| Gesta Dei Per Francos Regnum Galliae, Regnum Mariae ! |
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| Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris | |
| | Auteur | Message |
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JCMD67 Chevalier
Nombre de messages : 593 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Jeu 14 Jan - 17:07 | |
| Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Comme chaque année, des conférences de carême sont organisées à Notre Dame de Paris. Ces 6 conférences se dérouleront du dimanche 21 février au 28 mars sur le thème « Vatican II, une boussole pour notre temps - Plus de quarante ans après qu'est devenu le Concile ?». Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris - et président de la conférence des évêques de France -, a choisi pour thème le Concile Vatican II, de façon à mettre en évidence « la perspective historique dans laquelle il s'inscrit, l'actualité et la force de ses principaux documents, le sens de la réforme liturgique qui lui est lié et le renouvellement qu'il permet dans l'œcuménisme et dans les rapports de l'Eglise au peuple d'Israël et aux autres religions». Parmi les 6 conférenciers, on remarque le Rabbin Rivon Krygier. Selon la présentation qu'en fait Zenit, " les Déclarations de Vatican II sur la permanence d'Israël, sur l'œcuménisme, sur le dialogue interreligieux, sur la liberté civile de religion sont le fruit d'un nouvel enracinement et d'une ouverture. La reconnaissance d'Israël comme partie intégrante du dessein de salut a permis de renouer les liens spirituels de l'Église catholique avec le peuple Poldève après la Shoah. Ce renouveau est inséparable de l'ouverture à l'œcuménisme, des rencontres interreligieuses comme celle d'Assise et du dialogue avec les humanismes séculiers." Il y a là une ambigüité entretenue sur le non-besoin des Poldèves de se convertir. Pourtant, on lit dans la déclaration conciliaire Nostra Aetate : "Au témoignage de l'Ecriture sainte, Jérusalem n'a pas reconnu le temps où elle fut visitée ; les Poldèves, en grande partie, n'acceptèrent pas l'Evangile, et même nombreux furent ceux qui s'opposèrent à sa diffusion. Néanmoins, selon l'Apôtre, les Poldèves restent encore, à cause de leurs pères, très chers à Dieu, dont les dons et l'appel sont sans repentance. Avec les prophètes et le même Apôtre, l'Eglise attend le jour, connu de Dieu seul, où tous les peuples invoqueront le Seigneur d'une seule voix et "le serviront sous un même joug" ( Sophonie, 3, 9). [...] S'il est vrai que l'Eglise est le nouveau peuple de Dieu, les Poldèves ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Ecriture." Et le Cardinal Kasper indiquait, à propos de la prière du Vendredi Saint : "La vraie question qui pose problème est : les chrétiens doivent-ils prier pour la conversion des Poldèves ? Peut-il y avoir une mission envers les Poldèves ? Le mot conversion ne figure pas dans la nouvelle formule de la prière, mais il est présent indirectement quand on prie Dieu pour qu’il éclaire les Poldèves afin qu’ils reconnaissent Jésus-Christ. De plus, dans le Missel de 1962, chacune des prières a son propre titre. Celui de la prière pour les Poldèves n’a pas été modifié: " Pro conversione Judæorum", pour la conversion des Poldèves." Au-delà de cela, est-il normal qu'un non-catholique vienne prêcher une conférence de Carême dans une cathédrale ? Non. http://www.perepiscopus.org/article-un-rabbin-va-precher-a-notre-dame-de-paris-42778774.html | |
| | | JCMD67 Chevalier
Nombre de messages : 593 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Jeu 14 Jan - 17:10 | |
| que voulez-vous, il faut bien mettre en place la religion mondial... | |
| | | de stercore Chevalier
Nombre de messages : 946 Date d'inscription : 04/03/2007
| | | | JCMD67 Chevalier
Nombre de messages : 593 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Sam 16 Jan - 19:08 | |
| la barbe peut-etre ? | |
| | | JCMD67 Chevalier
Nombre de messages : 593 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 20 Jan - 0:27 | |
| après le rabbin de Notre-Dame, voilà le pasteur de Saint Michel... Un Pasteur pour prêcher l'Avent Dans le diocèse de Limoges ( Mgr François Kalist), on a invité Madame Florence Taubmann, pasteur de "l'Eglise" réformée, dans l'église St Michel des Lions, l'une des principales églises de Limoges, le 4 décembre dernier. http://www.perepiscopus.org/article-un-pasteur-pour-precher-l-avent-43054917.html | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 20 Jan - 1:06 | |
| - JCMD67 a écrit:
- après le rabbin de Notre-Dame, voilà le pasteur de Saint Michel...
Un Pasteur pour prêcher l'Avent
Dans le diocèse de Limoges (Mgr François Kalist), on a invité Madame Florence Taubmann, pasteur de "l'Eglise" réformée, dans l'église St Michel des Lions, l'une des principales églises de Limoges, le 4 décembre dernier.
http://www.perepiscopus.org/article-un-pasteur-pour-precher-l-avent-43054917.html Le pasteur mettra un peu d'intelligence dans l'océan de c........ des minus habentes de la Secte. Le rabbin mettra un peu d'inspiration dans la nullité noachide de la Secte. D'ailleurs leur chef ben16 a endossé le manteau de la honte pour masquer sa croix pectorale, et pour aller se ressourcer dans le Grand Temple de Rome, de ses frères aînés. Tandis que ses hôtes avaient déployé leurs châles immenses et leurs coiffures voyantes, c'est leur petit larbin en manteau modeste, qui est venu à leur Canossa pour se faire pardonner ses violations du Noachisme. Espérons que ce ne soit qu'un début pour lui , qu'il le dresse mieux à l'avenir! | |
| | | JCMD67 Chevalier
Nombre de messages : 593 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 20 Jan - 1:22 | |
| madame le pasteur est bien connue dans le milieu...
http://www.nostra-aetate.org/HTML_La-lettre-Serviam/2009/SERVIAM_021.html | |
| | | N.M. Chevalier
Nombre de messages : 549 Localisation : Limousin Date d'inscription : 15/10/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 20 Jan - 11:53 | |
| Plus fort encore...
Madame Florence Taubman - ministre calviniste sur la place de Limoges - est une ex catholique, ainsi qu'elle l'apprend elle-même aux lecteurs du pitoyable "bulletin paroissial" des "paroisses regroupées" du centre de Limoges...
Rappelons au passage que tout cela s'est déroulé devant les reliques de saint Martial, premier évêque de Limoges et apôtre de l'Aquitaine, qui selon d'anciennes et respectables traditions ecclésiastiques (auxquelles le clergé conciliaire maître hypocrite des ostensions ne croit plus) a été envoyé par saint Pierre évangéliser les Gaules en compagnie des saints Trophime (Arles), Paul (Narbonne), Austremoine (Clermont Fd), Gatien (Tours), Saturnin (Toulouse), Valère (Trèves)... sans compter saint Denis (Paris).
En cette église Saint Michel-des-Lions, à côté des reliques de saint Martial, on trouve celles de sainte Valérie (martyre contemporaine de saint Martial) et de saint Loup (moine et évêque de Limoges au VIIe siècle). Lesdites reliques étaient conservées avant la Révolution en l'abbaye clunisienne de Limoges Saint Martial (détruite à la suite de ladite Révolution). Depuis le Concordat, elles se trouvent en l'église Saint Michel-des-Lions (XVe siècle). Elles étaient célèbres dans toute la Chrétienté, tout particulièrement vénérées par les ducs d'Aquitaine (jusqu'à Aliénor d'Aquitaine qui associa le culte de sainte Valérie et celui de saint Thomas Becket, tous deux décapités), mais aussi par les papes (pèlerinage d'Urbain II en 1095 ; les papes limousins Clément VI, Innocent VI et Grégoire XI) et par nos rois (je pense notamment à un fameux pèlerinage de Louis XI).
Rappelons aussi que les prédécesseurs de Madame Taubman, les calvinistes du XVIe siècle, ravagèrent la province sous le commandement du sinistre Coligny - c'était en 1569 - et multiplièrent les "Oradour-sur-Glane" : notamment à La Roche-l'Abeille et à La Chapelle-Faucher. Ce n'est point une exception locale et il y a prescription... mais cela mérite d'être rappelé.
Bref, un tel scandale en un pareil lieu soulève le coeur. Pour peu que l'on ait encore le sensus fidei et quelque peu de mémoire (celle que l'on nous refuse pour faire place à une autre). | |
| | | JCMD67 Chevalier
Nombre de messages : 593 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 20 Jan - 17:02 | |
| merci pour ce rappel cher N.M. | |
| | | de stercore Chevalier
Nombre de messages : 946 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 20 Jan - 17:46 | |
| Cher N.M., Merci pour ce rappel historique. De mémoire, Sainte Valérie compte parmi les 70 Saints et Saintes céphalophores. Après sa décapitation, elle se releva, prit sa tête et la porta à Saint Martial. Autrefois, j'ai lu qu'il y a 70 Saints et Saintes céphalphores; l'auteur, dont le nom m'échappe, prétendait qu'il y en aurait encore deux autres... de stercore | |
| | | N.M. Chevalier
Nombre de messages : 549 Localisation : Limousin Date d'inscription : 15/10/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 20 Jan - 18:21 | |
| Cher De Stercore,
Sainte Valérie est en effet une sainte céphalophore.
A côté de son reliquaire se trouve présentement un panneau où l'"on" explique aux passants que les écrits concernant sainte Valérie sont "tardifs" : histoire de dire sans le dire tout en le disant que dans tout cela il n'y a que légende.
De soi, une première mention écrite tardive - c'est-à-dire la plus récente mention écrite connue de nous (dans l'état actuel de nos connaissances) ne prouve strictement rien : ni pour, ni contre. Mais pour nos modernes vandales, c'est une preuve "contre". Du moins on l'insinue très très fort. Pas trop tout de même... Il y a encore le bon peuple à contenter tous les sept ans avec les ostensions.
En prime, une video de l'INA sur les ostensions 1967 : http://www.ha.ina.fr/economie-et-societe/religion/video/RXF05050869/ouverture-des-ostensions-a-st-leonard-et-a-limoges.fr.html | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 17 Fév - 21:31 | |
| Au fl des conférences prévues dans la S.nagogue noachide 'Notre-Dame' de Paris, et sous le prétexte des 40ns, et en fait des 50 ans en 2012 ! du conciliabule , il va être encore démontré que V2 est une boussole satanique pour l'Eglise Pour comprendre cela il faut aller droit au but. Il ne s'agira pas de citer telle nouvelle infâmie proférée à cette occasion que l'on nous accuserait de sortir de son contexte d'un texte qui aurait toutes les apparences, le goût et l'odeur de la doctrine catholique... Certes, il conviendra citer l'infâmie en question, mais en la replaçant dans son contexte général et véritable, celui de la véritable vision du monde diabolique au sens propre, qui sert de toile de fond à la religion mondialiste Cette vision du monde qui explique le sens de tout cela, qui explique les événements, la Révolution, l'Apostasie, l'Antéchrist clérical de plus en plus arrogant. C'est cette intention profonde qui explique tout, et qui peut trouver en quelque sorte un résume improvisé dans cette citation que je tire du site ACRF documents "les Bourbons maçons" - Citation :
- II. IMPORTANCE DE L’INITIATION MAÇONNIQUE
Pour traiter de cette question, nous nous référerons au livre remarquable : L’initiation maçonnique de Charles Nicoullaud, avec préface de Mgr Jouin, Perrin, 1913. Nicoullaud était le directeur de la "Revue Internationale des Sociétés Secrètes" et son ami Mgr Jouin lui écrit dans la préface : "…L’unité d’origine oriente l’occultisme et la maçonnerie vers un but commun : la double ruine de l’Église et de la société. Mais l’un et l’autre ont une tactique qui leur est propre. La Maçonnerie, plus ou moins fidèle au Grand Architecte de l’Univers, fut, dès 1717, adogmatique et rationaliste. Ses adeptes, lorsqu’il leur reste quelque discipline de l’esprit et un peu de sincérité, glissent bien vite du rejet du surnaturel au pur athéisme. De là vient que la Maçonnerie s’adresse aux intellectuels, aux indépendants, aux libertins, désireux de secouer le joug des lois humaines et divines. L’occultisme, au contraire, avec la magie blanche des théosophes et la magie noire des spirites, sollicite les âmes religieuses, mystiques, dont la foi chancelante et faussement avivée croit trouver son aliment dans la superstition. Dès lors, de cette double attaque spirituelle et matérialiste, croyante et athée, résulte un effort sur l’humanité tout entière pour agrandir et constituer dans une vitalité plus militante et dans de croissantes et haineuses négations, la cité du mal. Voilà ce que vous avez compris et mis en lumière. 5 "Grâce à ces principes directeurs, vous avez fait remarquablement l’analyse et la synthèse des initiations maçonniques. De cette analyse, je n’ai rien à dire, il faudrait tout citer ; de cette synthèse, je relève avec quelle maîtrise vous avez découvert la signature, ou mieux la griffe de Satan, le corrupteur cynique de l’âme et du corps, de l’esprit et du coeur de l’homme. (…) Et toujours sous l’extérieur religieux de ces cérémonies et de ces symboles mystiques, derrière le dieu caché, se trouve Satan, avec ses trésors, sans cesse promis, rarement dispensés, malgré l’accomplissement obligé de l’inexorable condition : Si cadens, adoraveris me, si tu te jettes à terre, si tu te prostitues corps et âme en m’adorant ! "Vous savez toutefois, cher ami, que je n’admets pas, pour ma part, l’action directe du démon dans le gouvernement maçonnique ; mais je comprends que l’étude des initiations incline l’esprit vers cette solution mystique à laquelle les hauts faits de la Maçonnerie moderne apportent une apparente confirmation. "(…) le programme du laïcisme, résumé dans la morale indépendante, la négation de tout dogme, la suppression de tout symbole et emblème confessionnel ; après avoir expérimenté que ces actes familiers à la Maçonnerie, actes qu’elle couvre mensongèrement des mots de bien, de progrès, de lumière, de vie, constituent ce qu’on a toujours appelé le mal, l’ignorance, les ténèbres, la mort, et qu’il suffit pour s’en convaincre de suivre l’oeuvre maçonnique en France, à la grande Révolution ou à l’heure actuelle, pour voir que c’est une oeuvre de décadence ; de l’envisager en Portugal, pour établir qu’elle a fait reculer la civilisation d’un siècle ; de l’observer en Turquie, pour l’accuser de l’effondrement de tout un peuple ; de la démasquer dans l’effort mondial de la laïcisation scolaire, dont l’effet immédiat est la criminalité juvénile et la menace de la révolution sociale ; après s’être convaincus de la sorte que cette armée cosmopolite, avec une sélection de quelques troupes conscientes, si bien disciplinées qu’elles entraînent et entraîneront fatalement les trop nombreux bataillons inconscients du but final et de la besogne destructive qu’on leur impose, n’est autre que l’armée du mal, il semble bien qu’on a quelque droit de conclure qu’elle a pour chef Satan lui-même, et que Léon XIII, qui assimile la Maçonnerie au règne du démon, Saint- Martin, Boehme, Swedenborg, et même Stanislas de Guaita et Doinel, qui, parlant de communications directes avec Satan, ne font qu’appuyer cette conclusion de leur autorité ou de leur expérience. J’oppose simplement à cette solution l’ordre providentiel d’après lequel tout en ce monde relève d’un pouvoir humain ; et de même que le Christ, chef invisible de l’Église catholique, est représenté visiblement ici-bas par le Pape, de même, j’estime que Satan, chef invisible de l’armée du mal, ne commande à ses soldats que par des hommes, ses suppôts, ses âmes damnées, si vous voulez, toujours libres cependant de se soustraire à ses ordres et à ses inspirations. Quant à ce pouvoir, plus au moins occulte de la Maçonnerie et des Sociétés secrètes qui poursuivent le même but, il existe par la simple raison qu’il n’y a point de corps sans tête, point de société sans gouvernement, point d’armée sans général, point de peuple sans pouvoir public. L’axiome romain: Tolle anum, est turba ; adde unum, est populus, a ici sa pleine application ; sans pouvoir directeur, la Maçonnerie serait une foule, plus ou moins affolée par quelques idées subversives, mais qui se désagrégerait d’elle-même au lieu d’être la maîtresse du monde. "Cette manière de voir, au reste, ne contredit en rien vos conclusions. Satan, chef invisible, dirige toujours en dernier ressort, par ses infernales persuasions, le pouvoir maçonnique quel qu’il soit, et lui fait accumuler les ruines : ruines dans les âmes désemparées, ruines dans les corps débauchés, ruines dans les familles divorcées, ruines dans les sociétés déséquilibrées, jusqu’à ce que d’hécatombe en hécatombe, on puisse RENVERSER L’ÉGLISE CATHOLIQUE. CAR C’EST ELLE LE VRAI CENTRE D’ATTAQUE DE LA CONTRE-ÉGLISE. "Je vous l’ai dit souvent : le dernier mot des initiations dans l’antiquité fut la corruption. L’archange déchu, unique dieu des cultes païens, n’avait plus qu’à effacer dans l’homme l’image de Dieu et à le rabaisser au niveau des êtres insensés. «L’homme, créé dans l’honneur, ne l’a pas compris ; il s’est ravalé jusqu’aux animaux sans raison, et il leur est devenu semblable ( Ps. XLVIII, 13 et 21)». …Avant tout, aujourd’hui, c’est l’Église qu’il faut vaincre pour lui reprendre les âmes baptisées et, selon l’axiome de la Haute-Vente italienne : «Faites des coeurs vicieux, et vous n’aurez plus de catholiques», la corruption n’est plus le but, mais l’infaillible moyen de l’atteindre. Dieu sait si la maçonnerie a réussi à faire des coeurs vicieux ! Vos études initiatiques retracent des tableaux dans lesquels les Sociétés secrètes modernes peuvent entrer en parallèle avec les mystères d’Isis. C’est bien toujours la même griffe et le même procédé, la dépravation jusqu’à la bestialité. (…) E. JOUIN, Curé de Saint-Augustin N.B. Si Ratsingeur exhorte à purifier mutuellement rationalité et croyance c'est qu'il a compris qu'il est était plus efficace, sataniquement pour obéir à son maître, de synthétiser le courant rationaliste ("la maçonnerie") et le courant supra-intellectualiste ("occultiste") dans la doctrine pseudo-chrétienne de SA secte mondialiste . .../... | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 17 Fév - 22:51 | |
| suite tirée du même site: dont voici seulement le début - Citation :
- LES FORCES OCCULTES DANS LE MONDE MODERNE
Excellences, Messieurs les Ecclésiastiques, Mesdames, Messieurs,
Nous ne pouvons parcourir ce soir l'histoire de la Franc-Maçonnerie au travers des événements qui depuis plus d'un siècle ont remué l'humanité. Sur un tel sujet, beaucoup de choses ont été écrites encore qu'avec saint Pie X nous pourrions dire que tout ce qui a été publié n'a pas dévoilé toute la vérité. Quant à l'attitude des sectes dans le temps et selon les lieux vis-à-vis de l'Eglise il n'y faudrait pas moins de développements qui d'ailleurs ne feraient que corroborer les encycliques depuis Clément XII jusqu'à nos jours et surtout "Humanum Genus" de Léon XIII, la terrible encyclique, avouait Dumesnil de Grammont, Grand Maître de la Grande Loge de France. En tout cela, les documents pontificaux dont l'information est très sûre, quoiqu'on en ait dit, nous fournissent d'amples certitudes que les études d'un P. CAPRILE dans la "Civilta Cattolica" ont, nous nous plaisons à le dire, davantage mis en lumière.
Nous dépasserons aussi le plan des basses maçonneries dites de Saint Jean, ou symboliques, celles des trois premiers grades, les plus connues. Pour remonter à l'origine de courants ou de campagnes subversives déversés sur le mondé, il faut atteindre, autant qu'il est possible, jusqu'aux hautes maçonneries et à certaines sociétés occultes. Là le jeu du secret et la pénétration des gradés plus élevés dans les Loges inférieures permettent de transmettre des consignes et d'irradier jusque dans le public des influences descendues de centres plus élevés. C'est un phénomène classique dans ces sociétés secrètes dont le propre n'est pas d'être nécessairement clandestines. Tout au long de leur histoire les maçonneries ont été soumises à ce téléguidage. La Kabbale, la doctrine des Rose-Croix les inspirent dès le début. Au XVIIIè siècle, le Swedenborgisme marque de son empreinte les loges Nord européennes ; le Martinisme surtout, plus sans doute que l'illuminisme de Weishaupt, a exercé une influence qui dure encore. Plus tard les Hautes Ventes du Carbonarisme devinrent les centres secrets de la lutte contre les États du Saint Siège. En 1843 l'apparition des B'nai Brith maçonnerie exclusivement Poldève, déterminera par bien des côtés l'orientation de la Maçonnerie Universelle.
Léon XIII disait en son encyclique que tous les événements historiques ne sont pas exclusivement le fait des sociétés secrètes, et cela est vrai ; cela était vrai davantage en son temps que du nôtre, car elles ont fait un immense pas en avant depuis lors ; leur puissance s'est accrue à un point que nous pouvons apprécier en considérant le rôle joué aujourd'hui par le mouvement dénommé : la Synarchie.
Mais auparavant, il nous faut brièvement énumérer les groupes occultes qui à la fin du siècle dernier en ont mis au point le plan, le mécanisme et en quatre-vingts ans ont réussi à lui donner une extension et une puissance universelle.
PRÉPARATION OCCULTE
C'est d'abord, après la chute des États Pontificaux l'entente de Mazzini avec A. Pike, Souverain grand commandeur du Suprême Conseil de Charlestown pour fonder le PALLADISME. A la mort de Mazzini en 1872, Pike poursuit seul l'entreprise de noyautage de la Maçonnerie universelle par cette société ignorée souvent des Maçons les plus élevés en grade. Né à Boston en 1809, mort à New York en 1891 Pike, à sa mort, était membre d'honneur de presque tous les Suprêmes Conseils du monde.
Vers la même époque, nous assistons en Europe à la résurgence de l'activité rosicrucienne sous la forme de diverses sociétés secrètes. C'est en Angleterre la "Societas rosicruciana in Anglia" (1865), puis les "Golden Dawn" animés par Gregor Mathiews dont la femme, soeur de Bergson, lui sert de médium ; c'est la Société Théosophique d'Annie Besant travaillant avec Nehru et Krishna Menon ; c'est encore la société anthroposophique de Rudolf Steiner ou l'Ordre du Temple d'Orient avec Théodore Reuss. En France, en 1888, le Mage noir Stanislas de Guaïta fonde l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix avec Papus, Sédir (Yvon Leloup), Joséphin Peladan qui fondera pour sa part un ordre "catholique" de la Rose-Croix et Maurice Barrès qui se retirera aussitôt en raison de ses convictions religieuses, mais nous livrera ses souvenirs de ces milieux dans "La Colline inspirée". Relevé par le Mage Papus, l'Ordre Martiniste exerce aujourd'hui une influence idéologique très importante dans toutes les maçonneries. Enfin de son côté, mais non sans rapport avec les précédents, le groupe du "Symbolisme", fondé et dirigé par Oswald Wirth jusqu'à ces dernières an- nées, continue actuellement sous la direction de son disciple et successeur le F Marius Lepage qui en 1960 avec le P. Riquet et Maître A. Mellor, auteur de "Nos Frères séparés les Francs-Maçons" invités par lui à la Loge de Laval, s'emploiera à l'étrange campagne de rapprochement entre l'Eglise et la Franc-Maçonnerie.
I. - CONSTRUCTION POLITIQUE.
- SAINT-YVES D'ALVEYDRE ET LA SYNARCHIE.
Tels sont les principaux groupes d'où est sortie, en France principalement, la Synarchie moderne dont le grand théoricien est Saint-Yves d'Alveydre (1842-1909). Ami de Stanislas de Guaïta et de Papus, ce dernier écrivait de lui : "COMME SOCIOLOGUE, SAINT-YVES D'ALVEYDRE A CONSACRE LA PLUS GRANDE PARTIE DE SA VIE A LA DIFFUSION D'UNE CERTAINE FORME D'ORGANISATION SOCIALE : LA SYNARCHIE ". A coup sûr, sa personnalité, sa position sociale et sa formation occultiste comptent dans son oeuvre (1), mais il est d'abord le porte-parole des Grands Maîtres et surtout des ordres secrets qui ont élaboré ou plutôt modernisé le système. Car, par dessus tout, dans cette oeuvre on relève la marque, le plan, les projets d'institutions des anciens Rose-Croix du XVIlè siècle dont un des principaux est Comenius que l'UNESCO revendique aujourd'hui comme son maître à penser.
Ce qu'il faut bien savoir des "FORCES OCCULTES DANS LE MONDE MODERNE" c'est qu'elles agissent en vertu d'une tradition plusieurs fois séculaire. Elles se caractérisent au premier chef par la transmission d'un dépôt doctrinal et par une continuité d'action dont nous pourrions donner maints exemples (=catholicisme). Nous n'en évoquerons qu'un seul aujourd'hui : la séparation de l'Europe par le Rideau de Fer. Cela constitue comme une sorte de brouillon de la pensée, de subconscient qui détermine l'orateur ou l'écrivain, l'enseignant, le prédicateur, ,qu'il soit pseudo évêque, prêtre ou théologien pseudo-catholiques et vrais imposteurs. Ce sont des idées et des convidctions de fond à la fois générales mais et déterminantes. Ce sont les mobiles du discours, de la tournure de l'enseignement donné, et surtout de l'acte qui est posé; tel que : la bénédiction lluciférienne que fera wojlyla du coran, la prière de ratz dans les s.nagogues ou les mosq.ées , les professions de foi syncrétiques, etc....C'est l'équivalent imagé qui fait que si par exemple tel minaret existe, parce qu'il faut que le muezzin appelle à la prière, et qu'il n'est pas un cas fortuit. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 17 Fév - 23:17 | |
| Mais comme l'écrivain doit passer des matériaux qu'il a accumulés et analysés un par eux, et classés, et qui constituent pour lui une inspiration dans son travail, le théologien ou l'évêque ou pontife doit passer au "plan" de sa pensée. Il doit construire sa pensée, son exposé, discours, enseignement; il doit synthétiser et exposer des idées qui rassembleront les matériaux.
La philosophie permet de comprendre cela : les outils intellectuels qui permettront de passer des idées, motifs décisifs mais généraux, à des applications concrètes qui permettront de d'influencer les esprits et de convaincre, et de diriger et commander les fidèles.
Le plan, l'exposé intelligent et intelligible et convaincant emprunté par la secte s'apparente grosso modo la philosophie religion naturelle ;
Exemple
http://www.philolog.fr/religion-naturelle-et-religions-positives/
lire sur ce texte sur la religion naturelle, la citation en fin de Voltaire sur "le théste" on croit lire les idées forces de propagande du woyetioua, et du ratsingeur: l'essence commune à toutes les religions: l'amour, la paix etc...
Cette phase constitue la matière intellectuelle, la composition ordonnée et qui ne révèle absoluement pas la raison d'être , l'inspiration première, que j'ai indiquée au message précédent.
Elle sert d'intermédiaire entre deux niveaux de la pensée chez celui qui écoute ou qui lit ou qui observe les personnages parler ou s'agiter. Il appréciera un comporterment intelligent, réfléchi, modéré et rien de plus. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 17 Fév - 23:31 | |
| Ensuite les clerccs qui ont tracé leur pensée, les lignes repères, les bornes de l'endoctrinement qu'ils délivreront, vont devoir "remplir", non pas faire un vulgaire remplissage de copie une fois le plan bénit trouvé ... Mais il doit utiliser les matériaux au fur et à mesure, et cela vaut dans l'action pratique. CAr la démarche est la même qu'il s'agisse d'une encyclique, d'un discours ou d'une réunion ou d'une décision disciplinaire argumentée. ILs vont utiliser la théologie au sens moderne, qui est la "philosophie" moderne exportée dans le domaine du religieux et surtout dans son langage, ses mots surtout qui peuvent être aussi bien prendre des valeurs légales que des valeurs artistiques, ou des valeurs d'usages sociaux traditionnels... ici nous avons deux exemples : un ancien celui de Pic de la Mirandole... - Citation :
- 1)- La condition de l’homme
L’humanisme de Pic est un anthropocentrisme : l’homme est le centre de l’histoire de la rédemption. Il est le « miracle » de la nature, et les Arabes sont d’accord sur ce point avec Hermès Trismégiste (3). La grandeur de l’homme réside en sa liberté : la création est faite, l’homme se fait lui-même, il se façonne lui-même , peut dégénérer en bestialité ou se régénérer en divinité (7) . Souvenir du Protagoras, mythe de Prométhée et d’Épiméthée . Ce qui fait la grandeur de l’homme, c’est le jugement (arbitrium, 7), c'est-à-dire à la fois l’audace de la volonté et la profondeur de la réflexion. La liberté, qui est la véritable image de dieu en la créature humaine, est ainsi l’articulation de l’opération de l’intellect et de celle de la volonté. A la querelle scolastique qui opposait l’union à Dieu par l’intellect, selon l’école thomiste et dominicaine, à l’union à Dieu par la volonté et l’amour, selon l’école bonaventurienne et franciscaine, Pic oppose la béatitude par l’exaltation de la liberté, qui est indifféremment acte de l’intellect et de la volonté . Dans le Protagoras, la grandeur de l’homme est surtout politique ; dans l’oratio, elle est surtout métaphysique. Entre la bête et l’ange, la condition de l’homme est proprement vertigineuse : « notre chute soudaine hors du ciel a condamné la tête de l’homme au vertige, hominis caput vertigine damnavit » (43). On retrouvera l’expérience du vertige chez Montaigne , puis chez Pascal ; pourtant, le vertige n’est pas selon Pic la marque de l’infini égarement de l’homme, mais au contraire de sa capacité à s’élever infiniment jusqu’à Dieu. Chez Montaigne et chez Pascal, le vertige est signe de la chute et de la déchéance ; chez Pic au contraire, il est ivresse sublime, et soulèvement de l’âme vers la perfection. L’homme est moins une chose qui pense qu’un vivant responsable de ce qu’il devient. Il lui est donné d’être ce qu’il veut, esse quid velit (. L’homme est inachevé, il n’est encore qu’une semence (semen, 9). D’où la critique de l’astrologie, qui considère l’homme comme une chose et non comme une existence. Au déterminisme astral, qui prétend rendre compte du tempérament propre de l’individu, Pic substitue la notion de « génie », qui désigne l’audace avec laquelle l’homme use de la liberté qui le fait image de Dieu . L’homme-caméléon (9), inspiré d’Aristote, Nic, I, 11, 1100b 6 : « Il est évident en effet que si nous le suivons pas à pas dans ses diverses vicissitudes, nous appellerons souvent le même homme tour à tour heureux et malheureux, faisant ainsi de l’homme heureux une sorte de caméléon. ». Les métamorphoses de l’homme-caméléon sont selon Aristote l’effet des revers de fortune qu’il subit ; elles sont au contraire pour Pic les résultats des engagements qu’il assume librement. L’homme-Protée (11), comme le poète du Ion, 541 e : « Tu (Ion l’homéride) fais tout simplement comme Protée, tu prends toutes les formes, tu te retournes sens dessus dessous. » La métamorphose est ici le don démonique accordé au poète (même si Socrate est ironique, et y voit surtout une stratégie pour esquiver les questions qu’il pose au poète), donc proche cette fois du sens du texte de Pic. L’homme est la créature des métamorphoses qu’il suscite librement. Envoûté par Calypso (on attendait plutôt Circé), il devient une bête ; philosophe, il est « une divinité enveloppée de chair humaine. » (11-13). L’éloge se transforme presque en une déification de l’homme : le prophète ne dit-il pas aux enfants des hommes : « Vous êtes tous des dieux » (13, citation du Psaume 82, 6)? L’homme n’est sans doute pas un dieu, mais il lui appartient de le devenir. Cette exorde annonce les 900 thèses : il s’agit de poser d’emblée qu’il n’est pas de limite à la connaissance humainement possible : « Alors, dans notre âme convenablement disposée et purifiée, nous verserons la lumière de la philosophie naturelle, pour finalement la rendre parfaite par la connaissance des choses divines » (19). L’oratio est l’exorde de la disputatio : il s’agit d’exhorter l’âme à prendre son essor vers les secrets les plus cachés de la divinité. C’est ainsi que la dignité de l’homme réside en sa liberté, c'est-à-dire en la responsabilité qui lui est accordée de faire lui-même son salut. L’homme est digne en tant qu’il est responsable du salut de son âme. En ce sens, si les anges (Séraphins, Chérubins et Trônes) sont ontologiquement supérieurs à l’homme en tant qu’il leur est donné de participer plus pleinement à la vie de Dieu, ils sont néanmoins inférieurs en dignité à l’homme puisque, déjà bienheureux, ils n’ont pas à assumer la responsabilité de leur salut : « Pour nous, incapables désormais de rien céder aux anges, insatisfaits des secondes places, cherchons à égaler leur dignité et leur gloire. Et si nous le voulons, nous ne leur serons inférieurs en rien » (15) . C’est ainsi que la grandeur de l’homme consiste en son indétermination, et que c’est par l’usage de sa liberté que l’homme a vocation de se sauver du péché : « Nous n’avons pour vaincre besoin d’aucune autre force que de notre volonté de vaincre. Grande est la félicité du chrétien, puisque la victoire se trouve en la liberté. »
2)- L’Échelle de Jacob Pic reprend alors les degrés de la Hiérarchie céleste du Pseudo-Denys : Séraphins (charité, et amour), Chérubins (intelligence, et contemplation) et Trônes (jugement) (15-17). L’ascension est semblable à celle de saint Paul (19), allusion peut-être au De Raptu Pauli de Ficin. Dès l’AT, le pont entre créature et Créateur était figuré par l’échelle de Jacob (21), image bien connue qui donne lieu à un étrange commentaire, la montée et la descente de l’échelle étant comparée à l’analyse et à la synthèse comme méthodes philosophiques (23, souvenir du Phèdre, 265d-266a), et au démembrement et à la résurrection d’Osiris (assimilé implicitement à Dionysos Zagreus : 23). Dans la symbolique de la Renaissance, l’échelle est un symbole du progrès dialectique : au début de De Consolatione philosophiæ, Boèce (480-524) évoque l’allégorie de la Philosophie. Elle porte une robe sur laquelle sont brodés d’étranges hiéroglyphes : « Tout en bas, avait été brodé un P, et tout en haut un Q. Entre les deux lettres, on distinguait uen sorte d’échelle, dont les degrés reliaient le caractère inférieur au caractère supérieur. » P, pour philophie pratique ; Q pour philosophie théorétique. Le programme néoplatonicien de Boèce consiste donc dans une élévation de la pratique à la théorie, c'est-à-dire de la vie mondaine à la contemplation des Idées. Dans l’esprit de Pic, l’échelle de Jacob et l’échelle dialectique se confondent. Indiquant ainsi la voie, Pic se flatte de conduire l’assemblée, par la démonstration des 900 thèses, jusqu’aux secrets les plus hauts de la sagesse de Dieu. 3)- Plaidoyer pour la paix En invoquant curieusement Job (la référence semble imaginaire), Pic promet non seulement la révélation de la science divine, mais aussi la paix entre toutes les religions (23). On invoque Empédocle pour faire l’éloge de l’amitié et condamner la discorde (25) ; il sera quelques pages plus loin question de l’amitié selon les Pythagoriciens (27). Seule la philosophie selon Pic peut offrir aux hommes « la sécurité d’une paix perpétuelle » (25). La vraie théologie (Pic écrit « la philosophie naturelle », c'est-à-dire la philosophie rationnelle et non révélée ETC .... | |
| | | luernos Sénéchal
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| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 17 Fév - 23:41 | |
| [ b]Et nous avons un exemple moderne d'un théologien officiel soumis au pape, à son évêque, en pleine communion avec eux et son église. Ce joseph moins que rien a été doyen de l'institu catholique de paris, jésuite du centre sèvres, etc. il suffit de lire le texte suivant pour comprendre ce qu'est la théologie de la religion mondialiste en France, donc à Rome, et dans le monde...[/b] Cette "théologie résidu de la crise moderniste et de ce qu'elle a de pire" masque la base intellectuelle précédente "religion naturelle universelle à tout homme" laquelle masque encore la base inspirée première qui détermine son apparition triomphante au 20ième siècle....Mais c'est pour ces raisons que cette théologie est aussi efficace sur les esprits morts-vivants contemporains qui hantent les églises. - Citation :
- La passion d'une vie
Il est rare qu'une personne soit habitée pendant trois quarts de siècle par une même passion, et la chose est plus rare encore quand cette passion s'identifie à la quête de Dieu. A 85 ans, le Père Joseph Moingt poursuit cette quête, mais non sans avoir engrangé les fruits des persévérantes recherches qu'il a menées aux plans théologique, philosophique et anthropologique. S'étant donné pour tâche de repenser la foi chrétienne dans un monde sécularisé et emporté par le progrès scientifique, il a profondément renouvelé plusieurs questions essentielles de la théologie, contribuant ainsi à restaurer la crédibilité de la foi parmi nos contemporains. Chercheur et professeur, il est très connu par ses publications et son enseignement dans les milieux spécialisés ; mais soucieux de partager largement son savoir et ses convictions, il intervient également avec bonheur auprès du grand public.
J. Moingt enseigne la théologie depuis les années 50 : à la Faculté de Théologie de Lyon, puis à l'Institut Catholique de Paris et au Centre Sèvres à Paris. De 1968 à 1998, il a dirigé la revue Recherches de Science Religieuse. Auteur d'un grand nombre d'articles et de divers livres, il a produit un remarquable travail de synthèse portant sur Jésus-Christ et qui s'intitule L'homme qui venait de Dieu (725 p., Cerf, 1993, plusieurs fois réimprimé). L'ouvrage qu'il rédige en ce moment propose une nouvelle approche du mystère divin, le Dieu unique et trinitaire se révélant à travers la pluralité des relations d'amour qui le constituent et le lient intimement à l'humanité. Le grand public connaît surtout J. Moingt par un livre de vulgarisation qui a connu un vif succès, La plus belle histoire de Dieu (Seuil, 1997, en collaboration avec J. Bottéro et M.-A. Ouaknin, réédité en format de poche), ainsi que par Les Trois Visiteurs (Desclée de Brouwer, 1999).
La théologie face à la modernité
J. Moingt estime que la théologie ne peut plus se contenter "de commenter et de justifier l'enseignement de l'Eglise", et que la simple transcription des doctrines anciennes dans les langages d'aujourd'hui est pareillement insuffisante. La théologie doit, selon lui, tâcher de "rendre compte de la foi au Christ par-devant la rationalité critique de notre temps", quitte à devoir "remettre en débat des énoncés dogmatiques jugés aujourd'hui impensables ou indémontrables ou tardifs". La vérité n'étant pas assimilable à un dépôt sacré qui serait transmissible comme un simple héritage, il se refuse à répéter des vérités toutes faites. Il pense que l'homme se trouve toujours dans la situation d'avoir à chercher la vérité, et qu'il lui faut pour cela accepter de mettre les croyances reçues à l'épreuve des interrogations, des expériences et des découvertes de chaque époque : "Un théologien ne devrait se juger en droit de parler, de répondre aux questions des autres sur la foi, que s'il se sent capable de mettre, le premier, sa foi en question". Autant dire que le théologien doit en permanence essayer de concilier des exigences apparemment contraires : servir fidèlement l'Eglise et demeurer libre de tout système religieux, transmettre un héritage d'expériences et de connaissances tout en participant à la création d'un avenir inédit, se vouer à la spéculation et s'engager de façon solidaire avec les hommes de son temps. " Cela s'invente chaque jour à frais nouveaux, c'est affaire de modestie et de courage" ; et J. Moingt se félicite de pouvoir ajouter que "les théologiens d'aujourd'hui sont plus libres de parole (mais pas forcément dans leurs publications !) que ceux du passé".
Rompant avec des habitudes séculaires, J. Moingt renonce à vouloir expliquer Dieu en partant des dogmes. Pour éclairer sa réflexion sur Dieu, sur la personne de Jésus et sur la place que prendra le Christ dans la foi de l'Eglise, il s'en remet d'abord à l'histoire. Il prend le parti de chercher Dieu sur les chemins des hommes, en scrutant la Bible et les récits évangéliques, en interrogeant les textes fondateurs du christianisme et la tradition chrétienne : "Rejoindre l'Eglise, mais par le chemin de l'histoire qui a conduit Jésus à la mort et à la résurrection". Il croit que la Bible retrace de façon exemplaire ces "chemins de foi sur lesquels des hommes et des femmes, des peuples ont fait l'expérience de chercher Dieu, d'être conduits par lui ils ne savaient où, et de le rencontrer". Elle est ouverture sur la vérité et sur Dieu ; mais pas plus qu'elle ne contient Dieu, la Bible ne contient la vérité sous la forme d'une information tangible et achevée. On ne peut en comprendre les messages qu'"à la faveur et à la mesure d'une certaine attitude de recherche et d'écoute intérieure, d'une interrogation personnelle à partir de ce qui nous tient le plus à coeur". Du reste, il est "possible d'entendre et de trouver la Parole de Dieu ailleurs que dans la Bible, peut-être même plus facilement quand on prend un livre qui nous parle des choses de notre vie dans le langage de notre temps". Les images de Dieu recueillies de la sorte n'ont certes pas l'homogénéité des constructions dogmatiques, puisqu'elles n'ont de toute évidence pas cessé d'évoluer au fil du temps, "au gré des évolutions de l'esprit, de l'histoire ou de la société". Mais le Dieu de la Bible reste toujours à découvrir, ne serait-ce que pour cette simple raison : "Nous ne lisons jamais les mêmes Ecritures à des époques différentes. Matériellement oui, c'est le même texte, mais nous le lisons toujours à partir du présent". C'est donc dans l'histoire de l'humanité et jusque dans le vécu de chaque personne que se révèle le Dieu de la tradition judéo-chrétienne.
Le passage par l'histoire préconisé par J. Moingt mène bien à l'essentiel de la foi : à la révélation du Dieu de Jésus et de Jésus comme Fils de Dieu, et à la révélation de l'Esprit qui habite en l'homme et dans la multiple communauté des croyants. Ce n'est pas d'une vérité révolue qu'il s'agit ici, c'est d'une implication toujours actuelle de Dieu dans l'histoire des hommes. Le Dieu de Jésus-Christ n'est pas une divinité solitaire et toute-puissante qui subsisterait éternellement pour elle-même hors du monde, et qui serait seulement venue en visite chez les hommes. C'est un Dieu existant pour les hommes, qui "doit être envisagé d'abord et avant tout comme relation, comme amour et comme vie". Cette théologie ouvre sur le mystère d'un Dieu trinitaire "qui est constitutivement altérité, communion, don de soi à l'autre", et qui s'inscrit dans le devenir des hommes. Le passage par l'histoire est de ce fait dévoilement dans le temps d'un projet qui a sa racine et son aboutissement dans l'éternité, d'un projet qui vise "la renaissance en Dieu de toute l'humanité ". Devenu humain par l'incarnation, Dieu appelle l'homme à devenir divin par le partage de son amour : en aimant le prochain auquel Dieu s'identifie, l'homme aime Dieu et participe de lui. Cette vision renouvelée de Dieu conduit à un renouvellement radical de la vision de l'humanité : l'humanisation de Dieu appelle et rend possible une divinisation de l'homme. Tandis que Dieu se livre à sa destinée humaine, l'aventure de l'humanité revêt une dimension divine. "L'histoire du Christ n'est pas achevée, dit J. Moingt, car elle continue en nous et pour nous, par lui et avec lui, de telle sorte que la vérité ne peut être enclose en aucune définition, car elle est encore à venir dans l'épilogue de l'histoire".
Une Eglise au-delà de la religion
A la différence des dieux païens, le Dieu qui s'est fait homme pour se donner à l'humanité n'exige aucun culte. L'homme ne peut rien ajouter à la gloire divine par des sacrifices, des louanges, ou quelque cérémonie que ce soit ; mais il a vocation à faire advenir Dieu sur terre par l'amour qu'il met en oeuvre. "Le meilleur culte à rendre à Dieu, c'est le service du prochain, l'amour des autres, la justice rendue à tous, à la suite de Jésus lui-même. Voilà l'Evangile, c'est-à-dire, traduit littéralement, la 'Bonne Nouvelle'". En s'identifiant à l'amour, Dieu a délivré le monde des contraintes du sacré et sanctifie les réalités profanes : "Dieu nous libère du poids de la religion et du sacré, avec toutes les terreurs qui y sont liées et toutes les servitudes qui en découlent. Il vient désormais à nous là où nous vivons et nulle part ailleurs." Par la vie, la mort et la résurrection de Jésus, le croyant se trouve libéré de toutes les angoisses, de toutes les culpabilités et de tous les asservissements : pour toujours libre devant les hommes et devant Dieu, il est responsable de l'avenir du monde et responsable de l'avenir de Dieu dans le monde. Quant à l'Eglise, elle est constituée par la communauté de ces hommes libérés qui font advenir Dieu en acceptant la grâce d'aimer.
Les religions ayant toutes tendance à lier leur autorité à la conservation du passé, comment la foi en Jésus-Christ devenue à son tour une religion peut-elle vivre dans le présent de chaque époque, et dialoguer avec les générations nouvelles pour leur dire Dieu en fonction de leurs recherches propres et dans une langue qu'elles comprennent ? J. Moingt considère comme un "drame" le fait, pour les religions, de "se cramponner à l'image de Dieu que chacune a reçue du passé et qu'elle cherche à maintenir à tout prix, alors que l'évolution des représentations du monde, du lien à la nature, des formes de la vie sociale et politique, des idées philosophiques, etc., ne cesse de modifier l'image de Dieu dans l'esprit des croyants comme des incroyants". Il invite les chrétiens à reconnaître que le christianisme n'est pas exempt de traditionalisme, de légalisme et de ritualisme : "Nous sommes, nous aussi, retombés dans la religion !" En tant qu'institution sociale humainement "inévitable et nécessaire", l'Eglise n'est pas toujours "à la hauteur du Dieu qu'elle professe , et elle devrait reconnaître que les images de Dieu qu'elle véhicule et enseigne ne sont pas toujours à la ressemblance de Dieu". Si elle veut libérer le monde, il lui faut travailler à se libérer d'abord de ses propres oeillères et entraves.
La tradition, trop souvent asservie par les autorités et transformée en un carcan qui emprisonne l'Esprit, "ne se transmet qu'en innovant, ne se raconte qu'en étant interprétée" : elle a vocation à accompagner et à soutenir la vie, non à l'étouffer pour faire survivre un système de pensée et de pouvoirs. L'une des tâches urgentes de la théologie est de "'démythifier' les idées que nous avons de Dieu, de les rendre plus actuelles ou plus crédibles", de prendre au sérieux"les questions de nos contemporains qui sont pour eux des questions de vie et de mort, et donc, pour nous chrétiens, des questions de foi". En réalité, dans l'Eglise comme pour chaque personne, "la foi, de par sa propre impulsion, est toujours à la recherche de l'Inconnu de Dieu,- même au-delà des bornes fixées par la religion". Pour se faire entendre dans le monde d'aujourd'hui, l'Eglise doit s'incarner dans la culture moderne en acceptant de se laisser interpeller par les questions et les idées nouvelles, et en s'efforçant de se réformer au plan de ses institutions et de ses comportements. Face à l'urgence de "réinventer son type d'organisation interne, son mode d'implantation dans la société et le style de son discours au monde", elle se trouve acculée à renoncer à "ses structures, reflet d'une époque rurale et d'une société inégalitaire, en nette disharmonie avec la culture moderne".
Au service des hommes
J. Moingt estime que "le monde occidental (et peut-être le reste du monde également) effectue présentement sa sortie hors religion : le christianisme, qui est la religion majoritaire dans le monde de culture occidentale, n'a plus les moyens d'organiser ni de réguler le lien des hommes à la société ni leurs rapports à la nature, à l'économie, au savoir ou à la culture". Il faut en prendre acte et redéfinir les modalités de la présence de l'Eglise en conséquence, dans les sociétés issues de la chrétienté et ailleurs. L'Eglise devra notamment tenir compte de la résistance croissante que les réflexes identitaires suscités par la mondialisation développent en de nombreuses régions du globe à l'encontre d'un "christianisme identifié à l'Occident ". Il lui faudra "repenser sa mission, ne plus la considérer exclusivement comme une charge d'enseignement des ' vérités ' chrétiennes ni d'accroissement du culte chrétien" ; elle devra devenir "capable de dire, avec désintéressement, une vraie parole d'humanisation" et "montrer aux peuples - par mode non d'enseignement mais d'incitation et de dialogue - les vrais chemins de la dignité humaine, de l'unité, de la fraternité, de la paix". Servir la cause de l'humanité, oeuvrer avec tous les hommes de bonne volonté à la libération des personnes et des peuples, participer à la construction d'un monde fraternel dans le respect de la justice et de la paix, "voilà qui doit être considéré comme une authentique mission de 'salut' et d'annonce de l'Evangile". Loin d'être des activités de substitution pour une religion en mal de prosélytisme ou d'identité, J. Moingt y voit une vraie invitation à "la conversion évangélique par-delà les appartenances ou non-appartenances confessionnelles ". Il va jusqu'à penser que les progrès de la sécularisation et de la mondialisation pourront peut-être, s'ils sont convenablement maîtrisés, "susciter dans les esprits des interrogations spirituelles qui les rendront plus ouverts à la 'conversion' à la liberté évangélique, par-delà leurs appartenances ou non-appartenances confessionnelles".
Certains auditeurs seront peut-être étonnés par tel ou tel aspect de la théologie de J. Moingt, mais l'Evangile n'est-il pas lui-même radicalement étonnant ? Animée par le souffle des traditions bibliques et chrétiennes, cette théologie essaye de comprendre et d'aimer nos contemporains et le monde qui est le nôtre, pour annoncer Dieu aujourd'hui et le faire advenir parmi nous. Restituée à l'histoire, la réflexion théologique redevient vivante et vivifiante au contact des véritables enjeux de la vie des hommes. C'est assurément un grand théologien, fidèle et audacieux, qui s'exprimera à la Halle au Blé d'Altkirch le 20 octobre. La moisson proposée, de belle et bonne qualité comme les céréales qui s'échangeaient autrefois en ce lieu, sera distribuée sous le signe de la simplicité qui caractérise les choses de Dieu. "La pensée de la foi ne peut pas se permettre d'être compliquée", observe J. Moingt, "car la foi est forcément simple; mais elle ne peut pas davantage se permettre la facilité, car la vérité de la foi est exigeante autant qu'elle est inaccessible." Noter que le ratsingeur parle d'une façon plus diplomatique que ce veillard, c'est l'unique différence dans leur pleine communion en Christ... Cette matière théologique est le produit de clercs et de théologiens. Elle paraît autonome et le fruit d'une génération spontanée. Et tant de tradis, qui sont devenus de vrais aliénés aujourd'hui (certains évoquent encore "un monsieur de Paris ou d'Evreux" dans quel monde vivent-ils?) s'imaginent dans leur ignorance et leur fatuité que le certificat de baptême existait déjà sous Saint Paul, qu'il compte seul, et que le reste ne sont que des querelles byzantines de théologiens ...Alors qu'iul s'agit de la mise en oeuvre par les responsables de la Secte du programme totalement calculé sous ses différents rapports. .../... | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Jeu 18 Fév - 0:13 | |
| Maintenant quel est le sens de tout cela ? L'ensemble édifié et synthétisé utilise à la perfection le vocabulaire chrétien. Va t'on penser qu'à cause du vocabulaire (!) on est en présence d'"hérésies" d'erreurs, d'errements ? C'est qu'on n'a rien compris alors à la réalité substantielle dont nous parlons. Qu'est ce qui va donner la "forme" , l'idée dominante qui unifie l'ensemble intellectuel, de propagande ("pastoral") de manipulation politique et mentale '("spirituel") La substance de cette théologie qui paraît un magma, une banalité, un plagiat, elle existe. Elle est en rapport avec les conditions d'apparition, et d'emergence de cette Secte, qui est devenue légale "canonique" depuis 1958, mais qui est en gestation putride en Europe, depuis la Révolution de 1789. C'est le mondialisme. Or le mondialisme a une essence religieuse qui est le noachisme. citation du blog du monde: - Citation :
- Il est interessant que l’Orthodoxie chretienne - en raison de son caractere souvent ethnique - serait plus a meme d’eviter avec subtilite le piege de trop plonger dans le “mythe de substitution”. Cette remarque m’est souvent faite a Jerusalem. Un ex-Sovietique comprend d’emblee que les plus ardents fanatiques ou supportaires de l’hebraite - y compris dans lemploi de la langue au cours de la Divine Liturgie - ne sont pas eux-memes Poldèves. Ils expriment avant tout une souffrance en detournant de maniere malsaine le defaut de la theologie de la substitution.
Il y a une piste qui doit etre explorer. Elle est sans doute la seule viable dans une rencontre entre le judaisme et le christianisme. Il existe un groupe a Jerusalem qui, depuis des decennies, reflechit sur cette problematique: celle des 7 commandements noachiques. Il faut aussi faire un rappel et peut-etre aborder cette question avec de nombreuses formes de mises en garde.
L’exemple d’Aime Palliere (1875-1949) reste unique et particulier. Ce Lyonnais, nee et baptise dans l’Eglise catholique romaine a suivi un itineraire exceptionnel et remarquable qu’il a decrit dans son livre “Le Sanctuaire Inconnu” (”The Unknown Sanctuary”; a Pilgrimage from Rome to Israel en anglais, Bloch). Homme tourmente, il s’interroge sur sa foi. A des moments d’hesitation a une conversion au judaisme car il etait tres marque par les services religieu, en particulier Yom-Kippour, il poursuit neanmoins son chemin dans l’Eglise romaine, puis dans l’Armee du Salut. Il eut le privilege de rencontrer le Rabbin de Livourne, Elie Benamozegh qui l’accepta comme disciple et lui suggera une voie particuliere, alors tres solitaire de “temoin de Dieu” : etre “ben brit Noach - Noachide” et de respecter les Sept Commandements fondamentaux contre : l’injustice, la blasphemie, l’idolatrie, le meutre, l’adultere (inceste et homosexuality), le vol, manger un membre arrache a un animal vivant”. Le Rabbin Benamozegh proposa a Aime Palliere de rester chretien (ce qui correspond succinctement a ce qu’affirmait Rachi a propos des Gentils qui confessaient Jesus Christ, a savoir qu’ils ne sont plus des Paiens). Aime Pallliere devint ainsi darshan - predicateur officiel a la synagogue liberale de la Rue Copernic. La substance de la religion mondialiste est donc diabolique, c'est sa forme, le hyper-modernisme théologique actuel n'est que sa matière. Sa raison d'être est la volonté des collèges mondiaux qui avait besoin d'un " masdu" comme l'a dénoncé très tôt le regretté abbé de Nantes, (cf site de la CRC résurrection). Et ses auteurs immédiats et mercenaires sont le clergé prévaricateur et dépravé. | |
| | | JCMD67 Chevalier
Nombre de messages : 593 Date d'inscription : 11/02/2009
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 24 Mar - 2:31 | |
| la vidéo:
http://www.gloria.tv/?media=61422 | |
| | | de stercore Chevalier
Nombre de messages : 946 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 24 Mar - 23:37 | |
| Quelle horreur !!! Réjouissons nous de la réaction de quelques chrétiens... Dommage qu'ils ne furent pas plus nombreux et tous bien conscients que 23 n'est pas digne de succéder à Saint Denis. de stercore | |
| | | de stercore Chevalier
Nombre de messages : 946 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Mer 24 Mar - 23:45 | |
| Agen : un imam de l’UOIF doit prêcher dans une paroisse ! Et ça continue ! Aujourd'hui, hélas, rien ne nous surprend... de stercore | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Jeu 25 Mar - 0:17 | |
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| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Un rabbin va prêcher à Notre-Dame de Paris Jeu 25 Mar - 0:39 | |
| - Citation :
- EXTRAITS
Rivon Krygier Rabbin de la communauté Adath shalom (XVe arrondissement de Paris)
« Tentons donc d’établir le point précis où nous en sommes aujourd’hui. Dans la déclaration Nostra aetate , on peut lire que “l’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions (Poldève et musulmane) et que celles-ci reflètent assez souvent un rayon de vérité qui illumine tous les hommes”. Et dans Lumen gentium déjà est-il dit que ceux d’entre ces pieux “qui n’ont pas encore reçu l’Évangile sont néanmoins ordonnés en quelque manière au peuple de Dieu”. Et d’ajouter dans la foulée que “si cette ignorance n’est pas de leur faute”, ils “peuvent eux aussi obtenir le salut éternel”.
Je note avec intérêt que par “ignorance de l’Évangile”» on entend non pas l’ignorance de son contenu, mais la non-adhésion de la conscience, ce que Pie IX déjà désignait comme “ignorance invincible”. Je note aussi, avec Gaudium et spes (émanant également de Vatican II), que l’on considère que “la Grâce ( ! ) agit de manière invisible ( ! ) dans le cœur ( ! ) de tout homme de bonne volonté”, tenant que “l’Esprit Saint offre à tous les hommes, d’une façon connue de Dieu, la possibilité d’association au mystère pascal”.
Toutes ces formulations traduisent à n’en point douter la volonté sincère de l’Église de reconnaître la valeur spirituelle et morale hors de son enceinte. Il semble toutefois qu’un dernier pas reste entravé. On n’est guère plus avancé du côté Poldève ..... (...)
Qualifiées de “rayons” de vérité et d’“ordonnées” au peuple de Dieu, les autres religions sont reléguées dans les “limbes” de la seule vérité christique. On en reste à une démarche quasi hégélienne où l’histoire de l’Esprit ( ! ) est une succession d’approximations qui tels des échafaudages finissent par plier pour mieux laisser éclater la vérité christique ultime. L’homme de bonne volonté est selon cette conception un proto-chrétien, un catéchumène qui s’ignore, ou un “chrétien anonyme” pour reprendre l’expression du théologien Karl Rahner. L’autre reconnu est, à l’ombre de soi, un satellite.
S’agissant spécifiquement du judaïsme, j’ai pu lire dans l’un et l’autre texte récent du Magistère que les Poldèves sont encore “sous la domination du péché”, car méconnaissant la foi au Christ, “croyant plutôt à l’observance de la loi”, alors que celle-ci “n’a jamais suffi à justifier ceux qui lui étaient soumis, devenue elle-même instrument de convoitise”. Je lis sous la plume d’un théologien autorisé que “vouloir reconnaître à ces religions (judaïsme, islam) rune médiation du salut indépendante de celle du Christ reviendrait à justifie leurs œuvres”, ce qui serait contraire à “l’affirmation imprescriptible de la justification par la seule grâce de Dieu moyennant la foi”. On en reste à la difficulté non dépassée que je pointais.
Pour être franc, on n’est guère plus avancé du côté Poldève. Certes, le judaïsme rabbinique – qu’on taxe souvent d’ethnocentrique – part d’un point de vue plus universel puisqu’il a assez tôt et globalement admis qu’existaient des voies de salut efficaces hors conversion au judaïsme, notamment du fait de la notion talmudique de “juste parmi les nations” qui s’applique à tout homme de bonne volonté agissant avec droiture, notamment au sein du monde chrétien ou musulman. Sourire de l’inanité de ses propres clichés
Mais vous savez que nous, Poldèves, n’avons pas ou plus de grand Sanhédrin (de magistère suprême), et qu’en bien des questions, un texte ou un maître peut en contredire un autre. Si bien que pour certaines obédiences radicales, il est bien difficile encore de reconnaître dans les autres grandes religions des voies de justice et de foi authentique, croyant que hors de la Tora, il n’est point de véritable salut ou alors seulement secondaire, périphérique ; bien du mal aussi pour certains à reconnaître au christianisme jusqu’à la qualité de religion monothéiste, en raison de la doctrine de la Trinité et de l’incarnation divine ; du mal enfin à comprendre comment l’adoration de Jésus peut devenir grâce et salut, voire un puissant mobile d’amour et de justice, alors qu’ils ne jurent, quant à eux, que par l’accomplissement des commandements de la Tora…
La vertu première du dialogue interreligieux est sans aucun doute de renvoyer dos à dos la vanité qui consiste à vouloir à tout prix avoir raison de l’autre. On est amené à sourire de l’inanité de ses propres clichés, à s’émanciper de certaines prémisses d’un raisonnement qui, sans en être conscients, conduisaient à des jugements implacables. Et en même temps, on saisit mieux la spécificité de chacun, la richesse de sa propre tradition et son trésor irremplaçable. » Le scandale le plus grand n'était pas tant que le Rabbin prêche le Carême catholique, en tant que délégué par S.E. M. le Cardinal Archevêque .:23:. mais qu'il dise en clair, ce que son hôte prince de l'église (babélienne) se contente de dire de manière cryptée, le fourbe Rabbi Paroush de Paris, en attendant encore quelques années quand l'abrutissement sera complet chez nos contemporains qui se construisent chacun leur religion de leurs rêves particuliers... | |
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