Conversion: à qui en parler?

Bonjour,

Nous sommes nombreux sur ce forum (peut-être même la totalité) à vivre au quotidien en compagnie d'apostats, de conciliaires, de bouffeurs de curés, etc.

Ma situation est particulière car, parmi les personnes que je fréquente (parents, amis, collègues), AUCUNE n'est catholique (semper idem je veux dire).

Je ne sais trop gérer comment gérer cette situation. Il faudrait pourtant bien un jour que j'explique pourquoi je ne me rends plus chaque dimanche à la messe conciliaire, d'autant que la seule fréquentation de la messe conciliaire me donnait déjà une réputation de "catholique intégriste".

Avez-vous des conseils ou des témoignages de votre propre expérience?

Présent !

Personnellement, quand on sait :
- QUI on est (Catholique, Européen, Suisse, etc.)
- à QUOI on sert (servir Dieu, combattre pour lui et pour ce qu'il nous a donné)

L'avis des hommes devient franchement le cadet de nos soucis
Personnellement, je suis toujours resté très sympathique (dans certaines limites, il est vrai ), sans pourtant jamais renier une once de ce en quoi je crois (qui va pourtant à l'encontre de l'état d'esprit moderne). Mais de part cette sympathie, on n'arrive pas à me détéster (je suis même sûr que certains trouvent ça bête, mais bon...).

FOI EN DIEU (avec ça, la pillule passe toute seule ).

Citation :

Avez-vous des conseils ou des témoignages de votre propre expérience? Question

je suis dans la meme situation que toi.

il faut dire La Vérité.

Faut-il alors décommander systématiquement à chaque fois qu'un proche m'invite à une messe de mariage, d'enterrement, de baptème...conciliaire?

Et comment expliquer le "catholicisme semper idem" à des analphabètes sur le plan religieux?

N'oubliez pas qu'un laïc prêche surtout par l'exemple. De même, lorsque plusieurs catholiques semper idem se trouvent ensemble, il faut que les gens puissent dire: "voyez comme ils s'aiment".

Cher Garcia,

La règle après une conversion comme la vôtre, c'est de couper les ponts avec le passé que vous avez détruit dans la confession. il faut donc couper avec les anciennes relations, ne rien expliquer : vous n'avez pas à vous justifier. Allez de l'avant sans regarder en arrière et vous découvrirez de nouveaux amis, une nouvelle famille.

Un autre converti que j'ai baptisé à l'âge de trente ans il y a trois ans n'a toujours rien dit à sa famille communiste. C'est à vous de juger si vous pouvez ou non dire à vos proches. Si cela doit déclencher un cataclysme, ce n'est pas la peine de parler. Faites votre vie de votre côté, et priez pour tous !

Quels que soient nos opinions, nous sommes nombreux à chercher sur internet des gens qui pensent comme nous. Ce qui prouve que "mélange, métissage, mixité" etc... sont d'emblée voués à l'échec. (en fait, je n'avais rien à dire de très intelligent)

Chacun de nous éprouvons cette situation. Elle est inconfortable mais pas insurmontable, loin de là.

Il y a une mesure à trouver dans la vertu. Lors d'un événement religieux par exemple, inutile selon moi de déclancher un ouragan qui, bien souvent s'ajoutera à une tempête.

Avec délicatesse, il faut toujours parler de l'essentiel : " aller au ciel ", " faire son salut ", " aller au paradis ", " l'horreur que doit nous inspirer le péché ", " la charité et la compréhension que nous avons pour le pécheur ", etc.
L'auditoire est toujours sensible aux fins dernières, et est toujours réceptif, tout en étant exaspéré parfois, au bon sens, au bon jugement, au réel, etc.
Ne jamais entrer dans un propos que l'on ne maîtrise pas, et tout particulièrement avec les esprits révolutionnaires, questionneurs et autres dialecticiens.
Toujours rappeler que l'on ne dit rien de " personnel " et que décidément non ! " je ne pense pas par moi-même " et que décidément oui ! " je crois ce que croit et enseigne l'Eglise catholique depuis 1950 ans !"

Je partage l'analyse d'Etienne VII.
Pour donner un exemple personnel : mon père ne croit pas à l'enfer. Il n'arrive pas à comprendre comment un Dieu miséricordieux peut laisser des âmes en enfer éternellement. Par conséquent, avant de parler sédévacantisme, bulle de Paul IV, ..., je préfère discuter avec lui des dogmes de notre foi. Lui parler du sédévacantisme, cela n'arrangerait rien au problème. Au contraire, cela ne ferait qu'augmenter la confusion dans son esprit.

Nordland