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Une nouvelle publication lave les Templiers de toute accusation d’hérésie
Les fac-similés des parchemins du procès
ROME, Jeudi 25 octobre 2007 (ZENIT.org) – Le procès des Templiers : l'édition des parchemins publiés sous forme de fac-similés a été présentée jeudi au Vatican, dans l’ancienne Salle du synode. Elle lave les Templiers de toute accusation d’hérésie.
Cette édition exceptionnelle des fac-similés a été présentée par Mgr Raffaele Farina, Archiviste bibliothécaire, Mgr Sergio Pagano, préfet des Archives, entourés des experts des Archives ayant réalisé l'édition : Mme Barbara Frale et M. Marco Maiorino, le prof. Franco Cardini, l'écrivain M. Valerio Massimo Manfredi et le président de « Scrinium » M. Ferdinando Santoro.
Le Vatican publie ainsi les fac-similés des parchemins du procès des Templiers qui s’est déroulé sous le pontificat de Clément V, au XIVème siècle, désormais à l’abri des détériorations dues aux agents biologiques.
Il s’agit du troisième volume de la série des « Exemplaire précieux » « Exemplaria Praetiosa » des Archives Secrètes du Vatican.
Le fac-similé des pièces du procès (1308-1311) conservées au Vatican, réalisé en collaboration avec les éditions « Scrinium », est accompagné de l'édition critique de ces textes largement inédits.
L'édition est limitée à 799 exemplaires et réservé aux bibliothèques et collectionneurs.
Le motif principal de l’édition consiste à éclaircir les circonstances qui ont mené le pape Clément V à laver les Templiers du soupçon d’hérésie.
Le pape a suspendu l’Ordre des Templiers sans le dissoudre, et il réintégra ses hauts-dignitaires et tout l’Ordre dans la communion et les sacrements de l’Eglise.
On sait que le procès s’est déroulé dans un climat de tensions politiques entre le pape et le roi de France, Philippe le Bel, engagé dans une dispendieuse guerre contre l’Angleterre.
Pour s’emparer des biens des Templiers, le roi avait mis en œuvre une stratégie de discrédit qui aboutit à l’accusation d’hérésie. Recourant à la torture, le roi réussit à obtenir des confessions sur des rites initiatiques qui auraient été pratiqués dans l’Ordre.
Avec l’enquête de Poitiers, le pape condamna fermement toutes les pratiques et usages méprisables qui avaient pu être introduite dans l’ordre, mais il démonta les accusations des avocats du roi. Les Templiers furent absous.