La première il aurait dû balancer la constitution qui le piégeait.
Après deux élections il était inéligible, d'où l'obligation de confier à son second l'élection suivante. Ce second ayant détruit en partie son travail Garcia put se représenter ensuite, mais alors ils l'asssinèrent.
Ces constitutions avec des mandats limités et renouvelables sont des pièges inventés par l'ennemi.
En tirer les leçons.
La seconde erreur : un second n'est jamais un bon premier.
Un premier sait combien il faut de sueur, de ténacité, de courage, de pleurs, de prières pour renverser l'erreur.
Un premier sait bien quels sont les enjeux.
Il connaît parfaitement l'ennemi. Il sait discerner les amis, les faux amis, les ennemis convertissables, les ennemis irréductibles.
Il sait qu'aucun compromis ne peut aboutir. Il éprouve le vrai, le oui, le non, le faux, le bien, le mal.
Il ne cherche pas à être premier. Il le fait pour servir La vérité. il n'a peur de rien, ni des calomnies, ni du mépris, ni des chantages. Il suit son combat.
Un second n'a pas du tout la même approche. Bien souvent il n'est en plus qu'un arriviste. Il est souvent un homme de compromis.
Il est prèt à tout pour être premier. Il se voudra moins exessif qu'un premier, il souhaitera même les félicitations de nos ennemis, ayant peur d'être traité de sectaire.
Il finit par trahir. Il commencera même par trahir ses prédécesseurs pour qu'on ne le confonde pas avec ces intransigeants.
Ce fut la seconde erreur de Garcia Moreno. Cela n'enlève rien à son admirable combat et à sa personnalité exceptionnelle.
C'est une énorme leçon. On le voit tous les jours.
Saviez-vous qu'il fut "converti" après avoir lu deux fois l'Histoire de l'Eglise par Darras ?