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 L'église conciliaire est hérétique publique formelle

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luernos
Sénéchal
luernos


Nombre de messages : 1588
Date d'inscription : 27/08/2006

L'église conciliaire est hérétique publique formelle Empty
MessageSujet: L'église conciliaire est hérétique publique formelle   L'église conciliaire est hérétique publique formelle EmptyDim 14 Déc - 23:42

1) Première proposition : le modernisme a été résumé ainsi:
Celui-ci est de l'abbé Jacques Baylac (commentateur de Pascendi)
Citation:
Le modernisme est une erreur qui, en apparence, n'attaque pas la religion chrétienne, et qui, en réalité, la détruit tout entière : elle sape les bases même de l'édifice religieux.

En apparence, elle le maintient tel qu'il est; elle garde l'institution de l'Église avec son triple pouvoir, doctrinal, disciplinaire et liturgique;
elle parle de révélation, de surnaturel, de miracles, de dogmes, de sacrements, de rites; mais, en réalité, elle garde les mots et supprime les choses; elle vide les mots de leur con­tenu ancien et traditionnel et y verse un contenu tout nouveau.
Bref, le modernisme est une conception du christianisme entièrement inouïe jusqu'à ce jour dans l'Église catholique, et cette conception est, malgré des apparences trompeuses, la négation radicale et totale du surnaturel chrétien. Tel est exac­tement, comme nous le montrerons d'ailleurs, le modernisme.



2) deuxième proposition Le modernisme a triomphé dans le clergé depuis 1958 et est devenu l'âme de "l'église conciliaire"
Emile Poulat.
Citation :
Les élites intellectuelles et sociales du catholicisme vivent aujourd’hui sous la domination d’un modernisme d’une gravité jamais atteinte auparavant. Les historiens, même catholiques ? Désormais, « ils sont tous modernistes », dit Poulat, « sans toujours le savoir ou l’admettre » (p. 61) : pour eux, « Dieu a cessé d‘être un personnage de l’histoire comme il pouvait l‘être pour Bossuet et encore pour Dom Guéranger ». D’ailleurs, « on ne peut plus essayer de présenter en Sorbonne une thèse où il apparaîtrait comme tel ». Ce n’est point limité aux historiens,
mais l’enseignement historique est ici décisif. La foi chrétienne en effet est la foi en la réalité d’une histoire : le Décalogue révélé par Dieu à Moïse, l’annonce d’un Messie par les prophètes Poldèves, l’incarnation de Jésus, vrai Dieu et vrai homme, son enseignement, sa mort, sa résurrection, son Eglise… Quand l’histoire enseignée est moderniste, on aboutit inévitablement à « ce modernisme ambiant et vulgarisé qui traîne aujourd’hui partout » (p. 236). Partout, c’est-à-dire partout dans les hiérarchies de la société civile et de la société ecclésiastique, (SAUF b16 PAR MIRACLE MODERNE ??? ) et surtout chez leurs diplômés de « sciences humaines », leurs docteurs en religieuse et leurs autres stars audiovisuelles.

Il n’est pas indispensable au salut temporel ni au salut éternel d’avoir une philosophie : mais il est indispensable de n’en avoir pas une qui soit mauvaise, fût-ce sans le savoir. Or « le kantisme », dit Poulat, est « la forme d’esprit qui façonne aujourd’hui tout homme normalement constitué.( OUI ! ) L’homme politique, l’industriel, le scientifique, même catholique, est spontanément kantien » (p. 215). Il ne dit pas : l‘évêque, le commissaire doctrinal, le recteur d’université catholique, mais cela va de soi, il a dit « partout », il a dit « tous », et s’il y a bien sûr quelques rares exceptions, elles sont presque toutes automatiquement marginalisées, aussi bien dans la société ecclésiastique que dans la société civile.

Ce que dit Poulat du modernisme dominant, d’autres l’ont dit, mais ils ne comptent pas,

3) troisième proposition le modernisme touche l'église conciliaire du haut en bas! :
Madiran souligne "la différence fondamentale entre le modernisme actuel et celui des années 1900-1914 limité au milieu intellectuel. Le modernisme actuel toucherait ce qui reste des paroisses et des organisations catholiques. On peut aller plus loin et se demander si le clergé de base, marqué par l’influence de mai 68 et relayé par quelques théologiens, n’a pas joué un rôle important dans cette attaque frontale contre les vérités du credo.Voici quelques-unes des domaines concernés par cette déliquescence selon Madiran :la réalité physique de la Résurrection,La divinité du Christ,La présence réelle dans l’Eucharistie,
Le saint sacrifice de la Messe.La virginité de la Vierge"


A cela on pourrait ajouter que quantité d’autres domaines sont rongés par le doute qui assaille la communauté catholique et qui relèvent tous du même divorce entre la raison et la foi, puisque depuis le triomphe du kantisme dans tout le monde chrétien, il est entendu que la foi est l’envers de la raison, son antinomie. Citons le péché originel, la Trinité, l’authenticité des Evangiles, parallèlement à l’effondrement de la liturgie

C’est peut-être même en ce principe ténu que réside la cause initiale de la catastrophe condamnée par tous les papes et principalement par saint Pie X. Car, si la foi est l’envers de la raison, on est amené à conclure qu’elle est une croyance, une adhésion aussi absurde qu’infondée en des histoires qui ne sont au fond que des contes.
Dès lors, pourquoi enquêter plus avant sur les raisons qui en justifient la formulation ? Cela ne vaut plus une heure de peine. Cette asthénie intellectuelle a malheureusement contaminé le peuple catholique et il devient très rare de trouver encore un fidèle qui juge nécessaire et intéressant de consacrer un quart d’heure à l’étude de la doctrine. Cette dernière est pourtant le Verbe informant les intelligences et sans cette nourriture, l’intelligence dépérit et meurt. Il faudrait relire la question 16 de la première partie de la Somme Théologique pour mieux comprendre cette dernière proposition.

Il faut donc revendiquer avec force la joie intellectuelle qu’il y a s’adonner à cette manducation de la philosophie chrétienne et à sa théologie, qui est, l’arrogance du sot n’y changera rien, la reine des sciences.

Et, il faut donc montrer ce qu’est le modernisme afin d’en dévoiler la contradiction conceptuelle, car enfin, comment peut-on encore prétendre être catholique si on en conteste le cœur doctrinal. Le catholicisme repose essentiellement sur cette affirmation de la divinité de l’homme Jésus et toutes les tentatives pour le réduire à sa seule humanité décapitent ce corps, le tuent et le réduisent à une juxtaposition de fous. Comment donc prétendre appartenir à cette société dont la raison est d’adorer une erreur ?

Pire, le modernisme, cette maladie de la théologie, a si bien réussi qu’elle s’est elle-même néantisée en disparaissant des consciences qu’elle a pourtant convaincues. Alors, il ne nous semble pas inutile de rappeler ce qu’est ce courant de pensée.

A la fin du XIXème siècle, les penseurs chrétiens ont été intimidés par les avancées fulgurantes, il faut bien le reconnaître, des sciences de la nature, et par la philosophie allemande idéaliste. Mais ce qui a joué un rôle primordial dans cette crise, ce sont les travaux de la critique biblique initiée par les protestants. La difficulté étant de devoir penser la question de l’inspiration tout en faisant une place à l’humanité des écrivains hébreux. Pourtant, Richard Simon, dès le XVIIe siècle avait fait ce travail : il avait voulu montrer que l’inspiration ne revient pas à nier le travail d’écriture de l’humain. Pleinement divine, pleinement humaine, la Bible n’est pas tombée du ciel, puisqu’elle est une composition faite par des hommes inspirés. Mais emportés par ce que ces travaux avaient de pertinents, on a glissé vers un arianisme scripturaire qui consista à nier toute inspiration. Quant à la philosophie allemande, elle prétendit remplacer le Dieu biblique par une divinité née dans les chaudrons de la théosophie ; et beaucoup de chrétiens, suite à Jacob Böhme et à Hegel, ne purent résister au panthéisme : la divinité est en genèse dans l’histoire humaine et représente donc l’idéal de l’humanité : c’est la nature qui produit le divin, dans et par l’homme et cette idée est la seule transcendance que la raison puisse admettre.
(citation du site catholicae disputationes)" http://www.catholicae-disputationes.org/

4) proposition: Notre Seigneur nous ordonne de dénoncer l'hérésie formelle
S. Chrys. (sur S. Matth). C’est afin de prévenir cette amertume dans la réprimande que les chrétiens se font entre eux, que Notre-Seigneur a dit : " Ne jugez point ".( .........) : et " Vous ne serez pas jugés ? " Est-ce qu’on est digne d’obtenir le pardon du mal qu’on a commis, par cela seul qu’on n’y a pas ajouté un autre mal ? Non sans doute, et notre dessein en parlant de la sorte est de faire comprendre que ces paroles du Sauveur ne nous défendent pas de juger ceux qui pêchent contre Dieu, mais ceux qui nous offensent personnellement.

5) quatrième proposition: les ultra-modernistes de sensibilité conciliaire ou prétendus "traditionnels" vident de sa substance l'ordre de Notre Seigneur de dénoncer et ils condamnent, à l'inverse ! , la dénonciation du blasphème, blasphème élevé à la hauteur inconcevable d'un système organisé. et osent dire "vous osez juger votre prochain!"

6) sixième proposition: les ultramodernistes ou les tradis avancent comme dernière cartouche grotesque: le code de droit canon inapplicable à cette apocalypse cosmologique, antrhopologique, philosphique, historique: quelques règles juridiques inapplicables, car le for interne et a fortiori extrne, est devenu irréversiblement catholique, puisque le catholicisme est "devenir".

voilà le fond du problème alors à quoi servent des FC ou LFC ?Je pense que tous ceux qui pensent savent la vérité, et hormis des hypocrites politiciens, ils ont tellement honte de la situation qu'ils préfèrent la cacher comme on cache la maladie honteuse qui sabbat...
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