Gesta Dei Per Francos
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 Bêtisier libéral

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Abbé Grossin
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MessageSujet: Bêtisier libéral   Bêtisier libéral EmptyVen 4 Mai - 18:19

Pour l’antilibéral, une discussion entre adultes poursuit le vrai. Est–ce vrai ou est–ce faux ? Telle est la question que nous nous posons face à toute proposition. Toujours prêt à rectifier son erreur, l’antilibéral choisit toujours la vérité, même s’il doit avouer son ignorance ou son incompétence en certains domaines. Le libéral, orgueilleux et vaniteux, veut toujours briller dans les salons et les dîners entre amis. Il veut passer pour instruit et cultivé, ainsi il n’a jamais tort et ne rectifiera jamais ses assertions a priori prudentes et sages. Pour n’être pas obligé de reconnaître son erreur, le libéral plaisantera, tournera les propos de son interlocuteur en ridicule et… changera de sujet ! Le but est toujours le même : fermer la bouche aux antilibéraux excessifs et gêneurs et non pas les réfuter. La vérité dérange, elle bouscule les préjugés confortables en faveur de tous les compromis. Elle brise les idoles sacrées comme Maurras, Madiran, Maritain, Thibon, et bien d’autres. Le libéral ne veut pas de la vérité, « qu’est–ce que la vérité ? » dit–il après Pilate. Et comme Pilate, le libéral se garde bien de chercher à savoir ce qu’elle est. Il réduit la vérité au silence, qu’elle s’estime heureuse si on tolère encore son existence muette. Eh bien non, messieurs les libéraux, nous ne nous tairons pas ! Nous ne vous laisserons pas dormir tranquilles sur l’oreiller douillet de vos compromis.

A propos de l’action

« Il faut faire le moindre mal » donc il faut voter pour le moins mauvais candidat. Réponse : Le moins mauvais est toujours mauvais, et le moindre mal est toujours un mal. Or, il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en arrive un bien.
« Gardons le juste milieu ». Réponse : il n’y a de juste milieu que dans les vertus morales, pas dans les vertus théologales ni dans la véracité. Une chose est vraie ou elle est fausse. Elle ne peut pas être les deux à la fois. Simplement, il faut bien spécifier le contexte et les circonstances qui peuvent modifier l’appréciation d’un jugement sur des erreurs plus ou moins graves. Ceci étant bien posé, il n’y a pas de juste milieu à garder.
« Les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire ! » ou, ce qui revient au même : « Aide–toi et le ciel t’aidera ! » Réponse : sainte Jeanne d’Arc disait : « En nom Dieu les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire ! » Il faut savoir si ceux qui combattent se battent pour Dieu ou pour un parti ou la nation ou une race. Bref, le combat n’est pas une valeur absolue à laquelle Dieu répondrait toujours en accordant la victoire. Avant le combat ordonné par saint Michel au nom de Jésus–Christ vrai roi de France, tous les soldats de sainte Jeanne d’Arc se confessaient et communiaient pour faire la volonté de Dieu. Est–ce bien ainsi que le comprennent les libéraux et les nationalistes de tous poils qui ont toujours cette phrase à la bouche ? Je ne le crois pas.
« Il faut agir ! » Réponse : Le libéral ne comprend pas l’efficacité de la prière, car son action n’est pas sunaturelle. Elle se situe uniquement sur le plan naturel. Il tombe dans l’activisme, il brasse beaucoup d’air et de papiers. Cf. L’Américanisme de Mgr Delassus et L’âme de tout apostolat de Dom Chautard. Il faut d’abord prier pour demander au Saint Esprit de nous éclairer sur la Volonté de Dieu. Quand on discerne que le temps et les circonstances favorables sont réunies par la Providence alors on agit, pas avant.
« L’union fait la force ! Il faut faire nombre !» Réponse : La vérité ne vient pas du nombre. Mille doutes ne font pas une vérité !
« Il faut qu’on parle de nous dans les journaux ! » Les journaux, aux mains des ***, mentiront toujours à propos de nos actions. Ils exploiteront les événements en leur faveur. Le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien.
« Il faut que nous soyons d’accord sur un minimum, sur l’essentiel. » Ils se gardent bien de ne jamais définir le minimum et l’essentiel. Ensuite, il y a des aspects secondaires qui ne peuvent être sacrifiés sans détruire la véracité ou la bonté d’une action.
« Il n’y a pas de fumée sans feu ! » On rapporte les rumeurs et les calomnies sans rien vérifier.
« Il ne faut pas diviser ! Vous êtes un fauteur de divisions ! » Non, ce n’est pas la vérité qui divise, c’est l’erreur. C’est celui qui enseigne l’erreur qui divise. Mais le malheur du péché originel veut que nous soyons déjà divisés. Alors il n’y a plus qu’à combattre pour rétablir les droits de la vérité.
« Ne dites rien, ne parlons pas de ce qui fâche, jetons le manteau de Noë ! » C’est le meilleur moyen de ne jamais résoudre le problème. Le libéral ne veut jamais résoudre un problème, il le déplace ou l’ignore, jusqu’à ce qu’il lui explose à la figure ! C’est alors "la faute à pas de chance".
« Il faut absolument réussir et être efficace à tout prix ! » Les limites posées au prix à payer varie d’un libéral à l’autre… C’est mettre la fin au service des moyens. La vérité ne triomphe pas toujours du mensonge et de la haine : cf. vie de JC.
« Les ennemis de nos ennemis sont nos amis. » Réponse : les ennemis de nos ennemis n’ont pas nécessairement les principes catholiques. Les anticommunistes ne sont catholiques pour autant, ils peuvent être nazis ou néopaïens.
« Avec eux, on se sent bien ! Ils sont sympas ! » Réponse : la valeur d’un adulte ne se mesure pas à sa bonhomie ou à son austérité, mais à ses vertus et à sa piété au service de la Vérité incarnée.
« Au moins, à telle abbaye, les cérémonies sont magnifiques, le chant grégorien élève l’âme et cela suffit. Fichez–nous la paix avec les polémiques. » La liturgie est l’expression de la foi. Si la foi se corrompt, la liturgie ne tardera pas à se corrompre aussi. Ex : Le Barroux qui accepte la cène de Luther dans ses murs.
« Soyez tolérants ! » Réponse : on ne tolère qu’un mal et une erreur, pour cela il faut se mettre auparavant d’accord sur ce qui est mal et ce qui est erroné.


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MessageSujet: Re: Bêtisier libéral   Bêtisier libéral EmptyVen 4 Mai - 18:20

A propos de la supériorité supposée des libéraux.

« Il faut servir la France. » Quelle France ? Celle de la République mondialiste ?
« Seuls les diplômés universitaires ont le droit de parler. » Réponse : il y a des sots et des intelligents dans tous les milieux. Il est plus facile d’amener des pauvres au vrai car il y a moins de préjugés à vaincre.
« Il est ridicule qu’un autodidacte ait la prétention de nous apprendre quelque chose. Regardez ce pauvre Etienne Couvert ! » Réponse : ce sont souvent des autodidactes qui sont de grands chercheurs et qui font de vrais découvertes utiles à l’humanité. C’est vrai dans toutes les sciences. L’intelligence n’est pas départie aux seuls diplômés et l’autodidacte est libre des pressions du milieu pour chercher la vérité avec plus d’initiatives.
« Que vous êtes imprudent ! Ce n’est pas le moment de dénoncer cette erreur. Je suis d’accord avec vous, mais taisez–vous pour le moment. » Réponse : et le moment de parler n’arrive jamais ! C’est encore un moyen de nous fermer la bouche. Bien naïf qui croit qu’un libéral nous donnera un jour la parole. Celui qui se laisse couper la parole se laissera volontiers couper la tête en silence, et la vérité n’aura pas été proclamée !
« Vous n’êtes qu’un pharisien, trop attaché à la lettre sans l’esprit. Or, la lettre tue et l’esprit vivifie. Moi, je garde l’esprit. » Il n’y a pas d’esprit sans la lettre, il faut garder celui–ci sans évacuer celle–là !
« Je sais ! » Réponse : non vous ne savez pas, vous avez entendu parler de… vous ne l’avez pas étudié.
« Il faut tenir notre rang ! » Réponse : c’est–à–dire consacrer le budget aux réceptions et mondanités, aux écoles, et un peu aux œuvres de la Tradition, rien pour les livres des antilibéraux, ni pour les Exercices de St Ignace.
« Mon père était de l’AF » Réponse : justement, c’est bien pour cela que vous ne comprenez pas le combat surnaturel de Jésus–Christ Roi de France. Maurras fut un apostat, un homme de gauche formé au rationalisme et au positivisme. Sa démarche intellectuelle n’est pas catholique.
« J’ai la foi du charbonnier » Réponse : la foi du charbonnier est bonne pour le charbonnier, mais, vous qui êtes si fier de votre famille, vous ne devez pas vous contenter des connaissances de si basses gens !
« Ne craignez–vous pas que vos propos choquent les fidèles, les repoussent, les fassent partir ? » Réponse : à force de vouloir diminuer les vérités pour ne pas faire partir les gens, on finit par tous tomber dans l’erreur sans s’en rendre compte. Que ceux qui n’acceptent pas la vérité de l’Evangile et de l’enseignement de l’Eglise s’en aillent, mais que les bons tiennent ferme dans le combat. Seuls les mauvais chrétiens sont à craindre.
« Restons au–dessus de toutes ces vaines querelles » Réponse : ce ne sont pas de vaines querelles, il s’agit de l’éternité de bonheur ou de malheur que se préparent ceux qui adhèrent et diffusent de tels mensonges, hérésies, erreurs, etc…
« Prions et cela suffit » Réponse : non cela ne suffit pas. L’histoire des saints nous montre qu’ils se sont battus pour proclamer la vérité et confondre l’erreur. Certains ont une vocation plus contemplative, mais cela ne les dispense pas de combattre en faveur de la Vérité. Ex : les Pères du désert au temps de St Athanase et de l’Arianisme. St Antoine est sorti de sa solitude pour soutenir l’évêque d’Alexandrie.
« Un tel est d’une impolitesse avec ses affirmations catégoriques ! » Réponses : La polémique chrétienne veut que l’on respecte toujours ses ennemis et ses contradicteurs. Jamais l’insulte gratuite et vulgaire n’est permise. Il ne va pas contre la politesse chrétienne de dénoncer les séducteurs et les corrupteurs, cela va contre la politesse mondaine seulement. Il faut simplement rappeler que les règles de la politesse chrétienne ne s’apprennent pas dans les livres de savoir–vivre que l’on trouve dans le commerce aujourd’hui !
« J’ai bien le droit » Réponse : ce n’est pas vous qui déterminez le droit, c’est la loi, l’Eglise et Dieu.
« Monsieur l’abbé a dit ; Monseigneur a dit ou disait » Réponse : cela mérite que vous l’acceptiez avec confiance, mais cela ne vous dispense pas de VERIFIER par vous–mêmes auprès des bons auteurs.
« La vérité sort de la bouche des enfants » Réponse : les enfants disent beaucoup plus de bêtises que de vérités. Arrêtons le culte de l’enfant roi.
« Vous, les antilibéraux, vous n’êtes pas charitables » Réponse : la charité se développe sur l’union des esprits dans la vérité. La vérité unit les intelligences et seulement ensuite, comme une conséquence, les cœurs s’enflamment d’amour pour la vérité connue et partagée. Rien n’est aimé qui n’est d’abord connu par l’intelligence, dit saint Thomas.
« Ce n’est pas si simple, vous êtes simplistes, vous faites de la théologie à coup de hache » Réponse : je ne suis pas simpliste, je suis simple, car la Vérité est simple et Dieu est infiniment simple. C’est l’homme pécheur qui complique tout à l’envie et se complet dans les raisonnements compliqués. C’est aussi la caractéristique du démon.
« Je ne suis pas théologien, je ne peux pas comprendre ce que vous dites » Réponse : c’est une échappatoire facile. Il ne faut pas confondre catéchisme approfondi et théologie. La doctrine chrétienne est à la portée de chrétiens cultivés sans être pour autant des philosophes .
« J’ai grâce d’état pour vous interdire de parler. » Oui, vous avez grâce d’état, ce n’est pas pour autant que vous ne vous trompez pas. En tout cas, cette grâce d’état est circonscrite à votre domaine d’autorité, pas au–delà. Je me tairai dans votre chapelle, ce que je ferai dans la rue ne regarde que mon confesseur et Jésus–Christ. La grâce d’état ne remplace pas l’étude, elle ne comble pas les abîmes d’ignorance, même des prêtres !
« Faites–nous confiance, nous avons tout quitté ». Réponse : le fait d’avoir fait les trois vœux de religion n’immunise absolument pas contre l’erreur et le péché. L’état de perfection ne dispense ni de l’étude ni du combat spirituel. Certains moines voudraient impressionner les laïcs en leur faisant croire qu’ils sont quasiment confirmés en grâce.
« Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père, a dit Jésus. Nous ne sommes pas d’accord, cela ne nous empêche pas d’être tous de bons catholiques. » Les demeures symbolisent les différentes spiritualités et les différentes bonnes œuvres que l’on peut pratiquer, pas les différentes doctrines ou religions.
« Notre œuvre est bénie de Dieu : regardez le nombre de nos Prieurés partout dans le monde, regardez toutes nos chapelles. » La bénédiction de Dieu ne consiste pas dans le nombre des maisons ni dans la richesse des chapelles bien remplies de bourgeois satisfaits d’eux–mêmes. Les protestants aussi remplissaient des temples aves des foules nombreuses. Ce n’est pas un argument catholique. On juge l’arbre à ses fruits. Les jeunes sont–ils formés pour répondre aux objections des ennemis de la foi ? Le combat des laïcs est–il nourri de foi et de méditations ? Pratique–t–on les bonnes œuvres avec ferveur ? Regardez les jeunes qui sortent de vos écoles !
« On m’a trompé. » Réponse : non, vous vous êtes trompés en écoutant l’erreur et en ne la discernant pas. Mais le libéral ne se trompe jamais.
« Ne critiquez pas vos prêtres » Réponse : certes, lorsqu’ils sont de bons prêtres, pas lorsqu’ils se disent « ami d’Alain de Benoist » ou qu’ils s’affichent publiquement avec des antichrétiens ou des révolutionnaires.
« N’attaquez pas les personnes, dénoncez seulement l’erreur » Réponse : l’erreur serait inoffensive si elle n’était propagée par des personnes concrètes qui profitent de l’autorité dont elles jouissent pour faire accepter des hérésies ou des erreurs. Les attaquer personnellement permet de les discréditer auprès des amis de la Vérité et ainsi de protéger les faibles du poison de l’erreur.
« D’ailleurs l’Eglise agit ainsi : elle dénonce l’erreur mais épargne les personnes. Par exemple, l’encyclique sur le communisme. » Réponse : et la Sainte Inquisition, elle n’attaquait pas les personnes, peut–être ? Et Luther, et Calvin, et Jansénius, et Nestorius, et Arius, ils ont été condamnés par « pas–de–chance », peut–être ? Quand ils s’y mettent, les libéraux sont d’une bêtise et d’une mauvaise foi évidentes.
« Vous êtes excessif et extrêmiste ! » Réponse : une fois que l’on a dit cela, on n’a rien dit sur la véracité ou la fausseté du discours. Ce sont des jugements de valeur assenés comme des insultes, pas des arguments.
« Vous faites le jeu de l’ennemi, vous êtes des gnostiques antignostiques, vous êtes ce que vous attaquez. » Réponse : cela est encore une figure de dialectique qui consiste à retourner l’argument de l’adversaire contre lui en lui faisant dire le contraire de ce qu’il dit. Cela ne démontre absolument rien, cela ne dit rien sur la gnose ou sur telle erreur ni sur sa nocivité. On évacue la démonstration au profit du discrédit de l’adversaire. Le libéral cherche toujours le rapport de force : il joue autorité contre autorité, universitaire contre autodidacte, modéré contre excessif, etc.. mais il ne répond jamais sur le fond du problème.
« Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés. » Réponse : oui, il ne faut pas juger les consciences, mais il faut savoir discerner le bien du mal. Jésus a dit aussi : « Soyez prudent comme des serpents. » Et saint Jean : « Ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu. » S’ils ne sont pas de Dieu, il faut condamner le mal et fuir les méchants qui veulent nous entraîner au mal.
« Vous voyez le mal partout, vous êtes paranoïaque. » Réponse : non, nous ne voyons pas le mal partout, nous le voyons là où il est, et le malheur du péché veut que le mal soit répandu partout, même chez les bons. Seulement, il y a mal et mal. Il y a des degrés dans le mal. Il y a des maux que l’on peut tolérer sans mettre son salut en danger, et il y a des maux qu’il faut fuir pour ne pas tenter Dieu.
« Vous avez beaucoup lu, mais pas digéré. Vous parlez comme un livre. » Réponse : cela ne dit rien sur la valeur des arguments, ce sont encore des figures de dialectique pour ridiculiser l’adversaire, pas pour le réfuter.
« Vous n’avez pas mission pour enseigner. » Réponse : désolé, tout laïc confirmé a mission de défendre la foi lorsqu’elle est attaquée. Il n’a pas à attendre un ordre quelconque pour cela. C’est l’Eglise qui le lui commande le jour de la confirmation, l’ordre n’a pas besoin d’être réitéré.
« Il y a quand même des messes valides dans l’église conciliaire. » Lesquelles ? Quels sont les critères pour le savoir ? Quelles sont les conditions de validité d’un sacrement ?
« Il faut interpréter le Concile à la lumière de la Tradition. » Réponse : un concile œcuménique légitimement convoqué par un vrai pape ne peut pas contredire la Tradition puisqu’il jouit de l’infaillibilité du Magistère Ordinaire.
« Vatican II fut un concile pastoral » Réponse : Montini a prétendu que Vatican II était un concile pastoral. Un concile pastoral n’existe pas. Il y a les conciles provinciaux et œcuméniques, pas les conciles pastoraux. Par contre, il existe les conciliabules, qui sont des conciles non convoqués par le pape et donc illégitimes. Ces conciliabules ne jouissent pas de l’infaillibilité et se sont toujours vus condamnés par les papes. Dans un conciliabule peuvent être promulguées des erreurs et même des hérésies.
« Laissez–nous faire l’expérience de la Tradition » La Tradition n’est pas matière à expérience, elle est et elle oblige. Mettre la Tradition en balance avec l’hérésie revient à demander de choisir entre Jésus et Barrabas.
« Libère et Honorius ont favorisé l’hérésie et ont été condamnés. » Ce sont des calomnies des gallicans et jansénistes auxquelles les théologiens romains ont tout de suite répondu. Même Bossuet qui a fait une enquête avec des préjugés en faveur de ce mensonge, n’a rien trouvé qui put les accuser. Bien plus Libère a été canonisé par l’Eglise. Saint Libère, priez pour nous !
« Il faut recourir aux vieux prêtres, eux au moins ont été bien formés. Il faudrait refaire des séminaires comme autrefois. » Où ont été formés ceux qui se sont enthousiasmés pour les réformes de Vatican II ? Les séminaires étaient dirigés par des professeurs libéraux et gallicans dans leur théologie et leurs mœurs. Les "vieux prêtres" ne sont malheureusement pas exempts de ce libéralisme et des erreurs gallicanes, en particulier à propos de l’infaillibilité. C’est toute une formation qu’il faut reprendre à partir des principes. Cf. les livres de l’abbé Aubry.


Dernière édition par le Ven 4 Mai - 18:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Bêtisier libéral   Bêtisier libéral EmptyVen 4 Mai - 18:21

Méthode des libéraux pour faire passer un groupe du vrai au faux

1° Introduire une ou deux erreurs subtiles nécessitant des connaissances philosophiques assez précises. Le temps que l’erreur soit découverte et dénoncée, l’ennemi a formé plusieurs hommes à l’intérieur du groupe qui y croient et se mettent au service de cette erreur. Il faudrait donc que chaque groupe tienne son "antivirus" doctrinal à jour. Un des buts de La Tour de David et du bulletin des ACRF est précisément cela. Le problème vient de la fréquence de parution. Pour pallier à cela, monsieur Remy envoie régulièrement des mises à jour par courrier électronique. Il réfute au coup par coup des bêtises libérales. L’antivirus n’est pas suffisant, il faut encore un pare–feu pour se protéger des attaques de l’ennemi dans l’intelligence par illusions et faux raisonnements : ce pare–feu est l’exorcisme de Léon XIII récité régulièrement.
2° Une fois ces hommes honnêtes et de bonne foi convaincus de cette erreur, ils vont la diffuser (infecter) dans des groupes bien précis, qui jouent un rôle clé dans les décisions et l’influence, composés d’hommes surmenés, surchargés (pas le temps d’étudier ni de réfléchir), déjà mal formés au départ et qui ne voient pas l’erreur.
3° Cette erreur s’amplifiant attaque la vérité correspondante. Le doute est installé dans les esprits.
4° S’il y a une autorité ferme, vigilante et courageuse, l’erreur est décelée, combattue et écrasée. Sinon, l’erreur s’impose.
5° Les libéraux n’attaquent pas d’abord toutes les vérités à la fois, mais une par une. Ils peuvent donc paraître impeccables sur beaucoup de points.
6° Au bout d’un moment, la vérité étant mal défendue, elle est attaquée dans son ensemble en demandant la reconnaissance légale des erreurs.
7° Les hommes formés à l’erreur prennent peu à peu les places de commandement, demandant à ce qu’on respecte leurs opinions au nom de la tolérance et de la charité ! Ils deviennent si nombreux qu’ils finissent par dominer les défenseurs de la vérité mis en accusation auprès des Supérieurs, complices ou indécis.
8° Le camp de la vérité devient minoritaire. Il est de plus en plus agressé et accusé jusqu’à la dernier phase : le rejet des irréductibles.
9° Ce n’est pas terminé pour autant. Même rejetés et réduits à rien, les antilibéraux sont violemment combattus avec une hargne qui n’a pas de proportion avec la faiblesse de leurs moyens !
10° S’il n’y a plus d’hommes courageux et antilibéraux investis de l’autorité pour remettre de l’ordre, il n’y a plus de possibilité de renverser le processus. Le groupe est mort. Ce qui suit la mort, c’est la dissolution, à moins que Jésus–Christ n’intervienne pour ressusciter, ce dont nous sommes certains pour l’Eglise.
Enfin, lisons et relisons le livre, le manuel antilibéral Le Libéralisme est un péché de Don Sarda y Salvany.
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