Vous allez où à la messe ?

Ah cher Chaussis...Laissons le Temps au Temps.

Je vais dans une chapelle de la FSSPX, non parce que j'ai une dette de reconnaissance envers la Frat' (ce qui est pourtant le cas), mais parce qu'il n'y a rien d'autre de valable dans mon secteur. Je regrette l'una cum, mais je ne pense pas qu'il puisse invalider une messe.

je ne retrouve pas mon post en réponse... qui a mystérieusement disparu...

Je souhaitais préciser que - bien évidemment - l'una cum n'invalide pas la Messe, mais que - lorsque l'on est conscient de l'enjeu - il me parait difficile de donner le contre-témoignage de la Foi, qui consiste à approuver - par sa présence - les incohérences de ceux qui célèbrent les Saints Mystères "en union avec " les imposteurs!!! Au coeur meme de l'Action Sacrée !!

Mais, autant je me suis fixé cette règle, autant je n'entends pas en faire une obligation à vous, mes frères (et soeurs!!!)

C'est, qu'en effet, le Sensus Fidei est un outil de précison, et qu'à force d'utiliser une balance de bijoutier pour peser des patates, on risque fort de détraquer l'instrument... et ,en l'occurence, de finir par prendre des vessies pour des lanternes, et donc.. le pipi de chat des modernistes pour un nectar ineffable....

Gardons toujours le bon coeur et la vivacité de Saint Pierre, pour professer hautement: "tu es Christus, Filii Dei Vivi !"

et Lui... nous confessera devant Son Père !

Je comprends le raisonnement, c'est même celui que je tenais jusqu'à pas très longtemps. Mais, comment faire pour tenir? Sans Sacrement?

La Communion Spirituelle? Ok, je fais. Ne plus assiter à la Messe, je fais aussi, car ma présence est un acquiecement social à l'Una-Cum... Mais il y a péché mortel, non? ..Mais là, il y a quand même le Rémède. Le Corps du Christ est bien là! Nous savons tous que l'Una-Cum d'avec des Hérétiques est une horreur sans nom. Mais Dieu étant présent, ne peut-on pas communier afin de réparer ce blasphème vis à vis du Père Eternel et aussi Consoler le Divin Maître en le faisant se réfugier dans des coeurs qui refuse l'Una-Cum?

Je veux qu'on m'explique. Il est facile pour des Prêtres (qui ont la Messe tous les jours) de prôner l'abstention, Mais comment fait-on, nous? Ne serions-nous pas plus royaliste que le Roi, quand on n'a pas de Messe non-Una-Cum à proximité?

Moi je suis une merde. Je tombe. J'ai besoin du Divin Maître. Et je pense que nous devons en profiter le plus possible tant qu'il y a encore le Saint Sacrifice. Tant que la Frat n'a pas rallier offciellement, on doit aller communier, car nous ne connaissons pas ce que le Prêtre dit au Canon...

Il est clair, que le jour où officiellement la Frat rallie, on ne pourra même plus les fréquenter socialement...Car il y aura un acte précis de poser. Mais là, je pense que dans le doute, on doit y aller. Nous ne sommes pas encore rendu aux Temps de la Grande persécution, où la Dévotion ne sera plus que domestique. A ce moment-là, Dieu donnera un surcroit de Grâce, afin que l'on puisse se passer de la Sainte Communion, sans tomber aussi fréquement...Mais en attendant...

Désolé. je ne pense pas être libéral, mais j'ai besoin de tenir. Cela fait trop longtemps que je ne communie plus. Tentation sous apparence de Bien.
Si je communie, à l'avenir, à une Messe Una-Cum, je pense aussi à St Pierre qui crie: "Mais Seigneur, vous savez que je vous aime!!". Dieu qui sonde les coeurs et les reins, sait bien, que je rejette viscéralement l'Una-Cum et tout ce qui en découle. Mais Dieu est là, quand même!

Je rejoins monsieur l'Abbé Vérité, sur ce point. Il a raison. Dieu serait bien content de venir se réfugier dans des coeurs qui L'aiment et savent la manip.


Qu'en pensez-vous?

J'en pense comme vous : le jour où la Frat rallie, je me casse. D'ici là, je reste, et je continue même à faire sacristain ! (on rigole, mais si elle rallie vraiment, bonjour l'angoisse ! )

Moi je me suis cassé! la dernière Messe, je l'ai passé à genoux dehors face au Très Saint Sacrement en réparation des blasphèmes débités en chaire, le jour de la Solennité de la Petite Jeanne!!! Délirant!!!...

Il me reste les disciples de Don Botte. Quelle souffrance à chaque fois!!! Quelle souffrance!!! Je n'en peux plus. Surtout qu'en privé certains disent tout et le contraire de tout.

Quelle souffrance! Je n'en peux plus!

Mes amis, je compatis, et meme ... j'en rajoute ;

En effet, je ne suis pas seulement theologien, mais aussi, un grand sensible, chanteur et grand amateur du Beau sous toutes ses formes: vous ne pouvez pas savoir quel sacrifice c'est pour moi, de ne pas : ouir (et chanter!) les belles pieces grégoriennes, admirer les fresques du Prieuré Grandmontain de la Haye aux Bonshommes, humer le parfum de l'encens et des lys, laisser mon ames grimper aux rideaux... de pierre, des arcatures brisées...

Il est certain que prime le soin de son ame, mais à quel prix?

Disposition pratique concrete: je ne vais qu'aux messes "non una cum", qui sont distantes (pour moi de 100 et 120 KMS) en l'état actuel de ma bourse, je ne puis pas le faire tous les dimanches: donc, je lis ma messe les dimanches "sans", et je me "shoote" à la musique sacrée en conserve: cd et site spécialisés (merci à celui qui nous a indiqué "dovesong": vitoria et Palestrina, c'est sublime !!!)

Pour les pécheurs que nous sommes, il faut trouver des vieux pretres, dont on est sur de l'ordination, pour se confesser: dans ma ville, j'en connais deux!
Ne pas leur demander de conseil spirituel: malgré leur bonne volonté, ils sont tous atteints et contaminés par le virus conciliaire... Mais ce que Dieu veut et voit: c'est notre reconnaissance comme pécheur, notre humiliation dans l'aveu de nos fautes, et le Sacrement, qui est validement donné...

Celà, encore une fois n'est pas expliqué pour obliger mes frères de combat: chacun doit se décider en conscience, mais par une conscience éclairée, et QUI FUIT LA FACILITE ...

Par exemple, l'argument (que j'avais dejà entendu...) de "on ne sait pas ce que dit le pretre au moment de l'una cum" ou "c'est leur probleme (aux pretres) que cette questiuon de l'una cum" : cet argument ne tient pas, en tous cas ne peut pas tenir, lorsque l'on connait de façon publique , la position officielle des pretres en question: exemple: les "bonshommes " d'Avrillé clament publiquement leur "una cum", par conséquent, on ne peut - en conscience - prétendre que l'on ne sait pas ce que dit le pretre!!!
Et de fait, il est particulièrement malhonnete de prétendre se défausser sur le pretre de la responsabilité de cette "union avec" les imposteurs !!!

EN REVANCHE, certains pretres sûrs, admettait une exception, pour les cas où il était matériellment impossible d'aller à une messe "non una cum", et que l'on était chargé de famille avec des adolescents: pour garder (pour eux) un rythme d'assistance à la messe, d'aller, mais sans ostentation, et sans "socialisation" et fraternisation, à des messes "type Fraternité".

MAis personnellemnt, si c'était mon cas, je sacrifierais tout, pour me taper les 200 kms tous le dimanches, et emmenner mes ados à l'oblatio munda !

De fait, celà me fait penser à une période oùu je bossais en Afrique: je n'allais pas participer à des synaxes "tam-tam", sous prétexte de la nécessité de communier! De meme, d'ailleurs, un Charles de Foucault et nombre d'autres soldats ou officiers, n'avaient pas - en pays musulman, de'aumonier et de sacremnts "sous la main"!!!

La situation est difficile, mais Dieu aide: C'EST CERTAIN !

"les hommes d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire!"

Mais, "sans la FOI, nul ne peut plaire à Dieu"

Et moi, je ne veux pas être "una cum" le BAAL conciliaire!

Rappellez vous: Dieu exige l'égorgement de tous les pretres de BAal: plusiurs milliers le meme jour !!!
On ne rigole pas avec la FOi, one "Bricole" pas avec la Liturgie, on ne finasse pas avec DIEU : "ego sum Deus , et non mutor !"