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 Portrait du catholique libéral

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Abbé Grossin
Sénéchal
Abbé Grossin


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Localisation : Par grâce et aussi par vouloir, je dors en Bretagne ce soir...dans la beauté !
Date d'inscription : 04/10/2006

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MessageSujet: Portrait du catholique libéral   Portrait du catholique libéral EmptySam 21 Avr - 13:38

Bien sûr, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que le fruit d'un pur hasard ! Twisted Evil

Le trait caractéristique du libéral médiocre, c’est sa déférence pour l’opinion de son public, c’est la peur du "qu’en dira-t-on ?" Il ne parle jamais, il répète ce qu’on lui a dit le plus exactement possible. Il juge un homme sur son âge, sa position sociale, son succès, sa fortune. Il a le plus profond respect pour ceux qui sont connus, pour ceux qui ont réussi. Il ferait la cour à son ennemi, si cet homme devenait célèbre, mais il ferait peu de cas pour son meilleur ami, si personne ne lui en faisait l’éloge.

Il n’osera prendre l’initiative de rien. Ses admirations sont prudentes, ses enthousiasmes sont officiels. Il méprise ceux qui sont jeunes. Seulement quand votre grandeur sera reconnue, il s’écriera : je l’avais bien deviné ! L’homme médiocre peut avoir telle ou telle aptitude spéciale : il peut avoir du talent. Mais l’intuition lui est interdite. Il peut apprendre, il ne peut deviner. Il admet quelquefois une idée, mais il ne la suit pas dans ses diverses applications ; si vous la lui représentez en termes différents, il ne la reconnaît plus : il la repousse. Il admet quelquefois un principe, mais si vous arrivez aux conséquences de ce principe, il vous dira que vous exagérez. Si le mot exagération n’existait pas, le libéral l’inventerait. Si l’homme naturellement médiocre et de formation libérale devient sérieusement catholique, il cesse absolument d’être médiocre et libéral. L’homme qui aime la vérité de toute son âme n’est jamais libéral. Il peut se tromper momentanément, il n’est pas libéral.

L’homme vraiment libéral admire un peu toutes choses, mêmes contradictoires : il n’admire rien avec chaleur. Si vous lui présentez ses propres idées avec enthousiasme, il dira que vous êtes excessif. Il répètera que vous exagérez. Il aimera mieux ses ennemis s’ils sont froids et indifférents, que ses amis s’ils sont ardents et convaincus.

Il trouve insolente toute affirmation catégorique car elle exclut la proposition contradictoire. Mais si vous êtes un peu ami et un peu ennemi de toutes choses, il vous trouvera sage et prudent. Il admirera la délicatesse de votre pensée et dira que vous avez le sens des nuances. Pour échapper au reproche de fanatisme adressé par lui à tout ce qui pense fortement, il faudrait se réfugier dans le silence qualifié de prudent. S’il est obligé malgré tout de s’exprimer, il fait semblant de dire quelque chose et ne dit absolument rien. Il ajoute à chaque phrase une périphrase adoucissante : ce semble, si j’ose dire, s’il est permis de s’exprimer ainsi.

Il reste au libéral ayant des responsabilités une inquiétude : c’est la crainte de se compromettre avec les fanatiques qui exagèrent. Aussi s’exprime-t-il avec la réserve, la prudence d’un homme qui craint que ses paroles trop hardies ne fassent des vagues…
Le premier mot du libéral qui juge un livre ou une revue porte toujours sur un détail, et habituellement sur un détail de style. Il déteste les livres qui obligent à réfléchir. Il aime ceux qui ressemblent à tous les autres, ceux qui rentrent dans ses habitudes, qui ne font pas éclater son moule, ceux qu’on sait par cœur avant de les avoir lus, parce qu’ils sont semblables à tous ceux qu’on lit depuis qu’on est "tradi".

Le libéral répète qu’il ne faut pas être absolu dans ses jugements doctrinaux , qu’il faut savoir mettre de l’eau dans son vin, etc… Si vous affirmez fortement la vérité, le libéral médiocre vous dira que vous avez trop de confiance en vous-même. Il peut très bien avoir ce que l’on appelle dans les salons, de l’esprit ; mais il ne peut avoir l’intelligence qui est la faculté de juger le vrai et le faux. L’homme intelligent lève la tête pour admirer et chercher à comprendre toujours plus, l’homme médiocre lève la tête pour se moquer. Tout ce qu’il ne comprend pas lui paraît ridicule.

L’homme médiocre est beaucoup plus méchant qu’on ne le croit, parce que sa froideur voile sa méchanceté. Il ne s’emporte jamais, il demeure toujours maître de lui. Au fond, il voudrait anéantir les hommes intelligents : il se venge de ne le pouvoir pas, en les taquinant. Il ne défend pas des idées, il s’attaque aux personnes. Il fait de petites infamies qui, à force d’être petites, n’ont pas l’air d’être infâmes. L’homme médiocre ne se trompe jamais, il se sent approuvé par la multitude de ceux qui lui ressemblent et qui le flattent. Les succès faciles sont pour lui. Il se juge lui-même comme il juge les autres, sur le succès. Tandis que l’homme de vérité sent sa force intérieurement, et ne tient pas compte de l’approbation du public. L’homme médiocre se croirait un sot s’il passait pour tel, et trouve son assurance dans les compliments qu’on lui fait, ou qu’il se fait. Sa médiocrité augmente en raison de son importance. La gloire et le succès ne se ressemblent pas ; la gloire a des secrets, le succès a des caprices.

L’homme médiocre ne lutte pas : il peut réussir d’abord ; il échoue toujours ensuite. L’homme vertueux lutte d’abord et réussit ensuite. Le libéral réussit parce qu’il se laisse porter par le courant, l’homme vertueux triomphe au ciel, parce qu’il va contre le courant, ce qui provoque toujours des vagues… Le procédé du succès, c’est de marcher avec les autres ; le procédé de la gloire, c’est de marcher contre les autres. Ceux qui flattent les préjugés et les habitudes sont poussés et vont au succès : ce sont les hommes de leur temps. Ceux qui refoulent les préjugés, les habitudes ; ceux qui devinent le siècle prochain, ceux-là poussent les autres et vont à la gloire : ce sont les hommes de l’éternité. Voilà pourquoi le courage qui est inutile au succès, est la condition absolue de la gloire. Ceux-là sont grands qui savent imposer la Vérité aux hommes au lieu de subir leurs erreurs ; qui écrasent leur propre découragement en même temps que leur amour-propre.

L’homme vertueux nous entraînerait jusqu’au bout du monde pour servir le Roi Jésus et son Eglise. L’homme médiocre, qui nous laisse là où nous sommes, nous inspire une tranquillité morte qui n’est pas le calme. L’homme vertueux est supérieur à ce qu’il exécute. Sa méditation est supérieure à son œuvre. L’homme libéral est inférieur à ce qu’il exécute. Son œuvre n’est pas la concrétisation de sa méditation : c’est un travail fait d’après certaines règles. L’homme de Dieu trouve toujours son œuvre inachevée et imparfaite. L’homme médiocre est plein de la sienne, plein de lui-même, plein de néant, plein de vide, plein de vanité. L’homme médiocre et libéral est tout entier dans ces deux mots : froideur et vanité ! Prions Notre-Dame de nous protéger du libéralisme et de la médiocrité qui nous guettent tous.


Dernière édition par le Sam 23 Juin - 1:13, édité 1 fois
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Louis-Hubert REMY
Ecuyer
Louis-Hubert REMY


Nombre de messages : 317
Date d'inscription : 02/10/2006

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MessageSujet: Re: Portrait du catholique libéral   Portrait du catholique libéral EmptySam 21 Avr - 16:27

L'ENNEMI LE PLUS SUBTIL : La deuxième classe d’Hommes


Pour ceux qui ne sont pas habitués aux Exercices de saint Ignace, développons ce qu’est la deuxième classe d’hommes.
Saint Ignace divise les chrétiens en trois classes. Les trois connaissent la vérité, mais face à cette vérité leur comportement diffère. Deux se damnent, une seule se sauve.

La première classe concerne ceux qui croient savoir et ne font rien. Elle est très répandue, même dans nos milieux. Ce sont ceux qui prient mal. Ils prient Dieu pour qu’Il fasse leur volonté. Ils ne cherchent même pas à savoir quelle est Sa sainte Volonté. Surtout ils ne font rien. Souvent même, ils enfouissent leurs talents. Il y a même des prêtres dans cette classe. Il faudrait est leur mot préféré.

La deuxième est la plus nombreuse. C’est celle des libéraux, de ces libéraux qui composent toujours entre l’erreur et la vérité. Eux ils font quelque chose, mais …pas ce qu’il faudrait faire. Comme ceux de la première classe, ils ne sont pas assez attentifs à Sa sainte volonté, pas assez courageux. Ils font quelque chose, mais toujours à côté. C’est la classe des catholiques au visage pâle, les catholiques blêmes (BLMM : bourgeois, libéraux, matérialistes, mondains). Oui, mais… est leur mot préféré. Ils veulent bien, …mais plus tard, …à condition que. Malheureusement la grâce qui passe, parfois ne repasse pas. Ils ne craignent que le quand-dira-t-on.

- C’est la classe la plus dangereuse pour un chrétien, car elle a le nombre pour elle et les apparences du sérieux. C’est la classe du "camp" dira-t-on. L’expérience prouve que ceux qui la composent sont inconvertissables et il n’y a pas plus sectaires et violents quand ils trahissent, car ils finissent toujours par trahir. Oderis quem lœseris.

- Comme les chats n’engendrent que des chats, les libéraux que des libéraux, les gens de la deuxième classe ne forment que des enfants de la deuxième classe.

- Ce sont des consommateurs de sacrements, et par leur comportement, ils rendent leurs prêtres distributeurs de sacrements. Ils ont trop centré leur vie chrétienne sur les sacrements et pas assez sur la Foi.
Ils ont compris que sans les sacrements on peut difficilement se sauver, mais ils n’ont pas compris que sans la Foi on ne peut pas du tout se sauver.
Ils ont les apparences de la Foi, mais pas assez forte pour la transmettre à leurs enfants. Ils ont combattu et combattent pour les sacrements, mais pas pour la Foi. En général, la Foi s'amenuise de génération en génération pour disparaître complètement à la troisième. On le voit lors des mariages dans ces familles de deuxième classe d’hommes : les grands-parents vivent d’un reste de foi, les parents à peine et les petits-enfants plus rien.

- Ils ont remplacé le donnez-nous notre pain quotidien du Pater par : protégez et augmentez notre patrimoine. Si leurs prêtres deviennent un peu plus exigeants, ils ne leur obéissent pas. Ils paient pour capter leur amitié et ainsi paralyser la correction fraternelle. S’ils veulent rester fermes, ces prêtres seront bientôt déplacés à la demande de leurs chers fidèles. Désapprouvés par leurs supérieurs - plus attentifs aux rentrées d’argent qu’aux véritables conversions -, ils finissent en général par penser comme leurs fidèles et vivre comme eux, c’est-à-dire tièdes.

- Très souvent ce sont les épouses qui dirigent le ménage, épouses en général insoumises. Les clercs de cette classe préfèrent parler aux épouses. Ils craignent les hommes maîtres dans leur ménage.

- Quand ils se convertissent, ils s’arrêtent à la première conversion [1] celle où Notre-Seigneur donne tout. Mais à la seconde conversion où Notre-Seigneur nous demande de tout Lui donner, ils ne comprennent pas et se bloquent. C’est malheureusement irréversible et définitif.

- Cette classe d’hommes est en général attachée à L’AthéeLévySion, l'instrument qui a le plus fait perdre la Foi depuis cinquante ans. Il est impossible d’être chrétien, de le rester et d’avoir la télévision qui détruit les trois puissances de l’âme : mémoire, intelligence, volonté. Ils en critiqueront les truquages, la désinformation, mais surtout pas l’essentiel, à savoir que la télé est un outil de péché, de corruption, la pire pourriture.
- Ils ne comprendront pas que dans la vie, après les devoirs d’état, il reste à chacun peu de temps, temps qui peut être utilisé ou pour mal se détendre avec la télé, ou pour se former par la lecture. Plus hypocritement, avec un même résultat, ils refuseront la télé, mais useront des vidéos, ou batifoleront avec Inter(pas)net.

- Bien sûr ils ne lisent que peu de livres. De leur belle bibliothèque qu'ils possèdent parfois, ils ne connaissent que les titres et la table des matières… Plus spécialistes des lectures rapides, superficielles, du style journaux, petits articles, condensés, magazines [2], hommes de salon, ils sont capables de parler de tout, d'étaler leur inculture, en somme, de paraître. Mais confrontés à de vrais connaisseurs, ils sont ce qu'ils sont : légers. Eux qui ne méditent pas, redoutent plus que tout ceux qui ne vivent que de la Foi.

- Dans les débats, dans les combats, ils biaisent. Ils n’abordent pas franchement les problèmes. Parce qu'ils ne s'appuient pas vraiment sur Dieu, ils sont pusillanimes. Ils ne se sentent en sécurité que lorsqu’ils sont réunis, nombreux, d’où les fêtes, les kermesses, les pèlerinages, etc…
Le nombre les rassure. Gênés, ils ne répondent jamais par un oui ou un non francs. C’est toujours un oui mais… Pis, ils s'applaudissent de résoudre les problèmes par leurs compromis. S'ils retardent un peu la sentence, ils ne l’empêchent jamais.

- C’est cette classe qui est vomie de Dieu. Pas assez proche du Sacré-Cœur, pas assez brûlante de Son Amour, elle mérite cette terrible sentence : être vomie de Dieu ! Ce fut la malédiction des chrétiens tièdes (évêques, prêtres, laïcs) d’avant Vatican II, ce fut celle des ralliés, c’est celle qui nous attend si nous trichons avec la Vérité.

- Pas assez centrés sur Dieu, ils s’appuient sur l'humain, ils cherchent à suivre un chef, ils attendent un sauveur, non pas Le Seigneur, mais un roi ou tout autre.

- Ils ne veulent entendre parler que de paix, alors que le Royaume de Dieu se mérite par la violence (Math. 11, 12), dans le combat incessant, contre le démon, le monde et soi-même.

- Ils pensent avec leur sentiment : ils aiment être là où ils se sentent bien[3], fréquenter les chapelles où ils se sentent bien. Ils aiment la liturgie et le grégorien qui, pour eux, priment.

- Pour bien connaître un homme, plutôt que de savoir quels sont ses amis, il vaut mieux savoir quels sont ses ennemis : ils redoutent par dessus tout ceux qui les reprennent. Ils les dénoncent comme excessifs, outranciers. Quand vous entendez ces deux mots dans la bouche de clercs ou de laïcs, sachez que vous avez à faire à des hommes de la deuxième classe.
Ils utiliseront alors toujours la même échappatoire : "C’est inopportun". Si vous leur demandez en quoi et pourquoi , ils ne vous répondent pas et vous traitent d’insolent …pour avoir le dernier mot.

- Il arrive qu'ils aient lu de Don Sarda Le Libéralisme est un péché, mais ils l’oublient vite pour n'être pas gênés dans leurs choix. Plus généralement, ce livre les indispose, et ceux qui s'en réclament, ils les attaquent par des sophismes.
Car ce sont les spécialistes des sophismes. Ils en inventent toujours de nouveaux. A peine leur a-t-on démonté l'un d'eux, qu’ils en créent un autre, parfois plus redoutable. Quand ils se voient détectés, ils ne répondent pas à leur contradicteur, ils se taisent mais - par derrière -, ils se vengent auprès de leurs amis… par des sophismes. Il faudra du temps pour découvrir ces nouveaux sophismes et les réfuter ; ils en profiteront pour ridiculiser le "malheureux" contradicteur : et le mal court... !

- De la moquerie aussi, ils sont les spécialistes : arme redoutable, ils la manient de main de maître, l’ayant apprise de leurs pères (ou comme Voltaire, de leur Père, le menteur) ; c’est pour eux le seul moyen d’avoir le dernier mot. Ainsi pensent-ils avoir raison de leur adversaire. Vous comprendrez aisément, qu'avec une telle tournure d'esprit, ils redoutent la scolastique.

- Attentifs aux mauvais effets des mauvais principes, ils ne centrent pas le combat sur les principes. Ils ne cherchent pas la Vérité, ils cherchent à avoir raison. Voilà pourquoi, cette classe d'hommes (surtout les clercs) se trompe toujours sur la liste des amis et des ennemis. A la fin, elle ne combat qu’un seul ennemi, et avec grande violence, aujourd'hui comme hier : celui de la troisième classe. Les seuls vilipendés, et méchamment, sont les plus fermes antilibéraux. Les autres, les ennemis réels, elle les ménage au nom de la charité ! (cf. Don Sarda).

- Dans leur vie, et même leur vie chrétienne, ces hommes-là aiment un certain confort : tranquillité, train-train, pas de secousses, pas de contraintes, le principal est de dormir tranquille !
Quant aux prêtres, ils parlent bien de se sanctifier, prêchent justement la sanctification, mais sans dire comment et sans vérifier si leurs ouailles se sanctifient : ce ne sont pas des confesseurs de la Foi.

- Dans les événements vécus depuis 300 ans, ils n’ont aucune responsabilité, ce n’est jamais de leur faute. Parfaits, ils trouvent toujours un autre responsable, c’est toujours de la faute des autres. Jamais ils ne disent que la Révolution ou le Concile sont un châtiment et, n’ayant pas réfléchi sur les péchés qui ont mérité ces châtiments, ils recommencent à chaque génération, clercs et laïcs, les mêmes péchés qui engendrent les mêmes châtiments. Ils sont surpris de voir que leur nombre diminue.

Cette classe ne se sauve pas, ce qui veut dire que ces chrétiens finissent damnés [4]. Ce sont nos pires ennemis.


La troisième classe d'hommes est très peu nombreuse. Elle seule se sauve, avec crainte et tremblement (saint Alphonse de Liguori). Très différente en tout : vie, analyses, examens de conscience, jugements, etc., elle est composée d'hommes qui combattent.
Leur seul trésor est la Foi à laquelle ils sont attachés plus que tout. Tout centrés sur Dieu et Sa volonté, ils se moquent du qu’en dira-t-on. C’est la classe du "camp" dira Dieu.
Oui, mon Dieu, tout ce que Vous voulez, est leur mot préféré. Ils savent que sans Lui, on ne peut RIEN faire, ils savent qu’ils doivent tout à Dieu, ils ne s’appuient que sur Lui. Ils n’ont pas une grande estime des hommes. Ils ne veulent que la gloire de Dieu.

Ils n’ont que des principes chrétiens et n’en changent pas au gré des attaques, des combats, des défaites, des avis, fussent-ils ceux des clercs. Seule la Vérité sans compromis les rassure, Vérité qu’ils méditent, en priant beaucoup.

Ils aiment relire Le libéralisme est un péché de Don Sarda (Mgr de Castro-Mayer en lisait une page tous les soirs) et Du nombre des élus de José Ricart Torrens.

Leurs prêtres sont des confesseurs de la Foi.

Louis-Hubert REMY
Vrais et Faux Principes et Maîtres, p. 24 à 30.

[1] Lire Les trois âges de la vie intérieure du Père Garrigou-Lagrange.

[2] La revue Fideliter, depuis la direction de l'abbé Célier, correspond à leur clientèle : des photos, des petits articles, souvent nuls, un saupoudrage d'informations, de ragots, le catalogue style Club Med de la Tradition, prétendant avec cela former des chrétiens. On en voit le résultat avec la nouvelle génération de la Tradition.

[3] C'est en effet une erreur généralement répandue, de croire que l'homme pense avec son intelligence, tandis que la plupart du temps il pense avec son cœur, voire souvent avec son estomac. (Don Sarda)

[4] Ce n’est pas moi qui le dis, c’est saint Ignace.

Lire Le traité de l’Enfer pour savoir le supplice spécial qui leur est réservé. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est sainte Françoise Romaine.

http://www.a-c-r-f.com/documents/Ste_FRANCOISE_ROMAINE-Traite_enfer.pdf

Je préfère les avis de ces deux saints à ceux de tel ou tel clerc. On ne plaisante pas avec ces sujets et on se soumet aux meilleurs maîtres. Lire aussi régulièrement Du nombre des élus, pour avoir des idées claires et précises sur ce grave problème. Disponible aux Ed. Saint-Rémi.
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