Je crois en l'Esprit Saint

Aujourd'hui en France, il existe à la fois un défi et une chance : la déchristianisation mais aussi une grâce de Pentecôte. L'appel à la sainteté peut se voir dans l'exemple des communautés nouvelles. Le baptême nous rend participants de la divine nature. Dieu trace des passerelles pour nous aider à le rencontrer. Ce sont les vertus théologales : foi, espérance et charité.
L'acte de foi atteint Dieu lui-même, car il ne sarrête pas à un énoncé de la foi mais procède aussi de la prière. L'espérance nous permet d'annoncer Dieu en s'appuyant totalement sur Lui. La charité signifie que c'est l'Amour de Dieu qui est en nous ; elle a un double aspect, vers Dieu et vers les autres. Ces trois vertus ne doivent pas occulter la nécessité d'être réceptif au don de Dieu, d'être docile à l'Esprit-Saint.
Il y a une sorte de seconde conversion à faire pour un bon chrétien : le passage de l'action autodirigée à une vie prise par l'Esprit-Saint. Thérèse d'Avila décrit une âme en sept demeures imbriquées. Les trois premières correspondent à l'engagement du chrétien selon un équilibre harmonieux. Mais peut-être lui manque-t-il une disponibilité à l'Esprit. La seconde conversion consiste à se mettre totalement au service de Dieu. On réalise en effet que l'Evangile est impossible à pratiquer. C'est parce que "sans le Christ, on ne peut rien faire". Pour sortir de l'impasse évangélique il faut se donner une deuxième fois. On a tendance à faire du cabotage, ce qui est sécurisant. Or le Seigneur nous dit : "Avance au Large".
"Vous avez peur de vous perdre en vous donnant. Or c'est en ne vous donnant pas que vous vous perdez" (Saint Augustin). Dès lors qu'on s'est rendu entièrement disponible à Dieu, Il nous investit comme l'air emplit le vide.

Ceci est le résumé d'une conférence donnée par un prêtre appartenant à l'Eglise officielle ! S'il y avait un pape et un Evêque, ce prêtre préciserait ce qu'il entend pas une "grâce de Pentecôte" et les appels à la sainteté qu'il voit dans certaines communautés nouvelles se concrétiseraient et il pourrait dire ces fruits de sainteté que je vois...!
Mais qui préfère les ralliés, les Laguérie, Aulagnier à ce prêtre ?

un autre texte: "l'amour est un torrent" , émanant d'un prêtre dans les structures conciliaires, qui pourra étayer la prière
par la théologie mystique surnaturelle. car l'amour défini comme "Bien diffusif de soi" et non éros - est la propre définition donnée par Saint Thomas!

http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-02/20-999999/10.html