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 Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX

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Nordland
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Nordland


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MessageSujet: Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX   Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX EmptyDim 6 Avr - 18:21

La lecture des commentaires de Dom Guéranger dans son Année Liturgique met à jour quelques unes des hérésies colportées par la FSSPX.

1ère hérésie colportée par la FSSPX :

Saint Pierre était pape lorsqu'il a renié trois fois Notre Seigneur Jésus-Christ. De cette affirmation fausse et calomnieuse pour Saint Pierre et la Papauté en découle généralement une autre affirmation fausse : les papes peuvent être hérétiques.

2ième hérésie colportée par la FSSPX :

L'Eglise peut conduire à l'apostasie. C'est ce qui est écrit dans un document signé par les QUATRE évêques de la FSSPX :
« L’Église catholique n’agit plus en phare de la vérité qui illumine les coeurs et dissipe l’erreur, mais plonge l’humanité dans la brume de l’indifférentisme religieux, et bientôt dans les ténèbres de l’apostasie silencieuse » ! (p. 33 de l’opuscule, Lettre à nos frères prêtres, janvier 2004). Les 4 évêques enseignent donc que l'Eglise à qui NSJC a promis son assistance "tous les jours jusqu'à la consommation des siècles" peut plonger les âmes dans les ténèbres de l'apostasie. C'est complètement hérétique. Cela va à l'encontre des promesses de NSJC, contre la note de sainteté de l'Eglise, contre les écrits des papes qui décrivent l'Eglise comme étant "toujours immaculée".

Ces deux hérésies sont formellement réfutées par Dom Guéranger.

Dom Guéranger, Année Liturgique, LE DEUXIÈME DIMANCHE APRÈS PAQUES. a écrit:

Ce Dimanche est désigné sous l'appellation populaire de Dimanche du bon Pasteur, parce qu'on y lit à la Messe le passage de l'Evangile de saint Jean où notre Seigneur se donne à lui-même ce titre. Un lien mystérieux unit ce texte évangélique au temps où nous sommes ; car c'est en ces jours que le Sauveur des hommes, établissant et consolidant son Eglise, commença par lui donner le Pasteur qui devait la gouverner jusqu'à la consommation des siècles.

Selon le décret éternel, l'Homme-Dieu, après quelques jours encore, doit cesser d'être visible ici-bas. La terre ne le reverra plus qu'à la fin des temps, lorsqu'il viendra juger les vivants et les morts. Cependant il ne saurait abandonner cette race humaine pour laquelle il s'est offert en sacrifice sur la croix, qu'il a vengée de la mort et de l'enfer en sortant victorieux du tombeau. Il demeurera son Chef dans les deux; mais sur la terre qu'aurons-nous pour suppléera sa présence ? nous aurons l'Eglise. C'est à l'Eglise qu'il va laisser toute son autorité sur nous ; c'est entre les mains de l'Eglise qu'il va remettre le dépôt de toutes les vérités qu'il a enseignées ; c'est l'Eglise qu'il va établir dispensatrice de tous les moyens de salut qu'il a destinés aux hommes.

Cette Eglise est une vaste société dans laquelle tous les hommes sont appelés à entrer; société composée de deux sortes de membres, les uns gouvernant et les autres gouvernés, les uns enseignant et les autres enseignés, les uns sanctifiant et les autres sanctifiés. Cette société immortelle est l'Epouse du Fils de Dieu: c'est par elle qu'il produit ses élus. Elle est leur mère unique : hors de son sein le salut ne saurait exister pour personne.

Mais comment cette société subsistera-t-elle ? Comment traversera-t-elle les siècles, et arrivera-t-elle ainsi jusqu'au dernier jour du monde? qui lui donnera l'unité et la cohésion ? quel sera le lien visible entre ses membres, le signe palpable qui la désignera comme la véritable Epouse du Christ, dans le cas où d'autres sociétés prétendraient frauduleusement lui ravir ses légitimes honneurs? Si Jésus eût dû rester au milieu de nous, nous ne courions aucun risque ; partout où il est, là est aussi la vérité et la vie ; mais « il s'en va », nous dit-il, et nous ne pouvons encore le suivre. Ecoutez donc, et apprenez sur quelle base il a établi la légitimité de son unique Epouse.

Durant sa vie mortelle, étant un jour sur le territoire de Césarée de Philippe, ses Apôtres assemblés autour de lui, il les interrogea sur l'idée qu'ils avaient de sa personne. L'un d'eux, Simon, fils de Jean ou Jonas, et frère d'André, prit la parole, et lui dit : « Vous êtes le Christ, Fils du « Dieu vivant ». Jésus reçut avec bonté ce témoignage qu'aucun sentiment humain n'avait suggéré à Simon, mais qui sortait de sa conscience divinement inspirée à ce moment; et il déclara à cet heureux Apôtre que désormais il n'était plus Simon, mais Pierre. Le Christ avait été désigné par les Prophètes sous le caractère symbolique de la pierre (1) ; en attribuant aussi solennellement à son disciple ce titre distinctif du Messie, Jésus donnait à entendre que Simon aurait avec lui un rapport que n'auraient pas les autres Apôtres. Mais Jésus continua son discours. Il avait dit à Simon : « Tu es Pierre » ; il ajouta : « et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise ».

Pesons ces paroles du Fils de Dieu : « Je bâtirai mon Eglise. » Il a donc un projet : celui de bâtir une Eglise. Cette Eglise, ce n'est pas maintenant qu'il la bâtira ; cette œuvre est encore différée ; mais ce que nous savons déjà avec certitude, c'est que cette Eglise sera bâtie sur Pierre. Pierre en sera le fondement, et quiconque ne posera pas sur Pierre ne fera pas partie de l'Eglise. Ecoutons encore : « Et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre mon Eglise. » Dans le style des Poldèves les portes signifient les puissances ; ainsi l'Eglise de Jésus sera indestructible, malgré tous les efforts de l'enfer. Pourquoi ? parce que le fondement que Jésus lui aura donné sera inébranlable. Le Fils de Dieu continue: « Et je te donnerai les clefs du Royaume des cieux. » Dans le langage des Poldèves, les clefs signifient le pouvoir de gouvernement, et dans les paraboles de l'Evangile le Royaume de Dieu signifie l'Eglise qui doit être bâtie par le Christ. En disant à Pierre, qui ne s'appellera plus Simon : « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux, »

Jésus s'exprimait comme s'il lui eût dit : « Je te ferai le Roi de cette Église, dont tu seras en même temps le fondement. » Rien n'est plus évident; mais ne perdons pas de vue que toutes ces magnifiques promesses regardaient l'avenir (1).

Or, cet avenir est devenu le présent. Nous voici arrivés aux dernières heures du séjour de Jésus ici-bas. Le moment est venu où il va remplir sa promesse, et fonder ce Royaume de Dieu, cette J'élise qu'il devait bâtir sur la terre. Fidèles aux ordres que leur avaient transmis les Anges, les Apôtres se sont rendus en Galilée. Le Seigneur se manifeste à eux sur le bord du lac de Tibériade, et après un repas mystérieux qu'il leur a préparé, pendant qu'ils sont tous attentifs à ses paroles, il interpelle tout à coup son disciple : « Simon, fils de Jean, lui dit-il, m'aimes-tu ? » Remarquons qu'il ne lui donne pas en ce moment le nom de Pierre ; il se replace au moment où il lui dit autrefois : « Simon, fils de Jonas, tu es Pierre ; » il veut que les disciples sentent le lien qui unit la promesse et l'accomplissement. Pierre, avec son empressement accoutumé, répondu l'interrogation de son Maître : « Oui, Seigneur ; vous savez que je vous aime. » Jésus reprend la parole avec autorité : « Pais mes agneaux, » dit-il au disciple. Puis réitérant la demande, il dit encore : « Simon fils de Jean, m'aimes-tu? » Pierre s'étonne de l'insistance avec laquelle son Maître semble le poursuivre ; toutefois il répond avec la même simplicité : « Oui, Seigneur; vous savez que je vous aime. » Après cette réponse, Jésus répète les mêmes paroles d'investiture : « Pais mes agneaux. »

Les disciples écoutaient ce dialogue avec respect ; ils comprenaient que Pierre était encore une fois mis à part, qu'il recevait en ce moment quelque chose qu'ils ne recevraient pas eux-mêmes. Les souvenirs de Césarée de Philippe leur revenaient à l'esprit, et ils se rappelaient les égards particuliers que leur Maître avait toujours eus pour Pierre depuis ce jour. Cependant, tout n'était pas terminé encore. Une troisième fois Jésus interpelle Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu? » A ce coup l'Apôtre n'y tient plus. Ces trois appels que fait Jésus à son amour ont réveillé en lui le triste souvenir des trois reniements qu'il eut le malheur de prononcer devant la servante de Caiphe. Il sent une allusion à son infidélité encore si récente, et c'est en demandant grâce qu'il répond cette fois avec plus de componction encore que d'assurance : « Seigneur, dit-il, tout vous est connu ; vous savez que je vous aime. » Alors le Seigneur mettant le dernier sceau à l'autorité de Pierre, prononce ces paroles imposantes: « Pais mes brebis (1). »

Voilà donc Pierre établi Pasteur par celui-là même qui nous a dit : « Je suis le bon Pasteur. » D'abord le Seigneur a donné à son disciple et par deux fois le soin des agneaux ; ce n'était pas encore l'établir Pasteur ; mais quand il le charge de paître aussi les brebis, le troupeau tout entier est placé sous son autorité. Que l'Eglise paraisse donc maintenant, qu'elle s'élève, qu'elle s'étende ; Simon fils de Jean en est proclamé le Chef visible. Est-elle un édifice, cette Eglise ? il en est la Pierre fondamentale. Est-elle un Royaume? il en tient les Clefs, c'est-à-dire le sceptre. Est-elle une bergerie? il en est le Pasteur.

Oui, elle sera une bergerie, cette Eglise que Jésus organise en ce moment, et qui se révélera au jour de la Pentecôte. Le Verbe de Dieu est descendu du ciel « pour réunir en un les enfants de Dieu qui auparavant étaient dispersés (1) », et le moment approche où il n'y aura plus « qu'une « seule bergerie et un seul Pasteur (2). » Nous vous bénissons, nous vous rendons grâces, ô notre divin Pasteur ! C'est par vous qu'elle subsiste et qu'elle traverse les siècles, recueillant et sauvant toutes les âmes qui se confient à elle, cette Eglise que vous fondez en ces jours. Sa légitimité, sa force, son unité, lui viennent de vous, son Pasteur tout-puissant et tout miséricordieux. Nous vous bénissons aussi et nous vous rendons grâces, ô Jésus, pour la prévoyance avec laquelle vous avez pourvu au maintien de cette légitimité, de cette force, de cette unité, en nous donnant Pierre votre vicaire, Pierre notre Pasteur en vous et par vous, Pierre à qui brebis et agneaux doivent obéissance, Pierre en qui vous demeurez visible, ô notre divin Chef, jusqu'à la consommation des siècles.
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Nordland
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MessageSujet: Re: Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX   Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX EmptyDim 6 Avr - 18:25

A noter les deux derniers sermons (ceux des deux dimanches après Pâques) de l'abbé Marchiset qui pointe du doigt les hérésies que colportent avec pertinacité la FSSPX et ses alliés.

http://www.fidemservavi.info/index_a_sermons.htm

Nordland
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Francis
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MessageSujet: Re: Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX   Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX EmptyDim 6 Avr - 18:33

Cher Nordland,

Nos amis Frats, pour tout balayer plus facilement du revers de la main (ce qui semble être leur type d'argumentation classique), vous répondrons que Dom Guéranger ne fut qu'un détrac papolâtre ... un détrac sédévac avant la lettre ... Twisted Evil
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Nordland
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MessageSujet: Re: Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX   Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX EmptyDim 6 Avr - 19:09

Francis a écrit:
Cher Nordland,

Nos amis Frats, pour tout balayer plus facilement du revers de la main (ce qui semble être leur type d'argumentation classique), vous répondrons que Dom Guéranger ne fut qu'un détrac papolâtre ... un détrac sédévac avant la lettre ... Twisted Evil

Tout catholique se doit de défendre les papes (les vrais... pas les usurpateurs actuels) et la Papauté.

Prenons comme point de départ le fait que nos amis Frateux reconnaissent Montini, Wojtyla, Ratzinger pour papes.

Voici ce qu'énoncaient le Pape Pie XI :

Pie XI, encyclique Ubi Arcano a écrit:
Et même ceux-là, dans leurs discours, leurs écrits et tout l'ensemble de leur vie, agissent exactement comme si les enseignements et les ordres promulgués à tant de reprises par les Souverains Pontifes, notamment par Léon XIII, Pie X et Benoît XV, avaient perdu leur valeur première ou même n'avaient plus du tout à être pris en considération.
Ce fait révèle comme une sorte de modernisme moral, juridique et social ; Nous le condamnons aussi formellement que le modernisme dogmatique.

Transcrivons les propos du Pape Pie XI à notre temps :

Et même ceux-là, dans leurs discours, leurs écrits et tout l'ensemble de leur vie, agissent exactement comme si les enseignements et les ordres promulgués à tant de reprises par les Souverains Pontifes, notamment par Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, avaient perdu leur valeur première ou même n'avaient plus du tout à être pris en considération.


N'est-ce pas la parfaite description de l'attitude de la FSSPX ?

Dans tous ses discours, tous ses écrits, toute son existence, la FSSPX agit exactement comme si les enseignements et les ordres promulgués par P6, JP2 et B16 n'avaient pas être pris en considération.

Cette attitude est CONDAMNEE par le Pape Pie XI. Il qualifie même cette attitude de moderniste.

Cette conclusion n'a rien de surprenant car la FSSPX est en réalité l'anneau rétrograde de la manipulation moderniste qui a réussi au Concile Vatican II.


Nordland
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Francis
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MessageSujet: Re: Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX   Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX EmptyDim 6 Avr - 22:43

Tout ce qu'on peut dire, c'est que les Pontifes Romains et l'Église ont eu en horreur ces gens qui tentaient de limiter l'obéissance due au Pape aux seules définitions infaillibles de l'Église.

St. Pie X, lttre au Cardinal Svampa, 1er mars 1905, ACTES DE PIE X, t. II a écrit:
Sur les démocrates chrétiens autonomes d'Italie.
... depuis quelque temps, dans le champ de l'action catholique comme dans celui de la parabole évangélique, la zizanie a été semée; elle croit et étouffe le bon grain; et c'est là l'oeuvre, non d'ennemis déclarés, mais de ceux mêmes qui font profession et se vantent d'être catholiques.
Et tels sont ceux que l'on appelle les démocrates chrétiens autonomes; mus par le désir d'une liberté mal entendue, ils manifestent par leurs actes qu'ils rejettent toute discipline; assoifés de nouveautés dangereuses que l'Église ne peut approuver, ils prennent un air d'autorité pour s'imposer, pour juger et critiquer toutes choses, et ils en arrivent à se déclarer prêts à s'incliner quand l'infaillibilité sera en jeu, mais non lorsqu'il s'agira de l'obéissance.

Au tour de Pie IX:

Pie X, QUANTA CURA, 8 décembre 1864 a écrit:
Et Nous ne pouvons passer sous silence l'audace de ceux qui, ne supportant pas la saine doctrine, prétendent que : " Quant à ces jugements et à ces décrets du Siège Apostolique dont l'objet regarde manifestement le bien général de l'Église, ses droits et sa discipline, on peut, du moment qu'ils ne touchent pas aux dogmes relatifs à la foi et aux mœurs, leur refuser l'assentiment et l'obéissance, sans péché et sans cesser en rien de professer le catholicisme. " À quel point cela est contraire au dogme catholique sur le plein pouvoir, divinement conféré par le Christ Notre Seigneur lui-même au Pontife Romain, de paître, de régir et de gouverner l'Église universelle (1), il n'est personne qui ne le voie et qui ne le comprenne clairement et distinctement.

Voilà à qui s'adresse l'anathème porté par Vatican I dans le chapitre 2 de Pastor Aeternus, car la primauté de juridiction s'étend non seulement aux questions de la foi catholique, mais aux gouvernements de tous les églises de la terre. (Ce à quoi la FSSPX se refuse depuis trente ans, ce dont elle a refusé à 4 "successeurs" de Pierre (dixit FSSPX) dans sa Primauté.

Pie IX, Vatican I, Pastor Aeternus, chap. 2, 18 juillet 1870 a écrit:
Si donc quelqu'un dit que ce n'est pas par l'institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a, à perpétuité, des successeurs dans sa primauté sur l'Église universelle, ou que le Pontife romain n'est pas le successeur du bienheureux Pierre en cette primauté, qu'il soit anathème.

En d'autres mots, TOUS les successeurs de Pierre auront la primauté de juridiction sur l'Église universelle, et ce jusqu'à la fin des temps. Il est quand même rigolo de voir les FSSPX tenter de diriger cet anathème contre les sédévacantistes puisque qu'il est question de succession DANS LA PRIMAUTÉ DE PIERRE. Or, Ratz n'a pas la primauté de juridiction sur la FSSPX. Alors:

1- Soit Ratz n'est pas Pape, puisqu'il n'a pas la juridiction sur l'Église universelle. (Qu'est-ce qu'un Pape sans primauté de juridiction !? Rien du tout !)

2- Soit que la frat ne fait pas partie de cette Église universelle.

(Pour ma part, les deux propositions se valent)


Pie IX, Vatican I, PASTOR AETERNUS, 18 juillet 1870 a écrit:


Nous enseignons et déclarons que l'Église romaine possède sur toutes les autres, par disposition du Seigneur, une primauté de pouvoir ordinaire, et que ce pouvoir de juridiction du Pontife romain, vraiment épiscopal, est immédiat. Les pasteurs de tout rang et de tout rite et les fidèles, chacun séparément ou tous ensemble, sont tenus au devoir de subordination hiérarchique et de vraie obéissance, non seulement dans les questions qui concernent la foi et les moeurs, mais aussi dans celles qui touchent à la discipline et au gouvernement de l'Église répandue dans le monde entier. Ainsi, en gardant l'unit de communion et de profession de foi avec le Pontife romain, l'Église est un seul troupeau sous un seul pasteur. Telle est la doctrine de la vérité catholique, dont personne ne peut s'écarter sans danger pour sa foi et son salut.

Et comme nous l'avons vu, cette Primauté de juridiction est perpétuelle ...

Conclusion: les FSSPX son ceux-là même qui nient la perpétuité des successeurs de Pierre dans sa Primauté.
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luernos
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luernos


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MessageSujet: Re: Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX   Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX EmptyMar 8 Avr - 0:04

Citation :
Pie XI, encyclique Ubi Arcano a écrit:
Et même ceux-là, dans leurs discours, leurs écrits et tout l'ensemble de leur vie, agissent exactement comme si les enseignements et les ordres promulgués à tant de reprises par les Souverains Pontifes, notamment par Léon XIII, Pie X et Benoît XV, avaient perdu leur valeur première ou même n'avaient plus du tout à être pris en considération.
Ce fait révèle comme une sorte de modernisme moral, juridique et social ; Nous le condamnons aussi formellement que le modernisme dogmatique.


Transcrivons les propos du Pape Pie XI à notre temps :

Et même ceux-là, dans leurs discours, leurs écrits et tout l'ensemble de leur vie, agissent exactement comme si les enseignements et les ordres promulgués à tant de reprises par les Souverains Pontifes, notamment par Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, avaient perdu leur valeur première ou même n'avaient plus du tout à être pris en considération.



Examinons le château de sable édifié par l'esprit nomade du désert, face au Krach des chevaliers,-sédévacs, (naturellement...)

1. comme enceinte la plus extérieure de ce frêle chateau, il est dit que le pape , ou un évêque d'ailleurs, est légitime et jouit de l'assistance surnaturelle dans sa pensée, ses paroles et ses actes, tant qu'un jugement n'a pas publié "urbi et orbi" le fait que l'intéressé était en réalité, et dès avant sa prise de fonction, un hérétique notoire.
Ceci est contredit par le Canon 188
(l'abbé Cellier a prétendu que la bulle de Paul IV n'avait pas été codifié, contre l'Abbé Zins lors de son débat avec SdB, lequel a coupé la parole à l'Abbé Zins lorsque celui-ci voulait développer ce point)

2. Comme seconde enceinte un peu plus élevée, il est dit que les défaillances ponctuelles dogmatiques sont possibles, que les défaillances ponctuelles d'ordre général en matière pratique (la pastorale mouvante) et les défaillances ponctuelles d'ordre particulier, répétées étaient possible.
N.M. a résumé le contraire, Francis a montré les erreurs expresses écrites noires sur blanc dans certains textes de v2, quant à faire le tour des centaines d'encycliques post-conciliaires du même tonneau, ... Et ces textes ont été promulgués et appartiennent au MOU infaillible.

3.- A titre de remparts intérieurs avec tours fortifiées, maintenant, voici que les tradis par la bouche de l'Abbé Cellier, face à l'Abbé Zins qui démontre les contradictions dogmatiques internes de la FSSPX, et les contradictions entre ce que dit la FSSPX et la doctrine Catholique, lui répondrait devant le tribunal un Arsène Lupin, un gentilhomme cambrioleur, face à un moine érudit , au ton fervent et scandalisé.
En subtstance et implicitement et avec condescendance, voilà son discours plein d'assurance, de séduction, et de fausseté éclatante !
Cher M. l'abbé vous avez raison sur toute la ligne, nous nous contredisons sans cesse à la FSSPX, je le reconnais . Contrairement à vous, nous n'avons pas l'intelligence, ni la doctrine, ni des références canoniques pertinentes (faute de péremption post 19ième s) nous n'avons pas l'imprudence de condamner, et de qualifier théologiquement car pour Trente il a fallu attendre un siècle! nous sommes dans la pratique, et nous disons nimporte quoi uniquement pour sauver des choses pratiques la Messe, certaines autres choses, etc...

Or cette thèse signifie en claire cela : nos paroles n'ont donc aucune valeur, pas plus que celle de la Secte moderniste qui pérore sans adhérer au sens catholique de ses propres paroles comme l'a expliqué Saint Pie X

Mais surtout, alors nous n'avons aucune prétention à avoir une thèse valide, une théologie valide, nous ne sommes que des pasteurs matériels des exécutants des vicaires de derniers catégories qui se taisent en matière dogmatique, théologique
c'est pourquoi nous disons nimporte quoi dans ces domaines qui nous dépassent. Seule notre pastorale , elle même totalement déboussolée, car nous n'avons pas de têtes, nous est réservée et nous faisons ce que nous pouvons.

Or n'est ce pas l'abbé Cellier qui ose traiter d'incompétence théologique l'abbé Cekada pour ne citer que lui ! Pourtant c'est l'attitude pleine de charme et d'humilité, et de zèle, dont il a laissé le souvenir lors de ce débat!

4. Mais surtout, à titre de tour majeure, dans sa forteresse de carton,
si l'abbé Cellier et ses confrères méprisent la vérité catholique dans toutes ses dimensions et au premier chef les leçons de Saint Pie X.
S'ils avaient admis religieusement l'enseignement de Saint Pie X dont ils revendiquent le patronage, oseraient ils oublier que les modernistes infiltrés sont les pires ennemis de l'Eglise ! les pires ! Ou alors nous feront ils croire comme l'abbé de Thanouarn qui nous a expliqué en 2002 que la nouvelle religion n'était pas des mots nouveaux , non "catholiques" ,au contraire ils sont astucieusement préservés, mais dans l'adhésion à ces mots.

Saint Pie X explique que le moderniste adhère aux mots catholiques comme il adhère à figuration mentale qui lui provoque un sentiment religieux personnel de son choix, chaque mot étant une figuration d'un sentiment religieux déjà expérimenté par d'autres en "église".

Or en ce sens , on peut être communiste, libéral, maçon, ésotérique et être "catholique" car dans chacun de ces cas, on adhère de manière communiste au terme, à la notion, au mot catholique, ou de mantière maçonique, etc, etc, et ceci explique les actes pro communistes, pro maçonniques, pro-syncrétiques, pro musulman, etc ...

En fait ce donjon pseudo féodal, ressemble plus à des tours doubles, twin towers...!
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chaussis
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MessageSujet: Re: Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX   Le dimanche du Bon Pasteur et la FSSPX EmptyMar 8 Avr - 1:20

Et de meme que les twin towers sont tombés sous le coup des explosifs ultras puissants que les agents du Mossad y avaient disposé, de meme la pseudo forteresse de la FSSPPX ser a bientot matériellement effondrée et digérée par "l'autorité" qu'elle reconnait comme légitime!!!
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