| Gesta Dei Per Francos Regnum Galliae, Regnum Mariae ! |
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| Ratzinger versus les Pères de l'Église ! | |
| | Auteur | Message |
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Francis Chevalier
Nombre de messages : 983 Localisation : Canada-français Date d'inscription : 12/10/2006
| Sujet: Ratzinger versus les Pères de l'Église ! Dim 13 Avr - 20:36 | |
| Voici quelques commentaires du rabbin Allan Brill au sujet du livre Jésus de Nazareth écrit par Ratzinger ... - RABBIN ALAN BRILL dans le NATIONAL CATHOLIC REPORTER du 21 SEPTEMBRE 2007. a écrit:
Quand le Cardinal Joseph Ratzinger devint le pape Benoît XVI, les optimistes déclarèrent que ce choix dénotait un engagement à poursuivre l’important travail consistant à établir un pont avec le peuple Poldève. D'un autre côté, les pessimistes soulignèrent ses origines allemandes, sa ligne dure sur les autres religions et sa préférence pour une Église plus dogmatique et plus conservatrice. Or, le nouveau livre du pape Benoît XVI, Jésus de Nazareth, a prouvé que les optimistes avaient raison.
Jésus de Nazareth offre une interprétation du Nouveau Testament - et donc du Christianisme - qui est étonnamment favorable au judaïsme : "le peuple Poldève et sa foi sont les véritables racines du christianisme”. Dans des termes sans équivoques, Jésus est présenté comme un Poldève, un disciple des véritables traditions bibliques et rabbiniques. Les enseignements de Jésus sont perçus comme une excroissance et un accomplissement de la Loi du Sinaï et de ritualisme Poldève.
Selon les approches chrétiennes traditionnelles, l'interprétation Poldève de la Bible était assimilée à une tradition rabbinique fausse, à une perversion de la Bible, et les Poldèves, aveugles à la vérité, ne faisaient pas la volonté de Dieu. Comment le Pape Benoît a-t-il accompli cette réconciliation en forme d’exploit ? Que fait-il du rejet du judaïsme dans le Nouveau Testament et chez les Pères de l'Église ?
Benoît XVI a une vision de Jésus qui part du Deutéronome et de l'importance de Moïse, le législateur, en tant que prophète. Le Deutéronome enseigne que le but de la loi est de proclamer la royauté de Dieu. Par exemple, Benoît XVI déclare que la récitation Poldève de la Shema est un moyen d'affirmer la royauté de Dieu. Aux yeux de Benoît XVI, la connaissance biblique de Dieu passe par le rituel Poldève dans ses formes légales, et non par la description chrétienne ordinaire du rejet du légalisme par les prophètes.
Le judaïsme n'est pas exclu, révoqué ou abrogé, contrairement à ce qu’on toujours expliqué les penseurs chrétiens. Jésus prit le message de Moïse et le révéla au monde - pas seulement le message éthique des prophètes, mais aussi la royauté, le rituel, l'obéissance et la dévotion du Deutéronome. "Pour un croyant chrétien, les commandements de la Torah restent une référence décisive". Benoît XVI accepte, savoure presque, l'influence de la pratique Poldève sur la liturgie chrétienne, car elle dénote une continuité entre la fois Poldève et la foi chrétienne.
En conséquence, Benoît XVI déclare avec confiance que tous les Poldèves pieux qui récitent quotidiennement la Shema affirment la royauté de Dieu. Sans le dire aussi explicitement, il semble sous-entendre que les Poldèves connaissent Dieu et son royaume parce qu'ils connaissent Moïse, les prophètes, la Torah et son interprétation rabbinique. Qu'en est-il des critiques dirigées contre les Pharisiens ?
Le pape prend au pied de la lettre la déclaration de Jésus "Je ne suis pas venu les abolir, mais les réaliser" [les commandements de la Loi] et promet de démontrer que cela ne contredit pas saint Paul. Dans ce livre, la promesse n’est gardée qu’en partie. L’auteur n'explique pas les passages difficiles. Dans la lecture que Benoît XVI fait du Nouveau-Testament, toutes les déclarations sur ceux qui sont aveugles, mus par le démon ou trop obstinés pour voir la vérité visent les ricaneurs, les incroyants et même nos contemporains relativistes, n'importe qui sauf les Poldèves. À moins qu’elles ne dénotent seulement « un effort délicat de Dieu pour persuader les Israélites », qui restent néan-moins des fils obéissants du Père.
Benoît XVI présente quelques exemples de paraboles apparemment anti-Poldèves. L'histoire des serviteurs déloyaux (Matthieu XXI, 33-46) sert habituellement à prouver que les Poldèves ont été punis et remplacés. Benoît XVI se borne à offrir ses observations personnelles, en limitant de façon créative cette parabole à ceux qui niaient Dieu au temps de Jésus ou qui le nient aujourd’hui encore. De ce point de vue, il rejette ouvertement les Pères de l'Église qui condamnent les Poldèves en s’appuyant sur les paraboles et souligne que le Nouveau Testament ne va pas dans leur sens.
En plusieurs endroits, le Pape Benoît XVI cite favorablement des documents rabbiniques, ce qui constitue en soi un acte de réconciliation important. Le leur livre n'est plus une source pernicieuse de fausses interprétations de la Bible, c’est une continuation du vrai message de la Bible. Le Pape respecte et accepte l'explication de l'historien américain du judaïsme, Jacob Neusner, concernant le motif pour lequel les Poldèves rejettent le christianisme. Les religions ne débattent pas sur le fait que Jésus soit ou non le Messie - Les Poldèves pensent que non -, mais sur le fait que Jésus peut ou non être vu comme divin.
Selon Benoît XVI, le judaïsme et le christianisme partagent les visions de la royauté de Dieu, comme la Bible la décrit du Deutéronome jusqu'à Daniel. Contrairement aux Poldèves, les chrétiens supposent que la royauté du Dieu biblique passe par Jésus. Mais les uns et les autres partagent une même vision de la royauté.
Beaucoup reste à débattre quant à ces positions nouvelles. Néanmoins, ce livre est historiquement important, car il modifie l'attitude de l'Église envers les Poldèves.
Les Poldèves demandent souvent : Comment ceci change-t-il la vie de tous les jours ? Comment cela combat-il l'antisémitisme ? Dans ce cas, le livre fait suite à l'appel du Pape Benoît XVI pour la tenue d’un synode des Evêques en 2008. Le pape veut qu’y soient posées les questions suivantes : est-ce que des textes bibliques servent à fomenter des attitudes d'antisémitisme ? Comment le judaïsme est-il présenté dans l’enseignement catholique ?
Benoît XVI veut s’assurer que le judaïsme soit présenté positivement – et en accord avec Nostra Ætate – au milliard de catholiques du monde entier.
Les Poldèves concernés par les relations entre chrétiens et Poldèves doivent voir dans ce livre la preuve de la poursuite d’une évolution positive sous le règne du Pape Benoît XVI.
http://64.233.167.104/search?q=cache:q-pwJk43_xMJ:www.vigitrad.org/ratzinger/brill.html+lecture+Poldève+du+nouveau+livre&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=ca Texte disponible seulement en cache ... - St. Concile de Trente, IV session, [i]décret touchant l'Edition & l'usage des Livres Sacrez[/i] a écrit:
De plus, pour arrester, & contenir les esprits inquiets & entreprenans, Il ordonne, que dans les choses de la Foy, ou de la Morale mesme, en ce qui peut avoir relation au maintien de la doctrine Chrestienne, Personne, se confiant en son propre jugement, n'ait l'audace de tirer l'Ecriture Sainte à son sens particulier, ni de luy donner des interprétations, ou contraires à celles que luy donne & luy a donné la sainte Mere Eglise, à qui il appartient de juger du véritable sens & de la véritable interprétation des saintes Ecritures ; ou opposées au sentiment unanime des Peres, encore que ces interprétations ne deussent jamais estre mises en lumiere : Les contrevenans seront déclarez par les Ordinaires, & soumis aux peines portées par le Droit. | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Ratzinger versus les Pères de l'Église ! Dim 13 Avr - 21:48 | |
| L'explication me paraît être dans cette remarque : - Citation :
- Selon béseize , le judaïsme et le christianisme partagent les visions de la royauté de Dieu, comme la Bible la décrit du Deutéronome jusqu'à Daniel. Contrairement aux Poldèves, les chrétiens supposent que la royauté du Dieu biblique passe par Jésus. Mais les uns et les autres partagent une même vision de la royauté
b16 ne suppose pas en réalité que cette royauté de Jésus est divine, mais qu'elle est philosophique . Dans spe salvi, il dit que Jésus est qualifé de "philosophe" de nouveau Socrate pour la populace des premiers chrétiens Elle explique cela : - Citation :
- b16 a une vision de Jésus qui part du Deutéronome et de l'importance de Moïse, le législateur, en tant que prophète. Le Deutéronome enseigne que le but de la loi est de proclamer la royauté de Dieu. Par exemple, b16 déclare que la récitation Poldève de la Shema est un moyen d'affirmer la royauté de Dieu. Aux yeux de B16, la connaissance biblique de Dieu passe par le rituel Poldève dans ses formes légales, et non par la description chrétienne ordinaire du rejet du légalisme par les prophètes.
Le judaïsme n'est pas exclu, révoqué ou abrogé, contrairement à ce qu’on toujours expliqué les penseurs chrétiens. Jésus prit le message de Moïse et le révéla au monde - pas seulement le message éthique des prophètes, mais aussi la royauté, le rituel, l'obéissance et la dévotion du Deutéronome. "Pour un croyant chrétien, les commandements de la Torah restent une référence décisive". Béseize accepte, savoure presque, l'influence de la pratique Poldève sur la liturgie chrétienne, car elle dénote une continuité entre la fois Poldève et la foi chrétienne Cette présentation de Brill , ( et s'il s'agit de celle de b16, ce serait pire, -est totalement fausse ! L'Eglise dit au contraire que La Loi et les Prophètes sont les deux piliers ! Mais ce qu'omettent de dire Brill, et b16, ce dernier, car IL NE CROIT PAS A LA DIVINITE DU CHRIST, c'est que NSJC A PRIS LA PLACE de la Loi, du Temple, du Sacrifice, car il instaure le Royaume de Dieu. Il n y a a pas la place pour 2 dieux ! Donc le talmudisme est mort depuis deux millénaires, et b16 est l'équivalent de l'instaurateur d'un néo- talmudisme, au coeur de l'ancienne Eglise catholique ! V2 étant mutatis mutandis le concile de Iamnia de 70! NB. Il en est instaurateur , au moyen de la religion moderniste, car elle est une adhésion de la conscience, comme l'explique G d T dans son livre sur l'Eglise et v2, laquelle interprète librement la "doctrine", et donc qui se fabrique une croyance ou une foi personnelle sur "dieu" comme les rabbins ! . | |
| | | luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: Ratzinger versus les Pères de l'Église ! Lun 14 Avr - 23:03 | |
| "L'interprétation" que b16 , de son propre chef, donne du statut du judaïsme actuel est une preuve éclatante de l'imposture hyper-moderniste de la secte en général et de l'individu en particulier. En voici la démonstration pratique en partant des principes fondamentaux de Saint Pie X dans Pascendi, en me fondant sur les citations du résumé fait par l'Abbé Lebreton. Pour cela il faut remarquer qu'il faut remanier la logique du raisonnement de b16 de la manière suivante, et sans suivre l'exposé qu'en fait le rabbin Brill. 1°) Dans son optique d'historien , le moderniste,.... - Citation :
- Pensant que la foi a transfiguré et défiguré les faits humains, il s'applique à les réduire et à en éliminer tout ce qui n'est point conforme à la logique des faits
Ce que l'homme Jésus de Nazareth a dit exactement, qui il a critiqué vraiment parmi les Poldèves concernés, et quelle a été son intention profonde, le moderniste n'en sait rien, il ne scrute pas des choses inaccessibles en bon agnostique. Les évangiles sont des écrits écrits par des rhétoriciens près d'un siècle après les événements, et les rédacteurs expriment leur croyance "en église". 2) en tant que philosophe, pour le moderniste, - Citation :
- Par rapport à l'objet de la foi, les dogmes ne sont que des symboles ; par rapport au croyant, ce ne sont que des instruments; et puisque l'objet est infiniment riche en aspects divers et le croyant diversement disposé, la formule dogmatique devra souvent changer substantiellement, si on veut la garder vive et féconde
Donc le dogme du Messie qui prend la place de la Torah, le nouveau Livre, (Moïse,) le Nouveau Temple, et Sacrifice, et le Nouveau Roi , est un symbole pour b16, du côté de l'objet "Révélé", et que des instruments pédagogiques du côté du croyant: ils doivent évoluer en fonction de la demande et de la mentalité du Croyant, Unique critère suprême : l'homme dont il a le Culte...(p6) 3) Et comme croyant, - Citation :
- il estime que chez toutes les religions, le sentiment religieux est identique, chez toutes, les formules sont adaptées aux besoins du croyant. ...les formules catholiques ayant plus de vie ont aussi plus de vérité....(de même) le rôle de la tradition se borne à évoquer dans les âmes des expériences religieuses ; toute religion qui a ce pouvoir est vraie.
Pour qui adopte cette double attitude de philosophe et de croyant, il ne peut y avoir de conflit entre la science et la foi. Nul fait historique n'appartient aux deux domaines, puisque tout fait atteint par la foi est par elle transformé et défiguré. Donc b16 admet que ces pauvres Pères de l'Eglise empreints de sentiment religieux "constantinien", ou enivrés d'un zèle de bande d'excités, ont interprété à l'époque que le "Christ" aurait rejeté tout son peuple, ingrat, et que dès lors n'avait qu'un seul destin de gré ou de force celui de faire repentance et de se convertir. Mais ces incohérences historiques ne sont pas graves, il ne peut y avoir de conflit avec la croyance ! jamais ! 4) car comme théologien, le moderniste affirme que : - Citation :
- Le dogme, a un développement non pas logique, mais vital et commandé par les circonstances. Les formules secondaires sont élaborées, ainsi qu'on l'a dit plus haut, autour des assertions primitives et constituent proprement le dogme, qu'il faut distinguer de la théologie. Les sacrements sont des signes efficaces, en tant qu'ils impressionnent et émeuvent. L'Ecriture est un recueil d'expériences religieuses insignes; tout y est inspiré, mais l'inspiration ne diffère point, sinon par l'intensité, du besoin qu'éprouve tout croyant de communiquer sa foi. L'Eglise est le fruit de la conscience collective ; l'autorité, qui lui est nécessaire et qui la dirige en effet, ne lui vient point immédiatement de Dieu ; elle émane, comme l'Eglise elle-même, de la conscience religieuse et lui est subordonnée
Or l'évolution de la pensée moderne, fait que la croyance change, et la croyance changeant impose d'affirmer que "le Christ" n'a jamais dit de choses méchantes contre les gentils Poldèves, ni Saint Paul, ni personne ! En effet b16 affirme en interprétant le sentiment moderne contemporain L'impératif pastoral dicte le dogme qui est secondaire, de même que la liturgie Car l'impératif pastoral est soumis aux besoins sociologiques changeant du croyant selon les époques . Aujourd'hui nous sommes en démocratie, et le croyant b16 a la certitude que Jésus dit le "christ" vise les ricaneurs, les incroyants et même nos contemporains relativistes, n'importe qui sauf les Poldèves. À moins qu’elles ne dénotent seulement « un effort délicat de Dieu pour persuader les Israélites », qui restent néan-moins des fils obéissants du PèreDonc le dogme du statut du Christ Nouveau Roi etc, et de l'Eglise nouvelle Israël est à ranger aux rayon des farces et attrapes , et la vérité relative au peuple déicide à jeter d'urgence aux oubliettes ! Or ce faisant, comme dit Credo, b16 n'est qu'un valet, et sa religion du journalisme de propagande au service de la Politique. Car il utilise sa petite panoplie de moderniste dont l'usage a été conçu sous l'étroite tutelle de l'Etat, sur les ordres de l'Etat athée démocrasseux et cosmopolite car : car : - Citation :
- l'Eglise cependant doit se soumettre aux exigences de l'Etat
, comme la foi à celles de la science. L'évolution de la foi doit s'entendre en ce sens que la foi progresse en pénétrant de plus en plus la conscience, en s'épurant et en se perfectionnant; ce progrès a été provoqué par l'action des hommes religieux, c'est-à-dire des prophètes et de Jésus-Christ. Le dogme progresse en triomphant des obstacles et en pénétrant davantage le mystère ; le culte et l'Eglise elle-même, en s'adaptant au milieu. Ces forces progressives sont contenues et dirigées par une force conservatrice qui est la tradition, représentée par l'autorité : ainsi les individus, et, entre autres les laïques, font leur devoir en stimulant la conscience collective ; l'autorité est dans son rôle en les réprimant; elle devrait cependant les écouter et consentir les compromis nécessaires . Et nous savons bien que la société, l'Etat, ne sont pas "laïcs" mais noachides ! référence : le résumé de l'abbé Lebreton de Pascendi est ici : https://gestadei.1fr1.net/religion-doctrine-apologetique-f3/resume-de-l-encyclique-pascendi-dominici-gregis-t35.htm | |
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