Pour les gourmands voici les premières lignes du fumeux rapport Attila, pardon Attali:
Le moment est venu…
Ceci n’est ni un rapport, ni une étude, mais un mode d’emploi
pour des réformes urgentes et fondatrices. Il n’est ni partisan,
ni bipartisan : il est non partisan.
Ceci n’est pas non plus un inventaire dans lequel un gouvernement
pourrait picorer à sa guise, et moins encore un concours
d’idées originales condamnées à rester marginales. C’est un
ensemble cohérent, dont chaque pièce est articulée avec les
autres, dont chaque élément constitue la clé de la réussite du tout.
Il part d’un diagnostic de l’état du monde et de la France ; de ce
qu’il faut changer, de ce qui peut l’être, et de la façon de mettre
en œuvre la réforme. Avec une double conviction : d’une part, les
Français ont les moyens de retrouver la voie d’une croissance
forte, financièrement saine, socialement juste et écologiquement
positive. D’autre part, tout ce qui ne sera pas entrepris dès maintenant
ne pourra bientôt plus l’être.