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 le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel

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luernos
Sénéchal
luernos


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MessageSujet: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyJeu 8 Jan - 0:00

lire ici : http://lemidrash.free.fr/CIEM2005site/phaddad.pdf (Philippe Haddad) article intitulé : Le midrash, pensée libérante d'Israël:
mon résumé et commentaire personnels:
1) le judaïsme moderne = au pharisaïsme exclusif de l'an 70
a deux livres:
- la "première alliance" ou le TANAK; il est essentiellement narrative;
- et leur Livre; il est essentiellement réglementaire;

2 ) Ensuite Leur livre (comprenant la mischna) comprend deux doctrines:

- la halakha (le ritualisme) = la "démarche religieuse" : le rite et son élaboration;
- le midrash (une recherche de la pensée)

3) les deux doctrines sont fondées sur la donation irrévocable par Dieu, le donateur au Sinaï, aux poldèves, les donataires qui acceptent, de la Tora.

- donc, la Tora est passée irrévocablement du Ciel à la terre,
- les oeuvres humaines sont supérieures à celles de Dieu, (elles bonifient la création)
- Or la Tora elle-même est soumise à ce principe : elle ne doit pas être bonifiée comme les choses créées, mais le poldève doit humaniser le divin

cf. b16, enseigne "Jésus est un homme qui manifeste en lui l'humanité la plus parfaite; en cela qu'il est un homme parfait, il est Dieu simultanément"

4) La halakha, dans le respect du rite, garantit la cohésion de la communauté contre les divisions.

cf. l'intérêt social d'une "église" et d'un semblant de "hiérarchie" et de "sacrements" dans les sectes chrétiennes y compris la conciliaire;

tandis que le midrash ouvre à la liberté totale de pensée des poldèves, dans l'interprétation du texte sacré.

cf. b16 vante la liberté de "l'herméneutique croyante" des Evangiles, de la Tradition apostolique, et de la continuité de V2 ;

Dans cette liberté le seul guide est la bonne intention pour Dieu, mais non le contenu des idées !
- seule la conduite droite unit les poldèves,
- et l'orthodoxie dogmatique est inutile.

cf. le moralisme ostentatoire des pontifes conciliaires tranche fortement avec la nébuleuse de leurs opinions libres "religieuses"

5) le texte sacré n'est qu'un miroir
de la marche (halaka)
et de la recherche midrash, qui est une psychanalyse textuelle!

cf. "la parole de Dieu" est devenu le coeur rabâché actuellement de la théologie conciliaire. Car elle est le même miroir :
d'un besoin de repère communautaire,
mais en même temps d'une recherche libre et spontanée de chaque "croyant" !
cf Dolto sur le symbole du texte et l'inconscient
.

6) Le poldévisme est un existentialisme (halakha, démarche) et non une théologie ou un destin vers l'au-delà. Le but de cette démarche est le bonheur! jamais une expiation.
Mais ce bonheur résulte du respect d'une règle de conduite naturelle, et biologique, et non d'un désir irrationnel.

cf. Exemple b16 réduit inlassablement" et tel un radoteur, son "christianisme" à une sagesse, dont le seul fondement est la morale naturelle de l'ancien testament, et dont le but serait le bonheur. ! le monde à venir serait une métaphore.

En conclusion, en termes thomistes, le "MOU" a pour cause humaine les intrus déguisés; pour matière l'hypermodernisme, pour forme le sagesse talmudique, et pour finalité, le noachisme. Il est bien plus que soumis au magistère du Poldévisme, il en est une certaine actuation de sa puissance.


Dernière édition par luernos le Sam 24 Jan - 11:45, édité 1 fois
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EA
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyJeu 22 Jan - 12:34

luernos a écrit:


6) Le poldévisme est un existentialisme (halakha, démarche) et non une théologie ou un destin vers l'au-delà. Le but de cette démarche est le bonheur! jamais une expiation.
Mais ce bonheur résulte du respect d'une règle de conduite naturelle, et biologique, et non d'un désir irrationnel.

cf. Exemple b16 réduit inlassablement" et tel un radoteur, son "christianisme" à une sagesse, dont le seul fondement est la morale naturelle de l'ancien testament, et dont le but serait le bonheur. ! le monde à venir serait une métaphore.

En conclusion, en termes thomistes, le "MOU" a pour cause humaine les intrus déguisés; pour matière l'hypermodernisme, pour forme le sagesse talmudique, et pour finalité, le noachisme. Il est bien plus que soumis au magistère du Poldévisme, il en est une certaine actuation de sa puissance.

Bonjour Luern,

Vous savez que le sujet m'intéresse. Alors je le prends à la volée.
Vous écrivez :
Citation :
Le poldévisme est un existentialisme (halakha, démarche) et non une théologie ou un destin vers l'au-delà. Le but de cette démarche est le bonheur! jamais une expiation.
Mais ce bonheur résulte du respect d'une règle de conduite naturelle, et biologique, et non d'un désir irrationnel.

Pouvez vous me citer St Thomas ou toute autre autorité de l'Eglise qui exprimerait que la morale chrétienne n'est pas la recherche du bonheur en suivant une règle de conduite naturelle ? Voire qui enseignerait le but de l'existence terrestre serait une expiation.

Merci de votre réponse.

EA
- toujours pas convaincu par le thomiste Reginald sur le sujet
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Dhuoda
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Dhuoda


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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyJeu 22 Jan - 13:08

EA a écrit :

Citation :
Pouvez vous me citer St Thomas ou toute autre autorité de l'Eglise qui exprimerait que la morale chrétienne n'est pas la recherche du bonheur en suivant une règle de conduite naturelle ?

Pouvez-vous définir "bonheur" et "naturelle", afin d'éviter les biais de la polysémie et permettre à notre kamarade Luernos de vous faire une réponse exempte d'ambigüité. Que nous puissions tous bénéficier de votre échange.

Merci d'avance

Dhuoda
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyJeu 22 Jan - 14:05

Dhuoda a écrit:
EA a écrit :

Citation :
Pouvez vous me citer St Thomas ou toute autre autorité de l'Eglise qui exprimerait que la morale chrétienne n'est pas la recherche du bonheur en suivant une règle de conduite naturelle ?

Pouvez-vous définir "bonheur" et "naturelle", afin d'éviter les biais de la polysémie et permettre à notre kamarade Luernos de vous faire une réponse exempte d'ambigüité. Que nous puissions tous bénéficier de votre échange.

Merci d'avance

Dhuoda

J'ai repris les mots de Luern lui même. Qu'il les utilise dans le sens qu'il leur a donné. Sur "bonheur" je préfère zapper. Mais je crois qu'il faut comprendre "naturel" par opposition à "surnaturel".

La question philosophique est la suivante : la morale de l'Eglise est-elle une liste de règles de conduite que nous pouvons établir sans la grâce surnaturelle.

Les néothomistes prétendent que oui.

Prenons l'exemple de la contraception utilisée dans le cadre du mariage.
Une famille a 12 enfants, le mari est chômage, la mère est malade etc...
Je ne vois pas comment les néothomistes qui ont triomphé au concile (Maritain, Congar) contre les jésuites (plus volontaristes que quiétistes) pourraient affirmer que s'abstenir de recourir de la contraception pour ce couple pourrait leur apporter un surcroit de bonheur.

Or nous savons bien Paul VI et Jean Paul II ont voulu justifier cet interdit par des considérations relatives à la seule loi naturelle. Dès lors, ils n'ont pas été entendus par les fidèles. Je prétends que c'est une explication de la crise et de la perte de la foi.

On pourrait aussi prendre le cas du suicide ou de l'euthanasie. Je ne vois pas comment les interdire en s'appuyant sur la seule loi naturelle.
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luernos
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyVen 23 Jan - 23:22

EA je n'ai pas encore eu le temps de répondre à votre question. Il me semble que cera la troisème fois que nous parlerons de cela. Je n'ai donc pas pu vous convaincre. Je ne suis pas un spécialiste de théologie morale, il y a tellement d'urgence sur la Foi. Mais vous dites vous-même que vous m'interrogez sur une notion de bonheur, que vous reconnaissez ne pas pouvoir définir, alors que cette notion est au coeur de votre question...
Je tâcherai d'y répondre avec les précisions que Dhuoda a bien fait de demander.
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Dhuoda
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptySam 24 Jan - 1:01

Citation :
J'ai repris les mots de Luern lui même. Qu'il les utilise dans le sens qu'il leur a donné. Sur "bonheur" je préfère zapper. Mais je crois qu'il faut comprendre "naturel" par opposition à "surnaturel".

Vous parlez du "bonheur" en tant que conséquence d'une "règle de conduite naturelle", c'est à dire, selon vous, dans le sens de Luernos qui disait :

Citation :
ce bonheur résulte du respect d'une règle de conduite naturelle, et biologique

Ce qui signifie clairement : selon la matière, la chair, donc notre nature-viande, qui participent des instincts bas et a partie liée avec le péché. Cette nature, ce naturel, quand il débouche sur le contentement, la satisfaction, ce n'est pas la joie de l'esprit qui est légitime, mais la jouissance qui résulte de la concupiscence assouvie.

Sauf erreur de ma part, pourquoi alors demander vous de :

Citation :
citer St Thomas ou toute autre autorité de l'Eglise qui exprimerait que la morale chrétienne n'est pas la recherche du bonheur en suivant une règle de conduite naturelle ?


La question se pose t-elle?

Une autorité ecclésiale aurait-elle pu affirmer, a contrario, que la morale chrétienne serait la recherche de la jouissance par la satisfaction des instincts"?

Car qu'est-ce qu'une règle de conduite naturelle" ou plutôt pour citer Luernos, "une règle de conduite naturelle, et biologique", si ce n'est l'instinct?

Ce que l'on ne peut et doit confondre avec la nature humaine telle que voulue et crée par Dieu, "à son image et ressemblance" et qui, quoique pécheresse et infirme, est en effet "naturelle" par opposition à "surnaturelle", mais pas uniquement animale et organique, donc instinctive et concupiscente.

Citation :
Mais je crois qu'il faut comprendre "naturel" par opposition à "surnaturel".


J'espère que vous comprenez la raison de ma demande d'éclaircissement. En fait je ne comprend pas le sens de votre question.
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luernos
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptySam 24 Jan - 12:40

EA a écrit:
luernos a écrit:


6) Le poldévisme est un existentialisme (halakha, démarche) et non une théologie ou un destin vers l'au-delà. Le but de cette démarche est le bonheur! jamais une expiation.
Mais ce bonheur résulte du respect d'une règle de conduite naturelle, et biologique, et non d'un désir irrationnel.

cf. Exemple b16 réduit inlassablement" et tel un radoteur, son "christianisme" à une sagesse, dont le seul fondement est la morale naturelle de l'ancien testament, et dont le but serait le bonheur. ! le monde à venir serait une métaphore.

En conclusion, en termes thomistes, le "MOU" a pour cause humaine les intrus déguisés; pour matière l'hypermodernisme, pour forme le sagesse talmudique, et pour finalité, le noachisme. Il est bien plus que soumis au magistère du Poldévisme, il en est une certaine actuation de sa puissance.

Bonjour Luern,

Vous savez que le sujet m'intéresse. Alors je le prends à la volée.
Vous écrivez :
Citation :
Le poldévisme est un existentialisme (halakha, démarche) et non une théologie ou un destin vers l'au-delà. Le but de cette démarche est le bonheur! jamais une expiation.
Mais ce bonheur résulte du respect d'une règle de conduite naturelle, et biologique, et non d'un désir irrationnel.

Pouvez vous me citer St Thomas ou toute autre autorité de l'Eglise qui exprimerait que la morale chrétienne n'est pas la recherche du bonheur en suivant une règle de conduite naturelle ? Voire qui enseignerait le but de l'existence terrestre serait une expiation.

Merci de votre réponse.

EA
- toujours pas convaincu par le thomiste Reginald sur le sujet


Je remercie Dhuoda de ses remarques en constatant combien je n'ai pas été clair dans l'exposé de mes remarques.

1) Dans ce fil, je n'indique pas la pensée catholique, mais je résume point par point la pensée de Philippe Haddad, qui est je crois un Poldève libéral. Puis je commente en caractère italiques , la doctrine "Leur-Livre-poldève", en montrant comment les clercs pseudo-chrétiens "christianisent la doctrine de leurs maîtres, comment ils noachisent la religion de leurs maîtres.
-Les théologiens et les hauts fonctionnaires de leur secte le font
- au moyen de la philosophie athée pratiquement contemporaine,
- la curaille moyenne le fait au moyen du freudisme (la "libération" des frustrés des beaux ou moyens quartiers)
-la petite curaille le fait au moyen du marxisme,(les banlieues et l'Amérique du Sud)

2) Ceci dit, pour la religion du Dieu-Torah (le rab Ouaknine dit même que Dieu c'est la Torah!) le but de la vie n'est pas en gros la recherche du plaisir, qui est irrationnelle, ce n'est pas l'assouvissement des instincts, comme le dit Dhuoda. Ce qui est positif.
Je réponds donc ici à la question : qu'est ce que "le bonheur" ? c'est pour notre mentalité contemporaine, le maximum de plaisir.
Mais dans la doctrine que je citais, le bonheur est plus intelligent que cela.

D'ailleurs alors que la civilisation actuelle prône en pratique cet hédonisme irrationnel, ses mercenaires intellectuels séculiers ou religieux (athées (M.Onfray) poldèves ou de la secte babélienne) prétendent tous condamner cette fuite éperdue au plaisir.
Donc pour cette religion en question, c'est ce que je disais une morale naturelle et biologique, car c'est une simple question vitale, de conservation, de survie. le Poldève (réfléchi) est un calculateur froid, programmant sa longévité au maximum, il calcule le rapport longévité avec nombre et qualité de satisfactions, et s'organise en conséquence des préceptes (mitzwôt) voilà la pensée de P.Haddad que j'avais résumée ainsi.
Ceci est donc le "bonheur" .
A la question pratique d'EA sur le contrôle des naissances, la réponse me semble donc évidente, pour cette doctrine.

3) Pour l'épicurisme, le bonheur est la simple préservation des souffrances de la vie, et c'est déjà beaucoup! c'est donc une sagesse humaine intelligente, et donc strictement acatholique. Or pour le Poldévisme cette sagesse humaine se confond avec sa religion; il y a confusion entre le sacré et le bonheur de leur peuple!

4) Ensuite EA vous semblez me dire :
- une morale naturelle s'impose à l'homme,
- le respect de cette morale naturelle le rend heureux,
- l'homme applique de cette façon la morale chrétienne,
- ET en appliquant la morale chrétienne l'homme serait chrétien?
Je crois que c'est le raisonnement des néos-thomistes vrais-modernistes.
je vous réponds:
- la Religion Catholique n'est pas d'abord la morale naturelle, et elle est encore moins une "réduction" à la morale, elle est une ontologie, que la raison humaine ne pouvait concevoir, mais qui est totalement intelligible pourtant ,une fois Révélée, et qui a donc nécessité une intervention de Dieu.


5) Cette ontologie (surcroît d'identité ou d'être, par rapport à notre identité biologique et sociale) est la structure d'éléments humains, de comportements moraux naturels.
Il n'y a donc pas séparation entre :
- une mystique de convulsionnaire comme on se gausse facilement en collusion avec les ennemis de l'Eglise
(Wojtyla par exemple traite les Mystiques catholiques de "mystiques naturels" donc en dehors de la raison!)
- et par exemple une immoralité de cathares ou de sodomites "méprisant" la chair.
Il n y a pas non plus confusion comme chez les Poldèves
il y a structuration de composants moraux naturels et de sentiments religieux, dont la nécessite du sacrifice, du don de soi, au moyen d'une Réalité surnaturelle qui leur donne une identité spécifique.
Donc le "bonheur", qui en est la conséquence,
et dont parle les noachides n'est pas le bonheur du légume qui prospère bien naturellement, mais le bonheur analogue à celui qu'éprouve un époux par la seule présence de son épouse, et vice-versa, au coeur même des vicissitudes pafois graves de la vie.

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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyMar 27 Jan - 1:38

luernos a écrit:


4) Ensuite EA vous semblez me dire :
- une morale naturelle s'impose à l'homme,
- le respect de cette morale naturelle le rend heureux,
- l'homme applique de cette façon la morale chrétienne,
- ET en appliquant la morale chrétienne l'homme serait chrétien?
Je crois que c'est le raisonnement des néos-thomistes vrais-modernistes.
je vous réponds:
- la Religion Catholique n'est pas d'abord la morale naturelle, et elle est encore moins une "réduction" à la morale, elle est une ontologie, que la raison humaine ne pouvait concevoir, mais qui est totalement intelligible pourtant ,une fois Révélée, et qui a donc nécessité une intervention de Dieu.



Mais je ne vous parlais pas de la Religion en générale mais de la Morale en particulier. Vous ne répondez pas à mes questions...
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyMar 27 Jan - 12:15

Citation :
Mais je ne vous parlais pas de la Religion en générale

Donc vous parliez de la religion "en particulier", ou bien vous ne parliez pas de religion du tout?


Citation :
mais de la Morale en particulier.


Si ce n'est sous le rapport de la religion, quelle morale envisagez-vous?

Celle du légiste qui tranche arbitrairement entre l' "bien" et le "mal" pour maintenir avant tout la cohésion sociale? Celle du sauvage qui respecte un ensemble de préceptes transmis et propices à sauvegarder la cohésion de la tribu et surtout à conserver la faveur des ancêtres ou des "divinités locales" (sens original de morale : qui a trait aux mœurs, aux habitude sociales)? Ou autre...

Circonscrivez l'objet de vos questions. On y gagnera en clarté et les réponses de même, avant d'oser un péremptoire :

Citation :
Vous ne répondez pas à mes questions...

Quand vous aurez fait un effort dans ce sens, alors, peut-être, pourrez-vous vous permettre ce type de réflexion.

Encore que la charité requiert un autre ton vis à vis de celui qui vous répond patiemment. Ce qui, malgré tout, n'est pas un crime dont on doive s'offusquer...

Et puis faites un effort pour définir "bonheur". Ce serait un gage de votre bonne foi.
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyMer 28 Jan - 22:11

Au fait EA....Pouvez-vous nous expliquer ceci venant de votre LFC et posté par XA? Hum? Suspect
Citation :
EA est revenu sur le FC. Il a vite compris qu'une des dernières recrues du LFC allait polluer les discussions de son forum. Ayant un certain sens de la langue française, il s'est dit qu'il ne pourrait tolérer cela durablement. Mais comme les règles du LFC sont très larges, il aurait eu du mal à l'en exclure. Le Hara-Kiri était la seule solution.

Bienvenue à la maison, EA.
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyJeu 29 Jan - 0:52

XA a écrit:


Bienvenue à la maison, EA.

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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyJeu 29 Jan - 0:59

1. J'admire que vous répondiez en deux lignes à des observations de trente lignes. Comme le ferait un professeur à un élève pas très doué.
vous me reprochez de répondre sur le plan religieux à une question morale, eh bien je vais vous en remettre une couche!
Croyez-vous lorsque je fais des remarques aussi longues, je n'ai pas réfléchi à votre question? La désinvolture, la superficialité et le manque de nuance dans la pensée ne sont pas mon fort, vous devriez le savoir.
Vous auriez pu, après réflexion, déduire vous-même une réponse de mes observations.

2. Je vous réponds en parlant en catholique d'une question morale, et non en "philosophe", ni en moraliste (au sens d'étude des moeurs).
Puisque "pour les théologiens et les philosphes spiritualistes, la morale dépend de la religion tout aumoins dans son fondement. Le devoir a une origine trnascendante et surnaturelle. Il exprime l'autorité souveraine de Dieu, etc...une réponse à l'attrait qu'exerce sur nous la perfecion divine. Si bien que l'on obéit parce que l'on aime, et sans éprouver un sentiment de contrainte rigoureuse. C'est que l'amour de Dieu est la loi suprême dont découlent toutes les autres règles de vie." (Léon Maynard, chapitre" le devoir") manuel de philosophie de terminale).
Relisez donc ma première réponse sous cette perspective rationnelle.

3. Vous m'avez demandé:
Citation :
Pouvez vous me citer St Thomas ou toute autre autorité de l'Eglise qui exprimerait que la morale chrétienne n'est pas la recherche du bonheur en suivant une règle de conduite naturelle ? Voire qui enseignerait le but de l'existence terrestre serait une expiation

Votre affirmation est :
je connais la morale, donc je pratique la morale, donc je suis heureux, donc j'applique la morale chrétienne. ....!

Je crois pouvoir reformuler votre affirmation ou question morale sur son plan ou arrière plan catholique, compte -tenu du fait que vous la posez en tant que chrétien.
1. Dieu nous a été révélé comme le Bien diffusif de soi . (St Thomas)
2. Dieu nous a créé, des êtres doués d'intelligence et de conscience.
3. la raison et la conscience humaines connaissent la morale du Bien.
St Thomas indique que le Surnaturel, Créateur se greffe sur le naturel, informe le naturel.
Les néothomistes déforment cette union entre la forme et la matière, en une matière naturelle qui deviendrait autosuffisante et acquerrait une forme affranchie du surnaturel.
N.B. Exactement comme Descartes a fait avec "Dieu" qui est une simple fiction chez lui, l'esprit humain créant lui-meme le réel et la morale par sa conscience "je pense donc je suis"
4. Cependant en réalité la nature humaine créée est débitrice d'une reconnaissance envers son Créateur, elle est débitrice, donc elle doit agir ( il faut la Foi + les oeuvres) ,contrairement, et en même temps elle est faible, incapable de cette gratitude.(donc il faut la Rédemption)
Tout cela est donc contraire à ce qu'allègue Luther, nouveau "père de l'église... conciliaire", qui prétend que le péché originel est un péché substantiel et comme l'homme étant incapable d'oeuvres (en déformant la pensée de Saint Paul) il peut pécher tant qu'il peut, car pls il "va et pèche encore" et plus ce Dieu pardonnerait comme une machine, pourvu qu'on est titulaire d'un certificat de baptême de l'église chrétienne du coin de la rue...
5. L'homme doit donc faire le bien, et s'il le fait c'est par la grâce nécessaire, et par un effet du Saint-Esprit par le truchement de la charité théologale, das la mesure où la volonté se laisse conduire par lui.
6. De telle sorte que l'homme se trouve avec Dieu, son âme étant informée par Dieu qui diffuse le Bien souverain qu'il est, par son intermédiaire. Et je rétombe ici sur la conclusion de ma réponse "religieuse" que vous ne voulez pas comprendre.



4. - Comprenez-vous que le bonheur catholique, la prière catholique, la morale catholique, la foi catholique, sont chacun des substances irréductibles au bonheur humain aux prières non catholiques, aux morales non catholiques, aux croyances religieuses non catholiques.
Il n y a que les catholiques, et le monde entier contre eux! Puisque la substance dont ils vivent est irréductible à nimporte quelle substance morale, ou spirituelle.
Le respect de la morale catholique est donc vécu intérieurement comme je l'ai dit, il n'est pas vécu comme une recherche de bonheur humain. Il est vécu dans la joie et dans la souffrance. Loin de ces pauvres philosophes modernistes du 20° s (y compris les congar, lubac , wojtyla et ratzinger) fantasmant sur la morale de la liberté, de la dignité humaine, ou plutôt se moquant de tout le monde avec cette morale d'un insondable hypocrisie toute noachide, je n'ai jamais lu chez un Père de l'Eglise ou un saint catholique, un témoignage sur le bonheur tel que l'entendent le talmudisme, les morales stoîciennes ou profanes : kantiennes, existentialistes, personnalistes, ...

Citation :
morale du devoir ou morale du bonheur (site "philia" ba ba des élèves de philo)
L'opposition du bonheur et du devoir est un lieu commun de la philosophie morale. La difficulté de cette opposition naît d'une conception dualiste de l'homme : d'une part, l'homme en tant qu'animal, qui trouve son bonheur dans la satisfaction de sa sensibilité ; d'autre part, l'homme en tant qu'être doué de raison, et qui doit obéir à ses commandements sans tenir compte de ses désirs.
Kant : le devoir implique la mise à l'écart des déterminations de notre sensibilité, ce qui veut dire qu'un devoir ne peut être accompli pour des motifs empiriques. Les déterminations de la sensibilité sont en effet contingentes, dépendent de notre bonne ou de notre mauvaise fortune. Le devoir, quant à lui, n'est accompli que pour lui-même, on ne peut le faire dépendre de notre humeur.

Kant admet néanmoins que l'on ne saurait être moral si l'on est trop malheureux ; ce qui est pratiquement l'aveu que l'on ne fait le bien que dans le bonheur (ce point doit être particulièrement souligné, car on fait souvent de Kant un rigoriste).

5. - Avec cette notion de devoir autonome, on atteint selon moi le comble du ridicule. Pourtant ce "devoir" a été relooké par le personnalisme de la dignité déifiée de l'homme de V2, dans une esprit noachide c'est à dire un esprit vulgarisé de l'esprit talmudique, donc viscéralement anti catholique.

Si St Thomas dit "je connais la morale naturelle parce que je suis créé par Dieu; je pratique la morale ; je suis heureux car j'agis conformément à ma nature que m'a donnée mon créateur Bien diffusif de soi, ceci est la morale chrétienne." il le dit en parlant sur le plan objectif. Il parle du bien de l'espèce humaine, de la famille, de la société, de l'hygiène, de la santé. Il ne le dit pas en parlant de la vie intérieure de l'homme. L'homme souffre et il est écartelé entre le bien qu'il aime et le mal qu'il fait (St Paul) à cause de la faiblesse de sa volonté alors qu'il doit agir par gratitude à son Père créateur !
Je vous ai fait ce qe je pense être la la réponse catholique sur le plan "subjectif" et de la vie intérieure de l'homme! d'où l'intérêt du catéchisme, et du règne social de NSJC afin que les humains puissent avoir accès à cette vie intérieure de la morale naturellet et l'intérioriser tant bien que mal, au moins dans leurs subconscient.
Comme vous dites à votre enfant, je t'enseigne le devoir filial, tu dois éduquer ta volonté à accomplir ce devoir (alors qu'il hait cette contrainte) et vous lui dite c'est pour ton bien, et c'est vrai que vous lui faites du bien et qu'ainsi il va libérer sa volonté, pour son bien. il sera heureux objectivement d'avoir reçu une éducation au Bien!


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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyVen 13 Fév - 14:05

Citation :
Au fait EA....Pouvez-vous nous expliquer ceci venant de votre LFC et posté par XA? Hum?
Toujours pas de réponse? A la vue de vos derniers posts provocateurs (le mot est faible) de ce jour, je vous invite à rejoindre définitivement la petite clique nauséabonde de votre grand ami XA.

On re-tire la chasse!!! Et Hop!!! Twisted Evil
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luernos
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MessageSujet: Re: le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel   le Magistère supérieur AU magistère ordinaire et universel EmptyLun 12 Oct - 22:58

Citation :
lire ici : http://lemidrash.free.fr/CIEM2005site/phaddad.pdf (Philippe Haddad) article intitulé : Le midrash, pensée libérante d'Israël:
mon résumé et commentaire personnels:
1) le judaïsme moderne = au pharisaïsme exclusif de l'an 70
a deux livres:
- la "première alliance" ou le TANAK; il est essentiellement narrative;
- et leur Livre; il est essentiellement réglementaire;

2 ) Ensuite Leur livre (comprenant la mischna) comprend deux doctrines:

- la halakha (le ritualisme) = la "démarche religieuse" : le rite et son élaboration;
- le midrash (une recherche de la pensée)

3) les deux doctrines sont fondées sur la donation irrévocable par Dieu, le donateur au Sinaï, aux poldèves, les donataires qui acceptent, de la Tora.

- donc, la Tora est passée irrévocablement du Ciel à la terre,
- les oeuvres humaines sont supérieures à celles de Dieu, (elles bonifient la création)
- Or la Tora elle-même est soumise à ce principe : elle ne doit pas être bonifiée comme les choses créées, mais le poldève doit humaniser le divin

cf. b16, enseigne "Jésus est un homme qui manifeste en lui l'humanité la plus parfaite; en cela qu'il est un homme parfait, il est Dieu simultanément"

4) La halakha, dans le respect du rite, garantit la cohésion de la communauté contre les divisions.

cf. l'intérêt social d'une "église" et d'un semblant de "hiérarchie" et de "sacrements" dans les sectes chrétiennes y compris la conciliaire;

tandis que le midrash ouvre à la liberté totale de pensée des poldèves, dans l'interprétation du texte sacré.

cf. b16 vante la liberté de "l'herméneutique croyante" des Evangiles, de la Tradition apostolique, et de la continuité de V2 ;

Dans cette liberté le seul guide est la bonne intention pour Dieu, mais non le contenu des idées !
- seule la conduite droite unit les poldèves,
- et l'orthodoxie dogmatique est inutile.

cf. le moralisme ostentatoire des pontifes conciliaires tranche fortement avec la nébuleuse de leurs opinions libres "religieuses"

5) le texte sacré n'est qu'un miroir
de la marche (halaka)
et de la recherche midrash, qui est une psychanalyse textuelle!

cf. "la parole de Dieu" est devenu le coeur rabâché actuellement de la théologie conciliaire. Car elle est le même miroir :
d'un besoin de repère communautaire,
mais en même temps d'une recherche libre et spontanée de chaque "croyant" !
cf Dolto sur le symbole du texte et l'inconscient
.

6) Le poldévisme est un existentialisme (halakha, démarche) et non une théologie ou un destin vers l'au-delà. Le but de cette démarche est le bonheur! jamais une expiation.
Mais ce bonheur résulte du respect d'une règle de conduite naturelle, et biologique, et non d'un désir irrationnel.

cf. Exemple b16 réduit inlassablement" et tel un radoteur, son "christianisme" à une sagesse, dont le seul fondement est la morale naturelle de l'ancien testament, et dont le but serait le bonheur. ! le monde à venir serait une métaphore.

En conclusion, en termes thomistes, le "MOU" a pour cause humaine les intrus déguisés; pour matière l'hypermodernisme, pour forme le sagesse talmudique, et pour finalité, le noachisme. Il est bien plus que soumis au magistère du Poldévisme, il en est une certaine actuation de sa puissance

Dans le premier message j'indiquais combien la pseudo "eucharistie" qui devient de plus en plus une "liturgie de la parol" provenait de la synagogue
voici un extrait du site de la Secte qui est à Arras


Citation :
Citation :
[i]
[b]Le rapport à l'Ecriture, hier et aujourd'hui



Dans une première partie de sa conférence, Michèle Clavier rappelait les évolutions de l’Eglise tant dans son rapport à la Parole de Dieu que sur la participation des laïcs dans la vie de l’Eglise et dans sa liturgie. C’est plutôt par quelques allusions qu’elle rappelait la distance dans laquelle les laïcs étaient tenus vis-à-vis de l’Ecriture : on ne devait pas la lire. Ce faisant l’Eglise catholique a ignoré les fortes paroles des Pères de l’Eglise, comme saint Jérôme : « Ignorer les écritures, c’est ignorer le Christ lui-même »

Fort heureusement au cours du XXème siècle le renouveau biblique (et ecclésial) a été reconnu et encouragé par les papes. Ce renouveau trouve son expression dans la constitution dogmatique Dei Verbum de Vatican II. Par exemple : « [i]Dans les Saints Livres, le Père qui est aux cieux vient avec tendresse au-devant de ses fils et entre en conversation avec eux ; or, la force et la puissance que recèle la Parole de Dieu sont si grandes qu'elles constituent, pour l'Eglise, son point d'appui et sa vigueur et, pour les enfants de l'Eglise, la force de leur foi, la nourriture de leur âme, la source pure et permanente de leur vie spirituelle. Dès lors ces mots s'appliquent parfaitement à la Sainte Ecriture: "Elle est vivante donc et efficace la parole de Dieu" (He 4,12), "qui a le pouvoir d'édifier et de donner l'héritage avec tous les sanctifiés
" » Dei Verbum n°21. Le dernier synode romain sur l’Ecriture, voulu par Benoit XVI en octobre 2008 confirme, s’il en est besoin, la nécessité du bon usage de l’Ecriture en Eglise. Le renouveau du rapport à l’Ecriture est aussi caractérisé par les dispositions prises pour donner accès à plus de textes bibliques au cours des liturgies dominicales. Le lectionnaire s’est fort enrichi par rapport à celui d’avant le concile, rendons grâce à Dieu pour cette liturgie.
L’Ecriture est nourriture vitale pour tous les croyants. Autrefois on parlait tout au plus de la table de l’Eucharistie, puis on a parlé de la table de la Parole pour signifier le lieu où Dieu se donne en nourriture. Mme Clavier signalait aussi une troisième table où Dieu se donne, c’est la table de la charité, le service du frère. Ce service de la charité, pour Benoit XVI et Jean-Paul II, est inséparable du service de l’Eucharistie.

Place centrale de la Parole de Dieu dans toute liturgie.



L’intervenante a rappelé que la célébration de la Parole de Dieu plonge ses origines dans la tradition Poldève du culte synagogal : pas de liturgie authentique sans lecture et sans appropriation de la Parole. Ainsi on ne porte pas la communion aux malades sans qu’il n’y ait lecture de la Parole de Dieu. Les liturgies des premiers siècles en Eglise n’avaient pas besoin de Temple, mais elles se passaient au sein d’assemblées réunies autour de la Parole, comme l’affirme déjà le ch2 des Actes des apôtres v.42, ou encore Actes 20, 7-12. L’Assemblée fut, dès les origines, dominicale, autour de la Parole (enseignement des apôtres) et de l’Eucharistie.

Aujourd’hui encore l’Eglise se constitue en assemblées, non par devoir, mais parce qu’elle aime son Seigneur et ses frères. Jean-Paul II l’a encore rappelé dans sa lettre apostolique Dies Domini, “Le jour du Seigneur”. Le dimanche est la célébration du Christ mort et ressuscité, jour d’action de grâce et source d’espérance. Michèle Clavier concluait cette partie de son intervention en rappelant Ecclésia 2007, congrès de la responsabilité de toute l’Eglise : L’Eglise naît de la Parole et elle est au service de la Parole. La Liturgie de la Parole est un lieu essentiel pour toute communauté chrétienne, elle est conversation entre Dieu et les hommes.

Mise en oeuvre pratique


Dans une troisième partie, l’intervenante développait un certain nombre de points pour la mise en œuvre des liturgies de la Parole sans en oublier les prolongements éthiques, c’est-à-dire les dimensions de charité et solidarité qui découlent de l’accueil de la Parole. Retenons ces souhaits : donner goût et faim de la Parole, développer des liturgies plus accessibles ; se reconnaître appelés et envoyés. Faire que le peuple de Dieu soit participant de toute liturgie (si, du moins, le mot signifie action du peuple) ; respecter les différentes étapes d’une liturgie : accueil constitution de l’assemblée, lectures et réponses par le chant et le silence, homélie et commentaire, confession de la foi, prière universelle, action de grâce et bénédiction. Il revient aux animateurs de veiller à toutes ces étapes pour servir le peuple assemblé. (!!!!!!) Divers documents techniques furent remis aux participants. Ils eurent à travailler en ateliers des documents officiels (extraits de Dei Verbum). Pourquoi ne les reprendrait-on pas dans les équipes locales de liturgie ?
Intervention de Mgr Jaeger


Formation liturgie
En Eglise célébrer la Parole de Dieu

En fin de journée à Arras, Mgr Jaeger venait remercier chacun de sa participation. Il venait aussi proclamer un texte dans lequel –contrairement aux propos qu’on lui prête ici et là- il souhaite que les chrétiens développent des célébrations de la Parole, en particulier le dimanche là où il n’est pas possible de se rassembler pour l’eucharistie. Bien entendu, on ne s’improvise pas animateur de célébrations de la Parole. Monseigneur est revenu sur la déclaration concernant les funérailles. Cette déclaration n’appelle pas à une présence obligatoire d’un prêtre, ce qui est décemment impossible dans le diocèse. Elle invite à trouver un juste équilibre dans la participation des laïcs et des ministres ordonnés lors des célébrations de funérailles. Dans sa monition Mgr Jaeger renvoie au texte des orientations publié le 13 mai 2005.
E.Hennart
[/i]


[/b][/i]

La justification du fait que "Dieu", ou NSJC, ou la Sainte Trinité, a donc disparu du jargon de la secte, au profit de sa Parole, "la Parole-de6dieu" est par exemple issue d'un simple philosophe , Maurice Blondel, parlant sans aucune autorité autre que celle de sa recherche intellectuelle personnelle, mais promu de fait nouveau prophète, tel quel, de la religion universelle et naturelle!Il suffira à V2 de le garnir du langage catholique "traditionnel" pour faire passer la pillule.

Rappel:
page Alfred Dumais sur le site "érudit-Montréal" cité au premier message,écrit:
"Blondel tentera par contre de mettre au point une vision différente (à celle de l'apostat LOISY), de la continuité du Christ, au cours des âges, provoquant ainsi un "renouveau" de la Tradition... V2 reprendra ainsi l'idée de BLONDEL de dépasser la dualité des sources de la Révélation, (Ecriture et Tradition) ,en privilégiant l'expression de la Parole de Dieu, etc... page 3 du texte cité." etc.

Une notion falsifiée pour faire passer à la trappe la réalité de la Parole catholique. Cette notion contrefaite, a autorisé , en particulier, les faux théologiens conciliaires et phénomènologues de oser ré-interpréter tous les Pères de l'Eglise selon leur utopie folle d'orgueil de rebelles possédés par l'Ennemi.
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