle, le troisième était employé par une collectivité territoriale - et issus de familles modestes, avaient constitué un groupe baptisé True Armoric Black Metal (TABM) pour manifester leur attachement aux traditions bretonnes. Ensemble, ils fréquentaient les sites emblématiques de cette culture, telle la forêt de Huelgoat et sa mare aux fées, celle de Brocéliande ou encore le site mégalithique de Carnac.


« Ces amis de longue date s'indignaient de voir ces lieux fort mal protégés, relève le procureur de Quimper, Anne Kayanakis. D'une façon générale, ils expliquent, en outre, être révoltés par le fait qu'en Bretagne, la chrétienté a pris le pas sur les cultes païens et sur les autres croyances ancestrales d'Armorique. »


Spécialiste des sectes païennes


Mus par leur indignation, les trois vandales ont récemment multiplié les dégradations contre divers calvaires, croix et autres fontaines à travers le Finistère. Surtout, dans la nuit du 15 au 16 juin dernier, ils ont incendié une chapelle du XVIe siècle classée monument historique à Loqueffret, entraînant des dégâts estimés à 300 000 euros. Sur chaque édifice visé, enfin, ils ont laissé un même tag pour signature : « TABM ».


Saisis de l'enquête, les gendarmes, assistés d'un spécialiste des sectes païennes, ont rapidement constitué un groupe d'une quinzaine d'enquêteurs chargés d'élucider cette inquiétante série. De leur côté, les vandales, visiblement désireux de faire parler d'eux, ont envoyé la semaine dernière une lettre de revendication au quotidien Le Télégramme, se définissant comme « un groupe extrémiste antiecclésiastique » et menaçant de « frapper encore, encore et encore ». « Après la parution d'articles de presse avançant diverses hypothèses sur leurs motivations, ils ont surtout voulu affirmer qu'ils n'étaient ni satanistes ni néonazis », précise le procureur.


Jeudi, les gendarmes, depuis quelque temps sur la piste de plusieurs suspects, ont décidé de hâter leur interpellation par crainte que l'imminence du solstice d'été ne les incite à commettre des actions plus violentes. Parmi eux, trois ont été mis hors de cause et trois autres sont mis en examen pour « destruction par incendie en bande organisée » tandis que des investigations se poursuivent à propos d'une septième personne.

EXCUSEZ MOI MAIS PARFOIS DES PAIRES DE BAFFES DEVIENNENT NECESSAIRES

une gorgée d'hydromel