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 Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP

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Dhuoda
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Dhuoda


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Date d'inscription : 11/03/2007

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MessageSujet: Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP   Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP EmptyVen 28 Déc - 10:50

Lu dans Virgo Maria :

Hippolyte Simon est le nouveau bras droit de Monsieur Vingt-Trois, pseudo « évêque » conciliaire, invalidement consacré, et aujourd’hui placé à la tête de la Conférence des « évêques » de France (CEF).

Hippolyte Simon n’est pas sacramentellement évêque, car a il été sacré dans le nouveau rite épiscopal sacramentellement invalide[1] (Pontificalis Romani, 1968) emprunté à la littérature pseudépigraphique alexandrine (et hérétique) et fallacieusement attribuée à Hippolyte… de Rome, comme l’a définitivement démontré Jean Magne, dans sa thèse de Doctorat en 1975, laquelle fait désormais autorité dans le monde des spécialistes de la paléographie et de la pseudépigraphie et a clos la question scientifique du statut de cette pseudo « Tradition Apostolique » fallacieusement attribuée à Hippolyte de Rome.

Hippolyte de Clermont ne doit donc pas son sacre à Hippolyte de Rome, car de sacre, il n’en fut point de sacramentellement valide.

Hippolyte de Clermont, dit Simon, n’est nullement revêtu de la plénitude du Sacerdoce catholique qui caractérise la postestas ordinis épiscopale d’un véritable évêque catholique.

Nous ne savons pas s’il s’agit même d’un véritable prêtre catholique pourvu des pouvoirs sacrificiels et sacramentels du véritable sacerdoce catholique, ou si il ne s’agirait en sa personne que d’un simple laïc, entièrement dépourvu des pouvoirs de la prêtrise catholique authentique, car il a été ordonné le 27 juin 1970, sans que nous ayons connaissance du nom ni du statut de son « évêque » ordonnateur.

En tout cas, pour Mgr Fellay, il n’est qu’« évêque probable » de Clermont (selon les propos publics que lui a prêtés le 25 mars 2007 le site internet Donec ponam. Cf. Message Virgo-Maria).

Et Hippolyte ironise sur la FSSPX : « Il était tout de même surprenant d’entendre les disciples supplier le Pape de libéraliser la messe en latin, sans se rendre compte que leur ‘maître’ a lutté toute sa vie pour garder le Syllabus de Pie IX, qui condamnait précisément toute forme de libéralisme. Mais savent-ils encore ce qu’a représenté le Syllabus et les drames qu’il a légitimés ? ».

En cela son ironie est mordante car ce vocabulaire de la « libéralisation » du rite de Saint Pie V a été forgé par les infiltrés (au G.R.E.C. ?).

Que signifie d’ailleurs cette expression, alors que la bulle Quo Primum du pape Saint Pie V a définitivement promulgué le droit pour ce rite et à perpétuité ?

Et Hippolyte Simon explique, sans le moindre complexe, l’attachement de Ratzinger-Benoît XVI au concile Vatican II. Et il déclare que « nos frères traditionalistes ont, de facto, renoncé au Syllabus ».

Reprenant les termes même du Motu Proprio, Hippolyte Simon ne concède donc rien sur les principes révolutionnaires et Mgr Fellay voudrait nous faire croire que la situation a changé ? Alors que l’actualité religieuse prouve le contraire. Et que le « bon Ratzinger » serait providentiel ? De qui se moque-t-il ?

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Communiqué du pseudo-évêque de Clermont, Hippolyte Simon, après la sortie du Motu Proprio

« Depuis la parution du Motu proprio du Pape Benoît XVI libéralisant la liturgie catholique en latin, je suis souvent interrogé sur ce que je vais faire maintenant. A chaque fois je réponds de la même manière : « Quelle question ! Eh bien, je vais obéir, évidemment ! » C’est d’ailleurs ce que j’avais dit par avance, dans un texte du 15 Novembre 2006, qui est encore sur le site internet de mon diocèse. Et je vais obéir pour deux raisons. La première, qui suffirait, parce que je suis évêque et que j’ai promis communion et obéissance au Successeur de Pierre au jour de mon ordination. Si j’avais des raisons, en conscience, de ne pas obéir, je n’aurais qu’une chose à faire : présenter ma démission à Rome. Mais je n’ai pas de motif de conscience qui m’obligerait aujourd’hui à démissionner et je ne vais pas abandonner mon peuple en rase campagne pour une question de rites liturgiques. J’ai pris la liberté, en temps voulu, c’est-à-dire avant la publication, d’écrire au Nonce Apostolique et au Cardinal Bertone, pour leur dire les questions d’ordre pratique que ce texte me poserait. Maintenant, le temps est celui de la mise en œuvre. Ceci étant, j’obéirai comme j’ai toujours essayé de le faire : les yeux ouverts, aussi lucidement et aussi intelligemment que possible, confiant dans la lumière et la force de l’Esprit.


Ma seconde raison d’obéir tient à ceci : je pense que les effets de la décision du Pape ne seront peut-être pas ceux que toute la presse nous annonce. Pour bien mesurer cela, il faut oublier les anticipations dont certains médias nous ont rebattu les oreilles depuis le mois d’Octobre dernier et il suffit de lire les textes publiés par Benoît XVI. On voit vite en quoi ils différent de tous les pronostics annoncés. Si l’on se contente de juger superficiellement selon les catégories « ouvert – fermé » « progressiste- intégriste », « passéiste-moderne », etc.., qui sont les catégories de la presse People comme on dit aujourd’hui, alors évidemment, le compte du Pape sera vite réglé, mais on n’ira pas loin.

Lisons bien ce que dit le Pape : « ..Il n’est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s’il s’agissait de « deux Rites ». Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite. » Par cette phrase, Benoît XVI nous débarrasse donc définitivement de tous les discours que nous avons dû subir, usque ad nauseam, sur la « rupture entre la messe de Saint Pie V et la messe de Paul VI », sur la messe « moderne, protestantisée, etc.. » qui serait à contre-distinguer de la « messe de toujours », etc.. J’en passe et de pires.


Alors, quand je lis, un peu partout, que le Pape accorde tout aux intégristes et qu’il n’exige rien en contrepartie, je ne suis pas d’accord : il leur accorde tout sur la forme des rites, mais il ruine totalement leur argumentaire sur le fond. Tout l’argumentaire de Mgr Lefebvre reposait sur une prétendue différence substantielle entre le rite dit de Saint Pie V et le rite dit de Paul VI. Or, réaffirme Benoît XVI, il n’y a pas de sens à parler de deux rites. On pouvait, à la rigueur, légitimer une résistance au Concile si l’on pensait, en conscience, qu’il existait une différence substantielle entre deux rites. Peut-on légitimer cette résistance, et a fortiori un schisme, à partir d’une différence de formes ?


Il faut aussi remarquer que Benoît XVI a publié, – hasard du calendrier ?- , une semaine auparavant, sa « lettre aux catholiques de Chine » qui est une très belle apologie de la liberté religieuse. Ensuite, lundi dernier, le Cardinal Levada nous a envoyé une note pour justifier l’expression conciliaire si décisive du verbe ‘subsistit in’ en lieu et place du verbe ‘est’ dans Lumen Gentium. Or, sans entrer dans une analyse trop technique, j’ai souvenir d’avoir lu sous des plumes intégristes que ce choix du verbe ‘subsistit in’ à la place du verbe ‘est’ était le début de la catastrophe conciliaire car il constitue précisément le fondement théologique de l’œcuménisme. Le choix de cette troisième publication, à cette date, ne me semble pas destiné à marquer une fois de plus les limites du dialogue avec les autres Eglises et Communautés chrétiennes. Dans cette perspective, ce ne serait qu’une énième redite. Je le comprends bien plutôt comme l’invitation à ne pas refuser une articulation clef de la pensée de l’Eglise catholique sur elle-même et sur les autres chrétiens. Je crois vraiment que nous aurions tort, ici, de nous tromper de lecture.


A partir de là, il suffit de se souvenir de la façon dont Mgr Lefebvre a répété sa triple opposition à la liberté religieuse, à la Messe moderne et à l’œcuménisme, pour ne pas soupçonner Benoît XVI de tourner le dos au Concile. En reliant ces trois textes, je comprends mieux l’intention du Pape. Sachant que si les disciples de Mgr Lefebvre ne reviennent pas maintenant au sein de l’Eglise catholique, ils risquent de « s’enkyster » pour très longtemps, Benoît XVI leur accorde une concession majeure sur la forme du rite, mais il ne cède rien sur la substance du Concile.


En conclusion, je reviens à la question de l’obéissance. Il suffit de comparer l’attitude d’André Depierre, l’un des pionniers des prêtres ouvriers, et celle de Mgr Marcel Lefebvre. En 1954, André Depierre a obéi loyalement, et quatre ans plus tard il a pu reprendre le ministère de prêtre ouvrier auquel il a consacré sa vie. Mgr Lefebvre a désobéi en 1988 et vingt ans après ses disciples sont encore englués dans des contradictions dont ils n’arrivent pas à se défaire. Peut-être d’ailleurs tout simplement parce qu’ils n’ont même pas conscience d’avancer sur une trajectoire qui a dérivé insensiblement aux antipodes de celui dont ils se réclament. C’est le signe que la Terre a continué de tourner et que les mots ont fini par changer de sens. Ces derniers mois viennent d’en donner la preuve. Il était tout de même surprenant d’entendre les disciples supplier le Pape de libéraliser la messe en latin, sans se rendre compte que leur ‘maître’ a lutté toute sa vie pour garder le Syllabus de Pie IX, qui condamnait précisément toute forme de libéralisme. Mais savent-ils encore ce qu’a représenté le Syllabus et les drames qu’il a légitimés ?


Je n’ai nullement envie, ici, d’ironiser. J’espère que nous allons pouvoir, avec une bonne dose de patience et un peu de pédagogie, dépasser assez vite les turbulences que va nécessairement provoquer ce Motu Proprio. Surtout, au moment où nos frères traditionalistes ont, de facto, renoncé au Syllabus, j’espère que les fidèles attachés au Concile ne vont pas s’enferrer dans le fondamentalisme d’une prétendue ouverture à la modernité, qui ne serait que le symétrique du fondamentalisme d’une prétendue fidélité à la tradition. Il faut toujours le redire : il arrive que la posture d’un revendiquant démente complètement le contenu d’une revendication. Et il ne faudra surtout pas se polariser sur le latin comme ‘marqueur’ de fixation sur le passé. Quand, à Taizé, une foule de jeunes chante « Ubi caritas et amor.. » il ne nous reste qu’une chose à faire : essayer de mettre en œuvre, très simplement, ce qu’ils proclament…


+ Hippolyte Simon,


Archevêque de Clermont.
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MessageSujet: Re: Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP   Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP EmptyVen 28 Déc - 12:34

Citation :
« ..Il n’est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s’il s’agissait de « deux Rites ». Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite. »
Le grain d'encens! Le grain d'encens! le grain d'encens! le grain.... bounce
Citation :
Et il ne faudra surtout pas se polariser sur le latin comme ‘marqueur’ de fixation sur le passé. Quand, à Taizé, une foule de jeunes chante « Ubi caritas et amor.. » il ne nous reste qu’une chose à faire : essayer de mettre en œuvre, très simplement, ce qu’ils proclament…
Bref! La Grande Foire à Dudule! Twisted Evil

L'est fort en dialectique, Hippo. drunken
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MessageSujet: Re: Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP   Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP EmptySam 29 Déc - 19:39

l'hippo, il a fait ses études de philosophie sur Hegel et Marx ! avec l'argent de la quête des gogoy...
Laughing
Pire que le blasphème religieux , chez des crypto-agnostiques de cette race : c'est le suicide civilisationnel et " la défaite de la pensée "!
ils sont au fond du gouffre ! Wink

Dernière profession de foi de ce grand Babélien:

La tribune libre publiée par le Père Christian Delorme (cf le Monde du 4 Juin 2008) a déjà provoqué et va probablement s’attirer encore de nombreux commentaires. C’est peu de dire qu’elle a aussi suscité une grande surprise et beaucoup d’inquiétudes. Je dois dire, pour ma part, que je comprends complètement cette surprise et ces inquiétudes. Que peuvent en effet signifier des affirmations comme celles-ci : « Mais ce que disent le pouvoir algérien et une partie notable de la population est également à entendre. Ce qui fait fondamentalement l’unité de l’Algérie, en effet, c’est son islamité. Là demeure l’identité profonde de son peuple. L’existence de chrétiens européens, même naturalisés algériens, ne représentait pas une menace contre cette unité et cette identité. Il n’en va plus de même quand des Algériens issus de familles musulmanes deviennent chrétiens » ?

J’espère que l’auteur de ces affirmations n’ira pas jusqu’à dire que le respect de « l’islamité » de l’Algérie ou de tout autre pays qui s’en réclame, pourrait aller jusqu’à remettre en question l’article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948 : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »
Il est clair que ce droit des personnes appelle, réciproquement, la possibilité pour les communautés de proposer leur message. C’est ce que nous appelons, nous les chrétiens, l’évangélisation. Que je ne confonds pas avec le prosélytisme, même s’il est bien évident que la frontière entre les deux attitudes n’est pas toujours simple à déterminer. Mais sans ce droit reconnu à la proposition d’un message, les libertés personnelles restent purement formelles, comme on disait naguère dans les milieux progressistes.
L’amitié pour les militants ou pour les partenaires avec lesquels on échange dans le cadre d’un dialogue interreligieux, et l’empathie que l’on peut éprouver à l’égard d’une culture, ne peuvent pas et ne doivent pas conduire à gommer les difficultés d’une situation politique. Au contraire. L’amitié doit être lucide et exigeante.



Il me semble que l’une des difficultés du dialogue interreligieux tient à ceci : lorsque nous y sommes engagés, nous risquons toujours d’oublier qu’un tel dialogue ne concerne pas seulement ceux qui le pratiquent. Il ne concerne pas seulement les croyants, il concerne aussi les citoyens. Pour le dire autrement, le dialogue interreligieux est en réalité, si je peux employer l’expression, un « trilogue », car il suppose, pour être durable et fructueux, que l’on se situe dans le cadre d’un Etat de droit. Lorsque des croyants de confessions différentes dialoguent entre eux, ils ne doivent pas oublier ceci : ce qu’ils ont en commun ce n’est pas d’abord le fait de croire, car la religion justement les différencie, ce qu’ils ont en commun, c’est la citoyenneté. Puisque nous sommes identiquement citoyens, nous pouvons nous respecter dans nos différences religieuses ou philosophiques, même si elles sont opposées. Nous pouvons nous respecter infiniment, à la mesure même de la force de nos convictions. Dès lors, il est clair que contrairement à ce que son adjectif pourrait laisser penser, la liberté religieuse n’est pas un problème religieux mais bel et bien un problème politique. Et lorsque des croyants sont inquiétés pour leurs convictions religieuses, il ne faut pas pleurer seulement sur le sort de ces croyants. Il faut s’interroger d’abord sur les libertés civiques, celles de tous les citoyens. Il faut en particulier regarder le sort des militants politiques et syndicaux, ainsi que la situation faite, entre autres, aux journalistes.
Je sais bien que l’on m’objectera que, nous autres catholiques, nous n’avons reconnu officiellement la liberté religieuse qu’à l’occasion du concile de Vatican II. À ceci je répondrai deux choses. Tout d’abord, je peux dire que je n’ai jamais compris comment l’Eglise avait pu refuser le principe de la liberté de conscience, alors même qu’elle honore en la personne de milliers de Martyrs –, de tous les temps et de toutes les cultures ! – des gens qui l’ont illustrée de la façon la plus éclatante et la plus héroïque. Ensuite, je rappellerai que les erreurs ou les omissions des uns n’ont jamais justifié les erreurs ou les omissions des autres. Et que le fait d’appartenir à une Eglise qui n’a reconnu officiellement la liberté religieuse qu’à partir de 1965 ne me fait pas tant obligation de pleurer sur le passé que d’être vigilant sur le présent et pour l’avenir.

J’ai la conviction qu’il n’y a qu’une seule humanité et que les Droits humains sont universels. Et c’est une bonne nouvelle pour tous les peuples. Le citoyen chinois qui a osé mettre sa vie en jeu, en 1989, sur la place Tian An Men, à Pékin, pour résister à mains nues à une colonne de chars, ne disait pas autre chose que [b]les révolutionnaires de 1789, à Paris, lorsqu’ils déclaraient fièrement : « la liberté ou la mort ! ». [/b]Il ne disait pas autre chose, non plus, que les grévistes de Gdansk en Août 1980. Aucune particularité culturelle ne peut justifier l’esclavage, aucune ne peut légitimer le totalitarisme. J’ai donc aussi la conviction que le geste prophétique de ce chinois portera un jour du fruit. Car cet homme a risqué (et peut-être donné, car nous ne savons pas ce qu’il est devenu) sa vie pour sa dignité, pour la liberté de son peuple, mais aussi pour la nôtre.
J’entends parfois des chrétiens dire que nous devrions exiger la réciprocité : puisque nous acceptons que des musulmans manifestent leur foi dans nos pays européens, il serait simplement normal que des chrétiens puissent manifester la leur dans les pays musulmans. Cette approche n’est pas fausse, mais elle ne fait pas complètement droit à la justice. Il ne s’agit pas seulement de demander la réciprocité entre croyants, il s’agit de demander l’universalité des droits. C’est pourquoi je me dis que les procès récents intentés à des chrétiens en Algérie, tout infondés qu’ils me paraissent, auront au moins ceci d’utile qu’ils ont soulevé une campagne d’opinion dans la presse algérienne non gouvernementale. Et j’espère que tous les citoyens qui sont attachés à un Etat de droit accepteront de reconnaître que le fait de lire la Bible ou de se réunir dans une maison privée pour y célébrer un office religieux ne devrait plus être considéré, nulle part, comme un délit.
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luernos
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MessageSujet: Re: Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP   Communiqué de l'évêque de Clermont après la sortie du MP EmptyMar 17 Juin - 0:02

C'est un discours dont l'esprit, le langage, le ton, la matière et l'intention et le message sont sarkozistes et fm. Mais attention c'est son excellence monseigneur l'Archevêque métropolitain de Clermont!
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