Sel de la terre numéro 59 - L'Editorial

Une première réflexion (les passages tirés du Sel de la terre sont en couleur verte)

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Notre seule raison nous fait connaître l'existence de Dieu et l'unicité de Dieu. Il ne peut donc y avoir eu qu'une seule vraie religion révélée par Dieu aux hommes. Cette religion est la religion catholique. L'Eglise catholique fondée par NSJC est la nouvelle arche d'alliance à laquelle tout homme doit appartenir si il veut espérer faire son salut. L'Eglise résume cette vérité de foi par la formule dogmatique suivante : "Hors de l'Eglise [catholique], point de salut".

Dans leur éditorial de l'hiver 2006-2007, les dominicains d'Avrillé énoncent les caractétistiques de deux Eglises distinctes :

- l'Eglise catholique : "La société des baptisés qui cherchent à sauver les âmes en professant la foi catholique, en pratiquant le même catholique, et en obéissant aux mêmes pasteurs successeurs des Apôtres". Cette définition est la même que celle que l'on peut trouver dans le catéchisme de saint Pie X.

- l'Eglise conciliaire : "La société des baptisés qui se soumettent aux directives du pape et des évêques actuels, dans leur volonté de promouvoir l'oecuménisme conciliaire, et qui, par conséquent, admettent tout l'enseignement du Concile [Vatican II], pratiquent la liturgie nouvelle et se soumettent au nouveau droit canon". Mgr Lefevbre avait aussi affirmé que l'église conciliaire ne possédait pas les quatre notes [Unam, Sanctam, Catholicam Et Apostolicam Ecclesiam] de l'Eglise mais que c'était "la Tradition" qui les possédait (cf Fideliter 70 du 30/6/89)

Pour se sauver, on ne peut donc en aucun cas appartenir à cette "Eglise conciliaire" qui n'est pas l'Eglise catholique. Le fait avéré que la majorité des hommes croie reconnaître l'Eglise catholique en l'Eglise conciliaire ne change rien à l'attitude et au discours que l'on doit adopter; de même l'ignorance involontaire ou la bonne foi de certains "conciliaires". Un catholique doit éviter tout contact avec l'Eglise conciliaire, que cela soit au niveau pastoral, doctrinal ou sacramentel.

Si cette Eglise conciliaire n'est pas la véritable Eglise fondée par le Christ, c'est que forcément il y a eu ou schisme ou hérésie. D'où les propos de Mgr Lefebvre qui a employé au moins une fois les mots de schismatique ou d'hérétique pour qualifier l'Eglise conciliaire :
"Cette Église conciliaire est une Église schismatique, parce qu'elle rompt avec l'Église catholique de toujours. Elle a ses nouveaux dogmes, son nouveau sacerdoce, ses nouvelles institutions, son nouveau culte, déjà condamnés par l'Église en maint document officiel et définitif.
[...] L'Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Église conciliaire n'est donc pas catholique. Dans la mesure où le pape, les évêques, prêtres ou fidèles adhèrent à cette nouvelle Église, ils se séparent de l'Église catholique."

Que penser alors des propos suivants relevés dans l'éditorial des dominicains : "Mais je peux être conciliaire - c'est-à-dire pour simplifier, oecuméniste - tout en gardant la foi catholique. Sans doute, je mets ma foi, et celle des autres, en danger. Mais je n'abjure pas aussitôt" ?

Le mot "aussitôt" est extrêmement grave car il sous-entend une abjuration future, ce qui pour l'âme reviendra finalement au même, à savoir la damnation éternelle. Ceci rejoint le dogme catholique sur la nécessaire appartenance à l'Eglise catholique pour espérer faire son salut éternel. On aurait aimé que le rédacteur du Sel de la terre nous précise quand l'abjuration sera faite...

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Première conclusion :

Selon Avrillé, il y a deux Eglises distinctes :
- l'Eglise catholique, véritable Eglise du Christ
- l'Eglise conciliaire, Eglise schismatique et/ou hérétique, dont la principale note est l'oecuménisme.

Nous sommes donc ici en présence de deux religions qui s'opposent :
- la vraie qui travaille pour le salut des âmes.
- une fausse, fille de Satan, qui travaille pour la damnation du plus grand nombre.