Agression à la sortie d'une église conciliaire...

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undi 30 octobre 2006, 22h28
Vigile d'Auchan: plusieurs peines aggravées requises par le ministère public

RENNES (AP) - L'avocat général de la cour d'assises d'appel d'Ille-et-Vilaine, à Rennes, a requis lundi soir plusieurs peines aggravées à l'encontre de dix jeunes ayant agressé, brûlé et lourdement handicapé le vigile de l'hypermarché Auchan de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) le 18 mars 2002.

"Messieurs les accusés, vous êtes des lâches!", a lancé Me André Raiffaud, représentant de Thierry Thoméré, le vigile grièvement brûlé en 2002, s'adressant à dix jeunes hommes issus de la cité du Sillon de Bretagne qui ont refusé de désigner durant le procès en appel l'auteur du jet de cocktail Molotov qui a transformé Thierry Thoméré en torche humaine.

Dès le début de son réquisitoire, l'avocat général rennais Yves Boivin tonne: "Peu m'importe que vous ayez donné le premier coup. Vous y êtes tous allés, donc vous êtes tous coupables! Mettre le feu avec une substance explosive en bande organisée, c'est un crime!"

Le ministère public demande la confirmation de l'acquittement de Walid Djelassi et des quatre ans de prison pour Sophiane Megherbi, peine déjà couverte. Pour Monir Chanta, "un des rares qui n'ait pas varié dans ses déclarations", trois ans de mise à l'épreuve.

Les affaires se gâtent pour Jamel Rkaini, qui a fourni l'essence nécessaire à l'expédition punitive. Condamné à cinq ans dont deux avec sursis à Nantes, il risque désormais cinq années fermes. Huit ans sont demandés pour Najib Toulagui.

"Cinq ou six personnes jouent un rôle fatal dans cette histoire", estime le procureur. Issam Ben Ghaouia, Ludovic Mathieu et Saïd Douaifia encourent désormais 15 ans de prison. Le premier avait été condamné à 20 ans en première instance, et Douaifia, mineur au moment des faits, à 10 ans.

L'avocat général vise Ouled Belkhir, le voyant comme "l'artificier" de la bande. Celui qui a confectionné "cinq ou six cocktails Molotov", qui aide Saber Douaifia (NDLR: le frère aîné de Saïd Douaifia) à mener son plan à bien.

Un Saber Douaifia perçu comme le cerveau du groupe, "le plus intelligent", à l'origine des incidents des 8 et 11 mars 2002. "Il sait parfaitement qu'il y aura une nouvelle expédition punitive qui rassemblera beaucoup de monde", estime Yves Boivin, qui le devine sur les vidéos du drame, "comme un général qui vient voir ce qui s'est passé après la bataille et qui s'en va".

Pour Hafnaoui Ouled Belkhir et Saber Douaifia, condamnés respectivement à 15 et 18 ans de prison en première instance, l'avocat général demande désormais 20 ans de réclusion criminelle.

Ah nos chers petites têtes blondes sont bien turbulantes à la sortie des églises conciliaires (les supermarchés)

Les supermarchés gagnent de l'argent, contrairement aux eglises conciliaires où plus un sous ne reste à la quete

Ah oui ? pourtant les évêques conciliaires sont un peu considérés comme des chefs d'entreprises aujourd'hui. Mais pas très doués apparement...

Cela dépend, les entreprises de démolition, sont des entreprises comme les autres...

Bien vu !