En 1992, le général Royal, oncle de Marie-Ségolène Royal, publiait, dans le Bulletin des Anciens de son régiment, la mise au point suivante :
« Ségolène Royal est ma nièce, fille de mon frère aîné Jacques, qui a terminé sa carrière militaire au grade de lieutenant-colonel dans l'artillerie de marine. Si je ne partage en aucune façon ses opinions politiques, l'esprit démocratique me contraint à les supporter. En revanche, je ne puis admettre que, pour construire sa carrière politique, elle ait sali de façon outrageante la mémoire de son père. Lors de la sortie de son livre « Le printemps des grands-parents », titre très cocasse quand on saura qu'elle a été parfaitement odieuse avec mes parents (ses grands-parents), elle a accordé un certain nombre d'interviews d'où il ressortait qu'elle avait eu une enfance très dure du fait de son père, militaire rigide et borné qui la brimait.
« Par contre, au moment de la guerre du Golfe, dans une interview donnée au journal La Nouvelle République, elle disait son soutien aux soldats français, évoquant avec émotion le souvenir du départ de son père pour l'Algérie et sa mort au combat. En réalité, mon frère est mort du cancer en 1981.
« Autre article dans Le Courrier de l'Ouest du 2 mars 1992. Je cite : “On sait moins que son père était militaire et que, petite fille, à la maison, il lui faisait faire, contrainte et forcée, sa prière quotidienne”. En conséquence, je n'ai aucune relation avec cette jeune femme résolument mythomane et j'ai honte de voir le nom de ma famille ainsi galvaudé ».
(Lectures Françaises n° 595 - novembre 2006)