Je répondais au début à votre remarque ici:
- Citation :
- c'est parce que ce rite fut promulgué par un non-catholique que nous le tenons pour invalide
.
Toute chose possède :
1.un fabricant ;
2.une "matière première" (au sens courant,);
3.une raison d'être ;
4.et une substance particulière qui permet de l'identifier .
Exemple d'une chose matérielle : un arbre.
1.un arbre provient d'une graine qui est son fabricant,;
2.il possède aussi une matière première végétale ;
3. il existe aussi pour avoir été planté par une personne ou pour être un simple élément d'une forêt sauvage ;
4. enfin il une "substance" une nature, une identité, particulière: c'est un "arbre" c'est-à-dire, un végétal distinct du vegétal "herbe", (c'est 'la fameuse "forme" de la chose...).
Vous sembliez parlez du "fabricant" (1) catholique du sacrement, qui manque, pour conclure qu'il n'y avait pas de chose du tout.
Mais je vous réponds qu'il ne faut pas oublier qu'il manque aussi (3) l'intention catholique, soit la raison d'être catholique, et aussi (4) la substance, et enfin la matière (2) catholique du sacrement : les 4 constituants de toute chose...
D'où ma remarque sur le "juridisme". La qualification juridique - "il y a sacrement canonique" - est correcte si elle s'applique sur un sacrement catholique qui comporte
les quatre éléments. C'est ce que ,je crois, avoir dans l'ancien fil (CIRS)sur la nullité ses sacres conciliaires, magistralement montrée en théologie déjà par l'abbé Cekada.
Le juridisme peut donc être le vice de qualifier de "catho" ou au contraire "d'hérétique" à partir du seul statut canonique du prêtre.
par parenthèse, c'est EA qui a conduit, depuis des années, certains d'entre nous, à mépriser injustement le droit canon, comme le rappelait Chaussis, - car d'après le droit canon interprété par EA,
B16 est pape donc il est catholique! LA FOLIE FURIEUSE INTEGRALE ! -
C'est pourquoi , il ne faut pas tomber dans le même travers en sollicitant, en dernier ressort, le droit canon, pour qualifier une substance de surnaturelle ou de non surnaturelle ! ce que beaucoup de nos camarades ici désignent par "esprit" et "lettre" (encore des mots menacés!) Pour ma part, je pense que cela revient à dire que la méchanceté humaine pourrait contrecarrer la toute puissance miséricordieuse de Dieu contre son propre Enseignement qui nous dit qu'il communiquera sa Vie divine (par la Grâce actuelle à défaut de sanctifiante, communication incréée et créée qui passe par l'incarnation du sacrement dans la Foi, qui n'est jamais intellectuelle comme dans les croyances des fausses religions (talmudisme et protestantisme, et islam)et cela, jusqu'à la dernière minute du monde. M.l'abbé Grossin le rappelle à propos sur le LFC en ce moment! Oser dire qu'il n y a plus de sacrements, et plus d'Eglise est la pire des hérésies!
Vous demandez qui peut le démontrer et pensez qu'il n y aurait qu' opinion dubitative et subjective.
Il ne faut pas s'égarer non plus. Sur le LFC, aujourd'hui, Pluchon a rappelé des vérités de bon sens: les opinions - c'est à-dire: une adhésion à 60 % de la certitude absolue- , et dont nous parlons tous, je pense,
porte sur : les modalités de la suppléance en cas de nécessité !Mais sur le reste, l'Enseignement de l'Eglise est intact jusqu'en 1958. Il est le critère de la Foi:
c'est elle qui fonde tout le reste : la matière et l'intention, et le prêtre sacrificateur de Malki-Sadok.
Résumons le sacrement catholique aujourd'hui:
1- l'intention étant de vouloir communiquer (d'où l'expression communication créée) la Vie Divine au sens catholique; (d'ou l'expression communication incréée).
2- la matière le rite
3-La "forme substantielle " étant les paroles
4-et le "fabricant" étant le prêtre valide ayant juridiction en temps normal...(autre problème). La faillibilité dont vous parlez est celle qui concerne le fait que personne n'a aujourd'hui aucune qualité pour dire qu'en vertu de l'Enseignement de l'Eglise, la qualification qu'il donne, comme catholique ou non catholique de telle situation "disciplinaire", en présence d'une
Eglise occupée par un cadavre sectaire ,est orthodoxe. En effet cela relève du Magistère en place, qui a la charge d'appliquer les critères aux situations normales du moment.
Dans les domaines de la Foi de la morale de la liturgie et des sacrements, la connaissance logique de la Foi, la connaissance contemplative de la Foi, la connaissance morale de la Foi nous révèlent la certitude. il y a certitude (adhésion à 1OO%) et non pas opinion (6O%, donc doute).
Quand je pensais en 2005 que b16 était un personnage respectable, c'est que j'ignorais son dossier. Oui j'étais très ignorant! Je connaissais à l'époque la Vérité catholique, mais je ne connaissais pas dans toutes son étendue, l'Erreur satanique de Rome. Depuis, de la certitude de la Foi, qui s'applique aux domaines que j'ai indiqué ci-dessus, découle ma certitude intelligente et raisonnée que j'ai affaire à des imposteurs. Mais pour ce qui est de ma place dans l 'Eglise, je n'ai aucune autorité autre personnelle, pour faire partager ma certitude (et non mon opinion!) et les autres me diront vous avez une "opinion" ...Mais une fois instruits par eux-mêmes, ils pourront peut-être accéder à ma propre certitude pour la situation présente de l'Eglise, qui découle de la certitude catholique.
Tout ceci ne concerne donc pas l'organisation de l'Eglise.