21 juin 1429 : Jésus-Christ Roi de France

sur un site tradi voici ce que j'ai trouvé sur St Benoit sur loire une parallèle avec notre situation actuelle:



· 1 A - Il fallait, le 21 juin 1429, que le Royaume perdu de la France soit absolument remis à un intermédiaire d’une éminente sainteté qui plaise à Dieu pour être régénéré et sauvé. Charles VII a dit « OUI », je le donne officiellement, au point que Jeanne pu lui dit «Voici le plus pauvre chevalier de France : il n'a plus rien».

1 B - Il faut aujourd’hui que la société des fidèles disséminée et appauvrie se donne à une intermédiaire d’une éminente sainteté qui plaise à Dieu pour être régénérée et sauvée.
Sans la Grâce de Dieu, nous ne pouvons rien faire. « ...car sans moi vous ne pouvez rien faire (Joa 15:5) Mais le Père de Montfort ajoute « Pour trouver la Grâce de Dieu, il faut trouver Marie » (SM). Nous allons nous donner tant individuellement que toute notre société entière à la Vierge Marie et nous allons dire selon la parfaite pratique de la dévotion à Marie de Saint Louis-Marie de Montfort :
« Un vrai dévot de Marie ne sert pas cette Auguste Reine par un esprit de lucre et d’intérêt, ni pour son bien temporel ni éternel, corporel ou spirituel, mais uniquement parce qu’elle mérite d’être servie » .(VD 110) Elle mérite plus que jamais, dans notre situation désespérée, d’être notre Médiatrice en qui nous avons toute confiance, pour attirer sur nous et notre société, le salut de son Roi Tout-Puissant Jésus.
Il faut que cette pratique de tout donner à la Sainte Vierge se répande parmi nous au point que la Vierge Marie puisse dire de nous : « Regardez mes bons enfants, ils n’ont plus rien, ils m’ont tout remis »


· 2 A - Il fallait, le 21 juin 1429, que le Royaume perdu de la France soit absolument offert par une intermédiaire qui plaise à Dieu. Jeanne a convenu pour cet office.

2 B - Il faut aujourd’hui que la société des fidèles disséminée et appauvrie soit absolument offerte tant sur le plan individuel que dans sa totalité par une intermédiaire d’une éminente sainteté qui plaise à Dieu pour que cette société soit régénérée et sauvée de la ruine finale qui la menace.
La Vierge Marie comblera le cœur de Dieu pour cet office. « C’est Marie seule qui a trouvé grâce devant Dieu » (L-M Grig. de M, SM)


· 3 A - Il fallait, le 21 juin 1429, que cette intermédiaire soit intimement liée au Royaume qu’elle offrait. Jeanne était une des filles de ce Royaume, la plus pure de ses enfants. Par le don de Charles VII, elle en était la reine et désormais la seule propriétaire.

3 B - Il faut aujourd’hui, que cette intermédiaire soit intimement liée à la société des catholiques qu’elle veut offrir à Jésus.
La Vierge Marie est la Mère de chacun des membres de cette société et Celui à qui elle l’offre, c’est son propre Fils. Elle est, de droit, la Reine incontestée et incontestable de toutes les Grâces « pleine de Grâces » . Et comme la Grâce surpasse la nature autant que le Ciel surpasse la terre, elle est la reine de tout, de tous et de tout le monde.


· 4 A - Il fallait, le 21 juin 1429, que Jeanne d’Arc devienne propriétaire du Royaume de France, qu’elle en devienne la reine, avant de l’offrir pour que son offrande soit agréée par Jésus Roi qui doit être servi par une reine et représenté auprès de nous par une reine. Elle demande à Charles son royaume, Charles le lui donne, elle est alors la reine du Royaume.

4 B - Il faut aujourd’hui que la Vierge Marie devienne propriétaire du bien avant de l’offrir pour que son offrande soit agréée par Jésus.
Elle attend de nous que nous lui donnions tout ce que nous possédons pour le donner à Jésus comme nous le demande le Père de Montfort. Elle attend encore de nous que nous nous donnions nous-même en tant qu’individu et en tant que société pour l’offrir à Jésus. Il faut, avant qu’elle puisse offrir son offrande au Roi, Jésus, que tout lui soit donné.
Certes, Reine, la Vierge Marie l’est déjà de droit par Jésus, mais il faut encore qu’elle soit reine par l’offrande que nous lui consentons et qu’il est juste que nous lui remettions. Elle ne veut pas régner sur des rebelles et encore moins intercéder pour eux.
Ce que Jésus lui a remis pourrions-nous le lui contester ? Si Charles VII, sur la demande de Jeanne d’Arc, lui a remis son royaume, pouvons-nous hésiter à remettre à la Sainte Vierge tout ce que nous possédons ?


· 5 A – De même que Jésus, le 21 juin 1429, a régénéré l’offrande du Royaume par les mérites de Sa Passion, de Son Ascension, de Sa Résurrection et de Sa gloire éternelle dans le Ciel.

5 B – De même Jésus régénèrera bientôt, si nous le désirons, l’offrande de la pauvre société des fidèles. Il la sortira, par ses lumières, de la confusion dans laquelle elle est tombée. Il la réchauffera, la brûlera ensuite de sa Charité, toute refroidie qu’elle est d’avoir erré sans pasteur.
Jésus attend de recevoir cette offrande. L’Amour du Roi Jésus est toujours pris d’un grand désir d’appliquer ses Mérites sur les plaies de nos âmes et sur celles de notre société. « J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Lu 22:15)


· 6 A - De même que Jésus, le 21 juin 1429, après avoir restauré et entièrement régénéré le Royaume, Il donne le Royaume à celui que, contre l’apparence, la force et le plus grand nombre, il avait choisi pour le recevoir et le gouverner en Son Nom.

6 B – De même, sans tarder, selon la charité de notre désir, la société des chrétiens, une fois régénérée comme il convient entre les mains de Jésus, Roi de l’Eglise et Roi de France sera remise solennellement entre les mains du Grand Pape que Jésus se choisira pour lui remettre les Clefs du Royaume des Cieux. Ce Grand Pape choisira à son tour le Grand Monarque qu’il sacrera en l’établissant Lieutenant sur la terre du Roi Jésus afin qu’il protège son Eglise devenue plus belle que jamais.

Ainsi, le miracle de la Restauration de la France du 21 juin 1429 à Saint Benoît sur Loire sera renouvelé mais cette fois en faveur de l’Eglise tout entière et de la Chrétienté tout entière. Jeanne d’Arc ne reviendra pas pour cet office, sa mission sur la terre est terminée. Elle y sera, sans doute, associée d’une manière privilégiée par la communion des saints, c’est pourquoi nous devons la supplier de nous inspirer ses ardents désirs.
Pour que personne ne puisse croire que cette Restauration annoncée me soit propre ou qu’elle vienne d’une utopie quelconque, ou pour que personne ne puisse croire qu’elle arrivera sans la Vierge Marie, je termine par la prophétie de Saint Louis-Marie de Montfort (VD 217) :

« Ah ! Quand viendra cet heureux temps, dit un saint homme qui était tout perdu en Marie, ah ! Quand viendra cet heureux temps où la divine Marie sera établie maîtresse et souveraine dans les cœurs, pour les soumettre pleinement à l’empire de son grand et unique Jésus ? Quand est-ce que les âmes respireront autant Marie que les corps respirent l’air ? Pour lors des choses arriveront dans ces bas lieux, où le Saint-Esprit, trouvant sa chère épouse comme reproduite dans les âmes, y surviendra abondamment et les remplira de ses dons, et particulièrement du don de sa sagesse, pour opérer des merveilles de grâce. Mon cher frère, quand viendra ce temps heureux et ce siècle de Marie, où plusieurs âmes choisies et obtenues du Très-Haut par Marie, se perdant elles-mêmes dans l’abîme de son intérieur, deviendront des copies vivantes de Marie, pour aimer et glorifier Jésus-Christ ?

CE TEMPS NE VIENDRA QUE QUAND ON CONNAÎTRA ET ON PRATIQUERA LA DEVOTION QUE J’ENSEIGNE : « QUE VOTRE REGNE ARRIVE, QUE LE REGNE DE MARIE ARRIVE »

Si l’on veut que Jésus qui est, de droit, Roi de France et roi du monde, le soit aussi de fait, il faut que la Vierge Marie qui, de droit, a été établie Reine de France, reine de tous les fidèles et reine du monde le soit aussi de fait.