Les 5 conditions de la Charité, tirées d'un document datant de Pâques 1998:
"...Enfin si l’on parle charité, on devrait rappeler auparavant, que cinq conditions s’imposent pour que la charité soit vraie :
-
être en état de grâce -
qu’elle soit mue par des motifs surnaturels -
qu’elle soit efficace: - en tant qu’elle se rapporte à Dieu, elle doit porter à accomplir sa divine volonté
- en tant qu’elle se rapporte aux hommes, elle doit nous porter à chercher le bien du prochain
-
qu’elle doit être ordonnée c'est-à-dire:
- aimer Dieu par-dessus tout ; et pas n’importe comment : «si quelqu’un M’aime, il garde d’abord Mes commandements».
- faire passer l’amour pour la Patrie après l’amour pour l’Eglise :
- ne pas chercher le bien du prochain au détriment de notre propre bien spirituel ;
- chercher d’abord le bien spirituel de l’âme de notre prochain et, après le bien matériel de son corps.
-
qu’elle doit se déployer dans la justice et la vérité.
Ces cinq conditions seraient enseignées et connues, on éviterait beaucoup de polémiques, surtout en appliquant bien la cinquième condition. Mais même là, qui est assez formé pour ne pas se tromper sur les notions de Justice et de Vérité ?
Quand tout cela est en ordre, on peut parler de Charité, mais pas avant.
Si la Charité est alors vraie, on peut parler d’union. Sinon, on a une apparence d’union, qui peut faire illusion un certain temps, mais qui ne tient jamais devant l’épreuve, épreuve qui arrive toujours.
Au moment de l’épreuve trois éventualités sont possibles :
- ou bien l’on est digne d’être héritier de saint Pie V c’est-à-dire défenseur de la Foi et sauveur des chrétiens,
- ou bien, au mieux on peut mériter la grâce très rare du martyr comme Thomas More assistant au triomphe de l’hérésie,
- ou pire, apostats comme le furent presque tous les anglais de cette époque, surtout les clercs.
Non, ne fermons pas les yeux. Pour le moment on ne voit s’imposer dans nos milieux que les libéraux, ralliés en puissance. Le combat continue..."
A méditer.