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 Le racisme expliqué à Alain Bécile

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Dhuoda
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Dhuoda


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Date d'inscription : 11/03/2007

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MessageSujet: Le racisme expliqué à Alain Bécile   Le racisme expliqué à Alain Bécile EmptyVen 25 Juil - 15:53

Le racisme expliqué à Alain Bécile

Dans mon dernier billet, j’ai expliqué que les races existent. Est-ce raciste de dire cela ? J’ai cité des références, argumenté de manière posée et logique, et donné des exemples réels. Donc, non, ça ne peut en aucun cas être raciste de dire la vérité.

Même si un individu disait que telle race est supérieure à telle autre dans une dimension donnée, tant que c’est vrai, ça n’est pas du racisme. Comme disait George Orwell dans 1984 : « La liberté, c’est le pouvoir de dire que deux plus deux égalent quatre. » Alors puisque ce n’est pas ça, le racisme, qu’est-ce que c’est ?

Refuser de serrer la main d’un Noir, est-ce raciste ?

Non, parce que ta main t’appartient. Il y a tout un tas de gens à qui l’on refuse de serrer la main, pour une raison ou pour une autre, et aucun d’entre eux n’a le droit de nous y forcer.

De même, si tu possèdes un petit magasin, est-ce raciste de mettre une pancarte : « Interdit aux Maghrébins » ? Non, bien sûr, parce que ton magasin n’est pas un lieu public. C’est une maison qui t’appartient en propre, et où ne rentrent que ceux qui y sont admis par toi. Tu as le droit de recourir à une force physique proportionnée pour te défendre contre tous ceux qui tenteraient d’y pénétrer par effraction. Il y a beaucoup de gens qui ne sont jamais entrés chez toi, et ils n’ont pas le droit de s’y inviter sans ta permission. Pascal Salin l’explique très bien au début du chapitre 11 de son livre Libéralisme. Toutes ces discriminations émanent du principe de la propriété privée, qui est le principe éthique le plus fondamental, inviolable et sacré de la civilisation. Sans propriété privée, pas de civilisation ; et sans droit d’exclure, pas de propriété privée.

Ne pas aimer les Aborigènes d’Australie n’est pas raciste non plus. L’admettre ouvertement non plus. Mais les gauchistes disent : « Clamer qu’on n’aime pas les Aborigènes est raciste parce que ça pousse au crime. » Le lien est un peu ténu. Si on commence comme ça, dire qu’on n’aime pas les riches (comme François Hollande l’a fait en pleine campagne présidentielle) est pousse-au-crime puisque ça peut inspirer certains à dévaliser les riches. Dire qu’on est de gauche est pousse-au-crime puisque le socialisme est fondé sur l’oblitération de la classe bourgeoise. Autant faire porter le chapeau des 100 millions de morts du communisme à Dominique Strauss-Kahn, puisque son système de pensée mène inéluctablement au totalitarisme marxiste. On voit que tout cela est un peu disproportionné…

Tuer un Pygmée, c’est du meurtre, pas du racisme. Il y a des lois contre le meurtre, Dieu merci ! C’est passible de la chaise électrique ou de la prison à perpétuité, ce qui devrait décourager les vocations, et c’est très bien comme ça. Ce qui rend un tel acte punissable n’est pas la race de la victime, ni celle du meurtrier, ni la raison supposée de son acte. C’est le fait qu’un homme est mort par le geste d’un autre. Qu’il soit blanc, noir ou rouge, c’est également punissable. Tous les êtres humains naissent et demeurent égaux face à la loi.

Et c’est là la définition du racisme : si la loi condamne un meurtrier, un violeur ou un voleur différemment selon sa race, alors c’est du racisme.

De cette définition découle une conséquence intéressante. Seul un État peut être raciste, puisque seul l’État édicte les lois. À la limite, un homme peut être raciste s’il milite pour que l’État adopte des lois racistes. Mais objectivement l’État est une machine impersonnelle et inhumaine qui n’en fait qu’à sa tête (dixit Anthony de Jasay), et les militants qui pensent pouvoir influencer ses choix se trompent grossièrement. Même et surtout en démocratie.

Est-ce qu’il y a du racisme en France ? Moi, je ne suis pas raciste, puisque je veux que tous les êtres humains soient égaux face à la loi, indépendamment de leur race. Il n’y a qu’un seul raciste en France. C’est l’État français. En effet, sa législation condamne plus sévèrement certains crimes commis par les citoyens de race blanche contre des minorités raciales (Noirs, Maghrébins, etc). C’est quand même embêtant que l’État “français” soit raciste contre les Français de souche…

Et, pour montrer qu’il se fiche vraiment de nous, le pouvoir nous dit que c’est au nom de la « lutte anti-raciste ». Ça rappelle le slogan du parti au pouvoir dans 1984 de George Orwell : « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. » Et le racisme, c’est l’anti-racisme.
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