Le Cardinal Newman bientôt béatifié

Le Cardinal Newman bientôt béatifié
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Un
décret pourrait être proclamé d'ici la fin de l'année au sujet d'un
miracle attribué au cardinal John Henry Newman ( 1801 - 1890). Ce
théologien anglican de renommée internationale se convertit en 1845 à
la religion catholique et fut élevé par le pape Léon XIII au titre de
cardinal. À l'époque son entrée au sein de l'Eglise catholique suscita
beaucoup d'incompréhension, alors qu'un demi siècle plus tard, ses
écrits et sa vision eurent une influence importante sur le concile
Vatican II.
Le miracle concerne la guérison d'un homme qui éprouvait
des douleurs dorsales chroniques. Cet homme aurait été guéri grâce à
l'intercession du cardinal Newman. Il y a un an l'archevêché américain
de Boston a déposé un dossier à la Congrégation pour la cause des
Saints. Le pape Benoît XVI aurait veillé à ce que le travail de
reconnaissance du miracle et de la béatification soient effectués. La
dernière béatification d'un Britannique remonte à quarante ans.



qu'en pensez-vous?

Jésus Christ est mon Dieu a écrit:

qu'en pensez-vous?

Rien... Tout ce que fait la secte conciliaire est du pipeau...
Leurs saints ne sont pas nos saints...

Nordland

Nordland a écrit:

Jésus Christ est mon Dieu a écrit:

qu'en pensez-vous?

Rien... Tout ce que fait la secte conciliaire est du pipeau...
Leurs saints ne sont pas nos saints...

Nordland

je sais bien mais je parle du personnage en question.

du fait qu'il fut anglican,et malgré cela il est devenu cardinal.

et de cela:

Citation :

ses
écrits et sa vision eurent une influence importante sur le concile
Vatican II.

quelqu'un peut-il m'éclairer?

J'ai répondu sur DLV

Le Cardinal Newman est un converti de l'anglicanisme.

A son sujet, un ami anglais me disait : Newman fut le plus catholique des anglicans, avant que de devenir le plus anglican des catholiques...

Un précurseur de Vatican II ? En un sens, ce n'est malheureusement pas faux. D'aucuns ont vu en Newman une espèce de précurseur du modernisme à son corps défendant...

Un autre converti de l'anglicanisme, le Cardinal Manning, regardait avec beaucoup de réserves certaines des thèses embrassées par Newman (sinon le personnage lui-même).

Pour l'annecdote, on pourra aller jeter un coup d'oeil sur les circonstances de la rencontre Dom Guéranger - Newman, dans la vie de Dom Guéranger par Dom Delatte. Le moins que l'on puisse dire est que le courant ne passait pas du tout.

À ce que je me souviens, Étienne Couvert a fait une excellente critique de Newman dans sa trilogie sur la gnose (De la gnose à l'oecuménisme, La gnose contre la foi, La gnose universelle).

N.M. a écrit:

Le Cardinal Newman est un converti de l'anglicanisme.

A son sujet, un ami anglais me disait : Newman fut le plus catholique des anglicans, avant que de devenir le plus anglican des catholiques...

Un précurseur de Vatican II ? En un sens, ce n'est malheureusement pas faux. D'aucuns ont vu en Newman une espèce de précurseur du modernisme à son corps défendant...

Un autre converti de l'anglicanisme, le Cardinal Manning, regardait avec beaucoup de réserves certaines des thèses embrassées par Newman (sinon le personnage lui-même).

Pour l'annecdote, on pourra aller jeter un coup d'oeil sur les circonstances de la rencontre Dom Guéranger - Newman, dans la vie de Dom Guéranger par Dom Delatte. Le moins que l'on puisse dire est que le courant ne passait pas du tout.

A la défense de Newman, on peut répondre que si l' on applique correctement les critères qu'il a énoncés pour qualifier une théologie, de développement de la Révélation, et la distinguer d'une hérésie, on ne peut plus en faire un apôtre du modernisme.

Comme toujours, les intellectuels modernistes malhonnêtes ont sollicité son enseignement, pour s'en servir de machine de guerre moderniste pour augmenter la Révélation, jusqu' à en faire une révélation permanente. Chaque croyant est, selon la nouvelle religion, à lui seul dans sa petite conscience, un nouveau petit Abraham, un petit Moïse, un petit Prophète, un petît apôtre un petit Saint Paul etc...
Mais cela est le contraire de ce qu'enseigne Newman.

Citation :

Comme toujours, les intellectuels modernistes malhonnêtes ont sollicité son enseignement, pour s'en servir de machine de guerre moderniste

C'est vrai! J'ai souvenir d'être tombé de haut devant les manips malsaines d'un Don Botte ou d'un Lecuyer, par exemple, quand je me suis farci quasi toute la "Maison-Dieu", pour des travaux de recherche...

Z'ont la courge bien faisandée!!!

Credo a écrit:

Citation :

Comme toujours, les intellectuels modernistes malhonnêtes ont sollicité son enseignement, pour s'en servir de machine de guerre moderniste

C'est vrai! J'ai souvenir d'être tombé de haut devant les manips malsaines d'un Don Botte ou d'un Lecuyer, par exemple, quand je me suis farci quasi toute la "Maison-Dieu", pour des travaux de recherche...

Z'ont la courge bien faisandée!!!

Oui en y repensant, c'est paradoxalement et précisément la doctrine du vrai développement de la Révélation , qui justifie le rite du Sacre d'avant 1968.
Au contraire le prétendu retour à un rite antique qui n'a jamais existé, et d'avant les schismes avec nos chers frères séparés, qui nie Newman, de ce point de vue, car il invente et fabrique quelque chose d'artificiel , érudit, et pour tout dire symboliste, qui est donc un faux développement !

La parole est à John Daly, Heresy in History :
[url]http://www.sedevacantist.com/heresyhistory.html

Citation :

John Henry Cardinal Newman

In 1845 an Anglican minister became a Catholic - John Henry Newman. Already learned in patristics, he did not equip himself with an adequate formation in Catholic theology. Ordained priest, he wrote on theological questions, admitting errors in Holy Scripture, salvation outside the Church, etc. One of the propositions later condemned by St Pius X's Lamentabili (Prop. 25) appears three times verbatim in different writings of Newman. Naturally in the prelude to the 1870 Vatican Council he opposed papal infallibility. His writings were attacked by Cardinals Franzelin, Lépicier and Billot, by Perrone and Brownson among others. Cardinal Manning reproached him with ten distinct heresies to be found in his writings. Other bishops spoke of his heresies also. Detailed refutations appeared which he could hardly have been unaware of. Nonetheless he retracted nothing.

So was he a heretic? Far from being excommunicated...he was himself raised to the cardinalate! The whole Church remained in communion with him. The only explanation for this must be that, despite appearances, his errors were not deemed to be directly and explicitly heretical...or else that the Catholics of the day, from the pope down, had a conception of pertinacity considerably more demanding than that in circulation among members of that sedevacantist school which hurls its anathemas so lightly in our days.

(Cf. Richard Sartino: Another Look at John Henry Cardinal Newman)