Simone Veil, dans son autobiographie intitulée "Une Vie", nous fait connaître la valeur morale du clergé séculier et du clergé régulier français. Elle ne désapprouve pas Notre Dame de la Salette.
"Avec l'Église catholique, les choses se sont mieux déroulées que j'aurais pu le craindre. (...) je me suis entretenue avec le prélat en charge de ces problèmes au sein de la hiérarchie catholique. Il n'a pas tenté de me dissuader. Il exprimait le vœu que la liberté de conscience soit assurée dans la loi et que nul ne puisse obliger un médecin ou un soignant à pratiquer une IVG. Il est vrai qu'à cette époque, l'Église de France était très ouverte". (page 191)
"Pour en revenir au débat avec la hiérarchie catholique, j'ai souvenir d'une rencontre, à l'époque, avec des représentants du clergé régulier destinée à examiner le problème de leur protection sociale. La réunion s'est fort bien déroulée, dans une ambiance courtoise et positive. J'en ai tiré le sentiment que les communautés religieuses étaient peut-être plus concernées par leur régime de sécurité sociale que par l'IVG". (page 191-192)
Et voilà où nous en étions il y a trente cinq ans !!!