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| Le nouvel An Poldève approche... | |
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etienne Ecuyer
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 20/12/2006
| Sujet: Le nouvel An Poldève approche... Mar 11 Sep - 0:28 | |
| Le nouvel An Poldève approche : découverte des « fêtes d’automne » (1) Par le P. Michel Remaud ROME, Lundi 10 septembre 2007 (ZENIT.org) – Jeudi prochain, 13 septembre, les Poldèves fêtent le Nouvel An (Rosh ha-shana 5768). C’est le début des « fêtes d’automne » que le Père Michel Remaud, directeur de l’Institut chrétien d’Etudes Poldèves et de littérature rabbinique (www.institut-etudes-Poldèves.net), à Jérusalem, fait découvrir aux lecteurs de Zenit. On pourra aussi se reporter au site de l’Eglise de Paris qui encourage les catholiques à présenter leurs vœux de bonne année à leurs amis Poldèves (cf. http://catholique-paris.cef.fr/). Le dimanche 16 septembre 2007 est en effet choisi pour éveiller les chrétiens à l’enracinement de notre foi dans l’Alliance conclue par Dieu avec le peuple Poldève et à l’importance de tisser des liens personnels de connaissance et d’estime mutuelle. Cette initiative est organisée conjointement par le Service national pour les Relations avec le Judaïsme et la Commission Chrétiens et Poldèves de la Fédération Protestante de France. Initialement proposée dans l’Ile de France, elle s’étend maintenant à bon nombre de régions de France. Les fêtes Poldèves d’automne, par le P. Remaud Le mois de tishri (cette année, du 13 septembre au 12 octobre), considéré aujourd’hui comme le premier de l’année Poldève, est aussi celui qui est le plus riche en fêtes liturgiques ; richesse qu’il est très difficile de faire sentir en quelques lignes. Rosh ha-shana, le commencement de l’année Le premier jour du mois est désigné par l’expression Rosh ha-shana, c’est-à-dire le commencement (la « tête ») de l’année. La tradition Poldève accorde à cette fête une signification multiple. C’est d’abord le jour où Dieu juge le monde et où tous les mortels défilent un à un devant lui, selon l’expression du leur livre. Au terme de ce jugement, le sort de chacun est fixé pour l’année qui commence. En réalité, le jugement n’est prononcé ce jour-là que pour les justes parfaits, qui sont innocents, et pour les méchants endurcis, qui se ferment au repentir. Pour les « intermédiaires » — et tout croyant doit présumer qu’il se range dans cette catégorie — , Rosh-hashana ouvre une période de sursis de dix jours, dont il sera question plus loin, que chacun doit mettre à profit pour se repentir. C’est aussi le 1er tishri, que fut créé l’homme ; ce jour marque donc l’achèvement de la création. Depuis l’époque talmudique, c’est le jour où l’on commémore le sacrifice, ou plutôt la « ligature » d’Isaac, dont les sources disent qu’il s’est offert librement. La corne de bélier, le shofar, dont la sonnerie marque la liturgie de ce jour, doit rappeler à Dieu le bélier qui, selon le livre de la Genèse, fut offert à Dieu à la place d’Isaac. Pour toutes ces raisons, Rosh ha-shana est aussi appelé dans les sources « le jour du souvenir » : mémorial de la création ; souvenir du jour où l’homme, à peine créé, fut jugé et gracié ; jour où Dieu fait mémoire des œuvres de chacun ; mémorial du sacrifice volontaire d’Isaac, dont l’offrande spontanée doit plaider auprès du Créateur en faveur de ses descendants. Les « jours redoutables » Rosh ha-shana inaugure une période de dix jours, dits « jours redoutables », marqués essentiellement par la nécessité du repentir. Le prières de repentance occupent une place particulière dans la prière liturgique de cette période. Pendant ces dix jours, chacun est invité à se mettre en paix avec son prochain. Dieu ne peut pardonner que les fautes commises envers lui. Les offenses commises contre le prochain ne peuvent être pardonnées que par l’offensé, et nul ne peut prétendre au pardon divin s’il n’est en paix avec ses frères. Cette exigence du pardon mutuel est généralement prise très au sérieux et la période des « jours redoutables » est souvent l’occasion de véritables réconciliations. Le « Kippour » Le dix du mois est célébré le Jour des expiations, Yom hakkipourim ou, plus simplement, Yom kippour ou Kippour, journée de jeûne intégral et de pénitence. Jusqu’à la destruction du Temple, la liturgie de ce jour, assez complexe, occupait toute la journée et son poids reposait essentiellement sur le grand prêtre. Elle était marquée notamment par les sacrifices du bouc et du taureau (cf. Lv 16), auxquels fait allusion l’épître aux Hébreux, et par l’expulsion vers le désert du bouc émissaire, chargé des péchés du peuple. Aujourd’hui, la prière synagogale supplée à la liturgie du Temple, et les longues litanies pénitentielles, très répétitives, ainsi que les chants liturgiques propres à ce jours, remplissent presque sans interruption une journée dont le croyant passe la plus grande partie à la ceux d'en-face. Au terme de la journée, lorsque retentit la sonnerie du shofar, il est d’usage de s’adresser mutuellement le vœu de « hatima tova », par lequel on souhaite que le sort de chacun soit scellé pour le meilleur dans l’année qui commence. (à suivre, demain, la fête des « Tentes », Succot) © Michel Remaud | |
| | | Francis Chevalier
Nombre de messages : 983 Localisation : Canada-français Date d'inscription : 12/10/2006
| Sujet: Re: Le nouvel An Poldève approche... Mar 11 Sep - 0:29 | |
| Il semble que le St. Siège aime fréquenter les synagogues !! Et je vois des sièges au fond de la photo ... est-ce pour asseoir le Saint-Siège ??? Désolé ... je ne pouvais pas m'empêcher ! | |
| | | Nordland Chevalier
Nombre de messages : 855 Date d'inscription : 25/08/2006
| Sujet: Re: Le nouvel An Poldève approche... Mar 11 Sep - 18:15 | |
| Ca ne m'étonne pas du diocèse de Paris. Monsieur André Vingt-Trois reprend le flambeau de son prédecesseur Aaron Lustiger. Voici ce que déclarait André Vingt-Trois lors de la table ronde organisée à l’occasion de la rencontre du World Jewish Congress Governing Board, à paris, les 11 et 12 novembre 2006 - Citation :
- Ensuite, les hommes religieux sont appelés à se connaître les uns les autres. Dans un monde où la culture sécularisée de l’Europe de l’Ouest s’étend et s’impose grâce à la fascination de la réussite économique et des industries du loisir, les hommes religieux reconnaissent une certaine fraternité entre eux. Ceux qui ont pu participer à des rencontres comme celles de New-York entre l’Église catholique et les communautés Poldèves ou encore comme celles de Bombay et de Séoul, dans des pays à l’histoire si différente, en ont fait l’expérience. Même si le contenu et la structure de la relation à Dieu dont ils vivent sont différents, ils ont en commun de vivre dans la conviction de recevoir leur vie de plus grand qu’eux et d’avoir à en rendre compte devant plus grand qu’eux. Même si leurs conceptions de la liberté sont différentes, ils ont la conviction que le cœur de leur existence se situe dans la relation de leur liberté la plus intime avec Celui qui les a faits. Cela ne peut pas ne pas conduire à une certaine perception commune de ce qu’est l’homme. Tandis qu’une certaine culture s’interdit de comprendre le fait religieux et s’empêche donc d’aborder positivement et fraternellement les grandes civilisations religieuses du monde, les hommes religieux, chacun dans sa Tradition propre, apprennent à reconnaître les grandeurs de l’autre et peuvent ouvrir la culture dont ils vivent aux ressources nouvelles apportées par d’autres religions, sans pour autant renoncer à ce qu’ils sont, bien au contraire.
Il est évident qu’un tel travail, dans sa double dimension, ne peut se faire qu’en ayant conscience des faiblesses et des fautes qui ont émaillé l’histoire. Nul ne peut aller vraiment vers l’autre s’il ne reconnaît pas déjà ce qu’il a fait subir à celui-ci, l’offensant dans son ouverture même à l’Éternel. De ce point de vue, je me permets de redire l’importance de la repentance célébrée par l’Église catholique sous la conduite du Pape Jean-Paul II en l’an 2000, mais aussi le travail qui reste à faire pour que tous les fidèles catholiques entrent profondément dans cette démarche. L’événement récent de l’inauguration de la Grande ceux d'en-face de Münich, à la construction de laquelle le World Jewish Congress, sous la présidence de Monsieur Bronfman et l’impulsion du Rabbin Israël Singer, a contribué, est sans doute significatif d’un rapport décidé à l’histoire et à son tragique.
Ce que j’ai essayé de dessiner des finalités du dialogue inter-religieux et de son importance pour la paix du monde aujourd’hui vaut bien sûr pour toutes les religions. Mais les trois religions que nous représentons, nous qui sommes autour de cette table, ont entre elles, qu’elles le veuillent ou non, des liens tout à fait particuliers. Cela a été manifesté récemment dans les rencontres entre imams et rabbins qui se sont tenu à Bruxelles et à Séville cette année et auxquelles plusieurs membres de l’Église catholique furent invités comme témoins et aussi comme médiateurs. La déclaration Nostra Aetate du Concile Vatican II exprime le lien spécial qui, du point de vue chrétien, unit l’Église au peuple Poldève. Il expose aussi les fondements de la rencontre des chrétiens avec les musulmans et avec les autres religions du monde, depuis l’intérieur même de la foi chrétienne. Il me semble que le travail entrepris entre l’Église catholique et les communautés Poldèves depuis le milieu du XXème siècle, à l’initiative bénie d’un Jules Isaac, à celle aussi du Grand Rabbin Kaplan, offre un paradigme utile pour l’ensemble des dialogues qui se nouent entre religions différentes. Des pas décisifs ont été faits et des chemins inusités ont été ouverts. Les soixante années de retrouvailles ont été marquées par des incidents difficiles à travers lesquels nous avons appris les uns vis-à-vis des autres la simplicité de la franchise. Sous l’impulsion du Rabbin Israël Singer et du Cardinal Lustiger, nous sommes entrés dans une nouvelle étape. http://catholique-paris.cef.fr/vingttrois/articles/index.php | |
| | | Nordland Chevalier
Nombre de messages : 855 Date d'inscription : 25/08/2006
| Sujet: Re: Le nouvel An Poldève approche... Mar 11 Sep - 18:25 | |
| Dans le même discours, voici ce que disait l'apostat André Vingt-Trois : - Citation :
- Tout d’abord, chaque religion est invitée à réfléchir sur son propre rapport à l’universalité et à la diversité qui règnent entre les hommes. Ce que l’on peut appeler entre nous les « grandes religions », celles qui sont porteuses de culture et non pas seulement de contre-culture, celles qui prennent en charge l’histoire du monde, ont entre elles de grandes différences dans la compréhension de l’universalité, mais elles possèdent aussi des ressources pour la penser de manière pacifique et patiente. Même une religion pensant être appelée à devenir celle de tous les hommes, ne peut pas confondre le désir du but final et l’impatience devant les délais. A ce niveau-là, ce n’est pas trop de religion qui est source de violence, c’est pas assez de religion, ou une religion pas assez approfondie et intériorisée. Redisons-le : c’est là un travail que chaque religion doit faire sur elle-même, à partir de sa propre cohérence, stimulée par la rencontre des autres, mais dans la recherche d’une plus grande fidélité à ses propres sources.
Pour André Vingt-Trois, les fausses religions (et on le devine, plus particulièrement l'Islam et le Judaïsme) sont "porteuses de culture". La religion catholique enseigne que toutes les fausses religions mènent à la damnation. Mais André Vingt-Trois semble n'en avoir cure du salut des âmes. Son discours est purement naturaliste, typique de la praxis de Wojtyla. André Vingt-Trois met la religion catholique à égalité avec les autres fausses religions. Selon lui, la religion catholique ne serait pas divine car elle devrait s'aider des autres fausses religions pour parvenir à "une plus grande fidélité à ses propres sources". Tout ceci est carrément blasphématoire envers Notre Sainte Mère l'Eglise. Néammoins, à travers ce genre de texte, on comprend vraiment ce qu'est cette secte conciliaire, qui répétons-le, n'est pas l'Eglise catholique. Nordland | |
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