| Gesta Dei Per Francos Regnum Galliae, Regnum Mariae ! |
|
| "entretenir l'esprit d'Assise... | |
| | Auteur | Message |
---|
etienne Ecuyer
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 20/12/2006
| Sujet: "entretenir l'esprit d'Assise... Jeu 25 Oct - 23:43 | |
| (lecture rapide : en rouge)
***
La rencontre interreligieuse de Naples et le choc des civilisations Entretien avec le fondateur de la Communauté de Sant’Egidio
ROME, Dimanche 21 octobre 2007 (ZENIT.org) – Le dialogue interreligieux, tel qu’il est vécu à Naples, du 21 au 23 octobre, est une réponse au choc des civilisations, affirme le professeur Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio.
L’objectif de cette rencontre, inaugurée hier dimanche par Benoît XVI, est d’entretenir l’« esprit d’Assise », soit de la première Journée de prière des hauts représentants religieux, qui avait eu lieu dans la ville de Saint François le 27 octobre 1986.
« Pour un monde sans violence, religions et cultures en dialogue » : tel est le thème de cette rencontre internationale qui réunit jusqu’à mardi les plus hautes autorités religieuses de la planète. Dans un entretien accordé à ZENIT, Andrea Riccardi estime que le livre de Samuel P. Huntington sur le choc des civilisations « doit être pris très au sérieux ».
« J’ai été surpris de voir que ce livre circulait énormément dans le monde arabe, et qu’il était même apprécié par certains milieux fondamentalistes, probablement parce qu’il raconte ce que beaucoup veulent s’entendre dire : ce choc est-il notre condition de vie ? Et ce qui s’est passé le 11 septembre serait la preuve que Huntington avait raison ? ».
« Je pense que nous traversons un moment difficile mais, dans ce contexte de difficulté, c’est à nous que revient la responsabilité d’inventer un modèle ou de le faire sortir de la réalité, et moi je dis que ce modèle c’est la civilisation du vivre ensemble ».
Un thème auquel le professeur Riccardi a consacré son ouvrage « Convivere » (vivre ensemble), publié aux éditions Laterza.
« Il y a plusieurs civilisations différentes, plusieurs religions. La civilisation universelle, cela n’existe pas et cela n’existe pas plus avec la mondialisation » a-t-il poursuivi.
« D’ailleurs mon livre parle justement de ce processus de mondialisation face au réveil des identités du passé, a-t-il ajouté. Car face à la mondialisation nous sommes tous nus, alors nous voulons nous habiller et arborer nos couleurs ».
« Les identités existent bien, les civilisations existent, les cultures existent, les nations existent, les religions ne meurent pas. Mais comment est-il possible que la sécularisation n’ait pu l’emporter ? Le monde n’est pas une grande France, où il y a plus de modernité et moins de religion ».
« Le besoin de religiosité est grand, partout, même en Europe. Alors le problème n’est pas de détruire l’identité mais de vivre ensemble » a-t-il estimé.
« Je pense que la laïcité est un modèle de cohabitation qui intéresse une poignée de pays : la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, et quelques autres encore. C’est un modèle intéressant et important, mais je suis convaincu que créer une séparation entre laïcs et croyants n’est pas ce qu’il y a de plus intelligent à faire dans les pays européens, car je crois que nos pays ont besoin du 'ressourcement', comme disent les français, d’aller aux origines, aux sources de leur propre discours religieux ».
Pour Andrea Riccardi, « créer des divisions au niveau du discours religieux est une chose stupide ». Il estime qu’il est nécessaire de « comprendre que la vie religieuse est une des composantes essentielles de notre identité. Naturellement pas la seule ».
La réponse se trouve dans la « civilisation du vivre ensemble », autrement dit dans la « capacité de faire vivre ensemble plusieurs mondes différents et de s’y fondre ».
« Depuis de nombreuses années je parle du métissage, qui est né au Mexique au moment de cette première grande mondialisation que fut la conquête de l’Amérique » a-t-il rappelé.
Cette cohabitation, a-t-il ajouté, repose sur le dialogue, « un dialogue qui ne veut surtout pas dire ‘perte d’identité’ ».
« Un dialogue sans identité n’existe pas. Donc le dialogue demande une forte identité, et le fait de dialoguer n’est pas en soi une identité. Si vous et moi dialoguons, c’est parce que vous représentez quelque chose à mes yeux et moi je représente quelque chose pour vous ».
« La deuxième chose que je voudrais dire c’est que chacun a en lui plusieurs identités, a-t-il poursuivi. Je suis catholique et je me définis comme tel, mais je porte en moi l’héritage laïc ; mon être chrétien est imprégné, implicitement, de la tradition Poldève, de l’expérience du contact avec une culture laïque et socialiste, et ainsi de suite ».
« Certains d’entre nous choisissent ce qu’ils veulent être, mais dans cette identité la pureté est un mythe, et très souvent un mythe dangereux, a-t-il relevé. Ce mythe inventé par les fondamentalistes est dangereux. Le fondamentalisme est une grande simplification ».
Voilà la raison pour laquelle Andrea Riccardi se dit fermement opposé au « relativisme », qui consiste à refuser toute vérité.
« Le relativisme est celui d’un monde sans histoire, d’un monde qui n’a pas tiré les leçons de la tradition, de ses origines. C’est là d’après moi le point crucial ».
« L’aveuglement de la modernité européenne réside donc dans le fait qu’elle ne veut pas tirer les leçons de la tradition. Alors que nous devrions le faire. La question du relativisme est très souvent une question de discours construit entre les quatre murs d’un laboratoire » a-t-il conclu. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: "entretenir l'esprit d'Assise... Sam 21 Juin - 14:05 | |
| Derrières l'esprit d'Assise si imprégné de repentance, et d'amour, si superbe et magnifique, il y a la métaphysique anti-chrétienne, sur laquelle reposent tant de philosophies anti chrétiennes dont une entre mille celle du professeur Jung - Citation :
- « Jung, reproche au christianisme ses excès de «transcendantalisme absolu», coupant la vie religieuse de ses sources personnelles profondes. Jung défend la fonction religieuse en thérapeute extra-confessionnel.(…). A la base des religions, il y a une foi commune, élémentaire qui se spécifie selon des facteurs indéterminés. La Révélation est pour Jung d’abord une sorte d’évidence première, le référent de la preuve ontologique, si aveuglante qu’elle s’impose comme corrélative à la conscience humaine. Et si cette révélation est devenue obscure c’est par suite d’une intellectualisation excessive et une aliénation-objectivation des manifestations de l’âme collective. »
(extrait d'une recension d'un livre sur la Maladie du Christianisme, l'apport de Jung à la foi) L'Evénement de Jésus Christ ne serait donc qu'une évidence corrélative à la conscience humaine. On croirait lire du Saint Pie X dans Pascendi définissant le modernisme. Le modernisme avait déjà ses véritables maîtres, et aujourd'hui il a ses ignobles valets très saints paternels. - Citation :
- «Jung ,logiquement, insiste sur l’origine inconsciente du religieux et mesure finalement, de manière pragmatique, la validité d’une religion à sa capacité à symboliser, verbaliser mythiquement et représenter liturgiquement une révélation inter-subjective, communautaire.»
Et aujourd'hui b16 vante cette capacité mondialistement efficace de sa secte babélienne auprès de ses maîtres actuels. Même en ressortant des vieilleries liturgiques [ le style brocante Pie V... ] pour la galerie de certains néocons... Car le but est le suivant: - Citation :
- «les religions sont en effet des formes diverses, relatives et perfectibles, de la religion - la religiosité de Schleiermacher, ou le sens vécu de la déité- à des époques de cristallisation dogmatique, mais convergent vers une religion mondiale universelle
Le but toujours conçu recherché ,omniprésent, et jamais avoué, jamais explicité...l'esprit d'Assise étant le service de la Paix, donc de l'Ammmour mais camouflé en "catholicisme" c'est à dire la sainte "universalité" de "l'esprit" et en service de la PAIX (de la mort) entre nos frères humains. - Citation :
- « Ici, Jung retrouve aussi bien la tradition de la religion naturelle que l’idée d'inspiration chez Schleiermacher. Idée très juste historiquement (sic) de l’Eglise comme communauté de foi vécue et d’interprétation historique de l’Esprit par-delà «la lettre» (
sic On croirait lire encore SS Saint Pie X en ses démonstrations du raisonnement moderniste... Ce sophisme moderniste est devenu le principe du Magistère ordinaire et universel imposé depuis le roncalli-j23 et son v2 sur la forme encore plus "fidèle à la lettre immuable du dogme catholique, car une forme vivante de ce dogme. Parfait sophisme gnostique. | |
| | | | "entretenir l'esprit d'Assise... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|