A Rome, dans la capitale de la Chrétienté, la mafia maçonnique, qui a fait l’objet de condamnations réitérées de la part des papes, a paradé de plus en plus insolemment durant les années de guerre. Elle n’a pas reculé, ni pour porter LORS DE LA FÊTE DE GIORDANO BRUNO des drapeaux noirs représentant l’archange Saint Michel foulé aux pieds par Lucifer, ni pour afficher des symboles maçonniques en face des fenêtres du Vatican. La main inconsciente n’a pas même tremblé d’écrire : « Satan règnera au Vatican et le pape lui sera aussi soumis qu’un garde suisse», etc.
Oui, certaines âmes se trouvent éloignées de Dieu au point d’en arriver à cette lamentable situation. La haine mortelle de l’Eglise du Christ et de Son représentant sur terre, ce n’est pas seulement l’égarement d’individus dévoyés, mais l’activité systématique résultant de la règle maçonnique : « détruire toutes les religions, et en particulier la religion catholique ». A travers les loges de cette mafia, disséminées dans le monde entier, ils cheminent de manière plus ou moins visible vers ce même objectif. Ils se servent de toute cette pléiade d’associations aux dénominations et aux objectifs les plus divers, qui néanmoins, sous leur influence, répandent l’indifférence religieuse et affaiblissent la morale.
Ils portent une attention tapageuse à l’affaiblissement de cette dernière dans les résolutions qu’ils adoptent : « Nous ne vaincrons pas la religion catholique par la raison, mais seulement par la corruption des mœurs. »
Et des âmes sombrent dans l’inondation calculée de la littérature et des arts du fait de l’affaiblissement du sentiment moral. Le poison de l’impureté morale dégouline presque partout, à travers un large abreuvoir. Les caractères s’affaiblissent, les foyers familiaux se déchirent et la tristesse s’accroît dans l’abysse des cœurs impurs.
De telles âmes, ne ressentant pas la force de secouer leur joug, évitent l’Eglise et même se soulèvent contre celle-ci.
Article tiré de la revue « Le Chevalier de l'Immaculée », N°2 (1939), p. 69