Ce qu’il nous reste de notre langue
Saint Maroun aurait sans doute une immense peine à voir à quelle misérable place nous avons relégué la langue de Notre Seigneur. Même lorsque tous les dimanche Dieu nous offre le Corps de son Fils, c’est dans certaines églises l’arabe et non plus l’araméen que nous entendons lors de la Consécration. Et partout ailleurs dans notre messe sauf à de rares exceptions près, la langue du Christ a été remplacée par une autre qui est loin de venir de la demeure de Notre Seigneur, mais plutôt de celle de ses ennemis ! Mais comme nous ne nous lassons pas de le répéter notre premier ennemi est nous même. Peut-être que les partisans de notre arabisation et donc de notre islamisation avanceront que le remplacement du syriaque par cette autre langue permet aux maronites de mieux comprendre la messe. Mais comment le maronite qui se vante d’être si multilingue en est-il arrivé à oublier sa propre langue ?
Qui commence par oublier sa langue finit par oublier son Seigneur, répondrions-nous.
Nos frères d’Occident connaissent aussi des problèmes de nature similaire. On les appelle encore catholiques romains, mais rares sont leurs églises où on entend les paroles de la Consécration prononcées en latin. Or le Latin est à l’Occident ce que l’Araméen est à l’Orient ! Il existe en France particulièrement (la fille aînée de l’Eglise) quelques reliquats d’authentiques chrétiens aussi minoritaires que déterminés, à l’instar des premiers Apôtres, qui se battent de toute leur âme et de toutes leurs forces pour le rétablissement du latin dans la messe catholique romaine. Et la Grâce de Dieu est sûrement avec eux. Mais nous pendant ce temps que faisons-nous ? Nous palabrons en anglais sur le cours d’un certain billet vert où est écrit « In God We Trust » sous une Lumière qui vient non pas de Notre Seigneur Jésus Christ mais du sommet de la pyramide maçonnique qui constitue l’effigie de cette monnaie, c’est à dire de Lucifer, dont le nom signifie porteur de lumière. Nous nous vantons de posséder une langue qui est peut-être celle du Diable, mais en tout cas la langue du Christ elle est renvoyée aux oubliettes !
Notre Seigneur Jésus Christ lui punira de la manière la plus sévère les peuples qui l’ont jeté dans les poubelles de l’Histoire !